On apprend tous à l'école que les premiers habitants de l'Amérique étaient des sibériens de type mongoloïde (asiatique chinois) qui ont traversé la Béringie (bande de terre disparue qui reliait la Sibérie à l'Alaska à la dernière glaciation), il y a entre 10 000 et 15 000 ans. On estimait jusqu'à lors que la culture Clovis, issue du site Clovis, dans l'actuel état du Nouveau-Mexique, il y a 13 500 ans, était les premières traces d'occupations humaines de l'Amérique. Mais depuis les années 1970, des découvertes scientifiques nous poussent a pensé que cette théorie est en partie fausse, voici la mienne :

Les premiers habitants de l'Amérique du Nord seraient, d'après moi, européens, plus précisément, du sud ouest de la France et du nord de la péninsule ibérique, donc principalement le pays basque. Ces hommes auraient traversé l'Atlantique par cabotage (voguer d’îles en îles), il y a environ 40 000 ans.

Cette hypothèse s'appelant la théorie du peuplement solutréen, nommée ainsi à partir du site préhistorique situé au pied de la Roche de Solutré, près de Mâcon (Saône-et-Loire), est fondée sur plusieurs constatations et recherches :

D'abord, la langue, en effet, le basque, seul isolat (langue dont on ne peut démontrer de filiation avec d'autres langues vivantes) encore vivant d'Europe, aurait des points communs avec l'Algonquin, langue encore parlée des autochtones des grands lacs et du Quebec.

En effet, regardez des extraits de ces deux langues :

Basque : Gizon-emakume guztiak aske jaiotzen dira, duintasun eta eskubide berberak dituztela ; eta ezaguera eta kontzientzia dutenez gero, elkarren artean senide legez jokatu beharra dute.

Algonquin : Ni sakihiman okwisisan, Pejik ikwe o ki kisingwewan Tebeniminangon.

Ces deux langues sont évidemment extrêmement éloignés, étant donné des 40 000 ans qui sépare leur "ancêtre" commun, mais on peut remarquer quelques points communs, notamment la surreprésentation des sufixes en "-en", "-an", "-un", ou "-on".

Le basque serait donc une langue préhistorique (paléolithique), ou pré-indo-européenne, hypothèse largement défendue dans le monde.

Ensuite, quatre squelettes présentant des morphologies, en particulier faciales, europoïdes (ou caucasiennes) ont été retrouvé aux Etats-Unis. Le plus connu est l'homme de Kennewick, datant d'entre 9200 et 9600 ans avant notre ère et vivant dans l'actuel ville de Kennewick, dans l' état de Washington, aux Etats-Unis. Voici la reconstitution de son visage :
Il ressemble plutôt un européen, notamment de part son crâne dolichocéphale (allongé), ne se retrouvant pas dans les populations de type mongoloïdes, brachiocéphalique .

Cette hypothèse peut être confirmée par la présence sur l'ADN mitochondrial de type « haplogroupe X » présent en Europe et chez certains peuples d'amérindiens indiqueraient la présence d'une lignée européenne.

Les armes présentent du site préhistorique de la Roche de la Solutré présente d'étonnants points commun avec les armes retrouvées en Amérique du nord, comme par exemple ces outils retrouvés sur le site préhistorique français : et cet outil retrouvé en Amérique du nord : utilisant tous deux la technique de la "feuille de laurier".

Ces population émigrés d'Europe, arrivés en petits nombres, auraient été assimilés génétiquement avec les amérindiens de type mongoloïde, voire auraient été persécutés par ces populations nouvelles, ce qui expliquerait la non représentation actuelle de cette morphologie europoïde au sein de la communauté amérindienne.

Cette théorie du peuplement solutréen ne concerne que l'Amérique du nord, voyons de quoi il en ressort pour l'Amérique du sud.

