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Sujet : «Envoyé spécial»: Le reportage sur le glyphosate critiqué et signalé plus de 500 fois au CSA

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Elektonika Elektonika
MP
Niveau 37
24 janvier 2019 à 12:26:41

Le 24 janvier 2019 à 11:56:20 DentDeDD9 a écrit :

Le 24 janvier 2019 à 11:50:26 LeCuckDeter a écrit :
Les lobbyistes payés de Monsanto c’est sur Reddit,pas sur jvc

Ici c’est juste la même troupe de types qui vont toujours aller dans le sens contraire du vent pour se sentir exister et pour qu’on leur donne de l’attention

On va juste dans le sens de la science https://image.noelshack.com/fichiers/2018/47/5/1542978193-20181109-192014.jpg
(Notez que le CIRC évalue le danger et non le risque https://www.noelshack.com/2019-04-4-1548327526-dxgn0bqw0aasmvm.jpeg )

Tu aurais pu sortir ca l'année passée mais justement c'est parmis ces études le scandale des "monsanto papers".

Et monsanto a été reconnu coupable, y a enormement de preuve de "ghost writing" certains scientifiques reputé n'ayant changer que 15% des lignes des etudes de monsanto!

Par exemple :

"Deux chercheurs ont démontré que le dossier sur lequel l'EFSA s'était basée pour autoriser le Roundup Pro 360 était le fruit d'un plagiat massif de Monsanto."

https://www.nouvelobs.com/planete/20190115.OBS8565/glyphosate-des-eurodeputes-denoncent-un-vaste-plagiat-de-monsanto.html

Vous suivez l'actualité avant de repondre?

Ces falsification d'etudes est le coeur du probleme des "monsanto papers" ou monsanto a été jugé coupable.

Et les 1000er de papiers ont été authentifier par un juge au usa, qui a permis a un cancereux d'avoir gain de cause et 300 millioux de dédommagement, (le prix de sa vie car il est condamné)

Message édité le 24 janvier 2019 à 12:30:34 par Elektonika
Corail_Bleu Corail_Bleu
MP
Niveau 12
24 janvier 2019 à 13:41:07

Non seulement la toxicité du glyphosate n'est pas prouvée mais en plus c'est s'attaquer au mauvais problème. Le roundup est pourri parce qu'il est symptomatique du modèle agricole actuel tout à fait ignoble et intenable sur la durée, pas parce que le glyphosate est toxique.

Elektonika Elektonika
MP
Niveau 37
24 janvier 2019 à 13:58:13

Le 24 janvier 2019 à 13:41:07 Corail_Bleu a écrit :
Non seulement la toxicité du glyphosate n'est pas prouvée mais en plus c'est s'attaquer au mauvais problème. Le roundup est pourri parce qu'il est symptomatique du modèle agricole actuel tout à fait ignoble et intenable sur la durée, pas parce que le glyphosate est toxique.

Faudrait déjà avoir des études indépendantes sans que Monsanto y ait mis son grain de sel.

Ah mais je suis bête il y a bien des études que Monsanto a fait révoquer car en contradiction avec les études falsifiés.
Dont une étude indépendante de 5 ans qui montrait des rats pourtant a dose normal(pas de surdosage juste ce que l'on retrouve de glyphosate dans les aliments) avec des taux anormalement élevé de cancer.

On est pas au bout du scandale Monsanto, le coup de maitre des dirigeants c'est d'avoir réussit a se faire racheter par bayer avant que les Monsanto papers explosent. D'ailleurs c'était bizarre se rachat alors que Monsanto était leader.

Message édité le 24 janvier 2019 à 14:02:20 par Elektonika
DentDeDD9 DentDeDD9
MP
Niveau 2
24 janvier 2019 à 14:38:30

Le 24 janvier 2019 à 12:26:41 Elektonika a écrit :

Le 24 janvier 2019 à 11:56:20 DentDeDD9 a écrit :

Le 24 janvier 2019 à 11:50:26 LeCuckDeter a écrit :
Les lobbyistes payés de Monsanto c’est sur Reddit,pas sur jvc

Ici c’est juste la même troupe de types qui vont toujours aller dans le sens contraire du vent pour se sentir exister et pour qu’on leur donne de l’attention

On va juste dans le sens de la science https://image.noelshack.com/fichiers/2018/47/5/1542978193-20181109-192014.jpg
(Notez que le CIRC évalue le danger et non le risque https://www.noelshack.com/2019-04-4-1548327526-dxgn0bqw0aasmvm.jpeg )

Tu aurais pu sortir ca l'année passée mais justement c'est parmis ces études le scandale des "monsanto papers".

Et monsanto a été reconnu coupable, y a enormement de preuve de "ghost writing" certains scientifiques reputé n'ayant changer que 15% des lignes des etudes de monsanto!

Par exemple :

"Deux chercheurs ont démontré que le dossier sur lequel l'EFSA s'était basée pour autoriser le Roundup Pro 360 était le fruit d'un plagiat massif de Monsanto."

https://www.nouvelobs.com/planete/20190115.OBS8565/glyphosate-des-eurodeputes-denoncent-un-vaste-plagiat-de-monsanto.html

Vous suivez l'actualité avant de repondre?

Ces falsification d'etudes est le coeur du probleme des "monsanto papers" ou monsanto a été jugé coupable.

