Le 24 mai 2020 à 01:24:32 Nonofrom1995 a écrit :
Je poursuis avec l'introduction de quelques dialogues pour que vous puissiez juger un éventail plus large de mes capacités d'écriture

Le 20 mai 2020 à 21:28:31 Nonofrom1995 a écrit :
C'est vraiment un test pour évaluer mon niveau d'écriture plus que pour vous dévoiler une partie du livre que j'écris. Merci d'avance pour vos retours.

Quartier 45, immeuble 21, étage 7, 3ème porte à droite. De ma fenêtre je fixe les 5 tours. Chacune abrite l’une des 5 entreprises que nous, peuple transhumain, avons désigné pour gouverner le monde. C’était il y a plusieurs dizaines d’années. Je n’étais pas là lorsque le grand choix a eu lieu. Pour autant, j’en suis pleinement satisfait. Chacune a respecté notre liberté à tous et s’est contenté d’intervenir lorsque cela était nécessaire ou utile à l’ensemble d’entre nous.

Les tours de l’IA et celle de la robotique se sont avérées moins performantes que ce que le peuple avait imaginé. Les robots remplacent difficilement l’ensemble des activités que les humains améliorés réalisent, ou alors ils sont trop gourmands en énergie. L’IA… et bien disons que l’humain amélioré est doté d’un cerveau difficile à surpasser.
Pour les 3 autres c’est différent. Lorsqu’il y a eu la grande épidémie qui a décimé quatre-vingt dix pour cent de la population, la tour médicale était là pour offrir au monde entier le vaccin qui nous a tous sauvé. Lorsque nous sommes peu à peu tous et toutes devenus stériles, elle a sauvé notre espèce en mettant sur pied, en l’espace de quelques années à peine, un système de reproduction fonctionnel et autonome. Lorsque la faune et la flore se sont mis à disparaître, la tour agricole a apporté une réponse à la famine. Enfin, pour la tour des biotechnologies, disons simplement que demain est un grand jour pour elle, mais aussi pour l’humanité tout entière.

C'est alors que j'entendis un bruit répétitif, presque rythmé, de sorte que mes sens aient pu l'ignorer depuis plusieurs minutes, le confondant avec un quelconque battement. Quelqu'un frappait du métal.
"Le quartier n'est pas des plus sûrs mais tout de même, on n'est pas n'importe quel soir, qui peut s'activer à cette heure-ci" pensais-je.
Et puis j'entendis une voix, venant semblait-t-il de la même direction que le martèlement.
Tandis que je détournais les yeux de ma fenêtre, mon regard passait en revue mon salon. Sur un sol relativement propre mais usé se tenait un vieux canapé que je savais étonnamment confortable, ainsi qu'une table basse rayée fort utile, pour autant que peut l'être un meuble de sa nature. Le long des murs quelques étagères soutenaient divers babioles mécaniques qui semblaient avoir été abandonnées plutôt que placées. La vue de ma décoration intérieure me réveilla de ma concentration presque hypnotique sur la cinquième tour.
"Allez ouvre je sais que t'es là ! "
Comme cela arrivait fréquemment à la nuit tombée, j'allai ouvrir la porte à Antoine, un ami de longue date dont je reconnaissais aisément la voix roque et énergique.
Antoine et moi avions grandi dans la même troupe familiale, ces constructions sociales mises en place par un ancien gouvernement afin d'offrir à chaque enfant un environnement familial mais aussi une éducation réglementaire.
"Salut ça va ? Ouais désolé je n'ai pas assez d'argent pour réparer l'ouverture électronique de cette porte."
"Ouais ouais c'est ça. Tu pourrais le faire toi même champion. C'est pas comme si tu n'avais pas les compétences."
"Arrête avec ça, tu sais bien que c'est interdit sans certification"

Alors, au final, c’est très hétérogène comme constat. Du plutôt bon, avec du moins bon.
Pour commencer, histoire de revenir sur ce que je disais la dernière fois, tu réussis bien je trouve à nous vendre ton univers avec l’histoire des tours, cependant, c’est probablement la partie la plus problématique de ton extrait, car narrativement parlant c’est assez mitigé. On a trop cette impression que tu donnes une information par une information, que tu cherches aux plus vites à poser les principes de base de ton univers (de manière assez maladroite), pour un résultat plutôt lourd et pas fluide à la lecture. Puis, je ne sais pas si c’est le début de ton roman, mais si les tours sont un élément aussi indispensable à ton univers, je pense qu’il faudrait en parler beaucoup plus que les quelques lignes que tu en as faites. Si c’est vraiment le début, je ne sais pas si un éditeur accrocherait, car narrativement c’est compliqué et tu sembles aller beaucoup trop vite sur des détails qui semblent avoir une importance cruciale.
Sinon, au niveau du reste et de la nouvelle partie de ton extrait, ça se tient. Je n’ai pas de remarque particulière à faire, c’est fluide, les lourdeurs de l’extrait précédent ont disparu, même si j’ai l’impression qu’il te manque un tout petit truc pour que ça marche très bien, peut-être une forme de subtilité dans ton style (après, je ne suis absolument pas fan de SF, donc autrement dit je ne suis pas la meilleure personne pour juger de ton extrait). Désolé pour le coup, car je ne pense pas que tu t’attendais à ce genre de commentaire, mais je trouve ça au final plutôt moyen, cependant, comme je l’ai dit, je ne suis absolument pas le public pour ce genre d’histoire, donc j’espère que quelqu’un de plus réceptif à la SF te commentera.

Le 12 mai 2020 à 20:24:30 A-San a écrit :

Le 11 mai 2020 à 08:33:30 Saltyfrank a écrit :
Critique/essai du document le plus surfait de l'histoire de l'humanité:

Genèse

Elle est comme de ces films qui sont tellement ratés et mal fichus dans leurs scenarios, leurs structures, leurs personnages, leurs rythmes, leur cohérences qu'ils en deviennent presque "bons" dans un sens, à defaut d'un meilleur terme (celui de Pierre-Luc Racine, mardeveuilleux, est trop genereux). Je me suis mis à la lire un matin où je n'avais plus grand livre nouveau dans ma bibliotheque ou poser les yeux, et ce depuis la fermeture des bibliothèques et des magazins à l'époque de la pandémie coronavirusienne. Le curieux de nature que je suis avait longtemps voulu savoir deux choses: qu'est-ce qui faisait de cette compilation un tel succès depuis si longtemps?; et est-ce que ma première appréhension que celle-ci s'averrerait complètement ridicilule se confirmerait? La reponse à la deuxième question est oui. La reponse à la première question, j'en suis encore à me le demander.

