Je garderai cloîtrées mes verbales démences entre les murs de ce topic.

Barricades et tramadol sur fond de hard-quelque chose;
les miradors, les clés de sol évanouies.
Parousie sous oculus, idoles eschatologiques sur papier glacé,
l'autre est un mirage; je ne suis plus terrien : je suis terrassé.

Marcher sur le pied d'un nain
c'est comme serrer la main à un ongle.

SI je parle d'Ali Baba c'est parce que j'aime la
quadrisyllabe.
Ali Baba lit Babar
car il sait pas pas lire. Ahah.

Espéce d'empoté,
inrepotable, indécrottablement crotté, crottant notable.
Un tenteur patenté, un tarabiscoté,
Chris Prolsse.
Un christ moche ( c'est terrible), une maison à fist, une fistule, une cathode,
une cathode anode,
lamodelamode, alexandra golovanoff qui se met un oeuf anal,
sans moratoire. Ah bah !

un selfie d'elfe, un récit de merde, un récif,
un dressing vide, un messie ivre, agressif-libre,
un presqu'fidèle.

Mais qu'est ce qui nait?
Qu'est ce qui fait
que..?

Voilà.
A tous les amateurs de
poilade, les biscornus, les poilus pas mal.

Allez, encore un ...

Tiens ça fait longtemps qu'on ne m'avait pas appelé Mandoline... Un secondaire ou pur hasard ?

Encore un quoi Marty ? Un pyj? Un troll ? Ça a l'air au premier regard, mais en y regardant de plus près, y'a des mots d'un lexique soutenu et de la recherche dans la musicalité...

C'en est encore un oui, encore un esprit malade et torturé, qui prend sa plume pour coucher ses pensées sur le papier. Ne le faisons nous pas tous ? Y a t'il des cases dans lesquelles rentrer pour être écrivain ? Je ne pense pas, il n'y a qu'à voir notre communauté... Ça ne fera donc qu'un trublion de plus...

Je bois une Duvel pour voir le tunnel,
enfin le bout.
Le bout du tunnel.

Un jour je titillerai le bout du tunnel.
Il m'éjaculera.
Gilles et Dracula.

Les pharmaciens chuchotent car ils ont honte.
Ils parlent en ordonnance.
Leur fion est une fente à carte vitale.
Ne leur parlez jamais.

Tout ça pour vous dire
que Moussa pousse Mounir
dans les broussailles et que Moussa
trouve tout ça couça;
Mounir couci...
Alors Moussa repoussa Moussi.. Heu Mounir .
Ca sentait le Mounir... Le roussi.
Pour Mounir.

Voir un ours mourir.

Dans les Landes.
La Cordillères des Glandes.

Mandoulis...
Menthe ou Lys?
Jolie mangouste joueuse de mandoline...
mangouline...https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png

Prend l'oubli,
Grand soupir,
je tambourine,
tu
me demandes " ou-i?"
Si seulement j'avais un tant soit peu de mentholine...
Bah attend ,
Il y a Mentholis !

Mandoulis,
le vent sourit,
nous rend complice,
c'est le temps des sotises,
des contes dits,
des ptites fronderies,
des ptites broderies qu'on tisse en moqueries sucrées.

Mandoulis porte des socquettes usées, et des pantalons lisses,
des pantoulis.
Quand elle dort, elle prend tout le lit.
Elle mange toute l'hydre,
tout l'hiver, tout le givre,tout le livre.
Mais elle sait lire au moins elle,
mon doux livre.

Rubis putride sur ongle pourri,
Usine humide et monde-souris,
Puissiez vous vite honte boire
pour que l'on monte voir
l'oncle roi des songes- soupirs.

Les fusils animés grésillent imbibés de désirs imberbes
et englobent de fumée les corps résignés qu'ils laissent inertes,
incinérés, sidérants
sous le soleil-cinéma.

Les embruns des empreintes.

L'autre est une terre,
je vais bientôt partir.

J'ai le choix entre
amour, gloire
et un pourboire.

Je vais bientôt partir.

Y-a-t-il une autre rive
ou
seulement des hommes-tourbillons?

La mémoire akashique,
la beauté cachée des gens fragiles.

Je vais bientôt partir.

Je cherche un thème,
un mème, un rêve,
un coin d'air,
une terre, un père,
bref une brèche
entre ces lignes de nuages,
il m'reste une sèche
donc je presse une tête.
Isolé sous la bruine,
désolé, soulard triste
les mots, les mots, la vie
rime-polaroid
rue polar horrible
ça pue le mollard, le vomi ,
Le homar honni
sur le boulevard du cauchemar maudit
monde-fake, homme-parodie,
parle-lui
tu le verras par le vide.
Que dire à part vis?

Nul Giroud

Le 17 mars 2019 à 22:33:48 Swyf a écrit :
Nul Giroud

Je trouve ça mélodieux, et talentueux. Mais j'y connais rien.

Je préfère ça aux styles trop ambitieux qui se forcent à utiliser des mots désuets de manière pas naturelle, sans que ça sonne bien

Ou à ceux dont on voit qu'ils choisissent leur mot parce qu'il faut bien que ça rime ou parce qu'ils ont compté sur leurs doigts que ça avait le bon nombre de syllabes manquantes

Le 20 mars 2019 à 13:36:02 Emporror a écrit :
Je préfère ça aux styles trop ambitieux qui se forcent à utiliser des mots désuets de manière pas naturelle, sans que ça sonne bien

Ou à ceux dont on voit qu'ils choisissent leur mot parce qu'il faut bien que ça rime ou parce qu'ils ont compté sur leurs doigts que ça avait le bon nombre de syllabes manquantes

Le 20 mars 2019 à 13:36:02 Emporror a écrit :
Je préfère ça aux styles trop ambitieux qui se forcent à utiliser des mots désuets de manière pas naturelle, sans que ça sonne bien

Ou à ceux dont on voit qu'ils choisissent leur mot parce qu'il faut bien que ça rime ou parce qu'ils ont compté sur leurs doigts que ça avait le bon nombre de syllabes manquantes

Le poème dédié à ma personne est malheureusement trop long pour passer dans ma cdv... Mais j'aime bien ces courts "poèmes" (si l'on peut appeler cela ainsi). À l'heure où je suis plongé dans mes cours de phonétique, je trouve cela plein de musicalité et de jeux avec la langue. C'est très sympa et rafraîchissant! Continue!

J'ai inhumé mon moi

Affaires d'arbres
qui permettent à leurs branches de jouir de la brise aveugle..

Le monde est trop vaste pour un cœur déjà si lourd...

Qu'ai je à y perdre moi qui n'ai rien gagné?

Ouvrir une bière

c'est comme
décapsuler un coeur qui
retient ses bulles...

Astre-rancune et mélanome,
la Nature m'en veut d'être un homme...

Pourquoi? Parc'que.

Loup noir, masque.

Quand vivre est une oppression...

Bitume consubstantiel

Le monde n'est qu' une route en sens interdit.

Un cauchemar d'hyper-marché aux allées stratèges

je me gare en épi...

Vive l'apparence qui nous fait vivre...

On ne cessera jamais
d'être ce qu'on veut être...

Malgré ce qu'on est.