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Sujet : [NOUVELLE] ICHI ZATO Comme un papillon bleu

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
13 août 2018 à 10:58:29

sympa la couverture :hap:

A-San A-San
MP
Niveau 10
03 septembre 2018 à 23:15:56

Après un long temps d'arrêt me revoila (avec la partie la moins intéressante de la nouvelle mais bon). Par contre j'annonce je ne vais pas reprendre un rythme de publication normal ça viendra comme ça viendra. Puis j'en profite pour dire qu'après la dernière partie, je publierai une partie pour parler de l'avenir de la série (car j'ai beaucoup de chose à dire).

A-San A-San
MP
Niveau 10
03 septembre 2018 à 23:18:23

Septième partie :

Airi servit le dernier bol de rāmen en guise de cadeau d’adieu. Ichi et Fumiko collèrent leurs mains.
—Bon appétit !

Sa bouche n’arrivait pas à sourire, son regard ne réussissait pas à se maintenir sur Ichi sans se remplir de larmes. Fumiko l’observait avec attention, la jeune patronne était pale, ses jambes et ses bras tremblaient. Chaque seconde qui passait, semblait étre un coup de poignard dans son cœur, jusqu’à arriver à l’inévitable.
—Ichi, dit Fumiko de manière à ce qu’Airi puisse bien l’entendre, nous allons où après ?

Une partie de la phrase fut étouffé par les bruits de bouche d’Ichi aspirant ses rāmens, mais la voix forte de Fumiko réussit à attirer l’attention d’Airi.
—Fukuyama. La ville te fera un peu de bien.
—Ce n’est pas très loin, s’exclama Fumiko, on ne marchera pas longtemps. Peut-être qu’Airi pourrait venir avec nous, ça lui ferait des vacances ?
—Non, répondit sèchement et froidement Ichi.

Fumiko baissa la tête d’un air désolé. L’étudiante avait tellement de peine et de regret pour Airi.

Les bruits de nourriture marquèrent le reste du repas. Airi ne bougeait plus, elle pensait, son regard triste se tournait vers le bas. Ichi paraissait étre indifférent, de toute façon, avec l’absence de son regard quasiment personne ne pouvait déduire ses pensées. Fumiko réfléchissait, son avenir lui paraissait de plus en plus incertain. En se court séjour ici, son image d’Ichi avait changé. Une sorte de collision entre l’idée qu’elle avait construit de lui en à peine trois jours, et la dure réalité. Regrettait-elle d’étre parti avec lui ou au contraire ne regrettait-elle rien, Fumiko ne pouvait pas se décider sur la question.

Leurs méditations furent soudain brisées par le bruit de la porte d’entrée s’ouvrant. Un homme familier à Ichi entra. A sa vue, Airi recula subitement derrière son comptoir.
—Oh, bonjours, je ne m’attendais pas à vous trouver ici, aniki.
—Que faites-vous ici Someya, demanda Ichi.

Sa vue s’arrêta sur la poitrine de Fumiko, il salivait déjà de la mettre dans son lit. Ses yeux revinrent vers les autres.
—Je pense que ça serait plus à vous de me le dire, car voyez-vous, dit-il en montrant Airi de la main. Je suis venu voir ma femme.

Son corps en sueur se colla contre un mur, complétement paniqué de revoir son tyran d’antan. Sa respiration s’accéléra, tous ses mauvais souvenirs lui remontèrent en tête, sa peau ressentit la violence des coups d’autrefois, comme s’ils ne l’avaient jamais quitté.
—Comment ?
—Monsieur Nakajima sait se montrer très persuasif pour annuler des négociations.
—Vous lui voulez quoi, demanda Fumiko.
—Rien du tout, je voulais juste voir comment elle allait. Et si elle ne profitait pas de sa liberté pour me tromper.

Il commença à s’avancer vers elle. Fumiko se leva rapidement pour s’interposer. Cela ne démotiva pas Someya, il continuait son avancé prêt à lui envoyer une droite si « la jeune étudiante aux gros seins » comme il l’appelait ne s’écartait pas. Ichi se mit à son tour sur la route de son ancien aniki.
—Il n’y a personne d’autre ici hormis nous, dit Ichi. Elle n’a pas de petit ami et en ce qui nous concerne, nous allons partir dans quelques instants.

Au pas suivant, Ichi se lança sur lui. Une partie du sabre sortit du fourreau pour que la lame puisse se poser sur la belle veste blanche de Someya.
—Partez d’ici, dit Ichi.

Someya recula en levant les bras.
—Très bien, je m’en vais, inutile de se battre pour si peu.

Il ouvrit la porte avant de se retourner une dernière fois vers eux.
—En parlant de partir, moi et mes hommes partons se soir. Au revoir.

La porte claqua. Ichi attendit un petit moment pour étre sûr qu’il ne retourna pas sur ses pas.
—Fumiko, prend tes affaires. Nous partons.
—Pourquoi ?
—Parce que…

Sa tête lui sembla lourde, affaiblit ses doigts lâchèrent sa canne avant que ses jambes l’abandonnent. Airi réussit à le rattraper dans sa chute.
—Il faut que l’on parte maintenant, dit Ichi difficilement.

Il tenta de pousser Airi, sans succès.
—Someya… il faut que l’on s’en aille…

Fumiko commença à entendre des petits bruits de douleur émanant de son ami. Sa respiration devint de plus en plus forte. Ses mains se plaquèrent devant son bandeau. Airi le souleva pour l’asseoir à une table.
—On doit partir…

La face de son visage se posa sur le plateau. Certains de ses ongles se plantèrent dans le bois. Du sang remonta dans sa gorge jusqu’à le faire vomir. Dans le liquide rouge, Airi remarqua plusieurs morceaux de chair.
Ichi commença à hurler de douleur. La jeune amoureuse releva le visage de l’aveugle. Son bandeau blanc virait au rouge, des gouttes glissaient sur ses joues.
—Qu’est-ce qu’on fait, demanda Airi en hurlant à Fumiko.

Fumiko resta paralysé. Airi arracha le bandeau d’Ichi, une cascade de sang coulait de ses orbites. Elle le prit pour le pencher au-dessus du lavabo derrière son comptoir, alors qu’il continuait à hurler.
Cela ne s’arrêta pas. Airi n’en avait jamais vu autant, à ce rythme, Ichi risquait de perdre la vie.
—Restez avec moi, dit Airi.
Sa respiration devenait de plus en plus lente. Ses pensées s’assombrirent puis, plus rien.

A-San A-San
MP
Niveau 10
03 septembre 2018 à 23:31:38

Un bruit dans son crane résonnait. Ses sens revinrent doucement à lui, ses bras et ses jambes pouvaient bouger. Dès qu’il récupéra l’habilité complète de son odorat, il sentit une présence à ses côtés, celle d’Airi.
—Vous êtes réveillés ?
—Que s’est-il passé ? Combien de temps je suis resté dans cet état ?
—Vous, vous êtes évanouis depuis une demi-heure.

Il tenta de se relever.
—Non ! restez allongé.
Il passa sa main sur son visage, son front était glacé et son bandeau manquait à l’appel.
—Mon bandeau il est où ?
—Je crains que vous ne puissiez plus le porter, votre sang s’est trop inscrit en lui. J’ai essayé de l’arranger, mais je ne peux rien faire

Il recouvrit ces orbites avec ses bras, comme s’il en avait honte.
—Ne me regardez pas, dit Ichi.
—Pourquoi ?
—Mon visage, il fait plus peur qu’autre chose.

Airi réussit à le redresser difficilement.
—Laissez-vous faire, dit Airi.