D'abord, trouver un lien internet où télécharger la Bible.

Première chose qui saute au yeux: c'est incroyable le nombre d'énumérations qui peuvent parfois même s'étaler sur plusieurs pages de dynasties dont on a rien à foutre puisque de la plupart des noms inombrables mentionnés, on ne retiendra que ça, justement, le nom. Le style romanesque de la bible étant ce qu'il est (absent), les mentions de "fils de Chose qui engendra Machin qui eu un fils, Truc qui à son tour..." se font de la façon la plus répétitivement ennuieuse et vide d'intérêt. N'oublions pas les aussi fortement utiles mentions matusalemesque des personnages principaux qui ont tantôt 40 ans, tantôt enfantent à 90 ans, et meurrent tranquilement dans la béatitude la plus totale à des âges exagérément avancés même pour une tortue des Galapagos, ainsi que d'innombrables cités dont on ne verra sans doute jamais la moindre cabane.

Je ne sais pas trop quoi dire (déjà, désolé si tu te sens gratuitement agressé dans mon avis, ce n’en est pas mon attention, mais je n’ai pas trouvé d’autre moyen de dire les choses pour t’expliquer où est le problème), autant sur la forme ça se tient, sans être un chef-d’œuvre, avec peut-être quelques lourdeurs de formulation ici et là accompagnées par un léger manque de ponctuation. Cependant, je trouve ça assez puéril de juger une œuvre de la sorte, surtout qu’entre temps, notre notion de l’esthétisme a radicalement changé (donc c’est évident que pour aujourd’hui ça nous paraisse lourd). En bref, le réel problème est que je ne pense pas que tu es le plus qualifié du monde pour juger un tel pavé, au mieux tu nous proposeras ton avis, mais sans rien connaitre au sujet (perso, je pense que tout le monde s’en ficherait si on me montrait une photo d’une sculpture du IXe et que je disais juste c’est beau ou c’est moche, parce que ma vision de la beauté y correspond ou pas). Un classique ne va pas dire que c’est forcément quelque chose d’agréable à lire pour nous aujourd’hui, mais ce sont des œuvres qui ont marqué leurs époques, et sans connaitre le contexte de ces époques, on peut passer à côté de tout l’intérêt du texte, de tout ce qui en fait sa réelle richesse. Bien sûr que c’est vieilli comme manière d’écrire, bien sûr que tu ne vas pas aimer si tu n’es pas accoutumé à ce genre de littérature ancienne, bien sûr que tu seras incapable de dire quoi que ce soit d’intéressant, hormis c’est beau ou moche, sans avoir d’autre repère culturel, donc au final l’intérêt de ton texte est plus que discutable. Puis pour rappel, on parle d’un texte religieux, pas d’un roman.

Enfin, après c’est à toi de voir, mais n’utilise pas le mot essai/critique. Au mieux c’est ton avis, mais juste ton avis qui n’est pas appuyé sur des connaissances ou des repères culturels, mais justes sur ton ressenti (et or, on peut ne pas aimer quelque chose, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne possède pas une nature complexe, intéressante ou artistique).

Tu ne te prend pas pour de la merde hein mon gars, ça nous fait quelque chose en commun. D'où est-ce qu'il est interdit d'avoir des opinions sur un ouvrage sur le moment, sans chercher à faire des recherches exhaustives qui de toute façon m'auraient ennuyées au plus haut point, bien plus encore que la bible.

Le 02 juin 2020 à 04:28:16 Saltyfrank a écrit :

Le 12 mai 2020 à 20:24:30 A-San a écrit :

Le 11 mai 2020 à 08:33:30 Saltyfrank a écrit :
Critique/essai du document le plus surfait de l'histoire de l'humanité:

Genèse

Elle est comme de ces films qui sont tellement ratés et mal fichus dans leurs scenarios, leurs structures, leurs personnages, leurs rythmes, leur cohérences qu'ils en deviennent presque "bons" dans un sens, à defaut d'un meilleur terme (celui de Pierre-Luc Racine, mardeveuilleux, est trop genereux). Je me suis mis à la lire un matin où je n'avais plus grand livre nouveau dans ma bibliotheque ou poser les yeux, et ce depuis la fermeture des bibliothèques et des magazins à l'époque de la pandémie coronavirusienne. Le curieux de nature que je suis avait longtemps voulu savoir deux choses: qu'est-ce qui faisait de cette compilation un tel succès depuis si longtemps?; et est-ce que ma première appréhension que celle-ci s'averrerait complètement ridicilule se confirmerait? La reponse à la deuxième question est oui. La reponse à la première question, j'en suis encore à me le demander.

D'abord, trouver un lien internet où télécharger la Bible.

Première chose qui saute au yeux: c'est incroyable le nombre d'énumérations qui peuvent parfois même s'étaler sur plusieurs pages de dynasties dont on a rien à foutre puisque de la plupart des noms inombrables mentionnés, on ne retiendra que ça, justement, le nom. Le style romanesque de la bible étant ce qu'il est (absent), les mentions de "fils de Chose qui engendra Machin qui eu un fils, Truc qui à son tour..." se font de la façon la plus répétitivement ennuieuse et vide d'intérêt. N'oublions pas les aussi fortement utiles mentions matusalemesque des personnages principaux qui ont tantôt 40 ans, tantôt enfantent à 90 ans, et meurrent tranquilement dans la béatitude la plus totale à des âges exagérément avancés même pour une tortue des Galapagos, ainsi que d'innombrables cités dont on ne verra sans doute jamais la moindre cabane.