Cela ne prouve en rien que les rapports fournis par la Glyphosate Task Force soit faux, ni que l’EFSA ait mal travaillé. Tout au plus, nous ajustons notre curseur de vraisemblance, en donnant moins de crédit à l’évaluation Européenne, mais rien ne permet de l’invalider. En effet, s’arrêter à cela, c’est oublier que l’EFSA a réalisé des relectures, des ajustements et corrections, a demandé des données supplémentaires quand cela semblait nécessaire, et a même ajouté des études non proposées par la Glyphosate Task Force (voir le thread twitter de Bunker D. qui apporte le matériel non cité dans l’article du Monde :
https://twitter.com/Bunker_D_/status/909165085591052293 )… L’article fait beaucoup de conjectures (« [ils les ont] peut-être même directement écrits« ), pour jeter un discrédit, donnant le sentiment que l’EFSA n’a pas fait son travail, est vendue, etc. Mais ce que le grand public sait peu, c’est que c’est bien ça son travail : évaluer les études des autres. L’EFSA ne produit pas directement d’études, elle évalue les études. Il n’est donc guère surprenant de retrouver des copiés-collés lorsqu’ils n’ont rien à redire à ce qui est écrit (c’est un gain de temps considérable et un travail qu’il est inutile de refaire). En revanche, il aurait été surprenant de ne retrouver aucune révisions des données, ce qui n’est pas le cas. Mais, oui, redisons-le, il est véritablement regrettable que tous les copier-coller n’aient pas été présentés comme tels dans l’étude. C’est absolument indéniable.

Et les 1000er de papiers ont été authentifier par un juge au usa, qui a permis a un cancereux d'avoir gain de cause et 300 millioux de dédommagement, (le prix de sa vie car il est condamné)

Le procès a été soumis au jugement d’un jury populaire. Avec la réputation du glyphosate et de Monsanto, de base le procès partait mal pour la firme. Notons également qu’un procès n’est pas une preuve scientifique.

DentDeDD9 DentDeDD9
MP
Niveau 2
24 janvier 2019 à 14:41:57

Le 24 janvier 2019 à 13:58:13 Elektonika a écrit :

Le 24 janvier 2019 à 13:41:07 Corail_Bleu a écrit :
Non seulement la toxicité du glyphosate n'est pas prouvée mais en plus c'est s'attaquer au mauvais problème. Le roundup est pourri parce qu'il est symptomatique du modèle agricole actuel tout à fait ignoble et intenable sur la durée, pas parce que le glyphosate est toxique.

Faudrait déjà avoir des études indépendantes sans que Monsanto y ait mis son grain de sel.

Ah mais je suis bête il y a bien des études que Monsanto a fait révoquer car en contradiction avec les études falsifiés.
Dont une étude indépendante de 5 ans qui montrait des rats pourtant a dose normal(pas de surdosage juste ce que l'on retrouve de glyphosate dans les aliments) avec des taux anormalement élevé de cancer.

Source ? J'espère que tu me parles pas de Seralini :rire2:

On est pas au bout du scandale Monsanto, le coup de maitre des dirigeants c'est d'avoir réussit a se faire racheter par bayer avant que les Monsanto papers explosent. D'ailleurs c'était bizarre se rachat alors que Monsanto était leader.

Monsanto n'a que 15 Milliards de Chiffre d'affaires et se cassait la gueule depuis que son brevet pour le glyphosate était tombé dans le domaine public.
C'était un nain à côté de Bayer.

Message édité le 24 janvier 2019 à 14:42:26 par DentDeDD9
DentDeDD9 DentDeDD9
MP
Niveau 2
24 janvier 2019 à 14:54:25

Faudrait déjà avoir des études indépendantes sans que Monsanto y ait mis son grain de sel.

Genre cette étude ? https://academic.oup.com/jnci/article/doi/10.1093/jnci/djx233/4590280

L’étude est publiée dans un journal très sérieux : revue par les pairs, gros « impact factor » (12), ça ne suffit pas mais c’est un bon signe.

La directrice de l’étude (l’investigatrice principale Laura Beane Freeman) est une spécialiste de l’épidémiologie de cancer chez les travailleurs exposés. Vous pouvez aller voir sa liste de publications. Elle a bossé sur des sujets similaires pour l’exposition au formaldéhyde, à l’arsenic, et récemment à d’autres types de pesticides dans l’agriculture. Pour reprendre la formulation de Tom Roud sur Twitter : « On a affaire à des gens qui cherchent (et trouvent) manifestement ces cancers ».

Les financements sont tous d’origine publique, et aucun des auteurs n’a de conflit d’intérêt déclaré.
https://www.noelshack.com/2019-04-4-1548338125-capture-d-ecc81cran-2017-11-12-acc80-08-37-352.png

Bref, les signaux sont plutôt au vert pour l’instant.

Passons à l’étude. Il s’agit d’une étude épidémiologique sur plus de 20 ans de 54 251 agriculteurs travaillant en Caroline du Nord et dans l’Iowa. Une cohorte énorme, donc. (La cohorte AHS, Agricultural Health Study)

[...]
https://www.noelshack.com/2019-04-4-1548338244-general2.png
Pour chacun des groupes, les auteurs ont estimé le risque relatif (colonne de droite), c’est-à-dire l’augmentation de la probabilité d’avoir un cancer par rapport au groupe de contrôle. Comme vous pouvez le constater, le risque relatif est essentiellement égal à 1, ce qui traduit l’absence d’augmentation de cancer du fait du glyphosate, et ce quelle que soit l’exposition.

https://sciencetonnante.wordpress.com/2017/11/12/glyphosate-le-nouvel-amiante/amp/

Message édité le 24 janvier 2019 à 14:57:29 par DentDeDD9
Elektonika Elektonika
MP
Niveau 37
24 janvier 2019 à 16:10:19

Cela ne prouve en rien que les rapports fournis par la Glyphosate Task Force soit faux, ni que l’EFSA ait mal travaillé.

Ca devient ridicule ce degré de mauvaise foi. Les gars sont pris a bidonner des études et y en a encore qui les défende. On rappel que la justice américaine a trancher et dans le dossier ils ont tout les documents interne de Monsanto.

Genre cette étude ?

Je parle de l'étude dont il est question dans le reportage évidement, a ce demander si tu l'a regardé au final.

