bonjour,est ce que quelqu'un pourrais m'expliquer clairement ce qu'est la liberté des moeurs?merci

C'est le fait de pouvoir s'exprimer sans avoir peur du regard et de la réaction des autres. C'est aussi le fait de pouvoir en parler en débat social et politique.
Une société à des valeurs morales propres à sa culture, à son groupe, comme des poupées russes emboîtées.
Par exemple, tu ne pouvais pas porter de mini-jupe il y a plusieurs décennies en France pour les femmes ni même un pantalon ou encore tu ne pouvais pas t'affirmer comme homosexuel aussi fortement que de nos jours. Mais ça peut être n'importe quoi d'autres.

Petit exercice avant-gardiste : quelles sont les moeurs dont on ne parle pas encore et qui pourtant créer un malaise dans notre société ?
Ca c'est le citoyen qui parle. Conclusion : l'histoire a étudié permet de se poser des questions dans la polis = la cité = la démocratie où l'élève est futur citoyen. Parce que l'histoire nous permet de transposer nos concepts et définitions observés à travers les sociétés passées, elle permet de mieux comprendre notre présent et de se tourner vers l'avenir. Il n'y a certes pas de lois en Histoire mais il y a des concepts similaires d'une société à une autre : la culture, les moeurs, tout ça sont plus propre à l'homme et peuvent non faire office de lois mais de concept transposables, avec une très grande attention, dans notre présent.

https://www.youtube.com/watch?v=cQynYGDpyiw

Emma Watson aborde vers la minute 4:30 le tabou anglais qu'elle ressent pour l'histoire de l'esclavage dans l'Empire britannique tel qu'il est étudié au RU. Ainsi, le rapport à la mémoire de sa propre civilisation, nation peut aussi être quelque chose de difficile à mettre en lumière tant elle construit l'identité. Les gens aiment les certitudes pour s'appuyer sur une identité. Lorsque les moeurs se délient soit la société est chamboulée (féminisme) soit ça passe crème parce qu'elles ont été abordées doucement (je sais pas, la peine de mort ?).
Elle pointe aussi les faiblesses de l'histoire que l'historien doit avoir en conscience tout en faisant sa force.