Elle saisit ses bras pour l’empêcher de se débattre, à son étonnement dès que ses mains se refermèrent sur lui, le jeune homme se laissa faire. Son regard plongea dans celui d’Ichi. L’obscurité et le sang y régnaient. Une sensation étrange la traversa. Elle lisait en lui.
—Je ne regarderai pas promis, dit-elle après le méfait accompli.

Ichi sentit ses cheveux se soulever.
—Vous me faites quoi ?
—Attendez deux secondes. Je regarde un peu pour savoir comment je vais m’y prendre.

Quelque chose de doux se posa sur sa peau en entourant une partie de son crâne. Airi fit un nœud délicatement pour ne pas tirer maladroitement un cheveu.
—Voilà, dit Airi, un nouveau bandeau.

Ichi passa ses mains dessus. Sur une des extrémités, il sentit quelque chose d’irrégulier.
—Il y a un dessin dessus ?
—Oui, si vous descendez en partant du nœud sur la droite il y a l’emblème de mon établissement, un papillon bleu. Si ça vous dérange je peux l’enlever ?
—Non pas la peine et merci… Airi.

Elle rougit et lui aussi. Ichi posa une main sur son épaule en signe de reconnaissance mais sa main descendit pour caresser son dos. De manière naturelle, ils penchèrent l’un vers l’autre jusqu’à se coucher sur le sol. Airi se trouvait au-dessus de lui.
Pendant un instant Airi voulut l’embrasser, « il n’attend que ça, arrête d’hésiter et fait le » pensa-t-elle.
—Ichi, cria Fumiko.

Son corps s’extirpa d’Airi. Ils coururent jusqu’en bas. Fumiko se trouvait dehors face à une dizaine d’hommes, des yakuzas, dont trois armées de mitraillette. En les voyant à travers la vitre, Airi tenta d’attraper Ichi pour le faire reculer mais elle ne réussit pas à le saisir.
Il ouvrit la porte.
—Rentre vite Fumiko.

Sa canne se leva face à lui, une main alla sur la poignée. Fumiko saisit Airi en passant qui tentait de rejoindre Ichi pour l’aider. Elle l’amena à l’intérieur du restaurant.
—Il faut aller l’aider, dit Airi.
—Tu es folle ou quoi !

Fumiko se plaça de manière à pouvoir observer Ichi à travers la grande baie vitrée à l’avant du restaurant. Ichi n’avait pas bougé. Soudainement, Airi entoura de ses bras Fumiko quand elle vit ses yeux s’écarquiller en voyant les hommes armés viser Ichi. Leurs corps se plaquèrent au sol.
Les bruits de détonations assourdirent leurs oreilles. Les balles explosèrent la baie vitrée en mille morceaux, un des éclats de verre alla taillader légèrement le beau front de la patronne. Plusieurs transpercèrent le béton des murs, de la poussière vola dans toute la pièce.
Au premier instant de silence, Airi se releva.
—T’es folle, lui hurla Fumiko en se relevant pour la rattraper.

Elle vu Ichi, debout. Le sabre rentra délicatement dans son fourreau. Son corps n’avait rien, par la moindre trace de blessure légère ou mortelle. Airi sourit de soulagement. Ichi passa la main sur son épaule pour enlever le peu de poussière sur son kimono. Lorsque les grains s’envolèrent, Airi sentit quelque chose en elle comme si elle était en train de se réveiller.
—Allons-y, cria Ichi.

Fumiko reprit Airi pour l’allonger au sol de nouveau.
—Il y a une autre sortit, demanda Fumiko en hurlant.

Un corps vola au-dessus d’eux, celui d’un yakuza. Une coupure nette et mortelle traversait son torse, transperçant ses deux poumons. Lorsqu’il s’écrasa, Airi saisis Fumiko pour l’emmener à l’étage.
—Que fais-tu Airi ?
Une fois dans sa chambre, ses ongles se plantèrent dans un des tatamis pour l’arracher.
—Qu’est-ce que tu fais ?
Le panneau décollant du sol dévoila une sorte de cachette secrète. A l’intérieur Airi prit une boite en bois. Elle contenait un tanto sans fourreau, la lame reposait uniquement dans un petit drap blanc. Aucune garde séparait le tranchant de la poignée joliment décoré de plusieurs petites décorations de couleur or représentant des démons.
—Tiens, dit Airi en tendant le tanto à Fumiko. C’est un cadeau d’une ancienne connaissance. Alors fais y attention.

La main de Fumiko trembla alors que ses doigts se refermèrent tout doucement sur l’arme. Airi ouvrit la fenêtre.
—On saute !
—Quoi ?

Les pieds de Fumiko se posèrent sur le sol. Des vibrations traversèrent tout son corps sans qu’aucun de ses os se fissure, elle comprit seulement maintenant qu’elle avait osé faire le grand saut. Airi sauta à son tour, une de ses jambes se tordit à l’atterrissage, rien de grave hormis une douleur qui risquait de la handicaper pendant un moment.
—Vite par ici.

.
La lame entra par la bouche. Elle s’enfonça profondément jusqu’à entrer dans la partie basse du cerveau, il mourut directement à cause d’une hémorragie interne. Du sang coula le long du sabre. Après l’avoir extraite il tomba au sol rejoignant les autres nombreux cadavres.

Ichi attaqua l’homme le plus proche de lui alors que celui-ci se préparait à lui donner un coup avec un couteau. Il découpa la moitié de la main tenant l’arme, il ne restait plus que son pouce. Ichi trancha sa gorge dans un mouvement rapide, la quantité de sang sortant de la plaie aller l’achever rapidement. Il mourut.
Le dernier survivant trébucha sur le cadavre d’un de ses amis. Ichi arriva vers lui très lentement alors qu’il était terrorisé. Son couteau se trouvait très loin de lui. Sa main toucha une des mitrailleuses avec le chargeur vide. Il la saisit à deux mains avant de se lever rapidement pour tenter de le surprendre, mais il échoua, le sabre coupa en deux l’arme. Deux coups s’abattirent sur son buste, le sang gicla. Il tomba mais ne mourra pas sur le coup, il resta au sol agonisant. Ichi lui asséna le coup fatal en lui transperçant l’œil droit pour atteindre son cerveau, le tuant.

Il mit son sabre devant son visage, prit la canne, inséra la lame dans la fente. Un petit clic. Il posa le bout de sa canne au sol puis il partit comme si rien ne s’était passé.

.
Someya tourna autour de la table de réunion de Nakajima avec son verre de whisky à la main. Il attendait calmement.
On frappa à la porte.
—Entrez, dit Someya.
Un de ses hommes entra dans la pièce.
—Alors ?
—Nous ne l’avons pas eu monsieur. Tous nos hommes sont morts.
Someya détourna ses yeux.
—Autre chose monsieur, on a réussi à capturer une des filles. Elle tentait de s’enfuir, son amie a poignardé un de nos hommes et nous a échappé mais on a réussi à capturer l’autre. Je vous l’amène ?
—Non, laisser moi seul un moment.

Il partit. Someya finit de boire son verre puis ferma les yeux de rage.
—Bandes d’incapables, murmura Someya.

Son verre se fissura dans sa main jusqu’à se briser.

A-San A-San
MP
Niveau 10
04 septembre 2018 à 20:50:19

Huitième partie (1/2) :

La nuit tombait, Fumiko attendait depuis des heures à la sortie de la ville. Elle tenait le tanto entre ses deux mains, en tremblant. Ichi devait la retrouver ici, sa conscience savait qu’il allait venir elle le savait, pourtant, le doute s’installa en elle, comme une sorte de panique après un examen. On affrontait l’épreuve en étant sur de la réussir, plus le temps passait, plus on doutait, arriva ensuite l’inévitable, l’idée de l’échec s’installa dans notre esprit, le seul moyen de se délivrer, était d’enfin savoir.