Message édité le 24 janvier 2019 à 16:13:07 par Elektonika
DentDeDD10 DentDeDD10
MP
Niveau 6
25 janvier 2019 à 10:56:44

Le 24 janvier 2019 à 16:10:19 Elektonika a écrit :

Cela ne prouve en rien que les rapports fournis par la Glyphosate Task Force soit faux, ni que l’EFSA ait mal travaillé.

Ca devient ridicule ce degré de mauvaise foi. Les gars sont pris a bidonner des études et y en a encore qui les défende.

Faux, aucune des études épidémiologiques sur les herbicides à base de glyphosate, réalisées après mise sur le marché des produits n’est soupçonnée, sur la base des « Monsanto Papers », d’avoir été influencée par Monsanto.
Les trois études incriminées ne sont pas des études toxicologiques, mais des évaluations d’études toxicologiques existantes que les autorités sanitaires réalisent toujours elles-mêmes une évaluation indépendante des études toxicologiques qui doivent être réalisées par des laboratoires reconnus comme laboratoires BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire) et contrôlées par les autorités. Le premier constat fait par l’agence belge est qu’« il ne ressort pas que Monsanto aurait tenté ou envisagé d’intervenir dans la réalisation d’études BPL ».

On rappel que la justice américaine a trancher et dans le dossier ils ont tout les documents interne de Monsanto.

Laissons de côté la question de savoir si la justice peut dire la vérité scientifique. Ce qu’Envoyé spécial omet de présenter, dans une procédure toujours en cours, c’est ce qu’a souligné la juge Bolanos désormais en charge du dossier : « à part l’évaluation du CIRC, tous les régulateurs de par le monde continuent à estimer l’herbicide à base de glyphosate sûr et non-cancérigène ». Elle précise ensuite, dans son jugement que « l’ensemble des parties s’accordent pour reconnaître que les preuves épidémiologiques sont insuffisantes pour étayer un constat de responsabilité ».

Il y a une longue histoire de jurys ayant accordé de telles compensations sur des bases scientifiques très fragiles. Par exemple, la firme Dow Corning a fait faillite après un recours collectif pour des dommages occasionnés par des implants mammaires en silicone, alors que la science à ce propos n’était que balbutiante. Mais, en 2000, une méta-analyse sur le sujet concluait :

« Sur la base de notre méta-analyse, il n’y avait pas de preuve d’association entre les implants mammaires en général ou ceux remplis de silicone en particulier, et aucune maladie des tissus conjonctifs ou autres maladies rhumatismales ou auto-immunes. Du point de vue de la santé publique, les implants mammaires n’ont qu’un effet minime sur le nombre de femmes chez qui des maladies des tissus conjonctifs apparaissent, et le retrait de tels implants ne réduirait probablement pas cette incidence [NdT : le nombre de nouveaux cas par an] ».

Genre cette étude ?

Je parle de l'étude dont il est question dans le reportage évidement, a ce demander si tu l'a regardé au final.

Je répondais à cela

Faudrait déjà avoir des études indépendantes sans que Monsanto y ait mis son grain de sel.

En te donnant un exemple de la plus grande étude prospective indépendante connue à ce jour où Monsanto n'a pas, jusqu'à preuve du contraire, mis son grain de sel (les méta-études concernées par les Monsanto Papers etaient toutes financées par Monsanto, ce qui n'est pas le cas de cette étude).

Mais si tu veux je peux revenir sur cela en répondant avec un minutage précis pour te prouver que j'ai bien regardé ce reportage de merde

mais je suis bête il y a bien des études que Monsanto a fait révoquer car en contradiction avec les études falsifiés.

Dont une étude indépendante de 5 ans qui montrait des rats pourtant a dose normal(pas de surdosage juste ce que l'on retrouve de glyphosate dans les aliments) avec des taux anormalement élevé de cancer.

Envoyé Spécial a choisi de réhabiliter les travaux invalidés de Gilles-Éric Séralini et de remettre en selle le chercheur largement discrédité dans la communauté scientifique pour son opération politico-médiatique autour d’une publication tentant de prouver que le glyphosate provoque des tumeurs.

Le chercheur est présenté comme l’auteur d’une « des enquêtes les plus dérangeantes publiée sur le Roundup » (50’25”). En voix off, le reportage explique : « Plusieurs de ses expériences ont mis à jour les effets néfastes du glyphosate [et ont] provoqué un scandale mondial […] » (51’00”). Tout le montage médiatique de l’époque est remis en scène : gros plan sur les photos de rats atteints de gigantesques tumeurs, extrait du journal télévisé de 20h, « trois ans de recherche menée dans le plus grand secret sur des rats, seul un journaliste qui filmait et tout était dans la confidence » (51’15”). Le reportage essaie alors de convaincre du sérieux des travaux réalisés et impute à Monsanto le discrédit qui a atteint le chercheur et le retrait de son étude sur le glyphosate par le journal qui l’avait publié. La réalité est maintenant bien établie : en 2012, Gilles-Éric Séralini et son équipe ont publié dans la revue Food and Chemical Toxicology les résultats d’une étude affirmant que des rats nourris à différentes concentrations de produits issus d’un maïs OGM et buvant une solution diluée de Roundup (glyphosate) développaient plus de tumeurs et mourraient plus vite que les rats témoins. Une véritable opération médiatique a accompagné la publication : deux livres, un film, une exclusivité donnée aux journaux qui acceptaient des conditions d’analyse inhabituelles. Très vite, la communauté scientifique, en se penchant sur les travaux menés, affirmait qu’aucune des conclusions inquiétantes annoncées n’était conforme aux données produites.

