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Sujet : [ Roman ] [ Fantasy ]

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-aragorne- -aragorne-
MP
Niveau 7
17 juillet 2016 à 21:19:01

Holà ! Je débarque par ici ^^ . J'avais déjà du me présenter ici il y a déjà pas mal d'années il me semble. Je viens vers vous avec mon roman de fantasy. Je ne prétend pas du tout faire de la grande littérature même si j'essaye de faire de mon mieux. C'est un roman de magie/fantasy qui se passe dans un univers médiéval. Si j'ai l'histoire en tête, le roman lui est en court d'écriture et de publication sur Wattpad, d'où une découpe des chapitres pas forcément bien définie. Je vous laisse donc avec le résumé et ce que je qualifierais du premier chapitre !

Résumé :

L'empereur est mort, la guerre gronde. Elyss refuse de rester sans rien faire parce qu'elle est une femme. Déguisée en homme elle fuit sa province pour la capitale. Entraînée par sa curiosité dans un conflit qui la dépasse, elle devra redoubler de ruse et de prudence pour garder son secret et sauver sa vie. Qui sont les mysterieux porteurs de feu que tous semblent craindre ? Quels sombres secrets cache la disparition de l'empereur ? Et qui est réellement Elyss ?

Chapitre 1 :

Midi, le soleil brûlant frappait les champs de pleins fouets. Une odeur de fumier emplissait l'air sec sous l'effet de la chaleur, attirant des nuées de moucherons qui venaient importuner les voyageurs épuisés.
Une longue file d'attente c'était formée devant la lourde porte de bois qui fermait l'entrée de Versbois, petit village campagnard.

Un petit groupe de soldat faisait office de douane, causant cette accumulation de voyageurs souhaitant entrer dans le bourg. Versbois n'avait rien d'extraordinaire, petit hameau de paysans, bordé de champs de blés, et à l'activité majoritairement agricole. Mais il était aussi le point de passage qui permettait d'accéder à la capitale.
Les personnes qui attendaient étaient majoritairement des humains, paysans ou roturiers, certains avec de simple baluchons, d'autres avec une petite charrette tirée par un âne ou un cheval pour les plus riche. Le point commun de tous ces voyageurs était leur jeune âge, aucun ne semblait dépasser la vingtaine.

Parmi eux, un jeune homme avait, en dépit de la chaleur étouffante, conservé sa lourde capuche de toile grise.

Il semblait attendre depuis un moment, s'impatientant et creusant la terre rougeâtre de la semelle de ses bottes pour passer le temps.

La file avançait lentement, et l'encapuchonné semblait étouffer, engoncé dans son poncho de toile épaisse et ses gants de cuirs, plus fait pour affronter les vents violents et frigorifiant des provinces reculées de l'est que les plaines chaudes d'Hélia.

Enfin son tour vint, la petite troupe de douaniers improvisés le fouillèrent sommairement, mais ne trouvant rien, ils le laissèrent passer.

Dès qu'il fut rentré dans le village, l'odeur rance qui remontait des caniveaux sous les fenêtres des chaumières lui prit le nez. Écœuré, il chercha l'auberge du village d'un pas pressé.

Il avisa un petit bâtiment de vieille pierre portant une enseigne en bois. L'endroit était pittoresque mais au moins il devait y faire frais.

Toujours sous sa capuche, il jeta un regard circulaire à la pièce sombre, où quelques groupes d'hommes étaient attablés, parlant et mangeant bruyamment.

-" Une chambre pour la nuit et le chemin de la capitale." Demanda-t-il d'une voix rauque à l'aubergiste en posant sur le comptoir une poignée de pièces.

-" J'ai une petite piaule sous le toit pour ce prix là, répondit il en comptant les pièces avec avidité, il poursuivit, pour la capitale, après la sortie nord du village suivez le chemin jusqu'à ce que vous tombiez sur un croisement, de là partez à l'opposé de la forêt sombre et continuez tout droit, y aura pleins de gens comme vous qui partent depuis qu'y a eût la missive, suivez les vous pourrez pas vous tromper"

L'encapuchonné acquiesça en guise de remerciement et suivit l'aubergiste jusqu'à sa chambre. Il fallait grimper une petite échelle et passer par une trappe, cela donnait alors sur une minuscule chambre, avec pour tout mobilier un lit, une vieille malle et quelques bottes de foin dans le coin de la pièce.

