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Sujet : [Uchronie] La guerre

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Verund Verund
MP
Niveau 8
16 juin 2016 à 11:44:49

Salut à tous !

Donc j'ai décidé de faire cette uchronie sensée se passer 10 ans après mai 68 qui s'est transformé en guerre civile.

Mes sources d'inspiration sont l'excellente BD "Jour J" et le mode de vie des gens qui vivaient en Allemagne de l'Est durant la guerre froide.

J'espère que ce premier chapitre vous plaira :hap:

Chapitre 1

Matthieu roulait vite dans les rues du Havre avec sa bicyclette. Il ne pouvait s'empêcher de toujours regarder derrière lui pour s'assurer que personne ne le suivait. C'était la nuit et la lumière des lampadaires se reflétait sur les pavés mouillés et sur les toits des voitures.

Il n'avait que 15 ans et pourtant, il servait déjà d'indic pour un groupe de soldats américains cachés dans une maison de la ville. Il freina et tapa à la porte tout en regardant nerveusement de chaque côté la rue. Quelqu'un ouvrit une trappe ne laissant passer que les yeux et demanda en anglais « Mot de passe ? ».
-Gare à la dame blanche qui te regarde, répondit Matthieu en anglais
La porte s'ouvrit et un homme d'une quarantaine d'années le fit rentrer en souriant.
-Salut Matthieu, dit l'homme dans un français sans accent.
-Salut Edward.
Le jeune garçon détacha le panier de son vélo et le posa sur la table avant de demander.
-Sans être indiscret, ils sont où les autres ?
-Michael est malade. Oliver et Jerry sont dans la cave en train de préparer leur approche à Paris.
-Faites gaffe, c'est chaud là-bas, expliqua Matthieu. Une bombe a explosé à Notre-Dame.
Edward sortit une cigarette et montra du doigt le panier.
-C'est quoi ça ?
-C'est ma mère qui vous a préparé ceci. Il y a des yaourts, du fromage, de la viande, des œufs, du pain et le journal.
-Tu remercieras ta mère de notre part, hein ?
-Pas de soucis, répondit Matthieu en souriant.

La France était en guerre depuis mai 68, les communistes avaient prit la place du Général de Gaulle et s'étaient mis à persécuter les gens qui ne pensaient pas comme eux allant même jusqu'à les tuer.
Cela faisait depuis 10 ans que cette guerre avait commencés.

Matthieu repartit chez lui, en pédalant. Son village n'était pas loin, juste à 10 km. Il jeta un coup d'oeil sur sa montre, elle affichait 3 heures du matin. Il entra dans la ferme et vis sa mère qui se tenait debout sur le perron. L'ampoule qui était au-dessus de la porte éclairée faiblement le cadre de la porte. Il entra dans la maison et posa le panier près du frigo. Sa mère entra à son tour dans la cuisine et lui demanda.
-Ils étaient contents de ce que tu leur as donné ?
Matthieu secoua la tête tout en buvant un verre d'eau qu'il s'était servi.
-Ils t'ont confié une mission ?
-Pas pour le moment, mais j'aime pas trop pédaler comme ça la nuit dans les rues, j'ai peur de me faire repérer par les cocos. D'ailleurs, je sais pas ce qu'ils me feraient si jamais ils m'arrêtaient.
-Prends un couteau la prochaine fois.

Matthieu regagna sa chambre et se jeta sur son lit. Il était fatigué par tous ces voyages qu'il était obligé de faire tous les soirs. Ses professeurs lui posaient toujours des questions, car il lui arrivait de s'endormir en cours, ses notes avaient chuté mais ses parents ne s'en souciaient guère. Le professeur principal avait même convoqué ses parents pour avoir des explications sur l'état de Matthieu et leur avaient fait la morale, son père avait finit par dire « Mêlez vous de ce qui vous regarde. Vous n'avez pas à nous apprendre comment nous devons éduquer notre fils. ».

Quelques heures plus tard, la mère tambourina à sa porte. Il se dépêcha de s'habiller, de manger et courut dans la cour où le Type H de son père était garé, le moteur était en marche. Son père lui ouvrit la portière. C'était un homme d'une quarantaine d'années, grand et fort et qui portait toujours une casquette vissée sur la tête.

Le fourgon avança et son père lui dit.
-Ta mère vient te chercher ce soir, moi, je dois aller à Rouen pour faire le marché.
-Mais il ne dure pas toute la journée ? Répliqua Matthieu.
Son père ricana.
-Bien vu, Sherlock Holmes. Je dois emmener les Américains à Paris, j'espère qu'ils seront à l'heure, la dernière fois, ils avaient 10 minutes de retard et j'avais peur que les gens nous dénoncent.

