CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : [premier jet] Tchit

DébutPage précedente
1
Page suivantePage suivante
Lockon-Stratos Lockon-Stratos
MP
Niveau 20
22 mai 2016 à 20:42:34

J'ai une histoire à raconter. Et ce qui va suivre, ne vas pas forcément être amusant, cérébrale, pleins de sentiments et d'aspects humains divers et variés.
Je me prénomme Tchit, comme le bruit obtenu d'une cannette de bière qu'on décapsule. Aucun rapport avec la bière cela dit, vous pouvez tout aussi bien avoir le plaisir d'entendre l'onomatopée, qui me sert de prénom, en ouvrant une bouteille de cola fraiche.
Voila, maintenant vous devriez savoir prononcé mon prénom correctement...
Tchit. Je ne suis pas un menteur. Je ne suis pas beau. Je ne suis pas égocentrique. Je suis Tchit.
Qui est Tchit ? C'est la question que tu devrais te poser.
"Qu'à fait Tchit ?", viens ensuite.
Tchit est né. C'est tout. Tout le reste n'a été qu'enchainement d'événements croisant son chemin jusqu'à sa deuxième et dernière action : Tchit est mort. L'est-il ?
Tchit n'a jamais vraiment su comment il y était parvenu ; le fait est qu'il étais là, et qu'il ne l'est plus. L'espace entre les deux états lui parût tellement court qu'ils lui semblent quasiment s'être produit en même temps.
Veux-tu connaitre Tchit ? Peu importe.

Tchit s'était développé tout un spectre d'idées et de concepts à propos de lui même, de l'amour, la peur, l'univers, l'existence, la mort. Mais surtout lui même. Il aimait penser.
Le "temps" par exemple, Tchit y a longuement pensé . C'est le mot que Tchit donne à "la somme des évènements se produisant depuis la naissance du Tout". Un peu trop long, on en conviendra.
Tchit n'était qu'un nombre de cette immense somme, ce nombre était le produit de sa naissance par sa mort.
Ce nombre se prononce Tchit.
En aucun cas Tchit n'étais un être violent, en tout cas il ne le pensais pas. Il avait certes déjà tué à de nombreuses reprises des insectes, mais, ce n'était que des insectes après tout.
Tchit les voyait comme des êtres dénués de tout sens. Ils ne pensaient pas. Ils n'en avaient simplement pas la faculté. Ils n'avaient même pas le potentiel d'obtenir la pensée, la vrai. L'insecte ne fait qu'aller et venir, réalisant une suite d'actions absurdes dictées par Tchit-ne-savait-quoi.
Même par le plus grand des efforts, il ne pouvait percevoir ne serait-ce qu'une once d'utilité à leur vie. Mais Tchit était quand même miséricordieux, il les laissait être. Après tout, comme le sous-entendait le mot les caractérisant -insecte-, ils étaient insignifiant.
En tuer quelques-uns ne changerait pas la face du monde. Non... Tchit n'était pas violent.

Cette nuit-là il avait rêvé être mort. La sensation lui était resté dans le sternum et lui faisait se redresser tout les poils sur son corps. Une sensation de confort et d'inconfort tout en même temps.
Un étau lui serrait doucement le cœur.
C'était ça la mort ? Magnifique. C'était donc cela qu'on ressentait quand on crevais ? Tchit fût pris d'un vertige. Il se sentit soudain immense puis, dans l'instant d'après, aussi infiniment petit qu'un atome.
Impressionnant, se-dit Tchit.
Il avait de ces pensées au moins... 4 fois par semaine. Il passait souvent des journées entières au lit, épris de ces même vertiges, se sentant continuellement tomber dans un espace sans fond, et noir. Il voyait son corps obstrué sa propre vision imaginaire tellement il devenait grand et gros. Puis en instant, à vitesse MACH 10, minuscule.
C'était une sensation éprouvante, mais ô combien exaltante. On se sentait comme puissant et impuissant, prisonnier et libéré. Tchit rêvait souvent qu'il était mort et s'extasiait de la sensation éprouvé à tout les coups. En réalité, Tchit s'interrogeait tellement souvent sur ce qu'était la vie, et, n'en saisissant jamais complétement son sens, il en déduisait à chaque fois qu'il était mort. Et que toute la population soit-disant vivante de ce monde l'était aussi -morte-, du même coup.
Comment ne pouvait-on pas comprendre un état dans lequel on est sensé se trouver ? Absurde. Pour Tchit, notre corps est notre cercueil, et le détruire, le tuer, permet à son prisonnier de s'en extraire, de vivre donc. Pour cela que Tchit tue pas mal d'insectes parfois. Pas par violence, mais par miséricorde.