Il attendit d'être sûr que l'aubergiste soit bien parti, guettant le bruit de ses pas dans les escaliers. Puis, alla se jeter sur le lit, s'autorisant un soupir de soulagement.

Quand il fut certain d'être seul, il ôta enfin son ample vêtement de toile grise et son capuchon. Révélant ainsi un corps et un visage qui étaient tout sauf masculins.

Désormais vêtue d'une tunique légère et d'un pantalon moulant, il, ou plutôt elle, déballa ses affaires. Elle se défit de l'arme qui pendait à sa ceinture, une épée au manche abîmé et à la lame émoussée, de piètre qualité mais jamais de trop pour se défendre des dangers de la route.

Elle vida sur le sol le contenu de son vieux sac de cuir brun. Une gourde en peau, quelques morceaux de pains et de fromages emballés dans un vieux torchon, et un coffret de bois, finement ouvragé contrastant avec la simplicité du reste de son paquetage.

Elle porta la main autour de son cou, tâtant sa chaîne au bout de laquelle balançait, dans le creux de sa poitrine, une minuscule clé. Soulagée de sa présence, elle remit le coffret dans le sac, et s'autorisa à manger une tranche de pain de seigle avec un peu de fromage.

Épuisée elle se laissa choir sur le lit après avoir mangé et sombra dans un profond sommeil.
Elle fut réveillée à la nuit tombante, par le tintement des cloches du sanctuaire et l'agitation qui commençait à animer l'auberge.
Elle décida de descendre en ville avant la fermeture des dernières échoppes, elle n'avait pas de quoi se permettre d'acheter, mais elle avait toujours adoré l'ambiance des boutiques et des forges, même si elle n'espérait pas trouver de choses extraordinaires dans cette petite bourgade, elle n'avait pas l'habitude des produits manufacturés d'Hélia.

Elle prit un peu d'eau de sa gourde pour humidifier sa courte chevelure d'encre afin de ne pas étouffer sous sa capuche. Son accoutrement pour sortir était bien trop chaud pour la contrée et la saison, mais indispensable pour dissimuler ses formes indéniablement féminines, et les traits de son visage, trop fins pour être ceux d'un homme.

Une fois habillée, elle prit son épée à la taille et son sac sur le dos, refusant de s'en séparer.
Les rues étaient plutôt calme comparées à l'effervescence de l'auberge, quelques passants déambulait à la lumière des lanternes suspendues aux murs tandis que la lumière du jour déclinait.

Elle resta de nombreuses minutes à profiter de la fraîcheur salvatrice du soir et à regarder les divers produits exposés en devanture.

Le soir elle rentra à sa chambre et n'alla pas manger. Elle s'endormie de nouveau, décidément épuisée par les heures de marche en plein soleil des jours précédent, la main serrée sur la clé qui pendait autour se son cou.

Le lendemain matin, elle recommença son manège avant de sortir de sa "piaule", cette fois ci définitivement.

Elle, temporairement redevenue il, emprunta le chemin indiqué la veille par l'aubergiste, profitant des dernières fraîcheurs matinales pour entamer sa marche.

Il était presque midi quand elle arriva au croisement qui lui avait été indiqué. Fatiguée, elle s'assit sur le bord de la route pour boire un peu et se reposer quelques instants.
Alors qu'elle allait se relever, elle s'immobilisa.

"- Qui êtes vous ? Siffla-t-elle d’une voix volontairement rauque.

Elle pouvait très nettement sentir le plat glacé d'une lame contre sa joue, et la présence derrière elle.

