CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : La Haine (exercice de style)

DébutPage précedente
1
Page suivantePage suivante
Pseudo supprimé
Niveau 7
31 août 2016 à 16:53:21

Je me soumets à votre critique :

Lorsqu'à une soirée mondaine un peu trop éméchée, on me demanda, en ma qualité de bureaucrate, de faire un discours sur l'éducation, personne ne s'était attendu à ce que je dise à peu près ça :

"Pour entrer à l'intérieur de mon école, il faut monter une allée de bitume. A 8h10, des foules de jeunes marchent sur ce plan incliné comme des sisyphes miniatures, c'est très drôle quand on est à l'extérieur, c'est beaucoup moins drôle quand on est au milieu d'eux.

C'est-à-dire que je croyais que l'école me détestait, personellement. Ou m'aimait, ça dépendait des jours. Je me la figurais comme une idôle omnipotente à laquelle sans cesse les profs sacrifiaient des feuilles lignées ou quadrillées, des forêts immenses de papiers abbatues pour être noircies par les stylos d'élèves malhabiles.

Alors oui, l'école, c'est un temple du savoir, et tout ce qu'on veut. Oui, c'est vrai que ça donne aux gamins une éducation minimale, ça va ça va... Mais faudrait pas être angélique non plus hein ! Car si c'est pas faux que sans notre école, il y a pas d'état morderne, bah faudrait pas oublier que l'état moderne, c'est de la merde, oui, j'ai pas peur de le dire, l'état belge, il est merdique, et si, juste en virant tous les profs de Belgique, on pouvait du même coup se débarasser de cette nation fétide, eh ben c'est tant mieux !"

Comme on pouvait s'y attendre, ils m'avaient tous regardé avec des yeux ronds, ces imbéciles, une fois que j'eus fini ma tirade.
Ils s'approchèrent de moi et la femme que j'essentialisais plus que les autres m'a soufflé sèchement :

-- Cette fois Pierre, tu es allé trop loin.

Moi, j'ai froncé les sourcils et je lui crié :

-- Ouais c'est ça, casses-toi idiote, sangsue !

Ensuite, je me souviens qu'un type bien musclé m'a frappé au visage. Moi, qui suis, assez athlétique, j'ai riposté. Il était fort, le vigile (je sais que c'en était un car il n'y a qu'eux et les policiers qui ont le droit de frapper au visage des gens, c'est la loi, et tout le monde la lèche, la loi). Je reprends. Il était bien brave ce vigile, à me filer des coups comme ça.

Vu qu'il était décidément plus puissant que moi, je me suis laissé frappé, mais je jurais qu'il perdait rien pour attendre, ce coquin. Parce qu'il faut bien qu'on se le dise, peut-être que je prenais des baffes à cet instant là, mais le lendemain, pendant que moi, je lirais mes albums Tintin peinard, mes machoires mordant un croissant fourré au chocolat fourré à la vanille, ben lui, il travaillerait pour une société piteuse de sécurité, à contrôler des gens aussi misérables que lui, à fin que je touche des dividendes en fin de moi pour manger plus de croissants.

Et puis, je m'engresserai alors je brûlerai la nourriture que j'ai prise en excédant (alors qu'il aurait bien été content d'en bouffer, des croissants, ce pigeon). Et pendant que moi je resterai heureux, grâce au sport, aux croissants et à mon argent, et bien lui, avec sa femme laide et son fils promis au chômage, c'est la vie qui lui mettra des baffes, tous les jours.

Cette pensée me fit subitement sourire et je lui dis, au vigile : "Te fatigue pas mon vieux, demain, faut aller travailler !"
Comme je disais ça, son visage est devenu tout rouge et la bave au lèvres, il m'a de nouveau frappé. Alors, moi, qui m'amusait beaucoup avec ce pauvre idiot, je lui ai hurlé au visage :

"Arrête je te dis, pauvre idiot ! Demain, t'iras travailler, esclave. Tu m'entends chien ? Forçat de la dèche, demain t'iras travailler, sous les fouets verbaux d'un superviseur de vingt ans et même que c'est ton contre-maître ce connard, c'est ton chef et il a l'âge de ton fils ! Alors papy, travailles que je te dis, car tu sais, dehors, il y en a cinquante qui attendent ! Et que si tu veux, quand tu prendras ta retraite, si jamais tu la prends, si jamais t'y arrives sans trembler et en te rappellant des pâtes à l'eau que t'as bouffé la veille, voir autre chose que des briques et du béton , boire autre chose que du château la pompe et jouer au foot avec un ballon gonflé, eh bien mon vieux, t'as raison, en fait, de bosser aussi le soir ! Bosse, et crèves-en, serviteur de moi et de ma classe !"