Une ambiance étrange s’installa le long de la route. Aucune vie à l’horizon hormis la nature silencieuse, juste le bruit du vent et de la solitude.

Une demi-heure passa, un nuage qui cachait les étoiles avait bougé laissant les diamants éclairer le ciel. En les voyants, Fumiko eut un choc.

—Oh non…
Ses yeux pleurèrent, le désespoir l’envahit. Ses sentiments la mirent à genoux, la lame du tanto orienté sur sa gorge.

—Fumiko, qu’est-ce que tu fais ?
Sa tête se retourna, c’était Ichi. Son corps se colla contre le sien, elle le serrait dans ses bras. Ses retrouvailles ne se passèrent pas comme elle l’imaginait, son soulagement laissa vite place à une colère qu’elle renfermait en elle.

—Tu as tué des gens Fumiko ?
Elle lâcha la lame ensanglantée avant de commencer à pleurer.

—Je suis désolé Ichi…
—Tu n’as pas à t’en vouloir, à ta place j’aurais fait pareil. Tu as fait ce qu’il fallait.
—Non pas à ce sujet…
—Alors quoi ?
Fumiko n’arrivait pas à prononcer ses mots. Elle voulait tellement lui exprimer sa colère contre lui de rejeter aussi violemment Airi et lui dire, la joie de le revoir.

—Airi, ils l’ont enlevé, je suis désolé.
Ichi resta fixe sans témoigner la moindre émotion.

—Tu comptes faire quoi Ichi ?
—Tu te rends compte de ce que tu as fait Fumiko ?
Elle remit ses mains près d’elle, alors que les bras d’Ichi se desserrèrent en la poussant légèrement, vers l’arrière.

—Tu te rends compte de ce que tu as fait, répéta Ichi calmement.
Il ramassa le couteau par terre pour le mettre dans son sac de toile.
—Tu viens de tuer un yakuza, on a déjà le clan Izaemon qui veut notre peau, je pense qu’on va devoir bientôt rajouter un autre clan à la liste.
—Je m’en fiche Ichi. Qu’est-ce que l’on fait maintenant ?
—On ne reste pas ici c’est sûr.
Il attrapa la main de Fumiko pour étre sûr qu’elle le suive. Lorsqu’ils passèrent le panneau indiquant qu’ils sortaient de Fuchū, Fumiko s’arracha de l’emprise d’Ichi.

—Airi, tu ne vas pas l’abandonner Ichi ?
A ce moment précis, alors qu’Ichi se réfugia dans le silence une sorte de courage mélanger à sa colère envers lui éclata en Fumiko.
—Très bien, tu peux partir, cria Fumiko, mais n’espère plus jamais me revoir.
Ichi ne réagit toujours pas. Fumiko agaçait, lui envoya son poing sur son nez. Les sandales en bois décollèrent du sol avec Ichi. Durant son vol, le tanto sortit du sac pour atterrir au pied d’Airi.
—Puisque tu n’es pas décidé à la sauver, dit-elle en ramassant le tanto. Je vais y aller moi.
Après étre atterri sur le dos, Ichi se releva très rapidement pour entraver la route à Fumiko. Il la poussa avec sa canne.
—Attends !

Il mit sa canne face à lui.
—Si tu te prétends meilleur que moi, prouve-le-moi Fumiko.
Fumiko ne tremblait pas, elle positionna le couteau devant elle, Ichi sourit en positionnant sa main pour dégainer.
—Si tu me tues, tu pourras aller la sauver.
—Et si je meurs, tu feras quoi ?
—J’irai la sauver, une manière de laisser un souvenir de toi dans ce monde et dans ma vie.
—Tu le promets ?
—Oui.

Fumiko commença à baisser légèrement sa garde, elle agissait par instinct sans prendre le temps de réfléchir. Elle était prête, prête à sacrifier sa vie pour sauver une femme qu’elle connaissait depuis moins d’une semaine. Ichi dégaina son sabre dans sa direction.

A-San A-San
MP
Niveau 10
06 septembre 2018 à 20:50:45

Huitième partie (2/2) :

Ichi arriva chez Nakajima. Une voiture avait enfoncé la grande porte permettant d’entrer dans la propriété. Sur le chemin reposaient plusieurs cadavres dans leur mare de sang. Ils n’étaient plus frais, tuer surement dans l’après-midi, pas suffisamment longtemps pour qu’il puisse rentrer en décomposition mais certains insectes commencèrent déjà à creuser leurs nids.
Alors qu’Ichi arriva au bout du chemin, une cinquantaine de yakuza sortirent du bâtiment, tous armée d’armes blanches.

Ichi courut pour se jeter dans le tas. Il frappa avec sa canne la jambe du premier homme à sa portée, son ennemi tomba sur le genou, Ichi posa son pied sur son crane pour prendre appuie avant de s’envoler dans les airs le laissant s’écraser violemment sur le sol, à l’impact sa boite crânienne se brisa et certains morceaux d’os se plantèrent dans son cerveau causant une hémorragie qui le rendit inconscient et le tuera dans quelques minutes.

L’aveugle atterrit au milieu du groupe, il dégaina son sabre. En un seul retournement sur lui-même, il tua d’un seul coup la moitié d’entre eux. Pour les survivants, ce premier coup provoqua une tempête de sang qui gicla sur tout le monde parfois dans leurs yeux les aveuglants temporairement. Ichi en ressortit avec le visage entièrement ensanglanté, seul le bandeau d’Airi était épargné par le sang. Ichi sourit puis se jeta sur les autres.

Les membres, le sang et les organes volèrent dans tous les sens, aucun ne posa une difficulté. Quelque parade, contre et coup finirent d’achever le groupe.
Ichi n’eut aucun mal à se repérer dans le quartier général du clan. Une seule visite lui suffisait pour connaitre parfaitement un lieu.

Il ouvrit la porte de la salle de réunion en espérant retrouver Airi. A la place il trouva en bout de table la tête décapitée de Nakajima reposant sur un plateau d’argent. Un homme était assis sur la chaise de Nakajima, Ichi ne le reconnut pas par l’odeur.
—Qui es-tu ?

Il fit un petit sourire. Il croisa ses jambes en se collant bien au fond du fauteuil.
—Nous ne nous sommes jamais rencontrés, donc permettez que je me présente, je suis Ogawa Banpei, le second du clan Someya.
—Et accessoirement chef de votre propre famille ?
—Non pas encore, dit Ogawa en ricanant.

Ogawa était chauve, avec un visage marquait par la fin de la jeunesse. Il portait un costume rouge avec une chemise noire.
Il sortit un tanto de sa veste. Avec ses doigts il commença à jongler avec la lame en continuant de fixer Ichi des yeux. Il paraissait étre très doué.
—Je ne suis pas là pour vous, mais pour Someya. Où se trouve-t-il ?
—Est-ce Someya que vous voulez ou la fille ? De toute façon ils ne sont pas ici.
—Alors où ?

Ogawa monta sur la table. Il étira une de ses jambes loin derrière lui pour frapper la tête de Nakajima de la même manière que l’on frappait un ballon de foot. La tête se dirigea vers celle d’Ichi, il ouvrit un peu son sabre. Elle s’écrasa contre la lame, tranchant l’os et le cerveau, résultat elle fit découper en deux comme une pastèque.
Le yakuza commença à courir vers Ichi.
—Crève Ichi !

Les portes de la salle s’ouvrirent brusquement. En se claquant contre le mur Ichi discerna un bruit de détonation dans le brouhaha. La balle passa très proche de sa joue avant d’aller se loger dans l’estomac d’Ogawa. Le sang gicla, des morceaux de plomb commencèrent à partir dans ses vaisseaux sanguins. Il tomba au bout de table à dix centimètres d’Ichi.