-aragorne- -aragorne-
MP
Niveau 7
17 juillet 2016 à 21:22:19

Le prénommé Hiro la regarda longuement, plongeant son regard azuré dans celui de la jeune fille, semblant la sonder, puis sans un mot il se baissa prêt du corps du bandit et en retira son arme qu'il remit à sa ceinture, bien qu'elle soit encore maculée de sang.

Toujours sonnée par les événements, Elyss restait sur place, observant décontenancée, la nonchalance de ce mystérieux inconnu. Quand il se redressa après avoir récupéré son poignard, elle tâcha de reprendre contenance.

-« Qui es-tu Hiro ? Et pour qui te prends-tu ?! Elle avait presque crié sans s'en rendre compte.

Hiro la regarda sans répondre, levant simplement un sourcil. Elle poursuivit, visiblement en colère

- Tu m'as volé mon combat ! Ma victoire ! J'allais le vaincre !

- Je t'ai évité de te salir les mains. Même avec ce... avec lui, tu aurais pu avoir des ennuis. Elle allait répliquer mais il l'interrompit, affichant un léger sourire en coin. Et puis, tout à l'heure tu n'avais pas l'air d'avoir le dessus.

- Tu... Ah tu m'énerves ! Trop épuisée, elle n'avait plus la force de crier d'avantage, ses multiples blessures, coupures et bleus se rappelaient à elle remplaçant la chaleur du combat qui se délitait peu à peu. Elle était même trop fatiguée pour s'énerver contre ce pédant, qui se présentait comme un sauveur après lui avoir ravit le coup de grâce de ce combat qu'elle avait pourtant mené seule, au péril de sa vie.

Elle n'était pas une grande guerrière, et n'aspirait pas à consacrer sa vie aux arts du combat, mais ça signifiait tant. Qu'elle une femme, soit capable de défendre sa vie seule, capable de prendre la vie d'un homme. C'est aussi pour ça qu'elle avait fait tout ce chemin, pour se prouver à elle-même et autres, que peut importe son sexe, elle était capable de se battre et d'être utile.

Et lui était venu, lui avait ravit sa victoire et avait surpris son secret qu'elle tentait de cacher derrière des vêtements amples et une voix faussement grave.

Elle avait chaud, si chaud, elle sentit son front la brûler, portant un bras à son visage pour en essuyer la sueur, elle vit le monde tanguer autour d'elle, tentant de se rattraper, elle chercha un appui. Puis ce fut le noir.

Elyss ouvrit les yeux sur les premières lueurs de l'aurore. Elle mit un certain temps à réaliser où elle était. Tout autour d'elle elle voyait des épis de blé ondulant au gré du vent, comme une mer végétale. Une ombre était projetée sur l'herbe, légèrement jaunie à cause de la chaleur, par le feuillage d'un grand chêne.
Que faisait-elle ici ? La bataille, puis la rencontre avec Hiro lui revinrent en mémoire. Paniquée, elle se redressa brusquement, cherchant son sac des yeux. Le coffret !

-« Ne t'inquiète pas, j'ai récupéré ton sac, il est juste sous l'arbre. »

Elle tourna la tête en direction de la voix. Hiro était assis contre le tronc du vieux chêne, lui tournant le dos. Elle regarda la direction qu'il indiquait et poussa un soupir de soulagement en y apercevant ses effets, il y avait aussi son épée et son poncho.

Elle se leva prudemment, la douleur dans son corps commençait seulement à s'estomper. Elle tâta son bras qui lui était encore très sensible, elle vit qu'il avait été bandé. Elle jeta un regard interrogateur au jeune homme, mais ce dernier lui tournait toujours le dos, ne lui laissant voir que sa chevelure d'encre.
Il... il c'était occupé d'elle ? Elyss était désormais plus furieuse contre elle-même que contre lui. Elle s'en voulait atrocement de s'être évanouie et d'avoir ainsi fait preuve de faiblesse. Ce Hiro était sûrement un voyageur quelconque et il n'avait eut la gentillesse de s'occuper d'elle qu'à cause de la faiblesse qu'elle dégageait. Elle était pitoyable, incapable de se débrouiller seule.

