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Sujet : [SF] Nouvelle guerre

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Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
13 septembre 2016 à 19:35:46

Salut à tous. C'est le secondaire de Verund.

Donc comme je vous l'ai promis, j'ai écris cette fic pendant les vacances (elle n'est malheureusement pas encore terminée) et je vous post les 2 premiers chapitres. Elle se déroule pendant la 3éme guerre mondiale.

J'espère que ça vous plaira :hap:

Chapitre 1

Thomas adorait Paris. Le soir était le moment qu'il préférait le plus pour se promener dans les rues de Montmartre, écoutant les gens parler et rire sur les terrasses des bars et des cafés. Les gens semblaient tous avoir oublié les attentats que venaient de subir le pays et un brin d'insouciance semblait s'en dégager, car tout le monde oubliait ses problèmes en allant boire un verre avec des amis, une fille ou bien tout seul.

Malgré le fait que l'ambiance était bonne, on sentait quand même un peu de tension dans l'air. C'était pas encore ce problème de tension communautaire ou les polémiques qui étaient des sujets vraiment brûlants, mais un problème qui risquait de mettre le monde une nouvelle fois dans le chaos. Depuis quelque temps, en effet, les tensions entre les États-Unis et la Russie étaient de nouveaux conflictuelle au point qu'on redoutait une nouvelle guerre mondiale. D'habitude, les menaces étaient de courtes durées puisqu'elles visaient à intimider l'ennemi, mais plus cette fois-là.

Thomas arpentait les rues pour rentrer chez lui dans son appartement. Il rentra dans la salle de bains pour se déshabiller et se regarda dans le miroir au-dessus du lavabo. Il n'avait que 30 ans, mais il en paraissait plus à cause de sa barbe qu'il n'avait pas rasée depuis quelques jours. Il avait des cheveux bruns et des yeux marron. Il avait pris du ventre à cause des nombreuses pizzas qu'il avait commandé avec ses amis durant l'Euro, mais peu lui importait, de toute façon. Il s'en foutait du regard des gens. Il alluma la télé dans le salon et mit TF1.

C'était une rediffusion d'un film d'action. Il alla récupérer une canette de bière quand, soudain, un flash spécial interrompu le film. Encore un attentat, se dit Thomas, et c'est en France en plus. Le visage de Jean-Pierre Pernault apparu et Thomas éteignit la télé où la bouche du journaliste commença à s'ouvrir. Dans le climat actuel, il valait mieux éviter de trop regarder les infos. Lui-même avait décidé d'arrêter de regarder les JT qui ne faisait que parler de malheurs présents dans le monde. De toute façon, il recevrait le journal dans sa boîte aux lettres et verrait ce que le flash spécial avait dit le soir.

Il se réveilla le lendemain matin vers 9 heures. Il avait l'habitude de préparer son café, de chercher son journal et puis le lire tout en buvant son café et en mangeant son croissant. Il but une gorgée de son café qu'il recracha instantanément par terre. Il regarda d'un air terrifié la Une et la flaque noir et brune par terre.

La Une du journal était noire avec écrit en gros titre « La Troisième Guerre Mondiale vient d'éclater ! ». En dessous du titre, on voyait un char d'assaut avec 3 soldats sur le côté, marchant avec leur fusil d'assaut, le canon pointé vers le sol. L'édition spéciale disait que la Russie venait de lancer des missiles contre une flotte américaine près des côtes syrienne. Le bilan s'élevait à plusieurs centaines de morts. Des B-52 furent envoyés pendant la nuit en Angleterre par « mesure préventive ». Hollande, Merkel et l'OTAN se mirent à flipper et songèrent à commencer une mobilisation générale si Poutine se mettait directement à les menacer. Le trafic aérien fut suspendu au-dessus de l'Europe de l'Est, la Russie, la Turquie et le Moyen-Orient.

Thomas se dit au début que c'était faux, mais il consulta son mur Facebook et tous ses amis avaient partagé la même info. Il n'en revenait pas.

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
13 septembre 2016 à 19:44:47

Chapitre 2

Le monde venait de prendre un nouveau tournant hier soir et ce ne serait pas le meilleur. Une troisième guerre mondiale symbolisait une guerre nucléaire et ne laisserait que très peu de chance aux gens de survivre.
Le jeune homme ne savait pas trop ce qu'il devait faire. Pour la première fois depuis 4 ans, il décida d'allumer la télé. Hollande était en train de faire son discours en direct sur BFM. Il était dans son bureau, l'air épuisé, triste et avait la voix qui tremblait. Il essayait tant bien que mal de rassurer les gens en leur disant de « garder leur calme et de ne pas céder à la panique ». Ah, cette fameuse phrase que prononçait le président, elle était très souvent employée après chaque attentat et finalement, il avait plus au moins le même discours après chaque événement grave qui venait de passer. Une fois le discours terminé, un expert en géopolitique intervint à la télé et une journaliste le questionna.

-Pensez-vous que cette guerre durera longtemps ?
L'expert la regarda et déclara.
-C'est une très bonne question, commença-t-il. Vous savez, les tensions entre la Russie et les États-Unis étaient déjà tendues, mais pas au point de déclencher une nouvelle guerre mondiale. C'était plutôt un genre de guerre froide, finalement, c'était que des menaces, de l'intimidation. Du coup, c'est très dur de dire quand cette guerre finira, d'ailleurs personne ne sait quand fini une guerre. Beaucoup de gens croyait que la Première Guerre mondiale ne durerait qu'un an, mais finalement, elle en a duré 4. Une guerre peut aussi être courte que longue.
-Mais si la Russie détient des armes nucléaires et les utilisent, que vont être les risques ?
-Bon, déjà, pas besoin de vous faire un détail du nombre de victimes que pourrait engendrer une bombe nucléaire, mais ce que vous devez savoir, c'est que les radiations peuvent durer des centaines, des milliers, des millions voir des milliards d'années. Donc si l'Europe reçoit des bombes nucléaires, l'impact écologique sera sans doute énorme et le Vieux Continent sera sans doute invivable pendant des millénaires.

Et voilà comment faire paniquer des millions de gens, songea Thomas en regardant la télé. C'était quelque chose de typique de la part des médias, faire peur aux gens et faire intervenir des spécialistes, experts ou je ne sais quoi pour faire encore plus peur aux gens. Il regardait la scène qui se produisait à la télé d'un air songeur en se disant que les dirigeants trouveraient bien un accord pour éviter cette guerre. Les chefs d'état étaient fous, certes, mais jamais au point de vouloir déclencher un conflit nucléaire mondial et de tuer des millions de personnes, ils savaient tous que l'arme atomique était quelque chose de dangereux. Cela dit, il fallait espérer que ce conflit ne dure pas longtemps.

Les jours passèrent et Thomas reçu un beau jour une lettre contenant des consignes de sécurité. C'était le cas de tout le monde, chaque foyer de France avaient reçu un petit fascicule donnant 2 suites alternatives à cette guerre. La première était l'attaque nucléaire, il fallait se rendre dans des sous sols comme des bouches de métro, égouts, catacombe, grotte ou caverne avec des vivres pour plusieurs mois ou alors il fallait rapidement fuir en ne prenant que le strict minimum (vêtements, papiers d'identité, chaussures et nécessaires de toilette et la seconde était l'invasion, l'armée viendrait pour enrôler rapidement des jeunes gens en bonnes conditions physiques. Dans les 2 cas, il y aurait des évacuations de masses. 3 types de moyens de transport seraient réquisitionnés : les bus, les trains et les avions de toutes les compagnies aériennes se trouvant dans les aéroports français. En cas de nécessité, l'armée fournirait des avions de transport afin de permettre aux gens de vite évacuer. Les gens pourraient utiliser leur véhicule personnel, mais ne devraient en aucun cas prendre les autoroutes qui seront exceptionnellement réquisitionnées par les services publics.