Oui, Tchit aimait penser. Il se délectait de toute les contradictions qu'il observait dans son esprit. Il aimait bien plus regarder à travers ses yeux spirituels, qu'à travers ses yeux physiques.
On pouvais d'ailleurs souvent le surprendre le regard dans le vide. Par moment, ses yeux étaient même révulsés, laissant entrevoir un blanc jauni parcouru de vaisseaux plus rouge que le sang lui même. Dans cet état, Tchit voyait des choses que nul ne pouvais imaginer.
Tchit aurais aimé raconter ce qu'il voyait, mais la seule fois où il le fit, Piat pris peur. Piat. Piat... Ce jour-là, Tchit tua son premier insecte.

Je vous vois venir. Piat était l'insecte en question, c'est ce que vous vous dîtes à l'heure actuelle. Si vous n'aviez pas fait le lien, c'est maintenant le cas.
Observez donc : Tchit avait essayé de lui faire voir. Il lui parlais d'un ton excité, enjoué. Il avait fait en sorte de bien choisir les mots, minutieusement. Piat y fût insensible, pire, au lieu de montrer le minimum de respect envers les révélations de Tchit, elle osa l'envoyer balader, prétendant ne pas le connaitre, prétextant qu'il lui faisait peur.
Pendant un temps, Tchit resta bouche-bée, face au flot de médiocrité émanant de son interlocutrice. En un bref instant, et pour la première fois, des pensées d'un type nouveau le saisirent. Ces pensées étaient accompagnées de sensations tout aussi nouvelles pour Tchit.
Insignifiant, vide, emprisonnée, indigne d'intérêt, "morte ?"... sont quelque uns des mots ayant traversé l'esprit de Tchit. Un poids se faisait sentir au niveau de la pomme d'Adam de Tchit. Il déglutit si lourdement qu'il crût qu'un objet avait traversé son œsophage.
Voyez-vous, Tchit n'était pas très fort. Il n'avait pas été doté d'un corps lui permettant de se mouvoir à une grande vitesse ou de déplacer un poids de plus de 10 KG aisément. Il était court-sur-patte, un peu trapu et avait des bras pas plus épais qu'une baguette de pain française.
Piat, qui était une femelle soit-disant de la même espèce que Tchit, le dépassait d'une tête de Tchit et demi. De long cheveux clair reposaient sur des épaules un peu carrés. Très bientôt, Piat ferait une coloration.

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
22 mai 2016 à 20:51:55

Ok, super, je lis ça dès que je peux (ce sera peut être tard ce soir...).

Lockon-Stratos Lockon-Stratos
MP
Niveau 20
22 mai 2016 à 20:53:46

Le 22 mai 2016 à 20:51:55 ggiot a écrit :
Ok, super, je lis ça dès que je peux (ce sera peut être tard ce soir...).

Merci à toi, j'attend donc tes retours :)

[Darkarena] [Darkarena]
MP
Niveau 10
22 mai 2016 à 22:15:31

Intriguant comme récit mais fort intéressant ! Une suite est prévue j'espère ?

Lockon-Stratos Lockon-Stratos
MP
Niveau 20
22 mai 2016 à 22:22:23

Le 22 mai 2016 à 22:15:31 [Darkarena] a écrit :
Intriguant comme récit mais fort intéressant ! Une suite est prévue j'espère ?

Oh, merci pour ton intérêt, c'est plaisant.
Il y a effectivement une suite de prévu. Ce qu'il y a là à été écrit aujourd'hui même, et je le vois comme étant l'introduction, un passage nécessaire pour s'accommoder à Tchit.
Je prendrai mon temps cependant pour écrire tout ça. Je ne suis pas encore habitué à l'écriture. C'est assez éprouvant mentalement.
Mais merci vraiment pour ton intérêt

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
22 mai 2016 à 22:44:18

Lu !

Du coup, rapidement, le style est appréciable et fluide, c'est simple et efficace. Niveau fond je vais y revenir.

"Et ce qui va suivre, ne vas pas forcément être amusant, cérébrale, pleins de sentiments et d'aspects humains divers et variés."

J’enlèverai la toute première virgule. Je ne pense pas qu'il y ait de "s" à plein.

"le fait est qu'il étais là, et qu'il ne l'est plus"

:d) "qu'il était là".