Plusieurs survivants du clan Nakajima entrèrent dans la pièce en maintenant en joue l’aveugle. Ichi resta très calme, pourtant cela ne l’empêcha pas de faire ce qu’il prévoyait.
Ogawa agonisait sur la table.
—Où se trouve Someya ?
—Je t’emmerde !

Son petit doigt s’enfonça dans la plaie. La balle avait transpercé la chair jusqu’à arriver au tube digestif qu’Ichi réussit à toucher.
—Dernier avertissement où est-il ?
Ogawa lâcha son dernier souffle.
—Putain de merde !

Ichi saisit sa lame pour lui planter en milieu du front. Les autres yakuzas furent surpris sans pourtant presser la détente. Son odorat sentit une autre présence avec eux.
—C’est bon tout est fini ? Oh monsieur l’aveugle, quel plaisir de vous revoir.
—Encore vous, le client du restaurant.

La dernière personne qu’Ichi voulait voir était lui, il rengaina son sabre.
—Inutile, baissez vos armes, il est de notre camp.
—Je ne vous dérange pas plus, dit Ichi, je m’en vais. Adieux.
—Vous ne cherchiez pas Someya monsieur l’aveugla ?

Alors qu’Ichi se retourna vers lui, le client mit son pied sur une partie de la tête de Nakajima, son corps perdit l’équilibre et il tomba au sol.
—Vous savez où il est ?
—J’ai mal à la tête…

Ichi sortit son sabre. Il le pointa dans sa direction alors qu’il était encore à terre. Les autres yakuzas le regardèrent faire sans réagir.
—Ok d’accord pas la peine de s’énerver. Il nous a laissé un message pour vous.
—Comment ça ?
—Peu de temps avant l’attaque il est revenu ici, pour nous dire de vous dire qu’il vous attendra au mont Hachioyama.
—Comment je dois y aller ?
—Par un ancien sanctuaire shintoïste abandonner…

L’aveugle vagabond commença à partir.
—Mais attendez, comment allez-vous faire pour y aller ?
—Je me débrouillerai, pour une fois ça changera !

A-San A-San
MP
Niveau 10
06 septembre 2018 à 21:18:02

D'ailleurs petite parenthèse, normalement les prochaines couvertures seront réalisé par Génération Wattpad, si vous êtes sur Wattpad, cette communauté propose différend type de service.
https://www.wattpad.com/user/GenerationW

RevoltinQuater RevoltinQuater
MP
Niveau 7
08 septembre 2018 à 17:01:31

Ce que j'apprécie, au delà de tes histoires (simples et très empruntées) et de ton sens de la narration (sans grand éclat), c'est ta constance dans l'exposition du récit, visuelle et efficace, comme un pont entre la littérature et le cinéma. Je partage un peu cette "idéologie" (si tu permets), c'est pourquoi je trouve mon compte dans tes nouvelles.

J'ai hâte de voir l'affrontement final au temple shinto...

Tu t'es beaucoup amélioré depuis ton arrivée ici et ça fait vraiment plaisir à voir, quand je parlais de constance c'est parce que je remarque que tu n'as pas cessé d'avancer ni d'écrire, donc potentiellement tu as un reservoir à idées assez énormes et ça c'est encore mieux que de maîtriser l’orthographe sur le bout des doigts. Bref, content d'assister à la mue d'un écrivain :oui:

A-San A-San
MP
Niveau 10
16 septembre 2018 à 23:30:57

Neuvième partie (1/3) :

Ichi arriva très vite à l’ancien sanctuaire shintoïste. La lune régnait dans le ciel en compagnie des diverses étoiles. Aucun nuage à l’horizon. Une forme d’ambiance romantique s’installa dans l’air.
Le portail, le torii, indiquant l’entrée du sanctuaire avait viré du rouge au gris. Plusieurs morceaux du bois périssaient. En passant en dessous, Ichi se sentit transporter comme si plus rien ne pouvait l’atteindre.
En montant les escaliers de pierre, Ichi sentit son cœur s’accélérer. Lorsqu’il arriva en haut des marches, son cœur battait aussi fort qu’un tambour. Il n’avait plus ressenti cette sensation depuis des années, cela n’était pas la peur de mourir mais une autre peur qu’il ne réussit pas à s’expliquer.
Il s’arrêta au bassin d’eau servant à se purifier. Au milieu de toute cette destruction dû au passage du temps, le bassin de pierre resta aussi net qu’à ses premiers jours. Sur la roche blanche se trouvait gravé les kanjis signifiant « vie » et « mort ». Une petite installation de bois recouvrant le bassin pour le protéger des intempéries était décoré, par plusieurs démons et dieux dont la divinité du temple un des Shinigami, un dieu de la mort.

Une seule des louches en bois servant d’habitude à se purifier restait encore intacte. Ichi la saisis. L’eau coula sur ses mains puis dans sa bouche. Durant un instant sur sa langue, il crut que l’eau se transforma en sang. Elle s’évapora avant qu’il puisse la cracher. Il ne voulait pas s’éterniser sur la question, il devait continuer à avancer.
Les lanternes de pierre sensée éclairaient l’allée s’était transformé en poussière. Des bâtiments ornant le chemin, il en restait plus que des ruines. Les racines des plantes transperçaient les fondations.
Ichi s’approcha du temple jusqu’à arriver à une forme de panneau en bois, auquel on accrochait des petites plaques achetées dans un bâtiment du sanctuaire. Les fidèles écrivaient dessus pour souhaiter un vœu aux dieux. Le panneau avait bien vieilli, pourtant, il resta une plaquette qui cognait contre le bois grâce à la force du vent. Une sorte de petite clochette en boule était accrochée à la plaquette, pourtant elle ne sonnait pas, bien que les deux clochettes se claquaient entre elle.
Ichi s’approcha de la plaquette. Il passa sa main dessus, l’encre semblait encore fraiche et suffisamment épaisse pour qu’il puisse sentir le mot d’inscrit dessus, « suicide ».

Il franchit les premières marches menant au sanctuaire, soudainement la plaquette se cogna de plus en plus fort alors que les clochettes se mirent à sonner. Des sortes de chant religieux se mirent à émaner de l’intérieur du sanctuaire. Les deux statues des chiens de Koguryŏ gardant l’entrée se mirent à rugir.
Son cœur se serra alors que les chants toujours incompréhensibles devinrent de plus en plus fort. La lune et les étoiles disparurent du ciel. Une brume sortit de l’intérieur du temple. Les portes s’ouvrirent d’elle-même, Ichi vu l’autel où l’on vénérait le dieu de la mort, quelqu’un, plutôt, quelque chose priait devant. Il portait un kimono gris et noir. Ichi le vit de dos pourtant son odeur lui était familière. Il cessa de prier pour saisir un katana de la brume. Sa langue commença à articuler des mots dans un langage incompréhensible pour Ichi. Son visage se retourna pour fixer Ichi, le démon du cauchemar d’Airi.

Le démon s’envola en pointant son sabre vers le ciel. Les bruits des chants et des clochettes percèrent les tympans d’Ichi, il saigna.
Le sang remplit ses oreilles jusqu’à les inonder. Ichi n’entendait plus, pourtant il sembla que sa vue lui revint. Son visage réapparaissait devant lui, une autre présence apparut devant lui.
—Ichi…

Sa main s’approcha de son visage. Il pouvait la toucher, il le voulait. Ses pupilles s’ouvrirent, ses yeux, ils étaient là, il voyait à nouveau.
Elle était là face à lui. Ses yeux se remplirent de larmes. Des sanglots coulèrent sur ses joues.
Il dégaina son sabre pour la frapper. La lame s’enfonça en elle sans la blesser, il tranchait de la brume.
—Laisse-moi, cria Ichi.