Le jeune homme semblait perturber par ce qui était en train de se passer. Il pensait aux enfants qui étaient en train de vivre quelque chose dont ils n'auraient jamais pensé que ça arriverait. Les pauvres, ils avaient connu déjà des attentats et maintenant, ils voyaient une guerre mondiale qui pourrait de nouveau frapper la France et d'un façon générale l'Europe. Enfin bon, ce n'était pas vraiment la peine ni le moment pour se soucier de l'avenir noir qui toucherait sous peu l'Europe.

Bizarrement, les gens n'avaient pas l'air plus affecté que d'habitudes de cette annonce. Les gens ne semblaient pas vraiment paniquer, sans doute parce qu'ils croyaient que ça ne durerait pas cette guerre et que ça ne les concernerait pas.

Le lendemain matin, nouveau flash spécial : les Américains venaient d'envoyer leur B-52 vers la Russie et ces derniers s'apprêtaient à larguer des bombes directement dans ce pays.

tom2002USA tom2002USA
MP
Niveau 10
13 septembre 2016 à 19:45:50

Wow!

Encore 20 millions de morts a prévoir!
Par contre c est dans un futur proche? Juste comme ca.

EDIT si mon poste gène la lisibilité n hesitez pas a me le dire
Sinon j ai vraiment vu que tu avais capturé l atmosphère actuelle selon moi.

Message édité le 13 septembre 2016 à 19:46:35 par tom2002USA
Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
14 septembre 2016 à 18:59:11

Le 13 septembre 2016 à 19:45:50 tom2002USA a écrit :
Wow!

Encore 20 millions de morts a prévoir!
Par contre c est dans un futur proche? Juste comme ca.

EDIT si mon poste gène la lisibilité n hesitez pas a me le dire
Sinon j ai vraiment vu que tu avais capturé l atmosphère actuelle selon moi.

Merci pour ton commentaire :fier:

Pour répondre à ta petite question, ou ça se passe dans un futur proche.

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
22 septembre 2016 à 19:43:06

Chapitre 3

Les bombardiers décollèrent de Brize Norton, une base militaire anglaise située dans l'Oxfordshire, dans l'ouest de Londres. Ces avions-là n'étaient pas très rapides, juste 643 km/h, mais ils étaient redoutables et très impressionnants. Moscou était à près de 3000 km de Londres, il leur fallait donc à peu près 5 heures de vols pour atteindre la capitale russe, mais ils avaient une autre idée, bombarder Saint Petersbourg et ses environs et ensuite retour au bercail. Hollande avait une nouvelle fois décidé de faire son mouton en rejoignant la très célèbre coalition. Ce n'était pas très prudent parce que ce n'était pas rien, de vouloir s'engager contre la Russie. Enfin, c'était toujours moins risqué de suivre les Américains en 2016 que si c'était durant la Guerre Froide où le risque de menace de guerre atomique était beaucoup plus grand et surtout beaucoup plus sérieux que de nos jours.

Des avions français seraient stationnés en Pologne, en République Tchèque, en Allemagne, en Autriche et en Slovénie. C'était une sorte de stratégie pour essayer de vite mater l'armée russe et de protéger les populations des pays voisins comme la Biélorussie ou bien l'Ukraine dont la guerre continuait toujours. Enfin protéger les populations, c'était plutôt protéger les nôtres.

Ce jour-là, St Petersboug et sa banlieue furent détruites. Les grands axes furent gravement endommagés, au point que les accès à certaines zones étaient très difficiles à franchir en raison des gros dégâts. Les chaînes de télé passaient les mêmes images en boucle, certaines furent même prises par des amateurs. Cela semblait irréalistes, un peu comme tous les flash spéciaux. On voyait des scènes de chaos, des gens qui étaient soutenus par des pompiers avec une gaze tachée de sang ou encore des ambulanciers qui courraient avec un brancard, transportant des victimes recouvertes de sang. Les dégâts étaient très impressionnants, il y avait des cratères, des immeubles et des maisons détruites et des voitures qui étaient en train de brûler. Toutes ces images montraient, malheureusement, un aperçu de ce qui se passerait dans les prochains jours ou semaines.

Thomas commença à préparer des provisions, par pures précautions. Il n'avait pas envie de fuir tout de suite, de toute façon, ce serait quelque chose de stupide car personne ne savait comment ça commencerait. Mis à part quelque personnes qui faisait leur pronostic sur internet, il n'y avait rien d'officiel, de concret. Juste des présomptions. Il fallait tout simplement vivre au jour le jour, c'est-à-dire de ne rien planifier et surtout tenter d'assurer sa survie. Il ne connaissait pas grand chose en survie, pour lui, c'était quelque chose de débile de se préparer à ce genre d’événements parce que lui aussi pensait que ça n'arriverait jamais. Le survivalisme était quelque chose d'incompréhensible, d'inutile et surtout de futile surtout que le monde était relativement stable malgré les conflits que subissaient le Moyen-Orient.

Cela dit, il avait déjà fait des randonnées en montagne avec ses amis et ils ne voulaient pas dormir dans un camping ou dans un refuge. Ses amis voulaient que ça soit quelque chose d'inoubliable en essayant de ne pas profiter du confort, c'était pour eux simplement profiter de la nature et de se contenter de chose utile. Lui qui les prenaient pour des imbéciles, il devait bien se rendre à l'évidence que ça serait quelque chose de fort bien utile, de bien savoir se débrouiller sans avoir d'eau ni d'électricité.

Il avait acheté des bouteilles d'eau, des boîtes de conserve, un réchaud et les fameuses gamelles de campings. Il avait également pensé à acheter un grand sac à dos pour mettre beaucoup de choses.

Suite aux bombardements américains sur la Russie, Poutine décida de commencer l'invasion de l'Europe. 10 Rafales décidèrent d'attaquer les armées russes en bombardant leurs positions. La Biélorussie semblait consentante à cette « invasion » et les laissèrent traverser tranquillement le pays. Tard dans la nuit, les Américains décidèrent de les attaquer par-derrière. Les avions furent abattus.

Chaque foyer reçut un jour des cartes pour l'évacuation. Thomas reçut quant à lui une carte verte, ce qui signifiait qu'il serait évacué par train. Les cartes bleues signifiaient que les gens seraient évacués par bus et les cartes rouges, par avion. C'était une mesure de précaution pour tenter d'éviter l'anarchie dans les transports. Chaque personne avait maintenant la chance d'être évacuée rapidement. Des troupes françaises furent envoyées aux frontières belges et allemandes, mais aussi sur les côtes afin d'empêcher un débarquement.

L'Allemagne commença à être envahie et bombardée par les Russes. Munich, Stuttgart, Francfort, Düsseldorf et Berlin furent détruites. Ces raids aériens firent des centaines de victimes et à nouveau, les chaînes de télés montraient ces mêmes images, toujours des gens qui étaient évacuées par les pompiers, des militaires qui tirés sur l'ennemi ou encore des enfants pleurant et titubant à la recherche de leurs parents. La France accepta d'avoir des millions de réfugiés allemands sur le territoire.