Dès la fin 2012, trois mois après la publication de Séralini, l’unanimité contre celle-ci était établie : agences sanitaires en France, Belgique, Allemagne, Brésil, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Japon, au niveau de l’Union européenne, et avis commun (fait rarissime) des Académies des sciences, de médecine, d’agriculture, des technologies, de pharmacie, vétérinaire, etc. Ce n’est qu’une année plus tard, le 28 novembre 2013, que l’article sera finalement rétracté par la revue. Même si Monsanto a cherché à influencer cette rétractation, comme le signale Envoyé Spécial, cela n’enlève rien à la déroute scientifique de l’équipe Séralini, déjà totale près d’un an plus tôt. Devant l’émoi provoqué par l’affaire, trois projets de recherche ont été lancés au niveau européen et français pour reprendre toutes les expériences. Six ans après (et quinze millions d’euros d’argent public dépensés), ces projets ont livré leur conclusion : l’ensemble des travaux de Séralini est invalidé.

La version présentée par Envoyé spécial est tellement contraire aux faits que le reportage se sent obligé de glisser en voix off et le plus discrètement possible une phrase énonçant que « depuis, d’autres expériences ont contredit l’étude de Séralini »(54’40”). Quatre secondes qui passent inaperçues, insérée avant un long développement sur Monsanto. Et sans que soit précisé plus en détail ce que signifie « contredit » et sans que soit indiqué par qui elles ont été contredites (à savoir de grands organismes, comme, par exemple en France, l’INRA, le CNRS, l’ANSES, l’INSERM…). Le terme « invalidé » aurait été plus adéquat, car on n’est plus dans un débat scientifique sur des résultats contradictoires, mais bien en présence de travaux complètement invalidés et qui ne méritent pas cette remise sur le devant de la scène. Cette phrase discrète et peu explicite pourra cependant servir à contrer ceux qui accuseraient le reportage de partialité.

Elektonika Elektonika
MP
Niveau 37
25 janvier 2019 à 12:10:43

Le 25 janvier 2019 à 10:56:44 DentDeDD10 a écrit :

Le 24 janvier 2019 à 16:10:19 Elektonika a écrit :

Cela ne prouve en rien que les rapports fournis par la Glyphosate Task Force soit faux, ni que l’EFSA ait mal travaillé.

Ca devient ridicule ce degré de mauvaise foi. Les gars sont pris a bidonner des études et y en a encore qui les défende.

Faux, aucune des études épidémiologiques sur les herbicides à base de glyphosate, réalisées après mise sur le marché des produits n’est soupçonnée, sur la base des « Monsanto Papers », d’avoir été influencée par Monsanto.
Les trois études incriminées ne sont pas des études toxicologiques, mais des évaluations d’études toxicologiques existantes que les autorités sanitaires réalisent toujours elles-mêmes une évaluation indépendante des études toxicologiques qui doivent être réalisées par des laboratoires reconnus comme laboratoires BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire) et contrôlées par les autorités. Le premier constat fait par l’agence belge est qu’« il ne ressort pas que Monsanto aurait tenté ou envisagé d’intervenir dans la réalisation d’études BPL ».

On rappel que la justice américaine a trancher et dans le dossier ils ont tout les documents interne de Monsanto.

Laissons de côté la question de savoir si la justice peut dire la vérité scientifique. Ce qu’Envoyé spécial omet de présenter, dans une procédure toujours en cours, c’est ce qu’a souligné la juge Bolanos désormais en charge du dossier : « à part l’évaluation du CIRC, tous les régulateurs de par le monde continuent à estimer l’herbicide à base de glyphosate sûr et non-cancérigène ». Elle précise ensuite, dans son jugement que « l’ensemble des parties s’accordent pour reconnaître que les preuves épidémiologiques sont insuffisantes pour étayer un constat de responsabilité ».

Il y a une longue histoire de jurys ayant accordé de telles compensations sur des bases scientifiques très fragiles. Par exemple, la firme Dow Corning a fait faillite après un recours collectif pour des dommages occasionnés par des implants mammaires en silicone, alors que la science à ce propos n’était que balbutiante. Mais, en 2000, une méta-analyse sur le sujet concluait :

« Sur la base de notre méta-analyse, il n’y avait pas de preuve d’association entre les implants mammaires en général ou ceux remplis de silicone en particulier, et aucune maladie des tissus conjonctifs ou autres maladies rhumatismales ou auto-immunes. Du point de vue de la santé publique, les implants mammaires n’ont qu’un effet minime sur le nombre de femmes chez qui des maladies des tissus conjonctifs apparaissent, et le retrait de tels implants ne réduirait probablement pas cette incidence [NdT : le nombre de nouveaux cas par an] ».

Genre cette étude ?

Je parle de l'étude dont il est question dans le reportage évidement, a ce demander si tu l'a regardé au final.

Je répondais à cela

Faudrait déjà avoir des études indépendantes sans que Monsanto y ait mis son grain de sel.

En te donnant un exemple de la plus grande étude prospective indépendante connue à ce jour où Monsanto n'a pas, jusqu'à preuve du contraire, mis son grain de sel (les méta-études concernées par les Monsanto Papers etaient toutes financées par Monsanto, ce qui n'est pas le cas de cette étude).

Mais si tu veux je peux revenir sur cela en répondant avec un minutage précis pour te prouver que j'ai bien regardé ce reportage de merde

mais je suis bête il y a bien des études que Monsanto a fait révoquer car en contradiction avec les études falsifiés.

Dont une étude indépendante de 5 ans qui montrait des rats pourtant a dose normal(pas de surdosage juste ce que l'on retrouve de glyphosate dans les aliments) avec des taux anormalement élevé de cancer.

Envoyé Spécial a choisi de réhabiliter les travaux invalidés de Gilles-Éric Séralini et de remettre en selle le chercheur largement discrédité dans la communauté scientifique pour son opération politico-médiatique autour d’une publication tentant de prouver que le glyphosate provoque des tumeurs.