Je ne sais pas trop quoi dire (déjà, désolé si tu te sens gratuitement agressé dans mon avis, ce n’en est pas mon attention, mais je n’ai pas trouvé d’autre moyen de dire les choses pour t’expliquer où est le problème), autant sur la forme ça se tient, sans être un chef-d’œuvre, avec peut-être quelques lourdeurs de formulation ici et là accompagnées par un léger manque de ponctuation. Cependant, je trouve ça assez puéril de juger une œuvre de la sorte, surtout qu’entre temps, notre notion de l’esthétisme a radicalement changé (donc c’est évident que pour aujourd’hui ça nous paraisse lourd). En bref, le réel problème est que je ne pense pas que tu es le plus qualifié du monde pour juger un tel pavé, au mieux tu nous proposeras ton avis, mais sans rien connaitre au sujet (perso, je pense que tout le monde s’en ficherait si on me montrait une photo d’une sculpture du IXe et que je disais juste c’est beau ou c’est moche, parce que ma vision de la beauté y correspond ou pas). Un classique ne va pas dire que c’est forcément quelque chose d’agréable à lire pour nous aujourd’hui, mais ce sont des œuvres qui ont marqué leurs époques, et sans connaitre le contexte de ces époques, on peut passer à côté de tout l’intérêt du texte, de tout ce qui en fait sa réelle richesse. Bien sûr que c’est vieilli comme manière d’écrire, bien sûr que tu ne vas pas aimer si tu n’es pas accoutumé à ce genre de littérature ancienne, bien sûr que tu seras incapable de dire quoi que ce soit d’intéressant, hormis c’est beau ou moche, sans avoir d’autre repère culturel, donc au final l’intérêt de ton texte est plus que discutable. Puis pour rappel, on parle d’un texte religieux, pas d’un roman.

Enfin, après c’est à toi de voir, mais n’utilise pas le mot essai/critique. Au mieux c’est ton avis, mais juste ton avis qui n’est pas appuyé sur des connaissances ou des repères culturels, mais justes sur ton ressenti (et or, on peut ne pas aimer quelque chose, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne possède pas une nature complexe, intéressante ou artistique).

Tu ne te prend pas pour de la merde hein mon gars, ça nous fait quelque chose en commun. D'où est-ce qu'il est interdit d'avoir des opinions sur un ouvrage sur le moment, sans chercher à faire des recherches exhaustives qui de toute façon m'auraient ennuyées au plus haut point, bien plus encore que la bible.

Je ne t'interdis pas d'avoir une opinion, mais le problème c'est qu'est-ce que ton opinion va apporter de plus que quelqu'un qui s'y connait et qui a des connaissances sur le sujet ?

Puis première fois qu'on me dit que je me prends pas pour de la merde, alors que pour moi c'est juste une question de logique. Je ne vais pas prétendre faire un essai sur le rap, alors que j'y connais absolument rien et que je me contente de dire "j'aime pas, parce que c'est un truc de sauvage, de sous-homme sans culture" juste en écoutant Booba et sans prendre en compte le reste. Certes ça sera mon avis, mais contrairement à quelqu'un qui s'y connait, je ne vais avoir rien d'intéressant à dire. Puis de toi à moi, entre mon torchon, probablement rempli de mauvaise foie et prouvant mon manque de connaissance sur le sujet à chaque page, et à un immense pavé de quelqu'un qui s'y connait, très complet et bien sourcé, bah les gens en théorie vont pas trop aimer mon livre et préfèreront se jeter sur celui qui est plus intéressant pour eux, ce qui est normal (enfin en théorie, l'intelligence chez l'Homme est parfois quelque chose de très bizarre).
Ça m'interdit pas d'avoir un avis sur le rap, non, mais est-ce que mon avis mérite d'être partagé, c'est plus discutable surtout qu'on est pas sur Allociné.

Ou sinon appelle ça "Mon avis sur la Bible", mais ce n'est pas un essai ou une critique que tu es en train de faire

Le fait qu'A-San ait trouvé le temps et l'envie de rédiger plus d'une demi ligne sur le torchon que tu nous a soumis est au contraire la preuve d'une grande humilité. Il n'y a rien, aucune piste dans ton extrait de merde. Même pas le début d'une bribe de réflexion. Aucun intérêt. Mon oncle alcoolique au dernier degré et fan de steven seagal aurait mieux fait.

Le problème de ton texte c'est que tu dégueules tes a prioris (dont t'es pourtant parfaitement conscient) et que tu commences jamais à développer quoi que ce soit, tu te contentes juste d'expliquer que t'avais envie de pas aimer ce texte et que t'as réussi, sous prétexte qu'il aurait dû répondre à tes attentes complètement claquées et inadaptées à ce que tu lisais.

Le même genre de biais ignare dans l'argumentation que si je me proposais de critiquer un texte de théâtre en soulignant à quel point le dialogue étouffe la narration.

Donc soit tu veux faire ça bien et t'as pas mal de choses à améliorer, soit tu veux juste exercer ton "droit d'avoir un avis" et les gens qui te lisent sur un forum écriture (là où on juge de l'écriture indépendamment de ton avis, au cas où) exerceront leur droit de te souligner qu'en termes d'essai ou de critique c'est au ras des pâquerettes

Pas de dispute par contre sur mon topic SpoilAfficherMasquer , il n'est pas là pour ça

Si un membre n'est pas capable d'encaisser une critique, aussi bienveillante soit-elle, ce n'est pas aux autres membres de chercher à l'enfoncer d'une manière ou d'une autre

C'est son problème, pas le vôtre

Puis, ne risquez pas vos comptes pour si peu

J'ai dit ce que je pensais de son texte et son comportement n'y a rien changé

Le soir, le Maire organisa une grande réception pour l’armée des condottières, qu’il présenta comme des libérateurs. Les soldats de Bastille restèrent en dehors de la ville, dans leur campement, mais certains des lieutenants vagabondaient dans la ville et profitaient des réjouissances. Bastille dîna en tête à tête avec le Maire ce soir-là, c’est là que le Prince fit part à Stach de ses projets pour la ville. L’homme se contenta d’opiner du chef, exactement ce que Bastille attendait de lui. Il sentit le regard de sa fille sur lui toute la soirée. La mignonne, bien trop timide pour oser lui adresser la parole, n’était pas insensible au Prince venu de l’Ouest, aux traits fins et au visage impitoyable. Le dîner terminé, il remercia le Maire, et l’autorisa à quitter sa propre demeure, à présent investie par le Seigneur de la Potence. Il fit ensuite signe à la jeune femme de le suivre à l’étage.