La France faisait à présent partie des derniers remparts contre l'armée russe.

tom2002USA tom2002USA
MP
Niveau 10
22 septembre 2016 à 19:54:13

les militaires qui tirés sur l'ennemi

C est pas tiraient?
A part ce truc auquel je ne pu me décoller et le fait que ca va un peut vite(bon dieu Hollande!) c est pas mal!

Les "poilus" vont ils revenirs sur Verdun? :p)
La derniere phrase me le fait penser.Soit ce sera une deroute totale,soit la France fera héroïquement rempart contre le rouleau russe.

Par contre sache qu'on ne peut gagner une guerre avec seulement des avions.

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
23 septembre 2016 à 19:02:15

Le 22 septembre 2016 à 19:54:13 tom2002USA a écrit :

les militaires qui tirés sur l'ennemi

C est pas tiraient?
A part ce truc auquel je ne pu me décoller et le fait que ca va un peut vite(bon dieu Hollande!) c est pas mal!

Les "poilus" vont ils revenirs sur Verdun? :p)
La derniere phrase me le fait penser.Soit ce sera une deroute totale,soit la France fera héroïquement rempart contre le rouleau russe.

Par contre sache qu'on ne peut gagner une guerre avec seulement des avions.

Salut.

Merci de m'avoir signalé que j'avais fait une faute, c'était absolument involontaire.

Concernant les poilus, je ne sais pas. En vérité j'écris que de temps les chapitres et je les postes quand ça me semble fini et surtout que je n'ai plus assez d'imagination.

Je ne te fais aucune promesses par rapport à ce que tu penses parce que, comme je l'ai dis, je ne fais que poster un chapitre au fur et à mesure et donc j'écris aussi au fur et à mesure les chapitres.

Et oui, ne t'inquiètes pas, je sais qu'une guerre ne se fait pas uniquement avec des avions :-p

tom2002USA tom2002USA
MP
Niveau 10
23 septembre 2016 à 20:53:21

Le 23 septembre 2016 à 19:02:15 Vallerand a écrit :

Le 22 septembre 2016 à 19:54:13 tom2002USA a écrit :

les militaires qui tirés sur l'ennemi

C est pas tiraient?
A part ce truc auquel je ne pu me décoller et le fait que ca va un peut vite(bon dieu Hollande!) c est pas mal!

Les "poilus" vont ils revenirs sur Verdun? :p)
La derniere phrase me le fait penser.Soit ce sera une deroute totale,soit la France fera héroïquement rempart contre le rouleau russe.

Par contre sache qu'on ne peut gagner une guerre avec seulement des avions.

Salut.

Merci de m'avoir signalé que j'avais fait une faute, c'était absolument involontaire.

Concernant les poilus, je ne sais pas. En vérité j'écris que de temps les chapitres et je les postes quand ça me semble fini et surtout que je n'ai plus assez d'imagination.

Je ne te fais aucune promesses par rapport à ce que tu penses parce que, comme je l'ai dis, je ne fais que poster un chapitre au fur et à mesure et donc j'écris aussi au fur et à mesure les chapitres.

Et oui, ne t'inquiètes pas, je sais qu'une guerre ne se fait pas uniquement avec des avions :-p

Faire ca a l’instinct sans vraiment connaitre le suite.Selon pas mal d’écrivains c est une compétence qui aide :ok:

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
24 septembre 2016 à 18:36:01

Le 23 septembre 2016 à 20:53:21 tom2002USA a écrit :

Le 23 septembre 2016 à 19:02:15 Vallerand a écrit :

Le 22 septembre 2016 à 19:54:13 tom2002USA a écrit :

les militaires qui tirés sur l'ennemi

C est pas tiraient?
A part ce truc auquel je ne pu me décoller et le fait que ca va un peut vite(bon dieu Hollande!) c est pas mal!

Les "poilus" vont ils revenirs sur Verdun? :p)
La derniere phrase me le fait penser.Soit ce sera une deroute totale,soit la France fera héroïquement rempart contre le rouleau russe.

Par contre sache qu'on ne peut gagner une guerre avec seulement des avions.

Salut.

Merci de m'avoir signalé que j'avais fait une faute, c'était absolument involontaire.

Concernant les poilus, je ne sais pas. En vérité j'écris que de temps les chapitres et je les postes quand ça me semble fini et surtout que je n'ai plus assez d'imagination.

Je ne te fais aucune promesses par rapport à ce que tu penses parce que, comme je l'ai dis, je ne fais que poster un chapitre au fur et à mesure et donc j'écris aussi au fur et à mesure les chapitres.

Et oui, ne t'inquiètes pas, je sais qu'une guerre ne se fait pas uniquement avec des avions :-p

Faire ca a l’instinct sans vraiment connaitre le suite.Selon pas mal d’écrivains c est une compétence qui aide :ok:

Ah, eh ben je ne le savais pas.

:cimer:

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
24 septembre 2016 à 18:40:28

Chapitre 4

Pendant ce temps-là, à Paris, François Hollande était à son bureau de l'Élysée. Des gardes du corps étaient aux portes et il était très nerveux, angoissés. Il devait téléphoner en même temps avec ses ministres et entendre les dernières nouvelles.

-Jean-Marc, est-ce que tu sais si Merkel est encore vivante ? Est-ce qu'il y a encore des ressortissants en Allemagne, en Pologne ? Demanda François en balbutiant.
-On a plus de nouvelles d'elle et de son gouvernement depuis 48 heures, maintenant, expliqua le ministre des affaires étrangères. Et certains ressortissants ont été rapatriés cette nuit, c'est Manu qui s'en est chargé. Nous ne savons même pas ce que ce sont devenus les expatriés en Pologne et encore moins le gouvernement polonais.
-Oh merde. Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ? Est-ce qu'il faut qu'on se mette à fuir nous aussi ?
-Je sais pas.

François avait le teint encore plus pâle qu'avant. Il était fatigué, mais même s'il avait envie de dormir, il ne le pouvait pas. Il avait très peur et il ne savait plus quoi faire. Les gardes du corps restèrent toujours fixe quand quelqu'un frappa à la porte. Un des gardes ouvrit la porte sans se tourner et laissa rentrer le conseiller du président.

Il s'approcha du bureau et déposa des dossiers sur son bureau.

-Monsieur le Président, commença-t-il, je vous donne les dossiers concernant les mesures que vous devez prendre en cas de nouveau conflit. Vous avez les procédures concernant la dissuasion nucléaire, les procédures d'évacuation des populations, un dossier concernant le choix du lieu où se réfugiera votre gouvernement, les ordres de mobilisation générale et le discours que vous allez devoir prononcer ce soir depuis votre bureau sur toutes les chaînes de télévisions françaises. Le président regarda la pile de documents et enfin son conseiller et répondit.
-C'est vraiment le pire moment qu'un président puisse vivre durant son mandant. Voir une armée qui menace des citoyens et qui en a tué également, on ne peut être que frustré et inquiet pour l'avenir de son pays.
-Écoutez monsieur, c'est juste une mauvaise passe. On arrivera à se battre quoiqu'il arrive et on en sortira sans doute les vainqueurs, tenta de rassurer le conseiller.

En vérité, il n'y croyait pas. L'avenir du pays était déjà sombre, mais déjà tenter de voir le bout du tunnel semblait être quelque chose d’inaccessible, c'était se mentir à soi-même, de penser que la fin de la guerre était proche.

