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Sujet : Lycée Rose Orphage

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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NewSnider NewSnider
MP
Niveau 5
20 novembre 2018 à 18:53:22

Bonjour à tous. Me revoilà sur le forum avec un roman assez expérimental, disons-le, à mi-chemin entre un roman potable et une histoire pour ados trop d4rk qui se passe dans un lycée pour tueurs en série, rien que ça :hap:

Y'a déjà 9 chapitres de dispo sur Wattpad, plus si je me bouge enfin pour écrire la suite :noel:

PROLOGUE (1/2)

— Qu'est-ce qu'on va faire de lui, Martine, je te le demande !

Derrière la porte où se tenait Caspian, il entendait ses parents débattre à son sujet. D'une nature rebelle, le jeune garçon n'arrivait pas à se faire à la vie bourgeoise. Il vivait dans un luxueux manoir, en compagnie seulement de son père, sa mère et le personnel qui vivait là. Il n'avait pas d'ami, pas d'animal de compagnie, seulement des jouets dépassés pour son âge. La seule personne qui le comprenait était Angèle, la domestique. Presque aussi jeune et, d'une certaine manière, dans le même cas que lui.

— Melvin, calme-toi, je t'en prie ! supplia sa mère.

— Me calmer, tu me demandes de me calmer !? s'écria son père. Il a détruit une toile de Renoir, bon sang ! C'est mon arrière-grand-père qui l'avait acquit, et il en a arraché la moindre parcelle !

— Mais tu as des centaines d'autres tableaux, mon chéri ! tenta de raisonner Martine.

— Oh, s'il n'y avait que ça ! Tu sais combien il a coûté, en vaisselle ? Ou encore en tapisserie, avec sa fichu manie de... de peindre et de souiller les murs avec de la nourriture ou de la boue ! Et tous ces animaux qu'il blessait en leur jetant des pierres ! Cet enfant est instable, Martine, instable !

— Mais il va changer, je te le promet ! sanglota la femme.

— Arrête avec tes promesses en l'air, toi aussi ! Tu le sais au plus profond de toi que c'est faux ! Il ne changera pas, si même les éducateurs n'en sont pas capable ! S'ils ne le peuvent pas, je sais qui le peux.

À ces mots, les pleurs de la mère redoublèrent.

— Tu sais de quoi je parle, ma chérie.

— Non, bafouilla la mère, on ne peut pas faire ça...

— Il le faut. Ils nous ont déjà proposé les papiers, et la rentrée est seulement dans quelques jours. On ne peut pas refuser, plus maintenant.

Soudain, des pas lourds retentirent à l'intérieur de la salle. Caspian s'enfuit alors dans sa chambre, bouleversé. Il croisa Angèle dans le couloir, mais il l'ignora et continua sa course sans s'occuper de quoi que ce soit. Quand il arriva enfin, il s'assit sur son lit et resta figé là, contemplant le corridor qui s'étendait derrière la porte ouverte.

Il n'avait aucune idée de ce dont parlait ses parents. Il avait déjà été envoyé dans des maisons de redressement, ce genre de choses, mais la réaction de sa mère lui paraissait trop exagérée pour qu'il s'agisse de ça. La domestique, qui l'avait suivi, apparut soudain, derrière le pan de la porte, traînant Caspian hors de ses pensées.

— J'ai vu Monsieur dans les couloirs, je me demandais ce qui n'allait pas, lança-t-elle de sa voix douce qui lui donnait un air enfantin.

— Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler "Monsieur", rétorqua froidement Caspian, le regard toujours fixé au même endroit.

La femme de chambre baissa le front.

— Désolé, je ne voulais pas vous offenser...

— Ne me vouvoie pas non plus. Je ne suis pas ton maître, et tu n'es pas mon chien.

— Je reste une servante, dit-elle d'un ton soudain attristé.

— Pas la mienne, assura Caspian.

— J'en conviens, mais en tant que domestique de vos parents, je me dois de vous servir également. C'est mon devoir.

— Et bien ça ne devrait pas l'être, lancina le jeune garçon. (Il se tourna enfin vers son interlocutrice, qui le regardait de ses profonds yeux bleus) C'est quoi, ton rêve ?

La jeune servante sembla alors offusqué. Elle baissa les yeux, comme pour éviter le regard azur du blondinet. Elle inspira et, se donnant toute l'assurance qu'elle avait, se tourna de nouveau vers Caspian.

— C'est... c'est de servir votre famille, Monsieur...

— Tu mens. Servir, c'est pas un rêve. Tout le monde a des rêves. Quel est le tien, le vrai ?

Elle souffla, devinant qu'elle n'échapperait pas à la question.

NewSnider NewSnider
MP
Niveau 5
20 novembre 2018 à 18:53:57

— Devenir chanteuse, lança-t-elle simplement en un seul souffle pour se débarrasser le plus rapidement possible de la gêne.

— C'est un très beau rêve, dit le garçon. Tu chantes souvent, pendant tes corvées, dommage que tu gâches cette voix dans ce lieu isolé.

Ils restèrent tous deux silencieux pendant un long moment.

— Tu sais quel est le mien ? reprit-il.

— Je n'en ai pas la moindre idée, Monsieur.