Il s’assura de garder les fenêtres de sa chambre grande ouverte. Il ne voulait priver personne des hurlements de plaisir de la fille du Maire, profanée dans le lit de son propre père. L’Aube n’était pas loin lorsqu’il en termina avec elle ; même somnolente, ses jambes tremblaient encore. Après cela, nul ne remettrait jamais en doute l’identité du vrai maître des lieux. Les hommes n’étaient pas si différents des chiens qui pissent pour marquer leur territoire. La gueuse était fiancée à un artisan, d’ici un peu moins d’un an, elle accouchera d’un gamin aux cheveux blancs, un gosse que le drôle devra élever sans moufeter. Nul n’osera rien dire à voix haute, mais tout le monde saura.

Le 05 juin 2020 à 13:33:03 Droovert a écrit :
Le soir, le Maire organisa une grande réception pour l’armée des condottières, qu’il présenta comme des libérateurs. Les soldats de Bastille restèrent en dehors de la ville, dans leur campement, mais certains des lieutenants vagabondaient dans la ville et profitaient des réjouissances. Bastille dîna en tête à tête avec le Maire ce soir-là, c’est là que le Prince fit part à Stach de ses projets pour la ville. L’homme se contenta d’opiner du chef, exactement ce que Bastille attendait de lui. Il sentit le regard de sa fille sur lui toute la soirée. La mignonne, bien trop timide pour oser lui adresser la parole, n’était pas insensible au Prince venu de l’Ouest, aux traits fins et au visage impitoyable. Le dîner terminé, il remercia le Maire, et l’autorisa à quitter sa propre demeure, à présent investie par le Seigneur de la Potence. Il fit ensuite signe à la jeune femme de le suivre à l’étage.

Il s’assura de garder les fenêtres de sa chambre grande ouverte. Il ne voulait priver personne des hurlements de plaisir de la fille du Maire, profanée dans le lit de son propre père. L’Aube n’était pas loin lorsqu’il en termina avec elle ; même somnolente, ses jambes tremblaient encore. Après cela, nul ne remettrait jamais en doute l’identité du vrai maître des lieux. Les hommes n’étaient pas si différents des chiens qui pissent pour marquer leur territoire. La gueuse était fiancée à un artisan, d’ici un peu moins d’un an, elle accouchera d’un gamin aux cheveux blancs, un gosse que le drôle devra élever sans moufeter. Nul n’osera rien dire à voix haute, mais tout le monde saura.

Salut, alors je ne sais pas si tu as suivi les règles indiquées sur le premier post, mais sache qu’aujourd’hui on s’en moque (donc n’hésite pas à poster de plus long extrait, pour que je puisse avoir plus de matière pour juger et voir ou pas d’éventuels problèmes). D’ailleurs, je tiens à préciser, qu’aucune de mes remarques n’a pour but de te blesser ou de t’attaquer personnellement.
Dans l’ensemble, j’ai eu cette impression que c’était peut-être un peu trop simple tout au long de ton texte. Je ne sais pas si tu es un débutant, peut-être que oui peut-être que non, mais il te manque ta marque personnelle. Sinon, en dehors de ça, quelques répétitions viennent se glisser dans ton texte et certaines phrases font très très très lourdes, ce qui m’amène à parler du grand défaut de ton texte, je trouve que tu vas beaucoup beaucoup beaucoup trop vite. Grossièrement, ton texte c’est juste un enchainement d’action, sans que tu réussisses à poser quelque chose, mais pourtant il y a de bonnes idées et à certains moments tu tentes des choses. Donc au final, honnêtement, je ne sais pas du tout quoi penser de ton texte (hormis qu’il y a des répétitions et des lourdeurs). Il faudrait que j’en voie plus pour avoir un avis tranché sur la question.

Salut merci de la réponse

Ah oui en soit c’est véritablement juste un extrait. Deux paragraphes d’un projet sur lequel je bosse depuis quelques mois.

Je pensais pas avoir besoin de le dire mais effecticement en aucun cas ce texte n’est autosuffisant. Il y a 140 pages de développement et d’exposition derrière.

Je trouvais ce topic intéressant donc j’ai juste chopé un petit passage que j’aimais bien pour le copier coller ici sans prétention

Des répétitions et des formules simplistes, je note ça merci

Le 05 juin 2020 à 19:55:07 Droovert a écrit :
Salut merci de la réponse

Ah oui en soit c’est véritablement juste un extrait. Deux paragraphes d’un projet sur lequel je bosse depuis quelques mois.

Je pensais pas avoir besoin de le dire mais effecticement en aucun cas ce texte n’est autosuffisant. Il y a 140 pages de développement et d’exposition derrière.

Je trouvais ce topic intéressant donc j’ai juste chopé un petit passage que j’aimais bien pour le copier coller ici sans prétention

Des répétitions et des formules simplistes, je note ça merci

Dans ce cas-là, je t'inviterai plus à faire un minimum d'exposition avant de lancer ton texte (juste quelques lignes, histoire de savoir dans quoi on s'embarque)

C'est la première fois que j'écris réellement (j'ai des dizaines de projets mort-nés dans ma tête et sur word) . Ici j'ai décidé de commencer avec un scénario léger pour m'entrainer. merci pour vos avis.

BOUM. Le son était brutal, comme le bruit du marteau sur une enclume. Les murs environnants tremblaient, mais tenaient bon.

BOOUM. Ce coup-ci ressemblait plus à une femme troll frappant un golem avec son hideuse tête. A l’extérieur du bâtiment, le calme régnait, et aucune vie animale ne semblait surprise par le bruit, les plus faibles ayant déjà quitté la zone.

BOOUUMM. Et celui-là était nettement diffèrent, et pas sans rappeler certains tremblements de terre ou glissements de terrains, preuve que quelque chose d’important dans la porte avait dû céder.