Thomas était allongé dans son lit. Il ne regardait plus la télé, plus internet et il ne faisait que de temps en temps regarder son portable pour voir s'il ne recevait pas des SMS. Il en avait marre que les médias et les internautes contribuent à faire paniquer encore plus la population. Les 2 jouaient sur les peurs comme ils arrivaient à si bien le faire après chaque attentat en lançant soit des fausses infos, soit des rumeurs. Tout le monde avait peur parce qu'on savait que des milliers de personnes y passeraient, mais toutes ces fausses infos et le jeu de la peur médiatiques prêtaient vraiment à confusion.

Les médias pouvaient dire n'importe quoi comme dire la vérité (pour une fois) mais peu de gens avaient finalement confiance en ces organes d'informations. On les désignait très souvent comme manipulateur et c'était, en fin de compte, difficile de les croire sur parole. Il avait entendu que des gens préféraient s'informer sur des médias étrangers parce que certains donnaient des infos objectives. Ce n'était pas si étonnant que ça, la liberté de presse commençait à devenir restreinte, c'était de la propagande.

Il lisait un livre et jetait un œil de temps en temps sur son portable afin de voir si on ne lui avait pas envoyé un SMS. Il n'avait pas eu de nouvelles de ses parents depuis 1 mois, il ne savait pas où ils avaient bien pu partir. Ses parents aimaient bien voyager. Petit, il en faisait beaucoup de voyages avec ses parents. Il avait été en Chine, aux États-Unis, au Brésil, en Russie, en Afrique du Sud et dans pleins d'autres pays. Sa jeunesse était vraiment joyeuse et insouciante. Il en revenait heureux à l'école, avec ces souvenirs pleins la tête et puis surtout la tête de ses camarades de classe quand il leur racontait qu'il avait fait un safari au Congo, qu'il avait vu le mont Machu Picchu au Pérou, vu Pétra.

Il aimait se remémorer ces voyages-là, c'était un bon moment pour oublier ce qu'il se passait. Il n'arrivait pas à se concentrer sur son livre, il était très préoccupé par ce qu'il se passait. C'était finalement impossible de se chasser de l'esprit qu'à tous moment, on risquait d'être envie et qu'on risquerait surtout de se faire tuer sans n'avoir rien demandé à personne. Il n'avait pas envie d'y penser, mais quelque chose lui rappelait toujours ce qu'il lui risquait de lui arriver.

Quand il n'arrivait pas à dormir la nuit, il allait se promener à vélo dans les rues désertes de Paris. La nuit, la ville semblait se transformer, une autre vie l'animait. C'était une vie qui, selon les quartiers, pouvaient être vraiment malsaine et des fois être vraiment magique. C'était ça qui avait séduit Thomas, c'était le fait que Paris ait de multiples visages puisse la rendre fascinante.

Même en temps de guerre, Paris restait toujours Paris.

Negatum- Negatum-
MP
Niveau 10
26 septembre 2016 à 11:14:33

Aloors...

Bon, déjà, l'anticipation, c'est très risqué, parce que tu vises définitivement le réalisme et qu'on va forcément te flinguer là-dessus à moins que tu aies un master en géopolitique. Tu passes beaucoup de temps sur ce sujet, avec plein de détails, donc c'est un peu normal de te juger sur le degré de crédibilité que tu apportes à ton histoire.
Sur ce point-là, autant j'ai pas trop de problème avec l'idée générale de conflit entre la Russie et les USA, autant les réactions de Hollande, notamment via ses dialogues, est quand même sacrément caricaturale. C'est un président de la République tout de même. :hap: Tu sembles avoir fait des recherches (les bombardiers, les bases), mais elles sont inégales (en France on ne déclare pas une guerre comme ça, François Hollande n'est certainement plus au bureau de l'Elysée en cas d'attaque nucléaire, et au fait pourquoi il n'y a pas d'attaque nucléaire dans ce truc, c'est le principe de la "sorte de guerre froide"). Mais globalement, ça pourrait être pire.

Pour le style, tu va au fait et c'est une bonne chose, surtout dans une fiction ou tu essayes d'être le plus factuel possible, mais je pense que tu devrais prendre plus le temps d'installer l'ambiance, notamment durant les scènes avec Thomas.
Thomas est d'ailleurs le point le plus intéressant pour le moment, vu que c'est un mec qui s'en fout, littéralement, de tout ce qui se passe. C'est pas mal d'avoir mis un personnage froid pour raconter les faits, je trouve que c'est une bonne idée.
Après, si tu veux un conseil, fait un plan, parce que c'est vrai qu'on voit pas trop ou tu veux en venir et le fait que tu n'en ai aucune idée ne me rassure pas des masses. :noel:

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
26 septembre 2016 à 18:43:23

Aloors...

Bon, déjà, l'anticipation, c'est très risqué, parce que tu vises définitivement le réalisme et qu'on va forcément te flinguer là-dessus à moins que tu aies un master en géopolitique. Tu passes beaucoup de temps sur ce sujet, avec plein de détails, donc c'est un peu normal de te juger sur le degré de crédibilité que tu apportes à ton histoire.

Sur ce point-là, autant j'ai pas trop de problème avec l'idée générale de conflit entre la Russie et les USA, autant les réactions de Hollande, notamment via ses dialogues, est quand même sacrément caricaturale. C'est un président de la République tout de même. :hap: Tu sembles avoir fait des recherches (les bombardiers, les bases), mais elles sont inégales (en France on ne déclare pas une guerre comme ça, François Hollande n'est certainement plus au bureau de l'Elysée en cas d'attaque nucléaire, et au fait pourquoi il n'y a pas d'attaque nucléaire dans ce truc, c'est le principe de la "sorte de guerre froide"). Mais globalement, ça pourrait être pire.

Salut

Alors, en fait j'essaie de faire quelque chose de relativement réaliste. Je me doute que je rentre dans certains clichés et j'en suis désolé.

Concernant notre cher ami Hollande, il faut savoir que la guerre n'a pas encore éclatée en France, c'est juste l'Allemagne qui a tout prit d'où le fait qu'il soit encore dans son bureau.

Pour cette fameuse guerre froide, tu verras que ce seront dans les prochains chapitres que la France sera envahie, j'en dis pas plus :hap:

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
05 octobre 2016 à 18:46:37

Salut

Désolé mais le chapitre 5 arrivera plus tard que prévu. En effet, j'ai actuellement un gros manque d'inspiration (j'espère qu'il passera :hap:) et je peux pas vous dire quand est ce qu'il sortira.

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
13 octobre 2016 à 19:01:46

Bon, chose promise chose due donc je vous poste tardivement le 5éme chapitre de ma fic.
Par contre il est un peu plus court que les autres)

Chapitre 5

Thomas avait pitié pour Hollande. Ce ne serait pas quelque chose de facile de dire que la France pouvait à tous moment être envahie. Ce serait sans doute encore une nouvelle intervention du président très maladroite.

L'invasion pointa un jour son nez. Strasbourg venait d'être bombardée et des centaines de morts serait, malheureusement, à déplorer et d'autres petites villes françaises venaient de tomber. C'était une vision cauchemardesque, irréelle de l'Est de la France. On avait dû mal à imaginer de voir nos villes détruites et rasées par l'ennemi.