Elle avança vers lui alors qu’Ichi essaya toujours de la faire disparaitre, sans réussir. Il ne pouvait pas la toucher. Ses bras passèrent autour de lui. Il les ressentit sur son dos, Ichi abandonna.
Elle le tira contre elle. Ses mains parcoururent son corps. Le bout de ses doigts alla caresser le bout des lèvres, il sentit sa froideur. Une main passa dans ses longs cheveux noirs. Son corps pencha naturellement vers Ichi. Leurs lèvres entrèrent en contact pour sceller leur union. Ichi ne savait plus ce qu’il ressentait. Le bisou langoureux fut très court. Face à lui, ses lèvres bougèrent, malgré sa surdité, il comprit parfaitement ce qu’elle lui dit.
—Pourquoi Ichi ?

Son visage se tordit de douleur, une grande giclée de sang recouvrit Ichi. Elle semblait hurler pourtant il n’entendit pas ses cries. Il ne vit pas d’où le sang vint. Sa peau devint blanche, elle mourrait alors qu’Ichi se trouvait encore dans ses bras.
Soudainement son corps partit en fumée. Lorsque la brume se dissipa, le sabre du démon la traversa. La pointe transperça la peau d’Ichi pour atteindre son cœur. La lame sortit rapidement de son corps, Ichi tomba à genoux. Le brouillard s’éleva pour l’entourer, l’aveuglant. Au bord du désespoir, il donna un coup en aveugle. Un cri résonna dans son esprit.
La brume s’envola dans le ciel. Le démon apparut devant lui. Une trace de sang parcourait tout son corps coupant le masque qui tomba pour laisser apparaitre le visage d’Ichi.

A-San A-San
MP
Niveau 10
17 septembre 2018 à 00:33:58

Neuvième partie (2/3) :

Ichi revint à lui. Il se trouvait sur le sentier montant jusqu’au sommet du mont Hachioyama, derrière le temple. Son corps était allongé sur le sol, sous une petite montagne de terre qui le recouvrait comme si on cherchait à l’enterrer vivant. Il n’eut aucun mal à se dégager. Hormis quelques corbeaux installés dans des arbres autour de lui l’observant, Ichi ne sentit aucune autre présence humaine.
Il se releva avec l’aide de sa canne. Quelques morceaux de terre s’attachèrent à son visage. Il ne saignait pas, ni avait une blessure légère ou mortelle. Un petit bruit résonnait dans sa tête puis s’estompa, comme une sorte de sensation de lendemain de cuite. Il ne savait pas comment cela était arrivé et ne chercherait pas à savoir. Il reprit sa route.

Le sentier lui rappela celui où il avait rencontré Fumiko. Une petite rivière coulait le long, le bruit de l’eau devint une forme de relaxation. Le vent passa entre les feuilles. La nature sauvage reprenait le dessus sur la civilisation.

Ichi s’attendait à trouver au bout du sentier une sorte de sanctuaire ou quelque chose du même gabarit. Sa mémoire répéta en boucle la séquence du temple, sans la comprendre.
Il trouva effectivement une sorte de sanctuaire, légèrement en hauteur relié au sol par un vieil escalier de bois en haut duquel se trouvait Someya. Il l’attendait assis sur une des marches avec un katana encore dans son fourreau.
—Oh ! vous êtes finalement venu aniki.
—Ne rêvez pas, je suis juste venue pour Airi.
—Quoi, sérieux ? Pendant tout ce temps rien n’a changé, vous êtes toujours attiré par les filles qui m’intéressent.
—Où est-elle ?

Une question dont il connaissait déjà la réponse. Deux présences restèrent dans l’ombre enfermait dans le sanctuaire, une d’un homme avec une odeur inconnue à Ichi, puis l’odeur d’Airi. D’ici, il pouvait entendre son souffle et son cœur battre faiblement.
Someya leva la main. Deux de ses doigts se joignirent avant de glisser rapidement, causant un petit bruit qui résonna dans le silence de la nuit. Les portes du sanctuaire s’ouvrirent en grinçant. Un homme en sortit, une de ses mains empoignait les deux poignets d’Airi, et l’autre servait à tenir le pistolet pointé sur le crâne de la jeune femme.
—Je vous conseille de ne pas bouger d’un seul muscle, si vous voulez qu’Airi vive !

Il descendit du sanctuaire, suivi de son fidèle larbin et d’Airi. Le plancher se crispa sous leur poids laissant présager qu’il allait céder, chose qui aurait pu arranger Ichi pourtant il n’en fut rien. Someya s’approcha de lui tandis que le yakuza et Airi se mirent en retrait.
Objectivement Ichi ne pouvait rien faire sans prendre de trop grand risque. Someya tapota le fourreau de son katana dans la paume de sa main.
—Je crois que je peux le dire, maintenant. Aniki, vous avez été une douleur dans le cul pour moi et l’organisation Sanno durant suffisamment de temps.

Les deux hommes se firent maintenant face. Le yakuza arrogant serra de ses deux mains la poignée de son sabre, son regard se remplit de colère.
—Qu’est-ce que vous avez à me regarder comme ça connard !

Il commença à frapper le crâne d’Ichi avec le katana toujours dans son fourreau comme si on utilisait une batte de baseball.
—L’enfant qui venait de nulle part de mon cul !

Les coups violent commencèrent à légèrement désorienter Ichi. Plusieurs tombèrent sur sa mâchoire ou dans son cuir chevelu, le blessant légèrement. Du sang commença à couler du haut de sa tête.
Someya lui envoya un dernier coup sur sa cage thoracique avant de se stopper nette. Airi qui n’avait pas prononcé un mot depuis le début, resta à l’observer dans un état semi-conscient proche du rêve. Une nuée de papillon bleus se souleva de la forêt pour passer entre eux. Ils tournèrent autour d’Ichi et Someya cachant encore plus la vue à Airi. Ichi tomba à genoux à cause de la douleur. Someya dégaina le sabre levant la lame bien haute dans le ciel, la lumière de la lune se refléta sur elle. Airi voulait crier mais n’en avait pas la force. Subitement le bras de Someya s’abattit, les papillons s’envolèrent.

Le sabre était planté face à Ichi.
—Vous avez le choix. Tuez-moi et Airi mourra ou laissez-vous tuer et elle vivra.
—Mais dans quelles conditions ?
—Avec moi bien sûr, rétorqua Someya en souriant.

Son dos fit face à Ichi. Il remonta en haut du sanctuaire pour profiter de la hauteur. La lumière de la lune sembla se projeter à se point précis comme pour le mettre sous les projecteurs.
Une de ses mains se mit sur son épaule. Ses doigts se resserrent sur ses vêtements. Il tira d’un coup sec, sa chemise se déchira pour laisser apparaitre ses abdos. Ils volèrent aux quatre vents laissant apparaitre la peau de Someya et son tatouage, une carpe koï nageant vers le haut. L’irezumi symbolisait son orgueil et son arrogance, celons l’histoire la carpe nageait vers le haut à contrecourant, puis lorsqu’elle aura atteint le sommet elle se transformera en dragon.
—Temps écoulé !

Someya courut vers Ichi. Sur la dernière planche de l’escalier, le bois se brisa, il perdit l’équilibre et tomba au sol.
—Espèce de…

Il se releva rapidement en pleine rage. Ses foulées devinrent de plus en plus courtes en se rapprochant d’Ichi, il sortit le sabre de terre. Soudainement, le yakuza qui tenait Airi tomba sur le sol, Fumiko l’avait frappé derrière le crâne. L’étudiante aida Airi à tenir debout alors quel perdit connaissance.
—Ichi, c’est bon je tiens Airi.