La faute est-elle volontaire ? Parce qu'elle est intéressante et pertinente dans ton histoire. Puisque dès le début, "je" et "il" se mélangent, nous faisant comprendre que le narrateur est tout aussi externe qu'interne, que sa psychologie est multiple. Cela appuie sa psychose. Mais si tu n'y avais pas pensé, mieux vaut que tu corriges.

"L'espace entre les deux états lui parût tellement court qu'ils lui semblent quasiment s'être produit en même temps."

:d) "L'espace entre ces deux états" ? ou "L'espace entre les deux lui parût..." ? Je pense que c'est soit l'un soit l'autre.

"Tchit s'était développé tout un spectre d'idées et de concepts à propos de lui même, de l'amour, la peur, l'univers, l'existence, la mort. Mais surtout lui même."

Si tu commences avec "de", tu dois continuer : "à propos de lui même, de l'amour, de la peur, de l'univers, de l'existence, de la mort. Mais surtout de lui même."

"Tchit n'était qu'un nombre de cette immense somme, ce nombre était le produit de sa naissance par sa mort."

Je mettrai "ce nombre étant le produit..."

" il ne le pensais pas"

Il ne le pensait pas. Même réflexion que tout à l'heure.

"En tuer quelques-uns ne changerait pas la face du monde. Non... Tchit n'était pas violent."

J'aurai enlevé le "Non...", pour un meilleur rythme, une meilleure percussion.

"La sensation lui était resté dans le sternum"

Hum... non. Le sternum est un os, et la sensation ne lui reste pas dans l'os (d'autant plus que l'avoir dans l'os est une expression autre). Dans la poitrine plutôt ?

"La sensation lui était resté dans le sternum et lui faisait se redresser tout les poils sur son corps."

:d) "lui avait fait se redresser..." pour la concordance des temps. Et "de son corps" pour une meilleure fluidité.

Encore une fois, je viens avec mes théories farfelues mais c'est aussi intéressant cette erreur de temps de conjugaison : tu cites la pensée du personnage sur le temps au début du texte (c'est la somme...). Le protagoniste pourrait aussi mélanger les choses, ne pas voir le temps comme nous, et donc avoir sa propre conjugaison. Mais une fois de plus, il faut que tu assumes l'idée.

"Un étau lui serrait doucement le cœur."

La suite devrait être au plus que parfait à partir d'ici.

"C'était donc cela qu'on ressentait quand on crevais ?"

:d) "on crevait"

"4 fois par semaine"

Aucune excuse, met moi ça en chiffre ! :noel:

" Puis en instant, à vitesse MACH 10, minuscule."

"Puis en un instant"

"éprouvé à tout les coups"

:d) "tous les coups"

"En réalité, Tchit s'interrogeait tellement souvent sur ce qu'était la vie, et, n'en saisissant jamais complétement son sens, il en déduisait à chaque fois qu'il était mort."

Oulà, il faut recommencer !

:d) "En réalité, Tchit s'interrogeait tellement souvent sur ce qu'était la vie sans en comprendre le sens qu'il en déduisait à chaque fois qu'il était mort."

Quelque chose dans ce goût là.

"Et que toute la population soit-disant vivante de ce monde l'était aussi -morte-, du même coup."

Pas besoin de rappeler "morte" ici, on l'a encore bien en tête.

"Comment ne pouvait-on pas comprendre un état dans lequel on est sensé se trouver ?"

:d) "dans lequel on était censé se trouver"

Voilà pour l'aperçu stylistique.

Niveau fond : tout d'abord, est-ce que ton texte est fini en l'état ? Parce que je ne voudrais pas que ta chute soit "en fait il était fou !", puisque tu l'annonces toi même avant.

M'enfin pour en venir à ma réflexion : je trouve que le texte aborde des thèmes intéressants, mais qu'il ne va pas assez loin. En effet, on retrouve de la philosophie // pensée antique avec le corps comme prison de l'âme (c'est de Platon ? Je sais plus trop) qui existe jusqu'au Moyen Âge ainsi que le concept d'aveugle voyant (au moment où il voit par ses yeux psychiques, et non physiques) qu'on retrouve avec Oedipe Roi (désolé, j'étale ma science de pacotille j'en suis conscient) : tout ça pour en venir au fait que ce sont jusqu'ici des façon de pensée qui ont des siècles. De cette façon, le texte n'apporte jusqu'ici rien de nouveau, aucune pensée originale.