Rouge, vert, bleu, puis blanc, les couleurs du sort inscrit au milieu de la grande salle dansaient et batifolaient dans un ballet perpétuel qui, après de nombreux efforts, était enfin stable. L’homme qui jusqu’alors les observait, la sueur sur son front témoignant de sa concentration et du stress qu’il imposait à son esprit, poussa un soupir de soulagement avant de fouiller dans les poches de ses robes noires. Maintenant qu’il n’était plus nécessaire d’accorder son attention aux flux magiques, il pouvait enfin s’occuper de renforcer une dernière fois cette maudite porte avant que ce chevalier méprisable finisse par-

BOOOOOUUUMM avec un fracas comparable aux célèbres grands éclairs de la Tempête éternelle, et avec la délicatesse d’un orc pianiste, la grande double porte en acier gravé de runes sortit de ses gongs et vint s’encastrer dans le mur opposé, passant au-dessus de l’apprenti sorcier et du sortilège complexe.

Au milieu de la fumée produite par la force du coup, des pas lourds, au rythme empressé mais ferme se firent entendre et l’apprenti put distinguer l’objet de ses récents cauchemars : une chevelure blonde surplombant un visage banalement beau à l’air innocent, et plus important, un corps recouvert d’une armure de plates blanches aveuglantes assortie a une cape d’un blanc poussiéreux, arborant un lion tenant une épée auréolée de lumière. Le blason de LLewnder songea l’homme de main. Une plaie. Pas moyen que je me fasse tuer par l’héritier d’un de ces 3245 ahuris qui ont soudainement pensé qu’un lion sur leurs armoiries seraient prestigieux. Grande nouvelle pour vous paysans, quand 3244 personnes ont fait exactement la même chose avant vous, ce n’est plus une bonne idée. C’est un comique de répétition.
Avant que l’invité non désiré ne puisse prendre la parole, d’autres gêneurs s’approchèrent, recouverts d’un équipement complet a l’apparence similaire, quoique moins brillant et moins lourd. L’homme observa le groupe, le regard calculateur contrastant avec sa posture en retrait. Alors en plus du chevalier aveuglant, je compte une archère elfe, à surveiller, une prêtresse générique de l’Église de la lumière, une voleuse et LA PUTAIN DE SAINTE EPEISTE ?!?! SERIEUSEMENT ??? Merde il faut à tout prix que je gagne du-

« C’est fini horrible sorcier !! Tes actions déplorables s’arrêtent ici ! Il n’est nul besoin de prolonger tes souffrances en te battant ! Rends-toi et tu mourras honorablement » cria le jeune homme a l’épée, tout en pointant son arme vers lui.
Les membre du groupe restaient en retrait, laissant l’homme en armure débiter ses paroles inutiles. Sans doute un discours générique pratiqué. Combien de fois il répète ça par jour hein ? urgh je déteste ce type.
Il se redressa et laissa un sourire moqueur étirer son visage basané.
« Je crains devoir t’annoncer que tu te trompes Héros ». Le titre divin était prononcé avec tout le dégout qu’il pouvait y mettre. Ce qui est, en fait, une grande quantité. Sérieusement, y a-t-il une raison logique à ce que ce type ne se balade qu’avec des femmes comme compagnons ?
« Le sort est déjà stabilisé et terminé, l’almanach des connaissances apparaîtra dans quelques instants et dès que cela se produira, il suffira d’une simple pensée pour que mon maître vous réduise en cendres. Son plan de se cacher jusqu’à ce que le sort soit terminé afin de pouvoir vous éliminer à distance était vraiment gé-

« Ton maître ? tu veux parler de ce nécromancien qu’on a purifier il y a une demie heure ? » coupa la voleuse, une légère perplexité bordant sa voix.
« Quoi ?? c’est impossible, c’est un ancien archimage d’ombre, il est censé pouvoir se cacher parfaitement de gens comme vous. »
« Oh il l’était, il se trouve qu’avant de monter la tour, on a préféré veiller à ce que sa petite armée de zombie planquée dans les bois soit tuée jusqu’au dernier. » Elle frappa dans ses mains d’un air enjoué, comme pour marquer la fin de sa phrase.
« Ceci grâce à la bénédiction de purification de zone de Dame Cylène ici à mes côtés, » elle s’interrompu de nouveau pour placer obséquieusement un pâle copie d’une révérence a la prêtresse embarrassée avant de le fixer du coin de l’œil
« et comme il s’était déguisé en un mort-vivant et faufilé parmi eux… Disons qu’on l’a reconnu aux cris. »
Le ton de la fille menue était passé de dubitatif au pur Schadenfreude. Ses cheveux sombres couvraient son profil mais le ritualiste pouvait clairement imaginer le sourire insolent qu’elle arborait.
Je...ce sale fossile a moitié sénile de mes deux... toutes ces connaissances pour absolument aucun putain de bon sens. Pour la première fois qu’il appliquait ses conseils, il fallait qu’il se cache parmi les seuls êtres qui était repérable a des kilomètres par leur simple odeur. Il a dû sentir un sentiment de familiarité vu la fréquence des ses incontinences.
Merde merde merde merde merde MERDE ! je suis dans la mouise la plus extrême et impossible de rediriger le sort, il n’y a aucun moyen pour que je m’en sorte, à moins que... Diverses émotions passèrent à toute allure sur le visage du mage ; incrédulité, déception, rage, désespoir.

Bonjour,
Je passe souvent sur le topic sans poster. J'essaye d'apprendre au maximum via vos textes. Je suis sur un petit projet en ce moment et j'aimerais poster un morceau ici pour avoir un avis. Merci

Je tiens juste à préciser pour le scénario que le protagoniste à quitté sa campagne natale il y a longtemps et a coupé les ponts avec son père durant toutes ces années. Là il est revenu pour son enterrement.

Nous sortîmes un moment. Je n’avais aucune idée de qui pouvait bien être ces deux énergumènes. L'ancien boucher, pompiste, semencier ou encore gendarme, impossible de me souvenir. J’appris quantité de choses impertinente au sujet de mon père et de ce qu’il s’était passé durant mes années d’absence. Je n’avais pas besoin de poser de question, mon interlocuteur dirigeait la conversation à lui tout seul.

Au moment de la fermeture nous regagnâmes nos voitures respectives. J’étais persuadé de revoir ces deux ancêtres le lendemain à la première heure et je ne mettais pas trompé. La voiture miraculeuse était déjà présente sur les lieux avant moi.