Thomas était installé au comptoir d'un bar de Montmartre. Il commanda une bière et aperçu le journal du jour à côté de lui. Il commença à le lire. Rien que de lire la Une faisait déprimer. Il y avait une photo de Strasbourg vue d'un hélicoptère complètement ravagée, il y avait certains endroits où l'on voyait une colonne de fumée noire. Les autres pages racontaient toujours les mêmes choses et c'était lassant, mais Thomas avait envie pour une fois de s'informer. Cela faisait un mois qu'il ne savait pas ce qu'il se passait à l'extérieur de chez lui.
Le barman le regarda puis parla.

-Vous êtes la troisième personne que je vois en train de lire le journal.
-Je ne savais même pas que Strasbourg avait été bombardée, j'en tombe des nues.
-Vraiment ? Vous ne regardez plus les infos.
Thomas bu une gorgée de sa bière et fit « non » de la tête.
-Non, j'en avais marre de voir et de lire toujours les mêmes choses. C'est fatigant. J'avais presque l'impression que les journaux tenaient à tout prix à voir les Russes envahir la France pour faire leur article. C'est vraiment des gens malsains, les journalistes.

Le barman ricana et répondit

-Vous avez raison. On dirait que ça leur plaît de voir des morts se compter par centaines, c'est toujours pour faire du sensationnalisme et puis...

Soudain, une bombe explosa quelque part. Le visage du barman commença à se tendre puis il demanda calmement à Thomas de voir ce qu'il se passait. Thomas s'exécuta et puis il aperçut des gens qui courraient dans la rue. Les clients du bar commencèrent à parler bruyamment quand une seconde bombe explosa.

-Merde alors, elle était proche celle-là, dit un client.

Le barman alla vers la porte quand une troisième bombe explosa. Elle était plus proche. Et la quatrième explosa, elle était dans le restaurant voisin. L'onde de choc fit exploser la vitrine et retourna les tables. Le plafond se fissura et des plaques de plâtre tombèrent sur des tables. Le mur droit du bar se fissura, projetant également des morceaux de plâtre et de brique dans la salle.
Dans le restaurant d'à côté, on entendait des gens hurlaient ou pleuraient.

Thomas s'empressa d'aller voir ce qu'il se passa à côté et il vit quelque chose de vraiment horrible.

tom2002USA tom2002USA
MP
Niveau 10
13 octobre 2016 à 21:41:50

Ils utilisent des bombes 500 ou 1000 kg? Ou alors le restaurant est vraiment proche!

Comment ça se fait que des bombardiers(sans doute) non français n'ont pas été repéré par les renseignements, les radars et tout le reste? Un groupe de bombardiers, c'est pas vraiment discret?

Sinon ça va, la guerre débute et je pense que Thomas ne vas pas en rester la! Par contre le largage de bombe est aussi un peu étrange.

Je vais me taire sous peine de me faire taper dessus :noel:

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
13 octobre 2016 à 21:49:32

J'ai pas précisé mais il ne s'agit pas d'un bombardement mais d'un attentat.

Le chapitre 6 est en cours d'écriture :hap:

tom2002USA tom2002USA
MP
Niveau 10
13 octobre 2016 à 22:12:55

Le 13 octobre 2016 à 21:49:32 Vallerand a écrit :
J'ai pas précisé mais il ne s'agit pas d'un bombardement mais d'un attentat.

Le chapitre 6 est en cours d'écriture :hap:

Ah ok, le fait que tu ai mentionné des bombes au lieu d'engins explosifs ou simplements d'explosifs m'a un peu confus.

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
19 octobre 2016 à 19:23:16

Voilà le chapitre 6 :hap:

Etant donné que je pars en vacance demain (:hap: + :fete:) vous n'aurez pas le chapitre 7 avant Novembre.

Chapitre 6

Les tables de la terrasse avaient été pulvérisées par le souffle de la bombe. Un serveur était allongé face contre terre. Thomas accourut vers l'homme et en le retournant, il vit son visage complètement défiguré. Certaines personnes gisaient à même le sol, le corps baignant dans une grosse flaque de sang. Un enfant se tenait près du cadavre de sa mère, il l'examinait profondément, un doigt dans la bouche puis il s'agenouilla et tira sa main. Thomas semblait paralysé par l'horrible scène qu'il avait sous ses yeux.
Il voulait partir, mais quelque chose le retenait. Au lieu de ça, il fonça vers le gamin et plaça ses bras devant ses yeux et il l'emporta avec lui à l'extérieur du restaurant. L'enfant hurlait et le jeune homme l'emmena dans le bar. Une femme en robe noire regarda Thomas et se leva et demanda.
-C'est le seul survivant ?
Thomas hocha la tête tout en déposant le jeune garçon. La femme commença à avoir les larmes aux yeux.
-Ses parents sont morts ?

Un client qui avait une bande de fortune sur un œil fusilla du regard la femme. À ce moment-là, des pompiers arrivèrent avec des médecins du SAMU. Le groupe se partagea, l'un entra dans le bar et le second rentra dans le restaurant. 1 heure plus tard, Thomas sortit du bar. L'attentat venait de faire près de 140 morts.

Pour se changer les idées, Thomas marcha au bord de la Seine. Quand il était étudiant, il se promenait toujours près de la Seine. C'était pour lui un moyen de décompresser.

Le lendemain matin, une sirène stridente se mit à retentir dans tout le quartier. Thomas se réveilla et marcha jusqu'à la fenêtre de sa chambre et regarda la rue. Des gens couraient une valise à la main et une femme hurlait « On va tous crever ! On va tous crever ! ». Le jeune homme se dépêcha de s'habiller et prépara son sac à dos puis quitta l'immeuble. Une foule de personnes marcha dans la rue, certains couraient sur quelques mètres avant de s'arrêter. Thomas interpella un homme qui tirait une valise.
-Vous savez ce qu'il se passe ?
-L'armée française a encore subi de lourdes pertes dans l'Est. Le gouvernement a décidé de déménager dans le sud et comme vous le voyez, la ville est en train d'être évacuée. Vous n'avez pas de télé ? Internet ? La radio ?
-Si, mais à vrai dire, je n'ai pas pris le temps de regarder les médias depuis quelque temps. J'ai juste lu le journal d'hier.

Le boulevard des Maréchaux était rempli de bus de la RATP qui attendaient tous les passagers pour l'évacuation. Un militaire au coin de la rue donnait des consignes aux gens avec un mégaphone. D'autres soldats étaient sur le marchepied des bus et une feuille avec la pastille des cartes d'évacuation était située à gauche du pare-brise des véhicules. Une file indienne se forma près des portes et un rapide contrôle se fit. Le car s'ébranla et se dirigea vers la gare Montparnasse. Une fois arrivés, les passagers se dépêchèrent de monter à bord des trains.

Tout Paris était déplacé dans le sud de la France. Thomas s'installa à bord d'un train et commença à s'endormir dès que le train fut sorti de la gare. Il était fatigué et il avait besoin de reprendre ses esprits avec tout ce qui venait de se passer. Il voulait fuir dans ses pensées. C'était une bonne chose, de fuir dans ses pensées dans ces moments-là. On se remémore des événements agréables, on se projette dans le futur et puis on fait le vide dans sa tête.

Une voix se fit entendre dans le train, c'était le contrôleur qui annonçait l'arrivée en gare de Toulouse-Matabiau . Thomas se réveilla et regarda par la fenêtre et vit des policiers et des militaires armés. Ils avaient toute cette même posture, droite et sévère. Le train s'immobilisa totalement et tout le monde sortit. Un contrôle se fit et un militaire lui indiqua un car, et le jeune homme lui demanda pourquoi il devait monter et le soldat lui répondit « Vous êtes considérés à présent comme réfugiés, on vous envoie dans un camps ».