Le chercheur est présenté comme l’auteur d’une « des enquêtes les plus dérangeantes publiée sur le Roundup » (50’25”). En voix off, le reportage explique : « Plusieurs de ses expériences ont mis à jour les effets néfastes du glyphosate [et ont] provoqué un scandale mondial […] » (51’00”). Tout le montage médiatique de l’époque est remis en scène : gros plan sur les photos de rats atteints de gigantesques tumeurs, extrait du journal télévisé de 20h, « trois ans de recherche menée dans le plus grand secret sur des rats, seul un journaliste qui filmait et tout était dans la confidence » (51’15”). Le reportage essaie alors de convaincre du sérieux des travaux réalisés et impute à Monsanto le discrédit qui a atteint le chercheur et le retrait de son étude sur le glyphosate par le journal qui l’avait publié. La réalité est maintenant bien établie : en 2012, Gilles-Éric Séralini et son équipe ont publié dans la revue Food and Chemical Toxicology les résultats d’une étude affirmant que des rats nourris à différentes concentrations de produits issus d’un maïs OGM et buvant une solution diluée de Roundup (glyphosate) développaient plus de tumeurs et mourraient plus vite que les rats témoins. Une véritable opération médiatique a accompagné la publication : deux livres, un film, une exclusivité donnée aux journaux qui acceptaient des conditions d’analyse inhabituelles. Très vite, la communauté scientifique, en se penchant sur les travaux menés, affirmait qu’aucune des conclusions inquiétantes annoncées n’était conforme aux données produites.

Dès la fin 2012, trois mois après la publication de Séralini, l’unanimité contre celle-ci était établie : agences sanitaires en France, Belgique, Allemagne, Brésil, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Japon, au niveau de l’Union européenne, et avis commun (fait rarissime) des Académies des sciences, de médecine, d’agriculture, des technologies, de pharmacie, vétérinaire, etc. Ce n’est qu’une année plus tard, le 28 novembre 2013, que l’article sera finalement rétracté par la revue. Même si Monsanto a cherché à influencer cette rétractation, comme le signale Envoyé Spécial, cela n’enlève rien à la déroute scientifique de l’équipe Séralini, déjà totale près d’un an plus tôt. Devant l’émoi provoqué par l’affaire, trois projets de recherche ont été lancés au niveau européen et français pour reprendre toutes les expériences. Six ans après (et quinze millions d’euros d’argent public dépensés), ces projets ont livré leur conclusion : l’ensemble des travaux de Séralini est invalidé.

La version présentée par Envoyé spécial est tellement contraire aux faits que le reportage se sent obligé de glisser en voix off et le plus discrètement possible une phrase énonçant que « depuis, d’autres expériences ont contredit l’étude de Séralini »(54’40”). Quatre secondes qui passent inaperçues, insérée avant un long développement sur Monsanto. Et sans que soit précisé plus en détail ce que signifie « contredit » et sans que soit indiqué par qui elles ont été contredites (à savoir de grands organismes, comme, par exemple en France, l’INRA, le CNRS, l’ANSES, l’INSERM…). Le terme « invalidé » aurait été plus adéquat, car on n’est plus dans un débat scientifique sur des résultats contradictoires, mais bien en présence de travaux complètement invalidés et qui ne méritent pas cette remise sur le devant de la scène. Cette phrase discrète et peu explicite pourra cependant servir à contrer ceux qui accuseraient le reportage de partialité.

Et tu crois aussi que la justice americaine a été inflencé par elise lucet aussi pour reconnaitre la nocivité du round up? :siffle:

Puis le fameux "pas cancerigène dans les conditions normal d'utilisation" veut justement dire que c'est cancerigène en fait.

MightyMatou MightyMatou
MP
Niveau 53
25 janvier 2019 à 13:23:00

Ce reportage ne fait que révéler ce qui est désormais avéré : le glyphosate est super toxique, et sera bientôt considéré comme un poison. Mais il ne faut pas le dire, c'est le journalisme de la peur, les journalistes sont si méchants, ils sont peut-être plus dangereux que le glyphosate à vos yeux ?

jejeninjaki__ jejeninjaki__
MP
Niveau 26
25 janvier 2019 à 15:30:28

Parce que a part si l'senmble de la communauté scientifique est corrompue, aucune étude n'a débouché sur une conclusion du risque cancérigène.

Les croyances sont assez robustes sur ce sujet, le grand perdant de ce jeu de propagande entre les pros et les anti, c'est la science, qui est déformée pour des fins militantistes.

Personne ne parle non plus de l'après glyphosate d'ailleurs :hap:

Libereco Libereco
MP
Niveau 6
25 janvier 2019 à 15:32:51

Le 25 janvier 2019 à 12:10:43 Elektonika a écrit :

Le 25 janvier 2019 à 10:56:44 DentDeDD10 a écrit :

Le 24 janvier 2019 à 16:10:19 Elektonika a écrit :

Cela ne prouve en rien que les rapports fournis par la Glyphosate Task Force soit faux, ni que l’EFSA ait mal travaillé.

Ca devient ridicule ce degré de mauvaise foi. Les gars sont pris a bidonner des études et y en a encore qui les défende.

Faux, aucune des études épidémiologiques sur les herbicides à base de glyphosate, réalisées après mise sur le marché des produits n’est soupçonnée, sur la base des « Monsanto Papers », d’avoir été influencée par Monsanto.
Les trois études incriminées ne sont pas des études toxicologiques, mais des évaluations d’études toxicologiques existantes que les autorités sanitaires réalisent toujours elles-mêmes une évaluation indépendante des études toxicologiques qui doivent être réalisées par des laboratoires reconnus comme laboratoires BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire) et contrôlées par les autorités. Le premier constat fait par l’agence belge est qu’« il ne ressort pas que Monsanto aurait tenté ou envisagé d’intervenir dans la réalisation d’études BPL ».