Elle tenait l’arme pointée quelques secondes avant sur le crâne de la jeune femme maintenant orientée sur Someya. Sa main tremblait, elle ne réussirait pas à tirer.
La colère de Someya s’attisa. Bien que Fumiko le maintenait en joue, il était prêt à tenter de foncer sur elle.
—Attend Fumiko !

Ichi défit le haut de son kimono pour laisser paraitre son tatouage de samourai.
—Je m’en occupe, reprit Ichi.
Someya se mit en garde, Ichi se positionna, la main sur la poignée de sa canne.
—Allons-y !

Someya courut vers lui, il commença une attaque horizontale venant d’en haut. Ichi dégaina son sabre pour parer le coup. Alors que les deux lames rentrèrent en contact Ichi s’arrangea pour faire glisser la lame de Someya encore sous sa puissance pour que la pointe se dirige vers lui.
Les yeux de Someya s’écarquillèrent de surprise, sa propre arme venait de lui traverser le cœur. Une grande marre de sang, de son sang, coula sur le sol.
—Espèce de…
Ses forces l’abandonnèrent, tous ses muscles se desserrèrent. Son corps tomba au sol, alors que les muscles retenant sa vessie s’ouvrirent en grand. Une flaque d’urine commença à se former sur son pantalon.

A-San A-San
MP
Niveau 10
17 septembre 2018 à 01:17:10

Neuvième partie (3/3) :

—Ichi, cria Fumiko
Le corps d’Airi devenait de plus en plus lourd à porter. Fumiko lui donna quelque petite tape mais elle n’eut aucune réaction.
—Elle s’est évanouie.
—Quoi ? Non !

Ichi accourut auprès d’elle en laissant tomber sa canne. Il poussa Fumiko pour tenir Airi plus près du sol.
—Elle ne s’est pas évanouie, tu es conne !
—Comment ça ?

Ichi l’allongea sur le sol. Il enleva son haut, ses deux mains se mirent sur sa poitrine.
—Son cœur c’est arrêté !
—Quoi ?

Ichi commença à lui faire les premiers gestes du massage cardiaque.
—Tu sais pourquoi ?
—Non, et toi au lieu de parler, fait lui du bouche-à-bouche.
Fumiko n’hésita pas une seule seconde. Elle colla ses lèvres contre les siennes, lui causant une sensation étrange mais pas déplaisante.
—Vas-y souffle !
Elle s’exécuta à ses ordres sans grande conviction que cela allait marcher.

.
—Ichi je t’aime…
Le corps en sueur de l’aveugle colla à la peau nue d’Airi. Tout était flou autour d’eux mais ses yeux restaient sur Ichi. L’aveugle se pencha sur elle, alors que ses petits doigts caressèrent le bout de ses seins.
Son corps pencha sur elle, il l’embrassa. Au même moment, elle sentit quelque chose de chaud et d’agréable traverser son vagin. Sa chaleur se répandit partout en elle, elle mouillait à fond.
—J’en peux plus je t’aime trop…

.
—Je n’ai aucune réaction Ichi. Et toi ?
—Non rien non plus. Prend ton portable et appelle une ambulance je vais prendre la suite.

.
Airi entra dans un état de plaisir intense.
—Vas-y Ichi je vais jouir…
Les vas et viens d’Ichi se stoppèrent nette. Elle sentit son vagin se remplir du sperme. Ses bras se laissèrent tomber d’épuisement, pourtant une sorte d’arrière-gout étrange se planta en elle.
Tout d’un coup, elle sentit une chaleur douce se poser sur ses lèvres. Ce n’était pas Ichi, pourtant elle ressentait ses lèvres contre les siennes mais cette sensation semblait étre réelle, elle le ressentait il était là, avec elle.

.
—Putain de merde, je n’ai pas de réseau dans cette forêt.
Ichi souffla. Ses lèvres se décollèrent de celle d’Airi.
—Elle respire !
—Quoi ?
—C’est bon laisse tomber l’ambulance, son cœur vient de recommencer à battre.

A-San A-San
MP
Niveau 10
17 septembre 2018 à 01:34:21

Dixième partie :

Airi se réveilla dans sa chambre.
—Il s’est passé quoi, se murmura-t-elle. J’ai mal partout.
Elle sortit du futon avec beaucoup de difficulté. Tenir sur ses jambes lui demanda un grand effort.
—Il y a quelqu’un ?

Aucune réponse, elle répéta la question trois fois. Sa seule compagnie était le silence et le calme.
Elle réussit à trainer sa carcasse jusqu’au restaurant. Les impacts de balle défiguraient l’endroit. Les morceaux de verre n’avaient pas bougé, des morceaux de béton du mur reposaient sur le sol. La plupart des chaises et des tables explosaient.

Seul un élément sur le comptoir avait changé. Le tanto qu’elle avait donné à Fumiko. Il reposait dans une petite nappe rouge avec un petit mot. Elle le déplia, « merci ».

Elle passa derrière son comptoir. Le peu de matériel du restaurant n’avait pas été épargnait, les plaques endommageaient au point d’étre inutilisable, un impact de balle inscrit sur les casseroles et l’éclairage bousillé. Impossible de réouvrir dans cet état-là mais aussi impossible pour elle de réparer les dégâts.
Ses fesses se posèrent sur l’une des rares chaises avec encore quatre pieds. Sa tête passa entre ses bras.
—Je ne m’attendais pas à ça, dit Otomo.

Elle se retourna, il était là, le Démon de Kabukichō en personne, Otomo Aiichirō.
—Vous ne vous attendiez pas à quoi, demanda Airi.
—A ce que je te donne mon tanto et que plus tard tu aies des visions de moi. Alors que je suis mort.
Il s’installa sur une chaise à côté d’elle. Avec son index, il releva la tête d’Airi.

—Tu n’as pas changé, dit-il en souriant, toujours l’adolescente qui croit aux légendes et aux héros.
—Pourquoi, c’est interdit ?
—Disons que dans ton cas, tu ferais mieux d’éviter.
Il posa sa main au-dessus de la sienne.

—Tu le sais au fond de toi que je ne suis pas là, mon corps n’existes plus, je suis juste un tas de cendre qui vogue à travers le vent comme un papillon bleu volant à l’horizon.
—Alors qu’est-ce que je dois faire ?
—Juste ouvrir les yeux.

Soudain, Otomo disparu. Airi regarda autour d’elle personne. Un papillon bleu l’observa depuis le tanto. Au première échange de regard, il s’envola en passant par le trou laissé par l’absence de la baie vitrée. Elle le regarda s’éloigner au loin jusqu’à disparaitre de sa vue.

—Je ne peux plus continuer comme ça…

Elle se leva, prit le tanto et sortit en claquant la porte.

FIN

A-San A-San
MP
Niveau 10
17 septembre 2018 à 21:39:50

L’avenir de la série :

Sommaire :
Petit message
Quand est-ce que va sortir la prochaine nouvelle ?
Quand la dernière nouvelle de cette première « saison » sortira ?
Combien de nouvelles reste-t-il avant la fin ?
Que se passera-t-il pour la suite de cette « saison » ?

Une « saison » 2 de prévue ?
Quand ?
Les possibles petits et grands changements
Spin-off
Version papier ?

.
Petit message :
Salut à tous c’est A. San, ENFIN cette deuxième nouvelle est finie, ENFIN !
Bref je voulais prendre du temps, pour vous parler comme vous l’avez deviné de l’avenir de la série, et de vous remercier de votre soutien. Car oui, dans l’avenir il risque d’avoir de grands changements.

