Je suis absolument preneur de ce genre d'expériences originales dans le jeu vidéo, après ça ne veut pas dire que je suis prêt à accepter tout et n'importe quoi. Ici en l'occurrence, tout ce qu'on a est plus ou moins un film construit sur un long plan-séquence, en vue à la première personne, et avec juste un narrateur. Pour moi le fait qu'un joueur doive appuyer sur les flèches n'a aucune importance car la progression est une ligne droite, et deux joueurs feront quasiment exactement la même chose, et contempleront les mêmes décors. Donc que vaut ce film ? Eh bien parmi les films, son format est déjà original, ce qui est un bon point. Maintenant un des intérêts principaux réside dans le scénario, qui reste flou et se veut relativement ouvert à l'interprétation. Pour être totalement franc, ce scénario m'a intéressé, mais m'a complètement laissé sur ma faim, il y a vraiment trop peu d'éléments qui nous sont présentés, et les liens entre eux beaucoup trop épars (pas que je n'aime pas les histoires de ce genre). Heureusement, l'œuvre se rattrape immensément sur son ambiance, autant visuelle que sonore, qui sur sa durée est un délice. A faire une fois, mais ne pas s'attendre à être bouleversé.

Même avec un niveau d'anglais ridicule, j'ai tout de même pris plaisir à jouer à ce jeu. Les interactions sont certes limitées mais je ne trouve pas que cela soit un problème. Une traduction en français n'aurais pas été de refus, sinon, rien à dire.

En détails ce que vous devez savoir,le jeu est disponible sur Steam depuis ce matin,mais il était attendu depuis longtemps voir même une décennie....vous commencez le jeu sur une ile, seul vraiment seul,avec vos pensées qui sont orientées sur les evènements précedents,le naufrage,vos blessures et votre chère Esther.....J'ai rarement ressentis cette sensation de nouveauté dans un jeu,nous sommes a la frontière entre le livre et nos pensées.Vous arrivent-ils de penser lorsque vous lisez un livre?Sur les événements qui sont entrain de se produire,tant de questions qui ici prennent toutes leurs force....Ici sur cette parcelle de terre isolée aux milieux des flots, la magie opère car vous n'avez plus le contrôle,de votre corps blessé,vos pensées divagues,vous êtes seul abandonné a votre sort.Vous errez dans des décors magnifiques,oscillant entre des grottes reflétants le moindre rayon de lune sur les parois luisantes de ses antres magiques,et des étendues rocailleuses de se qui semblent être les cotes d'une vieille et mystique Écosse.Les quelques petites habitations en ruine ici et là sont hantés par les dernières actions que vous avez subits sur cette ile....et que dire de cette silhouette fantomatique......

Ce jeu n'a pas été le meilleur que j'ai fait loin de là mais ma impressionné par son graphisme surtout avec le Moteur Source de Half Life 2 qui date aujourd'hui de 7 ans. On a du mal à y croire! Surtout dans les cavernes qui sont extrêmement détaillés. L'histoire est longue et ennuyeuse selon moi. Mais je le conseil au adepte de jeu au quelle il y a beaucoup de detail et de mythe à trouver!

Première remarque : ne pas oublier de prendre en compte le coté aléatoire des répliques du narrateur dans la rejouabilité ; l'histoire étant impossible à comprendre du premier coup il n'est pas absurde de faire le jeu plusieurs fois pour avoir de nouvelles répliques. Ceci étant dit j'ai beaucoup aimé Dear Esther ; le travail de modélisation est excellent, la musique est plutôt parfaite et l'histoire suffisamment mystérieuse et contradictoire pour justifier qu'on s'y intéresse vraiment. Je pense que donner de l'importance aux livres (pouvoir les feuilleter) et aux symboles sur les murs aurait été intéressant ; de même que proposer plusieurs chemins réellement alternatifs. Sinon, je déplore le choix du moteur Source ; avec un moteur plus récent et le travail fait sur la modélisation de l'île le jeu aurait pu être réellement magnifique.

Alors oui Dear Esther est une balade poétique, qui plus est bien réalisée, mais je rejoins beaucoup d'avis concernant le manque d'intéractions avec cet univers. Pour ainsi dire, il n'y en a point! Et ça devient frustrant très vite! Mais bon, heureusement l'ambiance est là, du moment que l'on comprend un "minimum" l'anglais. Quand au reste, et pour 8€, je me serais bien plus inspiré du petit test de Qui_Veut_Du_Riz qui aura eu le mérite de me poiler quelques instants! Et c'est gratuit!

Je me suis laissé tenter, dans un moment de désespoir... XD
Je ne m'attendais pas du tout à cette absence de gameplay. Mais j'étais vraiment émerveillé par les graphismes et je me suis laissé porter par cette atmosphère unique.
J'ai été agacé par la lenteur des déplacements, et par l'absence totale d'interactivité avec le décors, l'impossibilité d'effectuer la moindre action, même contextuelle. Mais malgré tout cela n'a rien enlevé à mon intérêt.
Pour peu que l'on soit assez bon en anglais, je trouve que c'est une expérience magnifique et très émotionnelle.
En effet, le passage dans les grottes est sublime.
En bref, ce n'est pas un jeu, et franchement, même si je ne le regrette pas, c'est trop cher pour ce que c'est, mais il y a une telle sincérité qui se dégage de ce soft, qu'il serait néanmoins dommage de passer à côté.
En tout cas ce qui est sûr, c'est qu'il a laissé une trace presque indélébile dans mon esprit. Il y a les jeux, et il a Dear Esther.