Du coup, au début du texte, je me suis dit que tu pouvais t'en sortir en créant un personnage attiré par la mort, avec une vision renversée du principe super chiant de "la mort c'est mal". Le problème, qui est mon principal reproche sur le fond de ton texte, c'est que tu créés un personnage "fou", qui a perdu sa raison. De fait, ton personnage dit "la mort c'est cool", mais toi, en temps qu'auteur, tu le décrédibilises en disant : "il est fou, ne l'écoutez pas, en fait la mort c'est mal". Donc tu n'apportes (pour moi, hein) aucune réflexion originale : tu n'assumes pas la pensée de ton personnage, et donc tu le rends fou pour le décrédibiliser. Mais moi j'aurai préféré un personnage ayant encore sa raison, crédible donc, qui nous dise et nous explique pourquoi la mort - et même tuer ! - c'est bien. Parce qu'à partir du moment où tu le rends fou, il n'a plus de crédibilité, ni même d'intérêt, et le lecteur cesse de l'écouter dans son propos. Ce qui est fort dommage.

Bon, voilà voilà, le style est efficace mais sur le fond je reste insatisfait : tu apportes des bases solides mais n'en profites pas pour aller chercher ta propre vision des choses (ou celle de ton personnage).

Merci pour le texte !

edit : désolé, je viens de voir qu'il y aura une suite, donc j'attends la chute ^^

Message édité le 22 mai 2016 à 22:45:30 par ggiot
Lockon-Stratos Lockon-Stratos
MP
Niveau 20
22 mai 2016 à 23:24:37

Wouaou, ton message contient tellement d'informations pertinentes que j'en jubile rien qu'en imaginant la suite.

" il ne le pensais pas"
"le fait est qu'il étais là, et qu'il ne l'est plus"
"on crevais "
Je suis content que tu m'ais fait cette remarque.
Pour te dire la vérité, c'était à la base involontaire, puis à la relecture j'ai tiqué en tombant dessus. J'ai eu le même type de réflexion que toi et j'ai finalement décidé de laissé ces "erreurs".
Ta remarque me persuade dans mon choix et je pense que je vais pouvoir en tiré quelque chose d'intéressant dans le style et l'ambiance. J'hésite par contre à multiplier "l'erreur" à tout les autres verbes du texte. Si je l'ai laissé, c'est parce que ça laisse un indice subtil sur la nature de Tchit, que tu as parfaitement saisi.
Je salut ta vivacité d'esprit en tout cas.

"Encore une fois, je viens avec mes théories farfelues mais c'est aussi intéressant cette erreur de temps de conjugaison : tu cites la pensée du personnage sur le temps au début du texte (c'est la somme...). Le protagoniste pourrait aussi mélanger les choses, ne pas voir le temps comme nous, et donc avoir sa propre conjugaison. Mais une fois de plus, il faut que tu assumes l'idée."

Pour ce qui est de la vision du temps du personnage, elle n'est certes pas comme la notre, le temps défile autrement lorsqu'on est perdu dans ses pensées. Plus vite, moins vite, on pense tantôt au passé, tantôt au futur, et même à notre situation présente. J'essaye de m'en amuser et donc de recréer cet espace mental ou la temporalité est mélangée.

"En réalité, Tchit s'interrogeait tellement souvent sur ce qu'était la vie sans en comprendre le sens qu'il en déduisait à chaque fois qu'il était mort."

C'est vrai que c'est moins lourd. Merci

Merci également pour les diverses corrections.

Niveau fond : tout d'abord, est-ce que ton texte est fini en l'état ? Parce que je ne voudrais pas que ta chute soit "en fait il était fou !", puisque tu l'annonces toi même avant.

Non, mon texte n'est pas fini, comme je l'ai dit, ce n'est qu'un modeste début. Je compte pousser la chose vraiment loin.

"Du coup, au début du texte, je me suis dit que tu pouvais t'en sortir en créant un personnage attiré par la mort, avec une vision renversée du principe super chiant de "la mort c'est mal". Le problème, qui est mon principal reproche sur le fond de ton texte, c'est que tu créés un personnage "fou", qui a perdu sa raison. De fait, ton personnage dit "la mort c'est cool", mais toi, en temps qu'auteur, tu le décrédibilises en disant : "il est fou, ne l'écoutez pas, en fait la mort c'est mal". Donc tu n'apportes (pour moi, hein) aucune réflexion originale : tu n'assumes pas la pensée de ton personnage, et donc tu le rends fou pour le décrédibiliser. Mais moi j'aurai préféré un personnage ayant encore sa raison, crédible donc, qui nous dise et nous explique pourquoi la mort - et même tuer ! - c'est bien. Parce qu'à partir du moment où tu le rends fou, il n'a plus de crédibilité, ni même d'intérêt, et le lecteur cesse de l'écouter dans son propos. Ce qui est fort dommage."