On rappel que la justice américaine a trancher et dans le dossier ils ont tout les documents interne de Monsanto.

Laissons de côté la question de savoir si la justice peut dire la vérité scientifique. Ce qu’Envoyé spécial omet de présenter, dans une procédure toujours en cours, c’est ce qu’a souligné la juge Bolanos désormais en charge du dossier : « à part l’évaluation du CIRC, tous les régulateurs de par le monde continuent à estimer l’herbicide à base de glyphosate sûr et non-cancérigène ». Elle précise ensuite, dans son jugement que « l’ensemble des parties s’accordent pour reconnaître que les preuves épidémiologiques sont insuffisantes pour étayer un constat de responsabilité ».

Il y a une longue histoire de jurys ayant accordé de telles compensations sur des bases scientifiques très fragiles. Par exemple, la firme Dow Corning a fait faillite après un recours collectif pour des dommages occasionnés par des implants mammaires en silicone, alors que la science à ce propos n’était que balbutiante. Mais, en 2000, une méta-analyse sur le sujet concluait :

« Sur la base de notre méta-analyse, il n’y avait pas de preuve d’association entre les implants mammaires en général ou ceux remplis de silicone en particulier, et aucune maladie des tissus conjonctifs ou autres maladies rhumatismales ou auto-immunes. Du point de vue de la santé publique, les implants mammaires n’ont qu’un effet minime sur le nombre de femmes chez qui des maladies des tissus conjonctifs apparaissent, et le retrait de tels implants ne réduirait probablement pas cette incidence [NdT : le nombre de nouveaux cas par an] ».

Genre cette étude ?

Je parle de l'étude dont il est question dans le reportage évidement, a ce demander si tu l'a regardé au final.

Je répondais à cela

Faudrait déjà avoir des études indépendantes sans que Monsanto y ait mis son grain de sel.

En te donnant un exemple de la plus grande étude prospective indépendante connue à ce jour où Monsanto n'a pas, jusqu'à preuve du contraire, mis son grain de sel (les méta-études concernées par les Monsanto Papers etaient toutes financées par Monsanto, ce qui n'est pas le cas de cette étude).

Mais si tu veux je peux revenir sur cela en répondant avec un minutage précis pour te prouver que j'ai bien regardé ce reportage de merde

mais je suis bête il y a bien des études que Monsanto a fait révoquer car en contradiction avec les études falsifiés.

Dont une étude indépendante de 5 ans qui montrait des rats pourtant a dose normal(pas de surdosage juste ce que l'on retrouve de glyphosate dans les aliments) avec des taux anormalement élevé de cancer.

Envoyé Spécial a choisi de réhabiliter les travaux invalidés de Gilles-Éric Séralini et de remettre en selle le chercheur largement discrédité dans la communauté scientifique pour son opération politico-médiatique autour d’une publication tentant de prouver que le glyphosate provoque des tumeurs.

Le chercheur est présenté comme l’auteur d’une « des enquêtes les plus dérangeantes publiée sur le Roundup » (50’25”). En voix off, le reportage explique : « Plusieurs de ses expériences ont mis à jour les effets néfastes du glyphosate [et ont] provoqué un scandale mondial […] » (51’00”). Tout le montage médiatique de l’époque est remis en scène : gros plan sur les photos de rats atteints de gigantesques tumeurs, extrait du journal télévisé de 20h, « trois ans de recherche menée dans le plus grand secret sur des rats, seul un journaliste qui filmait et tout était dans la confidence » (51’15”). Le reportage essaie alors de convaincre du sérieux des travaux réalisés et impute à Monsanto le discrédit qui a atteint le chercheur et le retrait de son étude sur le glyphosate par le journal qui l’avait publié. La réalité est maintenant bien établie : en 2012, Gilles-Éric Séralini et son équipe ont publié dans la revue Food and Chemical Toxicology les résultats d’une étude affirmant que des rats nourris à différentes concentrations de produits issus d’un maïs OGM et buvant une solution diluée de Roundup (glyphosate) développaient plus de tumeurs et mourraient plus vite que les rats témoins. Une véritable opération médiatique a accompagné la publication : deux livres, un film, une exclusivité donnée aux journaux qui acceptaient des conditions d’analyse inhabituelles. Très vite, la communauté scientifique, en se penchant sur les travaux menés, affirmait qu’aucune des conclusions inquiétantes annoncées n’était conforme aux données produites.

Dès la fin 2012, trois mois après la publication de Séralini, l’unanimité contre celle-ci était établie : agences sanitaires en France, Belgique, Allemagne, Brésil, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Japon, au niveau de l’Union européenne, et avis commun (fait rarissime) des Académies des sciences, de médecine, d’agriculture, des technologies, de pharmacie, vétérinaire, etc. Ce n’est qu’une année plus tard, le 28 novembre 2013, que l’article sera finalement rétracté par la revue. Même si Monsanto a cherché à influencer cette rétractation, comme le signale Envoyé Spécial, cela n’enlève rien à la déroute scientifique de l’équipe Séralini, déjà totale près d’un an plus tôt. Devant l’émoi provoqué par l’affaire, trois projets de recherche ont été lancés au niveau européen et français pour reprendre toutes les expériences. Six ans après (et quinze millions d’euros d’argent public dépensés), ces projets ont livré leur conclusion : l’ensemble des travaux de Séralini est invalidé.