Hypothèses d'un peuplement de l'Amérique du Sud par l'Océanie et/ou l'Australie

Comme avant, regardons le chemin que ces paléoaméricains (ou paléoindiens) auraient utilisé afin de venir en Amérique :

L'hypothèse d’une migration vers le sud depuis ou à travers l'Australie et la Tasmanie, transitant via les îles subantarctiques pour ensuite longer la côte de l'Antarctique et/ou des zones recouvertes de glace situées alors à la pointe sud de l'Amérique du Sud plus ou moins au moment du dernier pic glaciaire.

Certaines études stratigraphiques indiquent que des peuples sont arrivés en Australie il y a environ 40 000 ans. Les partisans de ce modèle ont mis en évidence des similitudes culturelles et phénotypiques entre les Aborigènes d'Australie et les tribus Selknam et Yagan du sud de la Patagonie. Voici, en premier, un Selknam, en deuxième, un aborigène d'Australie, et en troisième, un pwanchtir, issu d'un peuple amérindien d'Amazonie.

Ne trouvez vous pas les deux premiers beaucoup plus proches culturellement que le premier et le troisième, supposément cousins éloignés?

Cependant, aucune preuve génétique ne vient confirmé cette théorie.

Néanmoins, une question subsiste à propos de la théorie traditionnelle selon laquelle les sibériens auraient traversé à pied le détroit de Béring pour ensuite se répartir dans toute l'Amérique: Pourquoi seraient-ils descendus si bas dans un territoire aussi inhospitalier qu'est la Terre de Feu?

Remarquons aussi que la langue Yagan, du peuple du même nom qui aurait transité de l'Australie vers la Terre de Feu est un isolat, montrant son opposition aux autres langues sud-américaines, et donc, une probable différenciation de cette communauté.

D'autres ont émis l’hypothèse que les peuples de l'Océanie ou d'Asie du Sud auraient traversé l'océan Pacifique et seraient arrivés en Amérique du Sud bien avant les chasseurs-cueilleurs de la Sibérie. Ces hypothétiques aborigènes américains pré-sibériens auraient peuplé une grande partie de l'Amérique du Sud avant d'être presque totalement exterminés et/ou absorbés par les migrants en provenance de Sibérie par le nord du continent américain.

En effet, des squelettes de type australoïdes ont été retrouvé au Brésil et au Mexique, il est donc possible qu'il y ai eu plusieurs vagues d'émigration australoïdes en Amérique du Sud au cours de l'histoire.

Observons maintenant cette carte :

L'haplogroupe B est localisé uniquement le long de la frange côtière de l'océan Pacifique. Il est présent sur la côte occidentale de l'Amérique du Sud, la côte sud-ouest de l'Amérique du Nord (Baja California) ainsi que dans la majeure partie de l'Amérique centrale. Cela suggèrerait une migration ancienne par une circulation des populations ayant vécu sur le pourtour des rivages de l'océan Pacifique. L'haplotype B est absent de Sibérie et d'Asie centrale. Ce marqueur génétique indiquerait une origine du sud-est asiatique, australoïde ou pacifique, avec une supposée traversée de l'océan par cabotage entre les îles du Pacifique.

A noter que dans une grotte d'Australie, a été retrouvée une peinture rupestre représentant une pirogue surmontée d'un mât, pouvant laissé imaginer une pratique de la navigation en eaux profondes par les aborigènes, bien que ce soit peu probable.

Intéressons-nous au squelette de Luzia, retrouvé dans les années 1970 dans le sud est du Brésil, daté d’environ 11 000 ans dont les caractéristiques physiques la rattache à une origine paléoaméricaine de type australoïde ou africaine et non de type mongoloïde.

Ce squelette renforce la théorie paléoamérciaine.

La présence australoïde en Amérique du sud daterait d'entre 55 000 et 60 000 ans.

Conclusion :

Tout porte à croire qu'une présence europoïde en Amérique du nord et qu'une présence australoïde en Amérique du sud soit bien antérieure à l'officiel premier peuplement de l'Amérique par les sibériens mongoloïdes passant par la Béringie puis se répartissant dans l'ensemble de l'Amérique.