Le jeune garçon sauta du camion et rentra dans le lycée. Le proviseur l'intercepta et lui fit signe de le suivre. Matthieu soupira et rentra dans le bureau du principal.
-Asseyez-vous, jeune homme. Ordonna-t-il
Qu'est-ce qu'il me veut encore, se demanda Matthieu en s'asseyant lentement
-Bien, vos professeurs et moi pensons que vous et vos parents sont liés aux activités de terrorisme dans la région. Certains élèves de l'établissement le sont, car des signes ne trompent pas. Par conséquent, vous êtes un ennemi de la république.
-Si c'était vrai, je ne dirais rien et je ne dénoncerais jamais ma famille, mentit Matthieu.
-Pourtant, c'est que vous allez devoir faire.
-Mes parents sont d'honnêtes fermiers, je ne vois pas pourquoi vous les accusez de cette façon. C'est vraiment très grave.
Le directeur se dressa d'un coup et frappa du bout de sa canne le garçon au visage. Le coup fut tellement violent que Matthieu tomba de sa chaise. Le proviseur réajusta ses lunettes et se rassit puis il reprit calmement.
-Ne jouez pas au plus malin avec moi, vous savez très bien comment ça finit ce genre de choses. Maintenant, je veux savoir si oui ou non, vous êtes liés aux activités terroristes de la région. De toute façon, si vous dites non, je continuerai de vous convoquer jusqu'à ce que vous finissiez par dire oui.
Filez !

Matthieu sanglota et regagna sa salle de classe. Tous les élèves et le prof tentèrent de le dévisager. Il s'installa et plongea sa tête dans ses bras. Il bouillonnait de rage et il se disait que ce n'était pas juste de se faire tabasser parce qu'il avait des idées contraires à celles des autres.

La R5 blanche de sa mère était garée en face de la porte d'entrée du lycée. Il rentra dans la voiture et sa mère lui demanda « Qui t'as fais ça ? »
-C'est le directeur.
-Pardon ?
-Ils nous soupçonnent d'être des terroristes, expliqua Matthieu, et il a voulu que je vous dénonce.
-Tu ne l'as pas fait au moins ?
-Bien sûr que non mais il a voulu me faire sortir les vers du nez et il a dit qu'il continuerait de me convoquer jusqu'à ce que je dise oui.
-Bon, mon cher, à partir de demain, tu ne vas plus en cours, déclara sa mère.

Quelques heures plus tard, le père arriva et Matthieu lui raconta sa convocation chez le proviseur.
Son père était fou de rage lorsqu'il apprit sa punition et promit qu'il se vengerait, mais il se calma en buvant une bière et 10 minutes plus tard, Thierry, le grand frère de Matthieu arriva. Thierry ressemblait beaucoup à son père, même yeux marron, même forme de visage, et même couleur de cheveux.
Tout le monde le connaissait dans le village, il était facteur et il était connu pour être quelqu'un de généreux. Il lui arrivait de temps en temps de distribuer des pains aux chocolats aux enfants du village et parfois, il emmenait des vieux après sa tournée à Rouen pour qu'ils aillent faire leur course.

La nuit, il allait également au Havre pour donner des renseignements à un autre groupe de soldats américains. Ils étaient là, à renseigner d'autres groupes de ce qu'il se passait dans certaines zones
géographiques de la France. C'était un moyen pour eux de connaître les villes ou les régions où il y avait le plus de dissidence, mais certains groupes ne répondaient plus, non pas parce que des soldats s'étaient fait tuer, mais parce qu'il y avait des déserteurs. Certains se doutaient que ça finirait mal et ils préféraient changer de vie, rentrer dans le rang que de se faire tuer.

Matthieu et Thierry se préparèrent à rejoindre leur groupe respectif. Ils prirent chacun leur vélo et se séparèrent à l'entrée de la ville : l'un se dirigea vers le port, l'autre se dirigea vers une maison abandonnée.

Matthieu pédala doucement dans les rues endormies du Havre. Il se dirigea vers le port et rentra dans la maison des Américains. Le fait qu'ils n'utilisaient pas l'électricité, mais une simple lampe à pétrole ou des vieilles lanternes rendaient l'atmosphère étrange et mystérieuse. Edward le fit asseoir et il lui dit en anglais « Dis à ta famille de se tenir prête et si possible de quitter la Normandie, car nous allons bientôt faire un nouveau débarquement ».