Cette fois-ci je restai dans l’antichambre. J’accueillais les nombreux visiteurs sans n’en reconnaître aucun. Certains se contentaient d’un simple bonjour tout aussi froid que la pièce dans laquelle ils entraient alors que d’autres me tenaient la jambe. Curieux de tout connaitre ou de simplement vanter leur misérable existence. Un quadragénaire vint même me parler en patois mais ne comprenant pas un mot sur deux je fus contraint de le couper en plein monologue mais c’était pour mieux m’écraser face à un autre.

« T’es le fiston Bacle c’est ça ?
– Oui exactement.
– T’es un gars de la ville toi ça se voit. Je suis désolé pour ton père, il n’était pas si vieux que ça.
– Le cœur a lâché. Il était suivit par un cardiologue.
– Ah ? Je croyais que c’était le foie moi et que justement il fuyait les médecins comme de la peste.
– Peut être les deux alors.
– C’est une bien triste histoire mais tu vas t’installer par ici alors ?
– Non je remonte sur Paris une fois la paperasse achevé, j’ai rendez-vous avec le notaire en fin de semaine. Mais faudra bien que je revienne pour finaliser l’affaire.
– Faudra passer à la maison fiston. Comment tu vas faire pour gérer la ferme maintenant ?
– Comment ça ?
– Tu vas reprendre la ferme de ton père c’est bien ça ?
– Non ce n’est pas prévu. »

Ces gens me rappelaient la fin de mon adolescence, l’époque où je comprenais enfin certaines choses qui m’étaient dès lors inconnus. Une des raisons pour laquelle j’ai quitté cette maudite région d’ailleurs. Il m’était impossible de m’isoler cinq minutes puisqu’entre les nouveaux arrivants et ceux qui repartaient, il y avait toujours un flux continu dans cette antichambre.

J'ai fini le chapitre duquel mon extrait est tiré, du coup je me suis dit que je pouvais autant déposer la suite ici

Diverses émotions passèrent à toute allure sur le visage du mage ; incrédulité, déception, rage, désespoir. Des expressions qui mirent en confiance le héros qui reprit la parole :
« Maintenant que la lumière de la vérité t’a frappé, il est tant que tu te rendes, vilain ! »

Le méchant fixa le groupe, un air de résolution passant à travers ses yeux noirs. Il se mordit la lèvre de frustration, jusqu'à ce qu'un filet de sang poigne, preuve de ses nerfs à vifs, et recula d’un pas empiétant sur la formation magique qui crépita de petits éclairs cramoisis.

« Tu parles certainement beaucoup pour un singe avec une épée, héros. Le but du sort est inatteignable maintenant, mais l’énergie est encore utile. C’est un sort du Sixième Cercle, j’en ai donc assez pour tous vous carboniser ! Fais tes prières, imbécile ! »

Il plongea sa main au milieu du sort, absorbant le mana de plus en plus instable face à la perturbation d’un élément étranger. il sentait l’énergie grimper en lui, circulant dans ses veines, secouant ses os et ses organes, réclamant une sortie, tandis que le héros courait à grand pas pour l’éliminer et qu’une flèche habilement tiré menaçait l’intégrité de sa gorge.
Il sortit la main du cercle la pointa vers le groupe...
Et s’embrasa dans des flammes rouge sombre, brûlant tout dans un rayon d’un mètre, alors que la vague de chaleur créée cuisait tant bien que mal l'être vivant le plus proche.
Il ne resta au milieu du cercle de suie crée, qu’un corps noir et chaud , complètement nu, plus semblable à un morceau de charbon de forme humaine reposant sur le sol qu'un véritable cadavre.

Le héros s’arrêta sur ses pas, surpris, alors qu’un rayon de guérison de la prêtresse corrigeait le pire des dégâts de la vague de chaleur
« Eh bien, c’était une déception » dit l’archère en se rapprochant doucement, elle se retourna vivement vers le jeune homme, ses yeux verts pâles fixant ses orbes bleu roi.

« Tu vas bien Gaspard ? Tu étais un peu proche, ma flèche n’était qu'à un pas devant toi et elle a été réduite en poussière. Tu devrais faire comme moi, garder tes distances et attendre une opportunité bien placée »

Il renifla légèrement, et réfléchit à sa réponse, alors que la proximité avec l’elfe apportait à son odorat des senteurs de bois et d’humus humide.
«Eh bien c’était un énième sorcier arrogant, ce n’est pas très surprenant. Et je te le répète, tout le monde n’est pas un archer, il faut aussi des rôles de mêlée pour achever rapidement le boulot. » Cette phrase emmena une autre pensée, dédiée à l’autre épéiste se rapprochant lentement.
« Alors est ce que j’ai bien fait cette fois ? j’ai tenté de mettre en pratique tes enseignements, même si je n’ai pas eu l’occasion de montrer les fruits de notre entrainement »

Elle le fixa calmement, ses yeux bleu-gris ne révélant aucune émotion particulière. « Eh bien tu parlais toujours trop, et tu aurais dû être bien plus prompt à esquiver la zone d'effet du sort, surtout dans un espace aussi large. Cependant je suppose que tu tenais correctement ta garde même en courant, et ouvrir la porte t’a pris moins de 10 coups, alors je dirais que tu t’améliores légèrement» répondit platement la grande femme aux cheveux blond platine. Elle se tourna vers le cadavre encore fumant et reprit :
« Je conseillerai encore une fois de couper la tête afin d'être sûre de ne pas se retrouver avec un esprit vengeur ou un mort vivant.
- Nous en avons déjà discuté Orlyanne, pas de profanation de cadavre. Il n’est ni chaman, ni nécromancien, il n’y a aucun risque de corruption post-mortem» répondit Gaspard d'un air exaspéré.

