Des angles de caméra à la Hitchcock qui rappellent furieusement les premiers Resident Evil, ça fait plaisir! Je n'ai pas trouvé que ça dérangeait tant que ça à l'époque, donc pas plus maintenant...
De même, le système de sauvegarde me fait penser à ces jeux où on ne peut pas sauvegarder quand on veut, où on veut, toutes les minutes... Pas gênant!
Les fantômes rajoutent une notion de stress à une ambiance déjà réussie. Un contact avec eux et c'est la mort assurée, cela pousse à la vigilance.
Le cel-shading poussé à l'extrême est bien fichu et sert des énigmes pas très compliquées mais sympathiques.
White Night est un jeu sur lequel il convient de s'attarder, pour expérimenter un gameplay à l'ancienne avec de belles idées. Merci à la scène indé de proposer de bonnes choses comme celles-là, plutôt que des coquilles vides comme The Order qui m'a beaucoup déçu, même si tout n'est pas à jeter (à croire que JV.com n'a pas tenu compte de tous ses défauts horripilants, car il a eu une meilleure note que White Night...).
Laissez-vous tenter par cette aventure en noir et blanc!
Enfin un jeu où l'on doit se creuser un minimum la tête pour arriver à notre fin.
Beaucoup de ressemblance dans l'idée aux jeux comme alone in the dark ou les premiers Resident Evil (sauvegarde, angles de caméras).
Pour arriver à finir ce jeu, il ne vous suffira pas de tirer sur tout ce qui bouge contrairement aux dernières générations de "survival horror'.
La durée de vie du jeu est malheureusement un peu faible.
Ah ? Un jeu "MONOCHOME" ? ..
Je connais pas ce mot, merci jvc :D. .
Une petite perle dans l'univers des survival. On ne peut qu'être bluffé devant le travail effectué par ce petit studio français, et ça fait plaisir !
Je dois tirer mon chapeau pour leur excellente direction artistique. Veritable hommage à l'esthétique des film noirs, on plonge immédiatement dans la sombre histoire de la famille Vesper, et ce notamment grâce à une narration de grande qualité. Que ce soit la voix du narrateur, la bande son, ou encore les bruits angoissants de l'environnement, un véritable soin a été apporté sur le sound design (jusqu'aux menus 👌). Graphiquement, ce jeu entre le noir et le blanc, c'est superbe et habilement exploité.
Concernant le gameplay, les développeurs ont su en toute simplicité comment acculer le joueur dans les coins obscurs de leur manoir. Une poignée d'allumettes à dénicher ça et là constitue votre seule chance de survie pour vous tirer hors de ce cauchemar. Éclairez votre chemin et vous aurez la vie sauve. Dilapidez vos allumettes, et les spectres viendront vous chercher.
Et pour faire monter la tension, les seuls endroits où l'on ose s'accorder une pause prennent la forme de fauteuils de sauvegarde.
Le tout forme une aventure qui m'a captivé au tel point que je me suis surpris à collecter les lettres des différents personnages. Le venin dans les mots de la mère, la poésie de Selena, et la tristesse du destin du patriarche : chaque histoire est une pièce du puzzle de la tragédie des Vesper.
Les seuls défauts notoires ont été techniques : des temps de chargement parfois trop longs et non indiqués (une petite barre de loading aurait été la bienvenue car j'ai parfois cru à des freezes) et quelques soucis pour s'orienter par moments.