Quand est-ce que va sortir la prochaine nouvelle ?
Pas avant un moment, fenêtre de sortie vers la fin d’année au plus tard. Enfin, normalement elle devait sortir en ce moment même mais cette seconde nouvelle m’a pris beaucoup de temps, beaucoup trop. De base, elle devait étre bien plus courte, deux ou trois parties juste pour introduire le personnage d’Airi, mais ça a pris bien plus de proportion.

Quand la dernière nouvelle de cette première « saison » sortira ?
Normalement si je n’avais pas autant trainé, elle aurait dû sortir pour la fin d’année. En étant réaliste, je dirais qu’elle devrait arriver au niveau du mois de mars ou d’avril 2019.

Combien de nouvelles reste-t-il avant la fin ?
3, la prochaine sera la plus grosse et les deux autres seront un peu plus courtes, du même gabarit que cette nouvelle ou la première.

Que se passera-t-il pour la suite de cette « saison » ?
J’aborde cette série comme étant une série expérimentale (dont son nom d’origine Blind Project, pour la petite anecdote). Donc je vais continuer de tester des trucs, différentes approches et différentes manières de mener l’intrigue.
Pour la prochaine nouvelle, je vais continuer sur ma lancée de m’attarder sur les personnages. Pour l’intrigue, elle sera plus tentaculaire, il n’y aura plus une intrigue mais plusieurs intrigues, plusieurs segments d’histoire centrée autour de différents personnages. Enfin, une intrigue principale il y en aura toujours une, mais elle sera plus fantôme, elle avancera en fonction des intrigues secondaires. La raison de ce changement de format est qu’il y aura beaucoup, BEAUCOUP plus de personnages.
En ce qui concerne les deux dernières nouvelles, pour l’instant je pense que j’opterai pour une histoire en deux points de vue, ce sera à confirmer plus tard.

Une saison 2 de prévue ?
Oui, mais j’ai un souci, gros souci même. Je détaillerai ça plus tard.

Quand ?
Alors, après la parution de la dernière nouvelle, je vais m’accorder une année de pause (voire un peu plus). J’ai un peu besoin de souffler et j’ai un gros projet qui va me demander beaucoup de temps, cependant je ne délaisserai pas l’univers pour autant (allez voir : Spin-off) et je dois mener mes études aussi.

Les possibles petits et grands changements pour une « saison » 2
Comme je l’ai dit plus haut, je vais me retrouver avec un grave souci, cela concerne Ichi. Pour moi à la fin de la « saison » 1, ce personnage sera fini, il n’y en aura plus rien à en exploiter ou à raconter. Enfin peut-être deux ou trois choses mais ils seraient tellement mineurs, que je me vois mal vous proposer une autre saison avec Ichi dans cet état. Pour l’instant, la seule solution est de rendre Ichi plus secondaire mais je trouve déjà que le personnage est suffisamment en retrait dans les histoires actuelles, donc j’ai un peu peur.
Autre solution qui est la plus envisagée à l’heure actuelle, c’est de remplacer cet Ichi par un ou une autre Ichi (oui, je n’ai jamais écarté l’idée qu’Ichi pouvait étre une femme).
De toute façon, je verrai le moment venu.
En ce qui concerne les lieux proposés, il y a des chances pour que l’histoire se plante plus à un seul endroit.

Spin-off
Et oui comme je vous l’ai dit, je ne vais pas délaisser l’univers pour autant. Durant cette petite année de pause, j’écrirais un petit roman que je pourrai qualifier d’ICHI ZATO 0 sans en étre réellement un, car cela racontera l’histoire d’un nouveau personnage mais dans le même univers avant les événements de la première nouvelle (sinon ne vous inquiétez pas, il y aura un ICHI ZATO 0).

Version papier ?
Alors la question d’une possible version papier. Le spin-off en aura une, mais elle sera uniquement disponible sur Bookelis comme la version e-book (qui sera gratuite au passage). En ce qui concerne un recueil pour Ichi, je ne sais pas s’il y en aura un, la raison est que je trouve qu’un délire comme Ichi n’aurait pas sa place dans des librairies, sa place est plus sur Internet. Si version papier il y a, que cela soit pour le spin-off ou pour un recueil d’Ichi, j’y rajouterais quelque petite chose (comme des nouvelles ou des chapitres en plus), attention cela ne sera pas nécessaire à la compréhension générale de l’histoire qui sera disponible gratuitement sur Wattpad ou sur le forum jvc. Je ne suis pas encore dans l’optique de gagner ma vie avec mes écrits (d’ailleurs ça n’arrivera jamais) donc les livres couteront juste le prix nécessaire de leur fabrication (autoédition oblige).

Voilà c’est tout ce que j’avais à dire. Je remercie les quelques personnes qui me suivent et à très bientôt.

Heribert Heribert
MP
Niveau 7
17 septembre 2018 à 22:14:12

Bon, je m’installe sur ton topic avec un thé et cette musique https://www.youtube.com/watch?v=lyieFu7BnHE

Hmm rien que la première scène me parait bizarre. Pourquoi si elle a pas de clients, elle chasse le seul ? Pourquoi alors qu’elle est pauvre et à besoin de ses clients pour vivre ?
S’il y a une raison, et bien c’est tout de même mal fait, parce qu’aucun élément nous laisse entendre une quelconque autorité.

Son visage prit une forme particulière, comme lorsque dans un animé un personnage découvrait une révélation qui le laissé sans voix,

Alors la j’voulais pas réagir sur la forme du texte, mais ça ça passe pas. C’est pas une description, c’est pas littéraire du tout, on dirait que tu racontes un truc à un pote là à l’oral.

NOW IT’S THE TIME !

Les asiat sont pas réputés pour le maîtrise de l’anglais mais là ? :hap:

Son corps ressemblait à une véritable bombe sexuelle,

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491484186-risitasueur.png

Matsuba : alors dans tout ton premier chapitre, on a une meuf qui gère un restaurant de ramen, mais à aucun moment tu ne nous donne son prénom. Genre on sait pas qui c’est si ce n’est « elle ». C’est très problématique.
Bon. Je pense que ton écriture manque cruellement les points suivants :

1 – Un français correct, des syntaxes correctes, une meilleure ponctuation
2 – Il faut que tu développes les réactions de tes personnages ! (genre à un moment dans un chapitre plus loin je crois que Ichi se fait menacer d’un sabre, et on sait pas ce qu’il ressent, s’il a peur ou quoi. Quand le mec ne veut pas de ramen dans le restaurant la, pourquoi « elle » on a pas ses réactions ? son agacement, sa surprise ? Les pauvres infos viennent des dialogues, on a rien dans la narration.
3 – J’ai eu l’impression de lire un script et pas un chapitre en fait. Comme si tu notais tes idées en vrac sur le papier pour créer un squelette, mais là y a pas de chair, d’organe, de sang pour faire tenir tout ça. Développe plus tes idées, prends le temps de te mettre dans la peau de tes personnages. Essaye de vivre la situation (dans ta tête j’entends), met toi à la place du perso, comment il réagirait ?

Et la scène où tu décris la meuf, fumiko, tu penses pas que tu pourrais rendre ça moins vulgaire, plus sensuel ? Parce que la on a une hypersexualisation du personnage. Par comparaison, t’as écris un porno, alors qu’on aurait préféré lire une scène érotique pleine d’amour et de sentiments.

Je te conseille de faire des petits exercices, genre écrire une description de 150 mots d’un paysage, puis d’un personnage
Ensuite confronter ton personnage à une situation, genre rencontre avec un amoureux, face au décès, écrire une scène comique, genre des trucs très courts mais où tu passes du temps à tester les mots, les choses.
Je pense que t’as une assez bonne volonté pour te créer ton propre univers, nous faire ressentir cette ambiance japonaise, et peut être nous montrer autre chose que ce que nous propose DragonballZ ou One Piece.