Il a hurlé, j'ai cru que les veines de son visage rosé allait m'exploser à la figure et que j'allais choper une des maladies de ces bouseux. J'ai pris peur et, las de jouer avec ce pantin, je fis mime de m'étouffer, ce qui eut pour effet immédiat qu'on me transmisse à la clinique, loin de la boue.

Negatum- Negatum-
MP
Niveau 10
31 août 2016 à 18:44:21

Je crois avoir compris l'objectif général, qui est de forcer le trait sur la haine d'un individu. J'ai du mal avec l'arc narratif, que je trouve incomplet (je m'attendais à une chute différente de "on me transmisse (?) à la clinique).

Je séparerai dans le texte le discours général et les dialogues. Je trouve les dialogues un peu trop superficiel, beaucoup trop distants et méprisants pour véritablement représenter la haine. On dirait un DGS bourré qui essaye de citer du Chateaubriand, je ne m'imaginais pas trop ça en voyant le thème. Les discours internes sont beaucoup plus réussis, car aussi beaucoup moins explicatifs et plus incisifs. J'ai adoré par exemple le "la femme que j'essentialisais plus que les autres" et "Parce qu'il faut bien qu'on se le dise, peut-être que je prenais des baffes à cet instant là, mais le lendemain, pendant que moi, je lirais mes albums Tintin peinard, mes machoires mordant un croissant fourré au chocolat fourré à la vanille, ben lui, il travaillerait pour une société piteuse de sécurité, à contrôler des gens aussi misérables que lui, à fin que je touche des dividendes en fin de moi pour manger plus de croissants."

Bref, un bon potentiel, mais l'histoire est à retravailler, et les dialogues aussi. Aussi, fais gaffe aux fautes, il y en a quelques unes.

Voilou :-)

Pseudo supprimé
Niveau 7
31 août 2016 à 19:46:13

Ok merci pour ton commentaire, j'ai augmenté et corrigé :

Lorsqu'à une soirée mondaine un peu trop éméchée, on me demanda, en ma qualité de bureaucrate, de faire un discours sur l'éducation, personne ne s'était attendu à ce que je dise à peu près ça :

"Pour entrer à l'intérieur de mon école, il faut monter une allée de bitume. A 8h10, des foules de jeunes marchent sur ce plan incliné comme des sisyphes miniatures, c'est très drôle quand on est à l'extérieur, c'est beaucoup moins drôle quand on est d'eux.

C'est-à-dire que je croyais que l'école me détestait, personnellement je veux dire... Ou m'aimait, ça dépendait des jours. Je me la figurais comme une idôle omnipotente à laquelle sans cesse les profs sacrifiaient des feuilles lignées ou quadrillées, des forêts immenses de papiers abbatues pour être noircies par les stylos d'élèves malhabiles. Cette image me faisait sourire, et je suppose qu'elle vous fait sourire également. Naivement, je pensais qu'ainsi, si j'arrivais à me représenter l'école comme un monstre dont on rit, alors je n'en aurai plus peur.

Bien sûr, j'avais tort. Bien sûr, j'avais peur de l'école, ces "éducateurs" qui rodent comme gardien de prisons et qui semblent résumer l'éducation à la coercition, je les avais en horreur, ces éducateurs, ils me semblaient être, au même titre que la direction, là uniquement à cause de la forme de l'éducation.

Pensez, mes amis, à une éducation comme celle d'Emile ou du jardin d'Epicure, y-a-t-il besoin, avec une pareille forme d'école de surveillants et de directeurs ? Non, bien sûr que non, vous savez comme moi que seule l'institution s'encombre de parasites aussi désagréables...

C'est pour ces raisons que les professeurs trouvaient seul grâce à mes yeux d'adolescents. Et encore, un certain type de professeurs, ceux enseignant la connaissance. Parce que j'avais un prof de religion qui nous enseignait les bases de la psychanalyse, oedipe, balivernes et imposture intellectuelle, pour moi, nourri à Deleuze et à Guattari, c'était un discours inaudible !