Les autres membres du groupe ne prirent pas part à l’échange qui ne semblait de toute façon pas nouveau, se contentant de fouiller les meubles luxueux de la salle centrale.
Il la regarda avec un sourire entendu et ajouta : « il faut te détendre tu sais, regarde, on a exterminé une armée de zombie sans perte, on a récupéré des artefacts coûteux et le méchant final s’est auto purifié. Maintenant on va tous boire un coup, c’est moi qui offre »

Elle lui lança un regard peu impressionné puis laissa la joie contagieuse du futur paladin l’atteindre. Un soupir amusé sortit de ses lèvres, puis, ses pensées organisées, elle se décida à interpeller la voleuse : « Ilani, nous partons. De toute façon tu as déjà dû débarrasser l’endroit de tout ce qui a de la valeur » dit- elle alors qu’ils prenaient le chemin inverse, repassant par la « porte » jusqu’à ce qu’ils disparaissent pour de bon.
___________

Quelque minutes plus tard, alors qu’un silence pesant ornait la pièce, le cadavre désormais froid arrêta de fixer le plafond et se leva d’un bond, puis épousseta joyeusement la cendre sur son corps, révélant une peau saine, quoique que maintenant drapée d’une légère odeur de cochon grillé, en plus de dévoiler une pilosité désormais inexistante.

« Sérieusement, ces imbéciles, depuis quand un sort d’invocation d’un Artefact Neutre mal contrôlé se transforme en Aura de Feu Carbonisant ? » s’exclama notre cher mage alors qu’il profitait de la solitude pour se déplacer allégrement nu dans la tour.
Quoi ? Qui n’aime pas la douce sensation d'être seul chez soi et de pouvoir enfin se balader l’appareil a l’air, expérimentant la vraie liberté ? Personne ? comment ça le narrateur n’est pas censé donner son avis ?! je suis le narrateur, bandes d’idiots consanguins !!!

Hmph. Disais-je. Je m’apitoyais à haute voix sur le déplorable manque de connaissance en magie des jolies filles et des réelles raisons qu’un homme puisse avoir pour prendre autant d’effort à constituer un harem a la place d’un groupe de combat efficace, tout en descendant la tour jusqu’au rez-de-chaussée.

« Enfin c’est une bonne chose que cet idiot recrute selon l’apparence et pas les capacités. « A part cette psychopathe », frissonnais-je en repensant a la réputation d’Orlyanna Svandrake, et au léger courant de soif de sang qui avait transparu derrière ses pupilles gris acier quand elle fixait mon “cadavre”, «personne n’a même failli faire capoter mon plan de dernière minute, précisément intitulé “Thanatose d’urgence”. »

Je m’arrêtai devant la trappe, cachée sous un tapis pourri.
Première règle en tant que méchant, ne pas mettre de passage secret à côté d’un objet de valeur, les héros et leur groupe ont tendance à tomber en plein dedans alors qu’ils sont normalement occupés à réquisitionner les “biens maudits” en tant que « prime de risque pour le grand héros, rempart courageux contre l’horrible mal ».
Je lâchais une petite larme pour les tapis en fourrure de smilodons d’ombre. Ça avait pris une quantité effroyable de mon sang avant de trouver un moyen pour les tuer et une éternité pour confectionner les tapis. Le découpage des bêtes à l’artefact maudit, le dépouillement de leur peau horriblement puantes, les traitements de conservation dans l’eau salée d’un lac d’une naïade oubliée. Tout cela résultant en un set de 3 de mes plus belles pièces maintenant perdues pour toujours.
Ô divins ! qu’ai je fait pour mériter un tel sort ? Peut-être ai -je eu ma part d’assassinat, mais le pardon n’est-il pas une vertu de la lumière, et n’ai je pas respecté les 12 préceptes en “éradiquant le mal” lorsque j’ai empoisonnés et trahis mes pairs ?

Après être descendu plus profondément dans le sous- sol et arpenté un tunnel creusé à même la roche, je
levai les yeux vers le ciel bleu sans nuages, dépossédé de tout sauf mon précieux cerveau. Encore une fois retour à la case départ.
Sauf que cette fois ci je changeais tout. Des restes du sort brisé s’étaient imprimer dans mon esprit, des bouts lâches de savoir ésotérique encore brûlants et rampants à travers mes barrières mentales, affamés de trouver un vaisseau vivant, se tortillant pour essayer de se fixer à mon âme.
D’une flexion de volonté je les fit taire. L’heure n’était pas aux voix désincarnées réclamant des sacrifices de vierges. Plus besoin de trouver un vieux sorcier décrépi pour lui lécher les bottes et changer ses couches en espérant qu’il daigne un jour dévoiler ses connaissances. A la place je deviendrai moi-même devenir un "grand méchant", un seigneur du mal, et arpenterai les précipices des dangers des connaissance interdites. Rien qu'à y penser, un sourire sauvage ornait déjà mon visage alors que je fermai les yeux, appréciant les murmures de la nature et les rayons d'Haikrom et Morkiah sur mes paupières. Qu’importe si tout cela n’ai plus le même goût à la fin. Je prendrai tout.
Un vent glacial souffla et je frissonais, puis baissai les yeux.
Mais avant, il faudrait que je trouve des vêtements.

Salut à tous!
Je suis nouveau sur ce forum!
J'écris des poèmes de façon un minimum sérieuse depuis 2012...là, j'ai crée un topic de recueil de mes poèmes...en attendant, je veux profiter de ce topic pour avoir des avis également...
Je vais expliquer un peu mon "art"...déja, j'écris des poèmes, pas de nouvelles, encore moins de romans...je ne cherche absolument pas à écrire une histoire, je n'en ai ni l'envie ni le talent...la seule chose qui m'intéresse, c'est d'évoquer des sensations physiques, des émotions, sentiments, des pensées, réflexions, des choses qui peuvent arrivées, qu'elles soient douloureuses ou joyeuses, décrire ey évoquer des lieux, des endroits, des paysages, pour illustrer mon propos (la plupart de mes poèmes utilisent le champ lexical du désert...), mon objectif est de décrire le lien qu'il peut y avoir entre les sensations physiques, les émotions éprouvés, le paysage qui se présente sous nos yeux, ce qui nous ai arrivé...on est plus proche d'une photographie holistique, on est plus proche d'un arrêt sur image, de la captation d'un instant, que d'une histoire qui aurait un début, un milieu, une fin...on est également plus proche de l'hypnose que de la poésie...
Voilà pour mon petit paragraphe de présentation, pour que vous puissiez comprendre l'état d'esprit que j'ai, et que je cherche à transmettre dans mes poèmes...
Merci de m'avoir lu.