L'Amérique du nord aurait été peuplé par des européens franco-ibériques il y 40 000 ans, qui furent absorbés ou exterminés par les sibériens mongoloïdes à leur arrivée en Amérique il y a 10 000 ans.
Des restes de cette civilisation disparue se trouve dans la tribu algonquin.

L'Amérique du sud aurait été peuplé par des océaniens et des sud-asiatiques il y 60 000 ans, qui furent absorbés ou exterminés par les sibériens mongoloïdes à leur arrivée en Amérique il y a 10 000 ans.
Des aborigènes australiens auraient fait la traversée du Pacifique en longeant la banquise Antarctique il y a 25 000 ans, il seraient à l'origine des tribus indigènes de le Terre de Feu, ayant encore aujourd'hui une culture plus rapprochée des aborigènes australiens que celle des amérindiens mongoloïdes.

L'Amérique du sud aurait été peuplé par des africains il y 100 000 ans, arrivés d'Afrique de l'Ouest au Brésil par cabotage, et qui furent absorbés ou exterminés par les sibériens mongoloïdes à leur arrivée en Amérique il y a 10 000 ans. Il s'agirait des premiers habitants de l'Amérique, d'après les découvertes de la grotte Pedra Furada dans le centre du Brésil.

Il me semble que l'on a déjà connaissance d'une migration "européenne" passant par l'arctique après je ne vais pas juger la théorie, je n'y connais rien dans ce domaine

Le 30 mai 2015 à 02:45:01 Guiroh a écrit :
Il me semble que l'on a déjà connaissance d'une migration "européenne" passant par l'arctique après je ne vais pas juger la théorie, je n'y connais rien dans ce domaine

Non, on pense que les vikings seraient les premiers à avoir découvrir l'Amérique en 1000, au lieu des 1492 de Christophe Colomb. Sur la question du peuplement de l'Amérique, on nous enseigne le passage des sibériens mongoloïdes par la Béringie lors de la dernière glaciation il y a 10 000 ans, puis leur expansion sur l’ensemble du continent américain. Bien que ce soit probablement faux.

Ta théorie est intéressante et plus que probable, y'a t-il d'autres sources qui l'appuient ?

Oui, par exemple, le mot Euskara (qui signifie "la langue basque" en basque), ressemble au mot Esquimeau, qui signifie "qui parle une autre langue", dans la langue montagnaise (la langue des inuits, peuple autochtone de l'Arctique) on retrouve le préfixe -E(u)sk et la signification de la langue dans les deux termes.
Après, des centaines de squelettes ont été retrouvé au Brésil et aux Etats-Unis qui sont bien plus vieux que les 10 000 ans admis, et qui ne présentent pas d’anthropologie mongoloïde, mais plutôt caucasien, australoïde ou négroïde.

Je me souviens d'un docu sur proto-européens ou je ne sais quel terme qui ont pu traverser l'arctique en longeant la banquise lors de la glaciation et utilisant les phoques comme ressources, comme les inuits je suppose.
Après peut être que c'était qu'une très faible population qui n'a pas eu d'impact Mais je me souviens très bien que ca utilisait justement les outils qui tu as mis comme argument de cette traversé.

De même je savais que les "océaniens" avaient atteins l'Amérique et avait apporter la patate de souvenir mais j'ignorai pour une théorie d'un peuplement encore plus ancien.

Par contre tu as aucuns indices sur la traversé par des africains exceptés la génétique ?

Le 30 mai 2015 à 15:05:06 Guiroh a écrit :
Je me souviens d'un docu sur proto-européens ou je ne sais quel terme qui ont pu traverser l'arctique en longeant la banquise lors de la glaciation et utilisant les phoques comme ressources, comme les inuits je suppose.
Après peut être que c'était qu'une très faible population qui n'a pas eu d'impact Mais je me souviens très bien que ca utilisait justement les outils qui tu as mis comme argument de cette traversé.