Le périphérique toulousain n'était pas bouché, il y avait juste de temps en temps des camions et des 4x4 militaires qui passaient. Même l'aéroport ne semblait plus vraiment accueillir des passagers, il y avait de temps un hélicoptère ou un A400M qui atterrissait ou décollait. Ce spectacle aérien était impressionnant, mais c'était aussi quelque chose de très inquiétant, comme si le pays entier ne serait pas épargné par cette guerre. Une heure plus tard, le bus arriva dans le Gers. Un camp de réfugiés avait ouvert à Auch, la préfecture du département.

2 camps venaient d'ouvrir, l'un était sur l'hippodrome de Clarac et le second dans un stade de rugby.
Le car déposa les réfugiés à l'hippodrome. Il était grand et il y avait de l'espace pour beaucoup de personnes. Des toilettes de chantiers étaient réparties sur une grosse partie du terrain et il y avait même des douches provisoires. Des tentes étaient également dispersées partout sur l'hippodrome et il y avait à l'intérieur des sacs de couchages. Thomas était affecté dans une tente pour 4 personnes. Ses colocataires étaient un couple de retraités et un adolescent qui était parti de son côté. Il avait de la chance d'avoir ses gens-là avec lui, la tente voisine avait une famille qui n'arrêtait pas de s'engueuler si bien qu'un jour le père, voulant punir un de ses fils, déchira la toile de la tente.

Ce camp n'avait rien à envier de celui de Calais, à part que le terrain était plus sec et le climat meilleur. Pour le moment, il était propre, mais chaque « habitant » de ce camp savaient que sur le long terme, il serait sale. Thomas ne faisait rien de ses journées, si ce n'était que de se promener dans la ville. Cette ville,qui était vivante et active, semblait tourner au ralenti, mais elle avait l'air morte. Un jour, il décida de prendre l'ado avec lui et discutèrent, le garçon se nommait Louis.

-Pourquoi ne cherches-tu pas à contacter tes parents ? Demanda Thomas
-Je les aime pas, commença Louis. Mon père me frappait quand je ramenais des mauvaises notes et ma mère me privait de nourriture des fois.
-Tu t'es barré sans eux ?
-Ouais, j'ai fugué de chez-moi. J'imagine que c'était avant que ça pète et puis j'ai vu le flot de réfugiés et je m'en suis passé pour un.
-Tu viens d'où ?
-Les Mureaux. T'es de Paris, je suppose ?
-Ouais, je vivais à Paris. C'est dommage qu'on soit obligé de fuir.
-Pourquoi ? Tu voulais te battre ? Demanda Louis en fronçant les sourcils
-Ce n'est pas ce que je voulais dire, c'est juste que c'est dommage que tout soit parti en couilles.
-Moi, je voudrais me battre pour mon pays. Je suis prêt à mourir pour elle.
-C'est pas aussi simple que ça en à l'air. Après le 11 septembre, je voulais m'engager dans l'armée alors que je n'avais pas encore passé le bac, j'étais comme aveuglé par la peur qui régnait. Puis au final, je me suis rendu compte que ça n'en valait pas le coup, mais j'avais envie de me venger de ce que venait de faire les terroristes alors que je n'étais même pas Américain.
-Pourtant, ça a l'air cool, mon frère est militaire.
-T'es proche de lui ?
-Ouais.

Louis ouvrit la bouche puis la referma, comme s'il avait eu peur de dire un mot de trop. Arrivé au camp, les 2 garçons pénétrèrent dans le camp et la vieille dame leur dit.

-Alors, vous avez fait quoi de beau, les garçons ?
-On est juste allé en ville, on s'est un peu baladé et puis voilà, répondit Thomas.
-Et les nouvelles ? Demanda Louis
-Pas très bonne, répondit Henri, le mari. Enfin bon, les nouvelles de ces derniers jours ne sont guère réjouissantes.
-Oui, renchérit Nicole, la vieille dame. On ne parle que de ça dans les journaux et la situation n'est pas meilleure ailleurs.

La vie dans le camp était vraiment monotone. Peu de monde avait un boulot dans la ville, les commerces fermaient à cause des fortes baisses de fréquentations de ces boutiques ou tout simplement parce qu'ils avaient du mal à être ravitaillés. Heureusement, le camp était régulièrement ravitaillé, mais Thomas se sentait gêner de manger alors que les autres habitants commenceraient bientôt à crever de faim. 3 semaines après son arrivée, la situation en ville se dégrada, un hélicoptère survolait toujours la ville le soir avec le projecteur allumé puis il refit un tour du côté de la zone commerciale. C'était sans doute un moyen efficace de dissuader les gens d'aller piller sauvagement les supermarchés où les commerces.

Un matin, L'armée était présente dans le camp.

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
10 novembre 2016 à 19:04:19

Voilà le chapitre 7, désolé pour le retard mais je suis parti en vacance et puis il m'a fallu rectifier pas mal de fois les passages donc vous ne l'avez que maintenant.

Chapitre 7

Des militaires étaient en train de marcher à travers les tentes, FAMAS à la main. Un homme avec un béret rouge se mit à courir avec un mégaphone dans les mains et, se plaçant au milieu des tentes, commença son discours.

« Mesdames, messieurs, jeunes gens. Les nouvelles sont extrêmement grave, beaucoup de nos hommes sont morts et nous avons besoin de coups de mains pour empêcher les russes d'aller plus loin. Nous avons donc besoin de beaucoup de monde, si vous êtes motivés alors rejoignez nous. »
Thomas était dehors et observa l'homme qui répétait encore une fois son message. Louis sortit également de la tente et regarda Thomas avant de lui demander « Tu vas y aller ? ». Thomas le regarda puis répondit.

-On a pas le choix, on est obligé de se battre.
-Même moi ?
-Je sais pas.

Thomas aborda un militaire et lui demanda s'il pouvait se faire enrôler avec Louis. L'homme refusa Louis mais accepta Thomas qui monta dans un camion avec d'autres personnes. Le camion les transporta jusqu'à l'aérodrome où un hélicoptère Cougar les attendaient. L'intérieur de l'appareil était immense et les passagers voyagèrent avec du matériel. L'aéronef se posa à l'aéroport d'Agen où un avion y était présent.

La salle d'attente de l'aéroport fut transformée en salle d'attente médicale. Tout le monde devait passer un examen pour voir si chacun était apte à se battre. Beaucoup furent aptes mais d'autres furent ramenés à Auch. Thomas commença à avoir peur, peur de se battre, peur de mourir. Un officier rentra dans la salle d'attente et commença à parler « Etant donné que les avancées de l'armée russe commence à devenir très menaçante pour la nouvelle capitale ainsi que les autres régions, vous n'aurez pas de vraie formation. », une vague d'indignation commença à se faire entendre et l'officier reprit « On va juste devoir vous apprendre le strict minimum comme tirer avec une arme et éventuellement piloter un engin ». Un homme dans la salle demanda « Est ce qu'on aura des treillis, au moins ? »

-Je sais pas, répondit l'officier
-Vous ne savez même pas si on sera protégée ou pas ? S'insurgea un autre homme
-Ecoutez, on a juste des tenues d'entraînement et aussi du matériel démobilisé . C'est que vous risquez très certainement d'avoir. D'ailleurs, c'est même pas sûr que tout le monde aura un casque, un gilet pare-balle voire une arme.