Alors oui, l'école, c'est un temple du savoir, et tout ce qu'on veut. Oui, c'est vrai que ça donne aux gamins une éducation minimale, ça va ça va... Mais faudrait pas être angélique non plus hein ! Car si c'est pas faux que sans notre école, il y a pas d'état morderne, bah faudrait pas oublier que l'état moderne, c'est de la merde, oui, j'ai pas peur de le dire, l'état belge, il est merdique, et si, juste en virant tous les profs de Belgique, on pouvait du même coup se débarasser de cette nation fétide, eh ben c'est tant mieux !"

Comme on pouvait s'y attendre, ces imbéciles étaient choqué par ma tirade.
Ils s'approchèrent de moi et la femme que j'essentialisais plus que les autres m'a soufflé sèchement :

-- Cette fois Pierre, tu es allé trop loin, je pars.

Moi, j'ai froncé les sourcils et je lui craché :

-- Ouais c'est ça, casses-toi, idiote.

Ensuite, je me souviens qu'un type bien musclé m'a frappé au visage. Moi, qui suis, assez athlétique, j'ai riposté. Il était fort, le vigile (je sais que c'en était un car il n'y a qu'eux et les policiers qui ont le droit de frapper au visage des gens, c'est la loi, et tout le monde la lèche, la loi). Je reprends. Il était bien brave ce vigile, à me filer des coups comme ça.

Vu qu'il était décidément plus puissant que moi, je me suis laissé frappé, mais je jurais qu'il perdait rien pour attendre, ce coquin. Parce qu'il faut bien qu'on se le dise, peut-être que je prenais des baffes à cet instant là, mais le lendemain, pendant que moi, je lirais mes albums Tintin peinard, étendu sur un matelas moelleux, mes machoires mordant avec délice un croissant fourré au chocolat lui même fourré à la vanille, ben lui, il travaillerait pour une société piteuse de sécurité, à contrôler des prolos aussi misérables que lui, pour qu'à la fin, je touche des dividendes tous les mois pour enrichir ce salopard de boulanger.

Et puis, je m'engraisserai et en toute logique, je brûlerai la nourriture que j'ai prise en excédant (alors qu'il aurait bien été content d'en bouffer, des croissants, ce pigeon de vigile). Et pendant que moi je resterai heureux, grâce à la dépense énergétique, aux croissants au chocolat et à mon argent, et bien lui, avec sa femme sûrement laide et son fils promis au chômage, c'est la vie qui lui mettra des baffes, tous les jours.

Cette pensée me fit sourire et je lui dis, au vigile : "Te fatigue pas mon vieux, c'est bientôt l'heure d'allez se coucher."
Comme je disais ça, son visage est devenu tout rouge et la bave au lèvres, il m'a de nouveau frappé. En grommellant qu'il irait se coucher quand il voudrait, m'insultant copieusement au passage. Alors, moi, qui m'amusait beaucoup de ce pauvre idiot, je lui ai d'un coup hurlé au visage :

"Arrête je te dis, pauvre idiot ! Faut allez se coucher, tu entends ? Forçat, demain t'iras travailler, sous les fouets verbaux d'un contremaître de batisseurs de pyramides ! Alors, lourdeau, travailles que je te dis, car tu sais, dehors, il y en a cent qui attendent ! Hein c'est pas ça qu'ils te disent les patrons ? Bosse, nuit et jour, pour pouvoir te payer le droit de servir !"

Il a hurlé, j'ai cru que les veines de son visage rosé allait m'exploser à la figure et que j'allais choper une des maladies de ces bouseux. J'ai pris peur et, las de jouer avec ce pantin, je simulai une crise d'asthme. La simulation de la souffrancr, c'est dans mes habitudes, je l'ai tant vue, la satanée souffrance. Quand j'avais dix ans, il me fallait deux minutes de simulation pour être transporter à l'hopital, là, il m'en fallut qu'une et demie, mais c'est pas parce que j'avais peur, c'est parce que je m'améliore avec le temps, c'est tout.

DébutPage précedente
1
Page suivantePage suivante
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
La vidéo du moment