— C'est d'accomplir quelque chose. Pas quelque chose comme ma famille, mais quelque chose comme toi. Tu prends ton rôle très à cœur alors qu'il te ronge. Tu détestes ça, on le devine dans ton visage. Mais malgré ça, tu ne lâches rien. C'est les gens comme toi, que mon père appelle "les pauvres", qui m'inspire. S'il savait ; il est peut-être riche, mais pauvre d'esprit, dit-il en se couchant dans son lit pour admirer le plafond. Qu'est-ce que j'aimerai ne pas vivre dans ce manoir... Je n'ai pas eu la chance de vivre normalement, et mes parents veulent me punir pour ça.

— Ils veulent vous punir ? demanda Angèle, surprise.

— Oui. Ils en parlaient, tout à l'heure. Ils veulent m'envoyer je-ne-sais-où car j'ai déchiré une pauvre toile de Renoir.

— Une toile, vous dîtes !? s'offusqua-t-elle. Mais Monsieur Maven en a une centaines d'autres et...

— Ne te fatigue pas, la coupa-t-il, ma mère lui a déjà fait la remarque. Quel absurdité, dit-il pour lui-même. S'ils me laissaient être moi-même, cette toile serait encore là, à l'heure qu'il est. Mais je n'ai ni de jouet, ni d'ami...

— Vous m'avez moi, lança timidement la domestique.

Caspian se redressa brusquement, étonné. Alors qu'il allait rétorquer que ne serait plus pour très longtemps, son père arriva calmement, suivi de sa mère. Il demanda à Angèle de prendre congé, ce qu'elle fit aussitôt, sans la questionner sur pourquoi elle rougissait autant, et ferma la porte de la chambre. Martine était pâle, et on voyait de par ses yeux rougis qu'elle venait de pleurer fortement.

— Voilà, Caspian... commença son père.

— Va droit au but, coupa ce dernier, où est-ce que tu vas m'envoyer, cette fois ?

Melvin passa ses doigts dans sa moustache. Décidément, ce gosse avait plus d'un tour dans son sac.

— J'ai décidé de t'envoyer au lycée Rose Orphage.

— Oh, super, un lycée de bourgeois ? J'espère que tu vas payer cher mon admission, je serai plus que ravi de foutre mon année en l'air !

— Ne joue pas à ça avec moi, compris !? s'énerva son père. Tu sauras ce que c'est quand tu y seras ! Qui sait ce que tu vas encore préparer comme coup fourré, pour y mettre la pagaille !

— C'est pour ton bien qu'on fait ça, dit sa mère grande sans conviction.

— Pour mon bien ? (il se leva et se dressa face à son père) Pour mon bien ? Vous vous foutez de moi ?

— Baisse d'un ton, le menaça Melvin.

— Qu'est-ce qu'il peut vous faire mon bien ? Mon bien, ça fait trop longtemps que vous le négligez, mais vous trouvez pas de serviteurs capables de le nettoyer, pas vrai ? C'est bien les Maven, ça : ça fout la merde, mais c'est pas capable de la nettoyer soi-même.

La gifle de son père vint aussitôt rougir sa joue, faisant retentir un cri de stupeur de la part de sa mère.

— Et c'est toi qui dit ça !? s'écria furieusement le père. Tu imagines le travail que tu donnes à Angèle, comme si elle n'en avait pas assez !?

— Me faire culpabiliser ne changera rien, lança Caspian, se frottant la joue pour la soulager.

— Ne t'inquiète pas, personnellement, nous n'aurons pas de quoi culpabiliser ! Tu détruit mes toiles, mes tapisseries, et tu salis notre nom. Prépare tes valises, tu partiras dans quatre jours au lever du soleil. Tu pourras aller te coucher plus tard ce soir, le temps de faire tes adieux à tout le monde, car tu ne reviendras pas dans ce manoir avant un bon moment.

Cette phrase retentit comme un coup de massue sur la tête du jeune garçon. Ses parents quittèrent la chambre sans dire autre mot. Lui resta planté là, au milieu de sa chambre, des élancements dans la joue, venant d'apprendre qu'il quittait ce manoir pour de bon. Il se tourna vers sa penderie et l'ouvrit. Angèle reparut peu après le départ des Maven. Elle semblait aussi profondément abattue.

— Ça y est, je pars pour de bon, lança froidement Caspian sans se retourner, le front baissé.

La domestique posa une main chaleureuse sur son épaule. Il souffla du nez et esquissa un petit sourire avant d'essuyer une larme qui s'échappait d'entre ses paupières.

— Est-ce que tu peux m'aider pour mes valises ?

— Bien sûr, Mon... (elle s'arrêta alors et baissa les yeux) bien sûr.

Ils firent les valises et, le reste de la soirée, le jeune garçon la passa à annoncer la nouvelle aux autres employés du manoir, qui prirent très tristement la nouvelle. "On va manquer de fraîcheur, ici !", s'attrista la cuisinière. "Ils n'ont vraiment pas honte !", s'offusqua le jardinier. "Ils ont leurs raisons, mais tu nous manqueras", affirma le gardien avec émoi.

Il sauta le repas et, quand la nuit fut tombé, il pleura presque jusqu'au petit matin, en pensant au tournant que prendrait sa vie à la fin de la semaine.

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