La version présentée par Envoyé spécial est tellement contraire aux faits que le reportage se sent obligé de glisser en voix off et le plus discrètement possible une phrase énonçant que « depuis, d’autres expériences ont contredit l’étude de Séralini »(54’40”). Quatre secondes qui passent inaperçues, insérée avant un long développement sur Monsanto. Et sans que soit précisé plus en détail ce que signifie « contredit » et sans que soit indiqué par qui elles ont été contredites (à savoir de grands organismes, comme, par exemple en France, l’INRA, le CNRS, l’ANSES, l’INSERM…). Le terme « invalidé » aurait été plus adéquat, car on n’est plus dans un débat scientifique sur des résultats contradictoires, mais bien en présence de travaux complètement invalidés et qui ne méritent pas cette remise sur le devant de la scène. Cette phrase discrète et peu explicite pourra cependant servir à contrer ceux qui accuseraient le reportage de partialité.

Et tu crois aussi que la justice americaine a été inflencé par elise lucet aussi pour reconnaitre la nocivité du round up? :siffle:

Puis le fameux "pas cancerigène dans les conditions normal d'utilisation" veut justement dire que c'est cancerigène en fait.

a quel moment la justice américaine reconnait la nocivité du Round up ?

et ne confond pas round up et glyphosate

Elektonika Elektonika
MP
Niveau 37
25 janvier 2019 à 16:44:14

Le 25 janvier 2019 à 15:32:51 Libereco a écrit :

Le 25 janvier 2019 à 12:10:43 Elektonika a écrit :

Le 25 janvier 2019 à 10:56:44 DentDeDD10 a écrit :

Le 24 janvier 2019 à 16:10:19 Elektonika a écrit :

Cela ne prouve en rien que les rapports fournis par la Glyphosate Task Force soit faux, ni que l’EFSA ait mal travaillé.

Ca devient ridicule ce degré de mauvaise foi. Les gars sont pris a bidonner des études et y en a encore qui les défende.

Faux, aucune des études épidémiologiques sur les herbicides à base de glyphosate, réalisées après mise sur le marché des produits n’est soupçonnée, sur la base des « Monsanto Papers », d’avoir été influencée par Monsanto.
Les trois études incriminées ne sont pas des études toxicologiques, mais des évaluations d’études toxicologiques existantes que les autorités sanitaires réalisent toujours elles-mêmes une évaluation indépendante des études toxicologiques qui doivent être réalisées par des laboratoires reconnus comme laboratoires BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire) et contrôlées par les autorités. Le premier constat fait par l’agence belge est qu’« il ne ressort pas que Monsanto aurait tenté ou envisagé d’intervenir dans la réalisation d’études BPL ».

On rappel que la justice américaine a trancher et dans le dossier ils ont tout les documents interne de Monsanto.

Laissons de côté la question de savoir si la justice peut dire la vérité scientifique. Ce qu’Envoyé spécial omet de présenter, dans une procédure toujours en cours, c’est ce qu’a souligné la juge Bolanos désormais en charge du dossier : « à part l’évaluation du CIRC, tous les régulateurs de par le monde continuent à estimer l’herbicide à base de glyphosate sûr et non-cancérigène ». Elle précise ensuite, dans son jugement que « l’ensemble des parties s’accordent pour reconnaître que les preuves épidémiologiques sont insuffisantes pour étayer un constat de responsabilité ».

Il y a une longue histoire de jurys ayant accordé de telles compensations sur des bases scientifiques très fragiles. Par exemple, la firme Dow Corning a fait faillite après un recours collectif pour des dommages occasionnés par des implants mammaires en silicone, alors que la science à ce propos n’était que balbutiante. Mais, en 2000, une méta-analyse sur le sujet concluait :

« Sur la base de notre méta-analyse, il n’y avait pas de preuve d’association entre les implants mammaires en général ou ceux remplis de silicone en particulier, et aucune maladie des tissus conjonctifs ou autres maladies rhumatismales ou auto-immunes. Du point de vue de la santé publique, les implants mammaires n’ont qu’un effet minime sur le nombre de femmes chez qui des maladies des tissus conjonctifs apparaissent, et le retrait de tels implants ne réduirait probablement pas cette incidence [NdT : le nombre de nouveaux cas par an] ».

Genre cette étude ?

Je parle de l'étude dont il est question dans le reportage évidement, a ce demander si tu l'a regardé au final.

Je répondais à cela

Faudrait déjà avoir des études indépendantes sans que Monsanto y ait mis son grain de sel.

En te donnant un exemple de la plus grande étude prospective indépendante connue à ce jour où Monsanto n'a pas, jusqu'à preuve du contraire, mis son grain de sel (les méta-études concernées par les Monsanto Papers etaient toutes financées par Monsanto, ce qui n'est pas le cas de cette étude).

Mais si tu veux je peux revenir sur cela en répondant avec un minutage précis pour te prouver que j'ai bien regardé ce reportage de merde

mais je suis bête il y a bien des études que Monsanto a fait révoquer car en contradiction avec les études falsifiés.

Dont une étude indépendante de 5 ans qui montrait des rats pourtant a dose normal(pas de surdosage juste ce que l'on retrouve de glyphosate dans les aliments) avec des taux anormalement élevé de cancer.

Envoyé Spécial a choisi de réhabiliter les travaux invalidés de Gilles-Éric Séralini et de remettre en selle le chercheur largement discrédité dans la communauté scientifique pour son opération politico-médiatique autour d’une publication tentant de prouver que le glyphosate provoque des tumeurs.