3 heures plus tard, un autre homme accouru et déclara « L'avion va décoller, vous pouvez embarquer ». L'avion était un Transall, ses hélices commencèrent à tourner et la passerelle pour monter à bord était déployée. Des hommes, ayant entre 20 et 40 ans, montèrent en deux files dans l'appareil. Quand tout le monde embarqua, la passerelle se referma et tous se retrouvèrent assis sur des sièges en toile peu confortable. On entendait juste le bruit des moteurs et personne ne parlaient. Le voisin de Thomas semblait prier et celui à sa droite somnolait. Il était 20h quand l'avion venait d’atterrir à l'aéroport de Châteauroux. Thomas commença à avoir la boule au ventre, il se demanda ce qu'il allait faire et surtout s'il allait en sortir vivant. Personne ne vint les accueillir et ils furent installé dans une grande salle où étaient disposés des lits de camps et des sacs de couchages. Une femme en treillis transportait sur un diable des cartons parfaitement empilés, elle commença à distribuer des rations de combat et un jeune homme plus jeune que Thomas regarda le paquet avec dégoût et dit à la femme « Vous avez pas plutôt des sandwiches ? », elle s'arrêta devant lui et lui lança « Si vous n'avez pas envie de manger, c'est votre problème » et elle ne lui donna pas sa ration.

Le lendemain matin, ils furent réveillé par un militaire qui leur annonça le début de la formation. Tous se retrouvèrent sur le tarmac, en colonne et au garde-à-vous. Le sergent arriva et fit juste un petit briefing : l'entraînement ne durera qu'une semaine. Quand son speech fut terminé, il leur ordonna de faire de courir pendant quelque minutes.

1 semaine plus tard, ils étaient enfin opérationnel. Ils montèrent dans des camions. L'autoroute était remplie par endroit de voitures éparpillées dans tous les sens et en partie détruite. De temps en temps, un camion était abandonné sur le côté. L'ambiance était très tendue à bord et tout le monde serrait son arme entre les genoux, Thomas avait juste un fusil à pompe. Tous possédaient une arme d'une catégorie différente, une femme au fond avait une mitrailleuse et un garçon de 20 ans tenait dans ses mains tremblantes un pistolet. Le garçon avait des larmes qui coulaient sur ses joues. Tous avait peur car au final personne n'avait une vraie tenue militaire. La plupart portait juste un casque, ou alors une paire de rangers et rares étaient les personnes qui avait un gilet pare-balles.

Ils arrivèrent tard dans la nuit en Bourgogne où les combats faisaient rages. Ils établirent leur camp, en renfort, dans un village où un noyau de la résistance venait de se former. Thomas dormit dans l'église du village, comme d'autres soldats. Le lendemain matin, il constata que depuis la colline, il y avait de gros panaches de fumée noire qui s'élevaient dans le ciel matinal. Auxerre avait été bombardée la nuit dernière. Leur chef les briefa rapidement et le jeune homme se retrouva à la mitrailleuse d'un VAB. A son bord, de nombreux soldats qu'on envoyait au front. Le trajet fut éprouvant pour lui car sur la route, il vit des réfugiés qui marchaient lentement. Des enfants marchaient, trottinant de temps à autres sur un champs et des femmes étaient en train de pleurer ? Ils avaient tout perdu cette nuit ou les jours précédents et le désespoir se voyait sur le visage. Des fois, une voiture était en travers de la route et l'engin devait les franchir, quand il l'escalada, les vitres et les pneus éclatèrent sous le poids du VAB.

L'engin arriva à Auxerre où une fusillade était en cours. Les soldats descendirent en courant et commencèrent à tirer dans la direction des tirs ennemis. Sous sa cagoule, Thomas commença à paniquer et le chauffeur hurla dans la radio « Tir ! ». Aussitôt, il mitrailla dans la direction des tirs ennemis. Il n'arrivait pas à distinguer sur quoi ni qui il tirait en raison du nuage de poussière blanche qui était au devant. L'engin continua de rouler doucement quand, soudain, une explosion se fit au niveau du pneu avant droit.Thomas reçut des morceaux de goudron dans le visage. L'explosion de la mine déchiqueta le pneu et défonça une partie du véhicule. Le conducteur était en train de hurler et les tirs reprenaient de plus belle. Le jeune homme mitrailla dans tout le sens quand il se réfugia à l'intérieur du véhicule. Par l'espèce de fenêtre, Thomas regarda le conducteur qui avait le visage en sang et le passager était mort. Le conducteur continuait de hurler de douleur et il dit faiblement « Dégage de là tant que tu peux » et il lui donna son pistolet. Il ouvrit la porte de l'engin et se réfugia dans un magasin. Il chargea son pistolet et tira sur des soldats qui couraient dans sa direction. Dans sa radio, il cria « j'ai besoin d'aide ! ».

Vallerand Vallerand
MP
Niveau 54
26 novembre 2016 à 13:20:21

Chapitre 9

L'homme accompagna Thomas dans la vieille gendarmerie, c'était un vieux bâtiment des années 1800. Il ouvrit la porte et rentra dans un gros couloir où se tenait un comptoir sur la droite et une rangée de chaise collée contre le mur de gauche. En face du comptoir se tenait une porte et il y avait des bureaux et au fond, une grille donnée sur une autre pièce où il y avait des présentoirs pour armes. Tout avait été liquidé par les résistants et des traces de sang maculaient le sol. Thomas était horrifié et il demanda.

-Ils sont où les cadavres ?
-On les a cramés mais on a quand même gardé leurs papiers d'identités.
-Et leur famille ?
-Elles se sont enfuies quand ça a commencé à dégénérer. Je me souviens que la femme et les gosses du chef de la brigade étaient partis une nuit très tard, la femme conduisait à vive allure.

Le résistant fouilla l'armurerie à la recherche d'objets qu'ils avaient dû oublier de prendre et il grommela.

-On a décidé de tous se serrer les coude, reprit le résistant. On a mit en commun tout nos placards pour tenir le plus longtemps en nourriture. Mine de rien, ça fait 5 mois qu'on se bat et on fait toute les semaines un inventaire de ce que nous avons et si on a plus ce qu'on voulait alors on envoie deux hommes à la recherche de bouffes.
-Ils y vont à vélo mais on prend quand même de temps en temps des camionnettes pour prendre plus de chose, du coup ils nous servent juste de moyen de reconnaissance.

Thomas se rendait compte que les gens devenaient réellement taré quand il y avait une crise et faisait tout et n'importe quoi pour faire valoir sa survie. Il étaient un groupe mais il se doutait que si toute cette nourriture étaient gaspillées alors ce serait chacun pour soi.

Le lendemain, ils retournèrent sur Auxerre. La ville n'avait pas subie de nouveaux bombardements mais des groupes armés étaient partout dans la ville et dans le Peugeot P4, le jeune soldat se rednit à compte à quel point tout ces résistants étaient jeunes. Certains n'avaient que dix ans et ils tenaient déjà fermement leur arme dans les mains. Il n'était pas le seul, Leroy était à l'avant et il était aux côté de Darmois et d'un adolescent de 17 ans qui s'appelait Damien.