Heribert Heribert
MP
Niveau 7
17 septembre 2018 à 22:21:08

ah oui et tes yakuza sont pas crédibles, ils sont encore plus nuls que la team rocket https://image.noelshack.com/fichiers/2017/47/7/1511706020-j1.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/35/3/1504109309-james-neinhart.jpg

A-San A-San
MP
Niveau 10
17 septembre 2018 à 22:29:55

Le 17 septembre 2018 à 22:14:12 Heribert a écrit :
Bon, je m’installe sur ton topic avec un thé et cette musique https://www.youtube.com/watch?v=lyieFu7BnHE

Hmm rien que la première scène me parait bizarre. Pourquoi si elle a pas de clients, elle chasse le seul ? Pourquoi alors qu’elle est pauvre et à besoin de ses clients pour vivre ?
S’il y a une raison, et bien c’est tout de même mal fait, parce qu’aucun élément nous laisse entendre une quelconque autorité.

Son visage prit une forme particulière, comme lorsque dans un animé un personnage découvrait une révélation qui le laissé sans voix,

Alors la j’voulais pas réagir sur la forme du texte, mais ça ça passe pas. C’est pas une description, c’est pas littéraire du tout, on dirait que tu racontes un truc à un pote là à l’oral.

NOW IT’S THE TIME !

Les asiat sont pas réputés pour le maîtrise de l’anglais mais là ? :hap:

Son corps ressemblait à une véritable bombe sexuelle,

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491484186-risitasueur.png

Matsuba : alors dans tout ton premier chapitre, on a une meuf qui gère un restaurant de ramen, mais à aucun moment tu ne nous donne son prénom. Genre on sait pas qui c’est si ce n’est « elle ». C’est très problématique.
Bon. Je pense que ton écriture manque cruellement les points suivants :

1 – Un français correct, des syntaxes correctes, une meilleure ponctuation
2 – Il faut que tu développes les réactions de tes personnages ! (genre à un moment dans un chapitre plus loin je crois que Ichi se fait menacer d’un sabre, et on sait pas ce qu’il ressent, s’il a peur ou quoi. Quand le mec ne veut pas de ramen dans le restaurant la, pourquoi « elle » on a pas ses réactions ? son agacement, sa surprise ? Les pauvres infos viennent des dialogues, on a rien dans la narration.
3 – J’ai eu l’impression de lire un script et pas un chapitre en fait. Comme si tu notais tes idées en vrac sur le papier pour créer un squelette, mais là y a pas de chair, d’organe, de sang pour faire tenir tout ça. Développe plus tes idées, prends le temps de te mettre dans la peau de tes personnages. Essaye de vivre la situation (dans ta tête j’entends), met toi à la place du perso, comment il réagirait ?

Je te remercie de tes conseils et j'en prend note.

Et la scène où tu décris la meuf, fumiko, tu penses pas que tu pourrais rendre ça moins vulgaire, plus sensuel ? Parce que la on a une hypersexualisation du personnage. Par comparaison, t’as écris un porno, alors qu’on aurait préféré lire une scène érotique pleine d’amour et de sentiments.

C'est un peu voulu cet aspect d'étre très crue lors des scène de sexe, ça appuie une sorte de côté violent et réaliste. Après le personnage de Fumiko est pensé comme ça, comme une sorte de bimbo de service un peu inutile dans la première nouvelle mais elle commence ici à de plus en plus s'imposer. C'est un peu son histoire, elle évolue pour sortir de cette sorte de case d'écolière qui se fait féconder pour devenir autre chose.

Je te conseille de faire des petits exercices, genre écrire une description de 150 mots d’un paysage, puis d’un personnage
Ensuite confronter ton personnage à une situation, genre rencontre avec un amoureux, face au décès, écrire une scène comique, genre des trucs très courts mais où tu passes du temps à tester les mots, les choses.

Ok je vais tester ça à l'occasion.

Je pense que t’as une assez bonne volonté pour te créer ton propre univers, nous faire ressentir cette ambiance japonaise, et peut être nous montrer autre chose que ce que nous propose DragonballZ ou One Piece.

Je te remercie de l'encouragement. Comment dire, c'est écrit pour avoir une ambiance manga ou animé mais je tente de corriger le tire pour créer une ambiance plus japonaise au fur et à mesure, mais ce n'est pas très facile.

A-San A-San
MP
Niveau 10
17 septembre 2018 à 22:31:00

Le 17 septembre 2018 à 22:21:08 Heribert a écrit :
ah oui et tes yakuza sont pas crédibles, ils sont encore plus nuls que la team rocket https://image.noelshack.com/fichiers/2017/47/7/1511706020-j1.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/35/3/1504109309-james-neinhart.jpg

C'est le but de les rendre ridicule.

Heribert Heribert
MP
Niveau 7
17 septembre 2018 à 22:36:47

Bah le problème c'est que c'est les antagonistes et du coup bah comme on prends pas au sérieux la menace, on prend pas au sérieux l'histoire, après si t'écris un truc comique, faut que ce soit à 100% assumé

Message édité le 17 septembre 2018 à 22:37:13 par Heribert
A-San A-San
MP
Niveau 10
17 septembre 2018 à 22:38:08

Le 17 septembre 2018 à 22:36:47 Heribert a écrit :
Bah le problème c'est que c'est les antagonistes et du coup bah comme on prends pas au sérieux la menace, on prend pas au sérieux l'histoire, après si t'écris un truc comique, faut que ce soit à 100% assumé

Un aveugle qui peut dévier des balles avec son sabre et tuer une petite armée à lui tout seul, ce n'est pas sérieux de A à Z, c'est une sorte de délire assumer. Après c'est encore amené à évoluer, il y a des chances que les prochaines nouvelles soient plus sérieuse.

Message édité le 17 septembre 2018 à 22:39:16 par A-San
clisthene clisthene
MP
Niveau 9
20 septembre 2018 à 09:44:36

J'ai commencé à lire Ichi Zato, et je suis surpris de me laisser prendre au jeu.

Malgré ça, je vais insister sur les mêmes points que les autres je suppose :
- la conjugaison, parfois ça provoque même des incompréhensions tant ça fout en l'air la concordance des temps.
- les maladresses d'écriture qu'il faut apprendre à chasser.
- trop de répétitions, ou d'emplois de verbes qui ne conviennent pas (saisir de l'eau me semble étrange, par exemple).

À tout ça s'ajoute une forme d'écriture trop directe : tout devient haché comme si chaque dialogue ou scène devenait un truc hyper important, de sorte qu'on a du mal à comprendre ce qui se passe au fond. Faut ménager ses effets un peu :-). Plus de periphrases fera gagner de la densité à ton texte, plus de descriptions aussi : la littérature japonaise du XXe, ou même le cinéma classique à la Ozu, c'est loin d'être un rythme d'anime, ça prend son temps, ça pose une ambiance. Là en plus ça servirait bien ton propos, en créant du décalage grâce à une bonne gestion du rythme, entre une description un peu plus soutenue, et les événements assez absurdes de la trame narrative.

Après, malgré ça, tu cernes bien les éléments très évocateurs de la culture jap pour les occidentaux, ramens, hakamas, tv débile, donc bizarrement, ça marche pas mal, on image très vite les scènes :-)

Et puis ton histoire entraîne bien, a une certaine force narrative qui pousse à continuer malgré les errements que j'ai évoqué, donc j'ai envie de lire la suite :-)

Je te dirai ce que j'ai pensé du tout une fois achevé les dix chapitres !

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