Tu as tout juste, je pense également que déclarer le personnage simplement fou en se détachant de son discours est un suicide pour ce texte. C'est pour ça que ce n'était pas mon intention.
Tu mets encore étrangement le doigt où il faut. Je compte effectivement prendre le parti d'un personnage ultra-conscient, loin d'être fou (enfin on pourrait le décrire comme étant fou d'un point de vue extérieur, mais c'est la que mon jeu narratif va me servir) Je veux mettre le lecteur dans le point de vue d'un tueur à terme.

En tout cas, grand merci, tu m'aides énormément.

Message édité le 22 mai 2016 à 23:28:01 par Lockon-Stratos
Lockon-Stratos Lockon-Stratos
MP
Niveau 20
22 mai 2016 à 23:33:38

"M'enfin pour en venir à ma réflexion : je trouve que le texte aborde des thèmes intéressants, mais qu'il ne va pas assez loin. En effet, on retrouve de la philosophie // pensée antique avec le corps comme prison de l'âme (c'est de Platon ? Je sais plus trop) qui existe jusqu'au Moyen Âge ainsi que le concept d'aveugle voyant (au moment où il voit par ses yeux psychiques, et non physiques) qu'on retrouve avec Oedipe Roi (désolé, j'étale ma science de pacotille j'en suis conscient) : tout ça pour en venir au fait que ce sont jusqu'ici des façon de pensée qui ont des siècles. De cette façon, le texte n'apporte jusqu'ici rien de nouveau, aucune pensée originale."

Je ne connaissais pas le concept d'aveugle voyant, je vais me renseigner.
Les quelques thèmes que j'ai ici abordé était le fruit de mes intenses réflexions ahah. Pour te dire, je n'ai pas une grande culture littéraire, et je n'ai pas lu énormément de bouquin jusqu'ici à part Harry Potter il y a longtemps et quelques livre au Lycée.
J'ai d'ailleurs entamé 1984 il y a peu.
Cependant à vu je suppose que ce concept à été vu dans l'iliade et l'odyssée. Je vais bientôt le lire, alors ta remarque m'en a donné une bonne raison, merci.

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
22 mai 2016 à 23:50:15

C'est un plaisir d'avoir des échanges comme ceux là :-).

Je t'invite donc à poursuivre sur ta voie en corrigeant ce qui te semble mauvais pour la "morale" de ton texte.

Si tu poursuis dans l'idée que ton personnage trouve du plaisir, ou tout du moins de l'intérêt dans la violence, voire le meurtre, je serai content d'en parler avec toi, ayant moi même un personnage ayant ces penchants :hap:. En MP si ça te dis. De même, j'aime la façon de coincer le lecteur en le mettant à la place de ce qu'il considère être "moralement mauvais".

L'aveugle voyant tu peux le voir dans la pièce de Sophocle : Oedipe, après avoir fait ses bêtises, se crève les yeux. Symboliquement, ce n'est qu'après cet acte qu'il comprend ses erreurs. L'idée que l'aveugle ait plus de clairvoyance que les voyants y est développée : c'est la même chose avec Tirésias, l'oracle d'Oedipe je crois, qui lui prédit sa destinée (à laquelle il ne croit alors pas) : Tirésias est aveugle, mais perçoit la fin tragique de la pièce avant tous les autres personnages.

Il faut lire !

J'ai ce défaut aussi, de ne pas lire beaucoup. Cependant je suis en étude littéraire, donc ça compense un peu ^^

Lockon-Stratos Lockon-Stratos
MP
Niveau 20
23 mai 2016 à 00:24:47

C'est avec plaisir que j'échangerai par MP avec toi.

En effet ce que tu me décris à l'air de se rapprocher de mon idée d'yeux spirituels. On a effectivement en tant qu'humain la faculté de percevoir des choses qui ne font pas parti du monde physique. On vois ces choses en nous, sous forme d'images, transportant des sentiments (il faut que je fasse un travail pour exprimer ma représentation, désolé) .
Vivre une situation uniquement dans le réel, avec notre vue et autre sens physique, nous prive de sa dimension extra-sensorielle. Et l'extra-sensorielle porte autant de vérité, si ce n'est plus que le simple sensorielle.

Je change ça promit !

DébutPage précedente
1
Page suivantePage suivante
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
La vidéo du moment