« - Tu t'es évanouie après ton combat, je t'ai amenée ici. On ne s'est pas éloigné du chemin de la capitale, si c'est bien là que tu vas.

Vexée et toujours d'assez mauvaise humeur, elle répondit sur un ton peu aimable.

- Oui je vais là bas ! Et je n'ai pas besoin d'aide ! C'est gentil de m'avoir soignée mais maintenant laisse moi ! Je ne suis pas une femmelette, je n'ai besoin de personne !

- Quel âge as-tu Elyss ?

- Pour qui tu te prends !? Tu te permets de me traiter comme une faible parce que je suis une femme et maintenant tu oses vouloir me juger à mon âge !

Il lui sembla entendre Hiro pouffer, mais ne voyant pas son visage, cela aurait tout aussi bien pu être les sifflements du vent.

- Je me fiche bien que tu sois une femme. Je t'ai secourue parce que si je ne l'avais pas fait tu n'aurais surement pas fait long feu, inconsciente au milieu de la route et en plein soleil. Quant à la raison qui m'a poussée à tuer cet homme à ta place, elle ne regarde que moi.

La jeune femme ne sut trop quoi répondre, elle savait bien qu'il avait raison, mais elle était trop fière pour l'admettre ouvertement. Aussi elle se contenta de répondre :

- 19 ans. J'ai 19 ans. Tu es content maintenant ? »

Il ne répondit pas ce qui eut le dont d'agacer Elyss, mais se leva, se retournant pour la toiser de son regard. Elyss le dévisagea également, énervée par son silence. Il était grand, plus qu'elle et surement plus âgé également. Des yeux bleus en amande, des cheveux d'encre encadrant son visage pâle, et des oreilles en pointe. Quelle étrange association, elle n'avait jamais vu quelqu'un comme ça et se demandait bien de quelle contrée il pouvait venir, une chose était sûre, il n'était pas d'ici. Elle avait du le regarder de travers un peu trop longtemps car il sembla agacé.

-« Je ne te poserais pas plus de question indiscrète, mais je suppose qu'une f- que quelqu'un qui se rend à la capitale en cachant son identité doit avoir de bonnes raisons.

- Combattre ! Je viens m'enrôler dans l'armée pour pouvoir défendre ma province.

- Oh, c'est... je comprends mieux pourquoi tu te déguises, dit il . Je me rends également à la capitale, et j'ai moi-même mes raisons de ne pas trop vouloir être vu. Je connais bien Ezra, ainsi que les lieux pour les gens...comme nous. Que dirais-tu de venir avec moi, comme ça, tu me pardonneras peut-être de t'avoir volé ta «victoire ». Il dit ses mots avant d'avoir un léger rire.

Elyss fronça les sourcils, elle n'aimait pas l'idée de faire route avec un inconnu, surtout cet irritant personnage, mais il l'avait secourue, et puis il savait qu'elle était une femme, elle ne pouvait pas le laisser filer dans la nature alors qu'il connaissait son secret !

- C'est d'accord, mais ne t'avises pas de trahir mon secret !

- Je serais muet comme une tombe, parole... de guerrier.

- Bon ! On n'a pas toute la journée ! Je veux être à la grande porte d'Ezra avant midi !

- Du calme, du calme rit le mystérieux guerrier, amusé par l'empressement de la jeune fille. »

Ils ramassèrent leurs affaires, et, après qu'Hiro eût insisté pour qu'Elyss avale au moins un peu de pain, ils se mirent en route. Il faisait encore frais et le soleil commençait à peine sa course dans le ciel. Un vent tiède murmurait aux oreilles des deux voyageurs, bientôt... Mais pour chacun d'eux, la consonance de cette promesse était bien différente.

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
17 juillet 2016 à 21:24:44

Holà ! Je t'arrête là avant que tu ne postes tout. :-)
Les balises c'est bien, mais il faut impérativement un titre à ton œuvre. Tu peux donc reposter, mais en donnant un titre en plus des balises, comme c'est le cas sur tous les autres sujets.

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