De même je savais que les "océaniens" avaient atteins l'Amérique et avait apporter la patate de souvenir mais j'ignorai pour une théorie d'un peuplement encore plus ancien.

Par contre tu as aucuns indices sur la traversé par des africains exceptés la génétique ?

Yves Coppens estime qu'une colonisation de l'Amérique du Sud par l'Afrique il y a 100 00 ans est tout à fait plausible, ils seraient arrivés en voguant d'îles en îles. Il pense que les squelettes retrouvés aux Brésil correspondent à des corps africains. Mais il n'y a aucune preuve (à ma connaissance). Etant donné que les négritos (noir d'Asie du sud) ressemble assez aux africains, il est aussi possible qu'il y ai eu peuplement par la voie maritime par cabotage des îles du Pacifique, ce qui expliquerait la présence de l'haplogroupe B sur les côtes ouest-américaine.

Il est aussi possible qu'il y ai déjà eu des africains en Amérique il y a 100 00 ans, mais que ces populations (consanguinité, peuplement trop faible, catastrophe(s) ait disparu avant l'arrivée des negritos, plus tard absorbés par les mongoloïdes sibériens.

Pour moi chronologiquement ça serait comme ça :

-100 000 = arrivée d'Africains dans l'actuel Brésil par cabotage, ces populations disparaissent vers - 50 000.
-60 000 = arrivée d'Australoïdes issus d'Australie et/ou Tasmanie en Terre de Feu, en langeant la banquise Antarctique.
-40 000 = arrivée de negritos sur la côte ouest de l'Amérique du sud, qui peuplent toute l'Amérique du sud.
-40 000 = arrivée de solutréens par le St-Laurent en longeant la banquise arctique en Amérique du nord, cette population peuple le Quebec et le nord de l'Ontario.
-10 000 = arrivée de sibériens mongoloïdes par la Béringie, nombreux et pouvant se rendre continuellement en Amérique, ces populations peuplent peu à peu toute l'Amérique, absorbant et /ou persécutant les populations locales.

Pour l'Amérique du Nord, j'avais déjà pensé à cette théorie mais l'Histoire du prêtre venu évangéliser les locaux qui se serait rendu compte qu'ils comprenaient le basque n'a pas été démontrée il me semble.
Pour ce qui est phrases que tu donnes, il ne faut pas oublier que c'est une transcription et ce sont les Basques qui ont justement été les premiers européens à entrer en contact avec les algonquins.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Basco-algonquin

La "ressemblance" entre la transcription de l'Algonquin et le Basque peut venir de là.
En tout cas si cette théorie est vraie et que des milliers d'années plus tard le premier peuple européen à les découvrir soit aussi le seul à avoir gardé une langue ayant des points communs avec la leur, ce serait un incroyable hasard de l'Histoire...

"L'Amérique du nord aurait été peuplé par des européens franco-ibériques"
Un peu abusée cette phrase pour des évènements aussi lointains même si j'imagine que c'est plus plaisant avec le "franco"

Le 30 mai 2015 à 19:50:35 335i a écrit :
"L'Amérique du nord aurait été peuplé par des européens franco-ibériques"
Un peu abusée cette phrase pour des évènements aussi lointains même si j'imagine que c'est plus plaisant avec le "franco"

C'est une manière de situer géographiquement, je suppose et non de revendication nationaliste

C'est sûr que ça fait toujours plaisir de savoir que ses potentiels ancêtres auraient été les premier à peupler l'Amérique du Nord, mais c'est principalement pour situer. Ça aurait était des dano-finlandais ça n'aurait pas changé le cours de ma vie

J'ai quand même du mal à imaginer un peuplement africain même si le niveau de la mer était vraiment plus bas à cette période et que les courants marins amènes vers le Brésil, cela s’apparente quand même à une migration de lemming