Le chercheur est présenté comme l’auteur d’une « des enquêtes les plus dérangeantes publiée sur le Roundup » (50’25”). En voix off, le reportage explique : « Plusieurs de ses expériences ont mis à jour les effets néfastes du glyphosate [et ont] provoqué un scandale mondial […] » (51’00”). Tout le montage médiatique de l’époque est remis en scène : gros plan sur les photos de rats atteints de gigantesques tumeurs, extrait du journal télévisé de 20h, « trois ans de recherche menée dans le plus grand secret sur des rats, seul un journaliste qui filmait et tout était dans la confidence » (51’15”). Le reportage essaie alors de convaincre du sérieux des travaux réalisés et impute à Monsanto le discrédit qui a atteint le chercheur et le retrait de son étude sur le glyphosate par le journal qui l’avait publié. La réalité est maintenant bien établie : en 2012, Gilles-Éric Séralini et son équipe ont publié dans la revue Food and Chemical Toxicology les résultats d’une étude affirmant que des rats nourris à différentes concentrations de produits issus d’un maïs OGM et buvant une solution diluée de Roundup (glyphosate) développaient plus de tumeurs et mourraient plus vite que les rats témoins. Une véritable opération médiatique a accompagné la publication : deux livres, un film, une exclusivité donnée aux journaux qui acceptaient des conditions d’analyse inhabituelles. Très vite, la communauté scientifique, en se penchant sur les travaux menés, affirmait qu’aucune des conclusions inquiétantes annoncées n’était conforme aux données produites.

Dès la fin 2012, trois mois après la publication de Séralini, l’unanimité contre celle-ci était établie : agences sanitaires en France, Belgique, Allemagne, Brésil, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Japon, au niveau de l’Union européenne, et avis commun (fait rarissime) des Académies des sciences, de médecine, d’agriculture, des technologies, de pharmacie, vétérinaire, etc. Ce n’est qu’une année plus tard, le 28 novembre 2013, que l’article sera finalement rétracté par la revue. Même si Monsanto a cherché à influencer cette rétractation, comme le signale Envoyé Spécial, cela n’enlève rien à la déroute scientifique de l’équipe Séralini, déjà totale près d’un an plus tôt. Devant l’émoi provoqué par l’affaire, trois projets de recherche ont été lancés au niveau européen et français pour reprendre toutes les expériences. Six ans après (et quinze millions d’euros d’argent public dépensés), ces projets ont livré leur conclusion : l’ensemble des travaux de Séralini est invalidé.

La version présentée par Envoyé spécial est tellement contraire aux faits que le reportage se sent obligé de glisser en voix off et le plus discrètement possible une phrase énonçant que « depuis, d’autres expériences ont contredit l’étude de Séralini »(54’40”). Quatre secondes qui passent inaperçues, insérée avant un long développement sur Monsanto. Et sans que soit précisé plus en détail ce que signifie « contredit » et sans que soit indiqué par qui elles ont été contredites (à savoir de grands organismes, comme, par exemple en France, l’INRA, le CNRS, l’ANSES, l’INSERM…). Le terme « invalidé » aurait été plus adéquat, car on n’est plus dans un débat scientifique sur des résultats contradictoires, mais bien en présence de travaux complètement invalidés et qui ne méritent pas cette remise sur le devant de la scène. Cette phrase discrète et peu explicite pourra cependant servir à contrer ceux qui accuseraient le reportage de partialité.

Et tu crois aussi que la justice americaine a été inflencé par elise lucet aussi pour reconnaitre la nocivité du round up? :siffle:

Puis le fameux "pas cancerigène dans les conditions normal d'utilisation" veut justement dire que c'est cancerigène en fait.

a quel moment la justice américaine reconnait la nocivité du Round up ?

et ne confond pas round up et glyphosate

Bien quand elle demande 300 millions d'euros a Monsanto pour l'americain qui a attrapé un cancer a cause de l'utilisation du round up par exemple.

Et t'inquiète pas qu'avec de telle somme en jeu Monsanto a présenté le maximum de ses études (avérés falsifiés), ils ont triché a tout les niveaux.
Ils voulaient que dans l'opinion round up = 0 cancer. Alors que les études ne montre pas ca mais qu'en utilisation normal le risque de cancer est nul ou acceptable(quand tu l'étend tu dois être recouvert de la tête au pied avec masque+lunette c'est obligatoire) Ca ne veut absolument pas dire que le round up n'est pas cancérigène.

La circonstance aggravante c'est que ce jardinier avait contacter Monsanto quand il a attrapé son cancer si ca pouvait être lié Monsanto a dit non a 2 reprises en s'appuyant sur des études falsifiés, il a continuer a utiliser le produit pour faire vivre sa famille ce qui a dégradé son état.

Message édité le 25 janvier 2019 à 16:48:21 par Elektonika
jejeninjaki__ jejeninjaki__
MP
Niveau 26
25 janvier 2019 à 16:56:51

qu'en utilisation normal le risque de cancer est nul ou acceptable(quand tu l'étend tu dois être recouvert de la tête au pied avec masque+lunette c'est obligatoire) Ca ne veut absolument pas dire que le round up n'est pas cancérigène.

:d) oui mais personne ne va utiliser le round up dans des conditions anormales ? C'est valable pour tout, même l'eau.

Elektonika Elektonika
MP
Niveau 37
25 janvier 2019 à 17:03:37

Le 25 janvier 2019 à 16:56:51 jejeninjaki__ a écrit :
qu'en utilisation normal le risque de cancer est nul ou acceptable(quand tu l'étend tu dois être recouvert de la tête au pied avec masque+lunette c'est obligatoire) Ca ne veut absolument pas dire que le round up n'est pas cancérigène.

:d) oui mais personne ne va utiliser le round up dans des conditions anormales ? C'est valable pour tout, même l'eau.

Tout a fait, il faut que Monsanto reconnaisse que son produit est cancérigène et arrêter sa communication pour dire que non, et que pour pas choper un cancer l'utilisation normale est une combinaison intégrale + masque + lunettes, éloigner les animaux et les enfants quand on s'en sert et arrêter de dire que c'est pas cancérigène (et surtout les femmes enceinte!).

Monsanto avait d'ailleurs été condamné en France pour publicité mensongère déjà, avec la pub de l'os de rex, produit inoffensif et bio dégradable tout était complètement faux et ils ont été condamner.

Message édité le 25 janvier 2019 à 17:05:53 par Elektonika
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