J'espérais quelques mécanismes de gameplay (ramasser/déplacer des objets) pour pousser a explorer plus en profondeur mais non, il n'y a que l’aléatoire de la narration à chaque nouvelle partie et le choix du chemin à emprunter à certains endroits.
Cependant, l'expérience reste attrayante et novatrice avec une ambiance unique. C'est une très belle utilisation d'un moteur de jeu pour faire autre chose qu'un jeu(comme la fameuse démo de super 8 dans portal 2). Il faudrait néanmoins un peu plus la prochaine fois que 3 maps et un long couloir.

Dear Esther n'est pas un jeu, mais tiens plus du livre ou du film contemplatif dont on discute des heures durant afin d'en affiner notre compréhension. Je n'avais pas ressenti cela depuis the path. Cela fait un bien fou de voir que certaines personnes "détournent" le support vidéoludique pour en faire un art. Pourquoi cantonner l'outil merveilleux dont on dispose de créer des mondes virtuels au jeu ?
Dear Esther, pour qui saura l'apprécier, sera une heure et demie d'évasion dans un univers mystérieux, émouvant et mélancolique. Si vous voulez découvrir un nouveau genre d'art, foncez. A tous ceux qui se plaignent du prix (8 €) pour une heure et demi de jeu, combien payez-vous une place de cinéma ou un film en DVD ?

Bonne expérience par contre si vous avez du mal avec l'anglais passé vite votre chemin vous y comprendriez rien... Et un défauts tout de même, la lenteur.

Du beau boulot vivement en français pour plus de clarté

Ce expérience ne peux être califiée de JeuxVidéo. Mais d'art je pense ou film, les graphismes sont réellement bien fait !Le défaut est que e personnage que vous incarné est vraiment lent !Si vous voulez acheter se jeu il faut bien comprendre se que dit le conteur. Je mets 17 car l'histoire est cool mais pas assez de durée de vie et trop lent! Mais je conseille ce jeu a tout le monde!

Attention, je ne note pas ici Dear Esther en tant que jeu mais en tant qu'expérience. Et de ce point de vue là, on peut dire que c'est une claque. Sur tous les plans. Sur le plan graphique, le jeu est magnifique aussi bien du point de vue technique ( il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un "jeu" indépendant) qu'artistique. Sur le plan sonore, Dear Esther dispose d'une bande son mélancolique parfaitement adaptée et de bruitages extrêmement réalistes qui renforcent l'immersion. Pour ce qui est du scénario, chacun pourra se faire sa propre interprétation. Et si certains pourront pester contre le gameplay limité, il ne faut pas oublier que Dear Esther n'a jamais été présenté comme un "jeu" en tant que tel. Que dire de plus si ce n'est qu'il s'agit d'une expérience unique et qu'il faut bien en être conscient avant l'achat. Mais une fois avertis, Dear Esther nous propose une bouffée de fraîcheur et un moment unique... Et c'est tout ce qu'on lui demande.

Je me dois d'intervenir. L'annonce de ce soft n'a jamais été d’être un jeu, et encore moins de s'adresser à des gamers. Un peu de bon sens à ceux qui critique Dear Esther,et ils auraient pu se renseigner sur n'importe quel site avant d'acheter. Mais le bon sens ne fait hélas pas parti de bon nombres de critiqueurs...
Ce genre de programme s'adresse évidement à un certain public, plutôt mature, qui ne recherche pas la performance à tout prix. J'ai acheté le jeu le jour de sa sortie, j'ai aimé le parcourir, même s'il est un peu court je l'avoue, et techniquement j'ai été bleuffé, et dans l'esprit, j'ai accroché. Bien sur avec une machine de guerre et sur grand écran c'est facile de mieux l’apprécier,mais le prix ne me parait pas prohibitif pour qui veut expérimenter une nouvelles approche de divertissement, une nouvelle expérience, de ce qui pourrait être un nouveau genre. Quand à ceux que cela n’intéresse pas, qu'ils se renseignent avant d'acheter, et qu'ils passent leur chemin, il y a assez de jeu pour convenir à tout le monde.

Jeux indépendant se voulant innovant et bouleversant Dear Esther est une oeuvre d'art plus qu'un jeu.
En effet on est ici en présence d'un jeu dépourvu de gameplay. On avance on admire la réalisation artistique, on se questionne, on rêve avec ses magnifiques musique au violon. Mais alors ou est le problème ?
Et bien c'est très simple le jeux n'est pas bon techniquement parlant texture dégueulasse (exception faite à l'eau ) effet de brouillard hideux bref techniquement le moteur source accuse son âge.
De plus un jeu sans gameplay n'est pour moi pas un jeux mais plutôt un comte interactive.
Mais c'est la ou le bas blesse l'ambiance ne colle pas à la narration trop "guillerette" à l'inverse de cette îles parfois sinistre. Bref un bon jeu un peu chère pour son prix préférer the path dans le même style nettement plus dérangeant et adoptant un style graphique plus risqué que cette îles bien modélisé mais ne disposant pas d'une identité propre.
Pour conclure une déception que se Dear Esther attendez une baisse de prix et une traduction pour les anglophobe avant de sortir la carte bleu.