Message édité le 16 juin 2016 à 11:48:57 par Verund
Negatum- Negatum-
MP
Niveau 10
16 juin 2016 à 13:42:22

Alors, déjà, belle viande :bave:

Sinon, comme tu disais sur le blabla, t'as eu du mal à trouver un titre, mais là quand même, tu t'es pas super foulé. :noel:

Pour le style, tu va beaucoup trop vite., et y a beaucoup de fautes d'orthographe, dont des très très moches. Relis-toi plusieurs fois, ce serait cool. :-) Des petits soucis au niveau des dialogues, qui sonnent un peu cliché.

Pour l'histoire... On dirait que tu veux nous rejouer l'occupation, alors que la guerre froide, précisément, c'est d'autres méthodes (pas de terrorisme/sabotage, pas de débarquement ou de guerre ouverte quand les deux camps ont la bombe H, etc.). Y a quelques soucis de "cohérence historique" à mon avis, des choses qui sonnent assez faux de ma connaissance de la période, mais vu que c'est une uchronie, bah, je sais pas à quel point ça compte. C'est aussi difficile à croire que le gamin de quinze ans fond en larme pour s'être fait engueuler par le proviseur alors qu'il risque sa vie tout les jours. Bref, l'histoire manque de crédibilité. :(

Voilà, bon, déjà une ou deux bonne relecture, un rythme plus lent et plus d'explication ne ferait pas de mal. :noel:

Verund Verund
MP
Niveau 8
25 juin 2016 à 18:54:40

Désolé pour le retard de ce chapitre

Chapitre 2

Matthieu se dirigea au point de rendez-vous que lui avait donné son frère. Thierry lui demanda « Alors ? Ils ont raconté quoi les ricains ? ».
-Ils ont dit qu'il y aurait bientôt un débarquement.
-Vraiment ?
-Ouais et ils m'ont dit qu'on devait fuir.
-Tu m'étonnes, s'ils prévoient de bombarder la France, c'est sûr qu'ils risquent de faire de gros dégâts.
-Et toi ?
Thierry ouvrit son panier et son frère regarda le contenu, c'était des explosifs militaires et ils lui avaient même donné un mode d'emploi pour s'en servir. Matthieu recula d'un bond, inquiet puis il rajouta.
-Mais pourquoi ils t'ont donné ça ?
-Ils veulent que je fasse exploser une voiture devant le siège du PCF, mais ils m'ont pas dit comment je dois m'y prendre. Ils m'ont laissé juste un paquet d'explosif et après libre à moi de faire la voiture piégée.
-Papa et maman ne voudront jamais, Thierry, et...
-Si tu penses que la police nous attrapera, tu te fourres le doigt dans l'oeil, le coupa son grand frère, et saches que papa a fait des trajets de nuit pour livrer des armes, des explosifs ou des hommes pourtant, il ne s'est jamais fait arrêter.

10 minutes plus tard, ils arrivèrent chez eux. Matthieu regagna sa chambre et il s'endormit dans son lit. Cette nuit là, il fit un cauchemar. Il voyait sa famille à l'intérieur d'une voiture, son frère, qui était le conducteur de la voiture, se gara quand il prit le détonateur et appuya sur le bouton. Il se leva d'un coup, haletant et respirant rapidement.

La semaine passa et son frère préparait l'attentat. Il avait acheté une 4L blanche et s'était occupé chez un ami faussaire à faire de faux papiers et de fausses plaques d'immatriculation. Il passait son temps à se demander comment il placerait les explosifs discrètement dans la voiture. Tout cela lui sembla être un vrai casse-tête, mais il parvint quand même à s'en sortir. La veille de l'attaque, son groupe lui donna une arme et des chargeurs afin de faire le plus de morts.

Le lendemain, Thierry embarqua dans la voiture. L'impression d'être à bord d'une voiture piégée lui fit peur. Il était très peu attentif sur la route et les klaxons énervés de certaines voitures le firent revenir à la réalité, mais il restait concentré sur sa « mission ». Plus il s'approchait de Paris, plus l'acte qu'il s'apprêtait à commettre l'angoissait. Il avait oublié de noter les issues qu'il devait emprunter pour fuir la police, c'était assez embêtant, car il comptait s'échapper. 1 heure plus tard, Paris se présenta devant ses yeux et enfin, 20 minutes plus tard, il gara la voiture devant le siège du PCF. Avant de sortir de sa voiture, il retira le pistolet de la boîte à gants et le mit dans la poche de son manteau. Tout doucement, il sortit de la voiture, il n'avait pas envie d'alerter les gens. Il ferma à clé la voiture puis s'en éloigna.

Il avait sa main gauche dans la poche de son pantalon, il y avait à l'intérieur le détonateur. Il bouscula les gens dans la rue et se tourna vers la voiture, vérifiant qu'aucun civil ne se trouva dans les parages puis il appuya sur le détonateur. Thierry venait de commettre son premier attentat.

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