Le 4x4 roulait à fond dans les rues d'Auxerre. Derrière eux, des camions de transports de troupes. Ils se dirigèrent vers la sortie de la ville pour arriver dans une zone commerciale. Les camions s’arrêtèrent et les soldats descendirent des engins et se dirigèrent en courant dans l'énorme supermarché. L'intérieur du bâtiment était très sombre et des rayons étaient renversés. Leroy annonça en arrivant «Fouillez tous les rayons, il faut voir s'il y a encore de quoi manger ». Thomas courut à l'intérieur du magasin avec d'autre soldat et ramassa un chariot métallique couché sur le flanc. Il parcourut chaque rayon et récupéra ce qu'il pouvait. Le chariot était peu rempli, juste trois boîtes de conserves et une canette de Coca. Les autres aussi avaient peu de choses dans leur bras et Leroy soupira d'exaspération. Ils emportèrent tout avec eux et Leroy dit en montant dans le Peugeot « Faut qu'on se renseigne pour savoir s'il y a un marché noir ou je ne sais quoi ».

-Les américains ou un autre pays ne peuvent pas nous ravitailler, par hasard ? Demanda Damien.
-Ils voudront pas prendre de risques, on est trop près de la ligne de front, répondit Thomas. Et on ne peut pas reculer non plus, ce serait beaucoup trop égoïstes de notre part.
-Et si on demandait que le ravitaillement soit parachuté à 100 km d'ici ? Demanda Darmois. Au moins, ils éviteront de se faire abattre.
-Nan, répliqua Leroy, ils ont des chasseurs qui pourraient les descendre et on peut pas perdre des avions inutilement. Il faut utiliser intelligemment l'essence.

Leroy avait raison. En temps de guerre, mieux vaut ne pas dépenser du carburant inutilement et encore moins perdre du matériel. Tout devenait précieux et rare, c'était pas étonnant que des gens pètent les plombs.

Une nuit, Leroy arriva en courant dans l'église et réveilla tout le monde en disant « Réveillez vous, faut qu'on parte d'ici. » Il était nerveux et faisait des alentours entre l'entrée et la nef. Thomas se réveilla et demanda en marmonnant « Qu'est ce qu'il se passe ? ». Le chef se rapprocha de quelque pas et répondit calmement.
-Un missile va atteindre la région parisienne dans quelques heures.
-On va abandonner ces gens ? Demanda une militaire.
-Comment le savez vous ? Demanda un autre.

Ainsi un brouhaha se fit entendre et Leroy gueula et le silence revint.

-Fermez là, commença-t-il. C'est un rapport de la DGSE et il demande à ce que les unités se trouvant dans une rayon de 100 km évacue dans les prochaines heures cette zone. Il faut qu'on rejoigne notre zone d'extraction et on doit abandonner tout notre matériel ici pour éviter de réveiller les gens.
Il parti et dit «Et ne prenez pas trop de chose avec vous ».

Un soldat pointa son arme sur l'officier et dit.

-Vous êtes un salaud, commença-t-il, et un sans couilles. Le devoir de militaire et de protéger et d'aider les populations, pas de les abandonner. Je ne suis pas un lâche.
L'officier se retourna et observa le jeune soldat ainsi que les autres soldats acquiesçant.
-Nous ne sommes pas des lâches, alors nous resterons ici, reprit-il en jetant son paquetage sur le sol de l'église.
-Un soldat doit obéir, répliqua le chef.
-Mais ça ne doit pas être un traître, dit un autre soldat.

Rapidement, le chef se retrouva encerclait par les soldats qui le pointèrent avec leur arme et commencèrent à l'insulter et à lui cracher dessus. Puis 2 hommes l'attrapèrent et le traînèrent à l'extérieur de l'église, ils le jetèrent du haut de l'escalier et Leroy se contorsionna de douleur. La militaire arriva et lui donna un coup de pied dans le ventre et tous l'imitèrent. Il se mit à saigner des mains et Thomas attrapa une grosse pierre et la fracassa sur sa tête. Le mutin dégagea tout le monde et tira une balle dans la tête de l'homme agonisant.

Quelques villageois sortirent de leur maison et observèrent, choqué, le cadavre ainsi que l'épais filet de sang s'écoulant sur la chaussée. Le soldat qui venait de le tuer expliqua ce qu'il s'était passé et les résistants se mirent à l'applaudir. Thomas arracha la plaque d'identification du cou de l'officier et la rangea dans sa poche. Paul, qui était le tueur de Leroy, attrapa la main du jeune homme et lui dit « T'es pas obligé de la garder. Dans une guerre, on ne retient que les héros, pas les traîtres. ».

Chaque soldats se mirent à faire les poches de leur chef et ils arrachèrent son treillis. Le cadavre de l'officier était entièrement dénudé et une femme leur apporta un drap pour envelopper le corps du défunt. Darmois creusa un trou et Thomas déposa délicatement le corps. Il était à présent enterré. Discrètement, Darmois alla arracher une carte du village et traça avec un stylo une croix et il la plia avant de la remettre à un homme.

Paul se décréta chef et envoya non seulement des résistants mais aussi des soldats pour dire aux autres personnes de vite évacuer la région. Thomas monta dans un P4 et roula jusqu'à Auxerre. Le passager tenait un mégaphone dans les mains et présenta rapidement la situation et incita tout le monde à évacuer. Le conducteur pila lorsqu'il aperçu Sarah en train d'agiter ses bras pour dire aux gens de vite se barrer. Les habitants restant courraient à sa droite et Thomas comprit rapidement que des minibus étaient en train d'embarquer des gens. Il tapota l'épaule de Sarah qui sursauta et se retourna, elle l'embrassa sur la bouche avant de lui dire.

-On évacue, t'inquiète pas. Un contact de votre village est venu jusqu'ici pour nous dire de vite nous barrer d'ici. Vous partez où ?
-Je sais pas. On est juste venu vous prévenir mais on ne savait pas qu'il y avait ce fameux contact. Et toi ?
-On fonce dans le sud, on ne sait pas encore où mais du moment qu'on survit, c'est l'essentiel.
-Essayez de fuir la France.

Elle le regarda fixement avant de dire.

-Si on résiste, c'est justement pour empêcher les russes d'envahir toute la France. De toute façon, on reviendra ici si il faut.

Thomas ne continua pas de parler et couru jusque dans le P4. Le passager prit une carte routière et annonça.
-Il faut qu'on aille sur Orléans.
-Pourquoi ? Demanda Thomas. Peut être que ça été atteint par les bombes.
-Y a une base militaire, avec un peu de chance, on pourra se faire évacuer.
-On a intérêt à se faire oublier, Paul à buter le chef et on risque certainement de se faire arrêter pour mutinerie.

Thomas pénétra sur l'autoroute et rangea sur le côté le véhicule. Il en descendit et fit sortir Darmois et plaqua la carte sur le capot. Il examina la carte et regarda en même temps les panneaux d'indications. Il se dressa et déclara.

-Pas question de se diriger vers Orléans, c'est sans doute là où décollent les avions russes. Si on prend cette direction, on se dirige droit dans la gueule du loup.
-Dans ce cas, où allons nous ?
-Sarah a raison, faut se diriger vers le sud, on....

Ils furent interrompu par leur radio et Darmois répondit.

-Quoi !?....Il arrivera quand ?....Merde....Ok, on retourne rapidement au village.

Il se réfugia immédiatement dans le poste du conducteur et il regarda Thomas en disant.
-Un missile vient de décoller, il va atteindre la France d'ici une heure.

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