Entre mirages du désert et promesses de femmes,
De ces flammes,
Trompeuses,
Et infâmes,
Bien souvent mon coeur se perd...
Et il ne saurai rester de marbre,
Face à ces sables,
Qui sont pour toujours ma seule terre,
Et comment faire,
O grand jamais confiance aux femmes?
Pour moi, rêvant d'amour et de lumière...
Il n'y a en vérité,
Qu'aux sables du désert, que je puisse me confier...
Et mon ami! Oui! Mon ami...
Ne sois tellement surpris,
Si mes paroles et mes dires,
Se veulent raffinées,
Certes, raffinées,
Puisque même le voyageur,
Dont le coeur se trouve empli de rudesse,
Ne saurait que certes,
Devenir poète,
Face à l'inspiration des sables brulants,
Qui consument mes amères perspectives,
Qui m'apaisent,
Me rachètent de mes tourments...
Et tu veux savoir,
Oui, je le vois bien,
Tu veux voici certes savoir,
Pourquoi,
à mon âge,
Je n'ai toujours de femme à aimer...
Alors saches,
Qu'aux femmes j'ai toujours caché mes peines,
Il n'est en vérité,
Qu'aux sables brulants,
Il n'est qu'aux sables du désert,
Que j'accepte de me confier,
Mes tourments et mes peines,
Sont, pour le si vaste désert,
Un bien précieux secret...

Voilà.

Le 05 juin 2020 à 19:47:07 A-San a écrit :

Le 05 juin 2020 à 13:33:03 Droovert a écrit :
Le soir, le Maire organisa une grande réception pour l’armée des condottières, qu’il présenta comme des libérateurs. Les soldats de Bastille restèrent en dehors de la ville, dans leur campement, mais certains des lieutenants vagabondaient dans la ville et profitaient des réjouissances. Bastille dîna en tête à tête avec le Maire ce soir-là, c’est là que le Prince fit part à Stach de ses projets pour la ville. L’homme se contenta d’opiner du chef, exactement ce que Bastille attendait de lui. Il sentit le regard de sa fille sur lui toute la soirée. La mignonne, bien trop timide pour oser lui adresser la parole, n’était pas insensible au Prince venu de l’Ouest, aux traits fins et au visage impitoyable. Le dîner terminé, il remercia le Maire, et l’autorisa à quitter sa propre demeure, à présent investie par le Seigneur de la Potence. Il fit ensuite signe à la jeune femme de le suivre à l’étage.

Il s’assura de garder les fenêtres de sa chambre grande ouverte. Il ne voulait priver personne des hurlements de plaisir de la fille du Maire, profanée dans le lit de son propre père. L’Aube n’était pas loin lorsqu’il en termina avec elle ; même somnolente, ses jambes tremblaient encore. Après cela, nul ne remettrait jamais en doute l’identité du vrai maître des lieux. Les hommes n’étaient pas si différents des chiens qui pissent pour marquer leur territoire. La gueuse était fiancée à un artisan, d’ici un peu moins d’un an, elle accouchera d’un gamin aux cheveux blancs, un gosse que le drôle devra élever sans moufeter. Nul n’osera rien dire à voix haute, mais tout le monde saura.

Salut, alors je ne sais pas si tu as suivi les règles indiquées sur le premier post, mais sache qu’aujourd’hui on s’en moque (donc n’hésite pas à poster de plus long extrait, pour que je puisse avoir plus de matière pour juger et voir ou pas d’éventuels problèmes). D’ailleurs, je tiens à préciser, qu’aucune de mes remarques n’a pour but de te blesser ou de t’attaquer personnellement.
Dans l’ensemble, j’ai eu cette impression que c’était peut-être un peu trop simple tout au long de ton texte. Je ne sais pas si tu es un débutant, peut-être que oui peut-être que non, mais il te manque ta marque personnelle. Sinon, en dehors de ça, quelques répétitions viennent se glisser dans ton texte et certaines phrases font très très très lourdes, ce qui m’amène à parler du grand défaut de ton texte, je trouve que tu vas beaucoup beaucoup beaucoup trop vite. Grossièrement, ton texte c’est juste un enchainement d’action, sans que tu réussisses à poser quelque chose, mais pourtant il y a de bonnes idées et à certains moments tu tentes des choses. Donc au final, honnêtement, je ne sais pas du tout quoi penser de ton texte (hormis qu’il y a des répétitions et des lourdeurs). Il faudrait que j’en voie plus pour avoir un avis tranché sur la question.

entièrement d'accord

Le 13 juin 2020 à 21:20:42 AAH66deQI a écrit :
Entre mirages du désert et promesses de femmes,
De ces flammes,
Trompeuses,
Et infâmes,
Bien souvent mon coeur se perd...
Et il ne saurai rester de marbre,
Face à ces sables,
Qui sont pour toujours ma seule terre,
Et comment faire,
O grand jamais confiance aux femmes?
Pour moi, rêvant d'amour et de lumière...
Il n'y a en vérité,
Qu'aux sables du désert, que je puisse me confier...
Et mon ami! Oui! Mon ami...
Ne sois tellement surpris,
Si mes paroles et mes dires,
Se veulent raffinées,
Certes, raffinées,
Puisque même le voyageur,
Dont le coeur se trouve empli de rudesse,
Ne saurait que certes,
Devenir poète,
Face à l'inspiration des sables brulants,
Qui consument mes amères perspectives,
Qui m'apaisent,
Me rachètent de mes tourments...
Et tu veux savoir,
Oui, je le vois bien,
Tu veux voici certes savoir,
Pourquoi,
à mon âge,
Je n'ai toujours de femme à aimer...
Alors saches,
Qu'aux femmes j'ai toujours caché mes peines,
Il n'est en vérité,
Qu'aux sables brulants,
Il n'est qu'aux sables du désert,
Que j'accepte de me confier,
Mes tourments et mes peines,
Sont, pour le si vaste désert,
Un bien précieux secret...

Voilà.

quitte à assommer le lecteur par des retours à la ligne écris en prose