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Sujet : [Nouvelle] Regards croisés

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LaCensure LaCensure
MP
Niveau 6
26 novembre 2015 à 17:13:49

"Exceptionnellement, il n'y avait pas de vent aujourd'hui. Cet plaine désertique qui était habituellement balayé par des rafales n'étant arrêté que par les hautes murailles de la cité de [ ], était, à cet instant, parfaitement immobile. Ni la poussière, ni les brindilles desséchée, ni le fusil ne bougeaient d'un millimètre. Seul l'homme, au loin, avançait péniblement. Celui qui tenait le fusil l'avait pointé sur lui, le viseur légèrement décalé par rapport à sa tête pour que le projectile de cuivre l'abatte d'un seul coup. Cet homme n'avait pas besoin de souffrir. Il devait mourir, car il avait mit les pieds ou il n’aurait pas du. Qu'il soit au courant ou non des lois régissant ces terres, là n'était pas la question. L'homme qui tenait l'arme caressait la gâchette de son index. Son doigt se recroquevillât lentement su l'arc de cercle métallique qui recula légèrement.
-Attends.
Le doigt s’arrêta net, la balle n'avait pas bougé d'un millimètre dans le canon.
-Qu'est ce qu'il y a ?
-Je suis pas sûre, mais je crois bien que c'est un [ishbal].
-Comment est-ce que tu pourrais savoir ça ? C'est pas écrit sur leur visage.
-Lui si. Il a certain de leurs tatouages sur le visage.
-Ça veut rien dire.
-Dans le doute, ne le tue pas. Tire dans la jambe, on l'interrogera.
-Ouais, je fais ça.
Le viseur se décala sur sa jambe droite, toujours quelques millimètres devant. Cet fois il pressa la détente instantanément. Le bruit de la détonation parcourut plusieurs kilomètres et atteignit toutes les oreilles de la cité voisine. Personne ne fut étonné et les activités ne cessèrent que brièvement. Les coups de feu se faisaient plus rares ces jours-ci, mais ils restaient monnaie couvrante. L'homme s'écroula au sol, les deux mains sur sa jambe, recroquevillé sur lui-même. La douille brûlante s'écrasa au sol, à côté de nombreuses autres, plus ou moins recouvertes de poussière.
-Bon, on y va.
-Ouais, si c'est bien un [ishbal] ça pourrait devenir plutôt grave.
Un peu plus de deux cents mètres séparaient l'homme désormais à terre, des rochers derrières lesquels s'étaient dissimuler les deux gardes. Ils prirent leurs affaires, l'homme son fusil, la femme ses jumelles, tout les deux leur sac à dos contenant des gourdes et des boites à repas vides. Le soleil retombais déjà mais il ne s'était écoulé que quelque heures depuis que leur repas était encore intact. Ils avançaient en marchant, mais le plus rapidement possible, l'homme vivait, mais plus pour longtemps. Ils arrivèrent assez vite à porté de ses cris. L'air était brûlant, comme toujours, mais l’absence de vent rendait la chaleur encore plus accablante. Les deux silhouettes avaient le corps enroulé dans ce qui semblait de grands draps blanc, seul leur yeux plissé étaient exposé au sable du désert. Ils voyaient désormais distinctement l'homme à terre, ses tatouages au visage, caractéristique du peuple [ishbal]. Il ne bougeait plus, allongé sur le dos, le genou ramené en avant et les deux mains sur le tibia, le sang avait imbibé son pantalon, coulait le long de sa jambe, dégoulinait sur ses pieds nus, s'étalait sur le sol. Il n'était pas en état d’entamer une telle marche dans le désert, un pantalon en jute troué, une chemise lacérer, les pieds, les mains, la têtes nus, une sacoche minuscule passé en travers du torse. La plante de ses pied était brûlé, mais le reste de son corps n'était pas abîmé. La citadelle la plus proche était à 200km. Il ne pouvait pas en venir. Il n'aurais pas survécu au voyage. A mesure que les questions germaient dans le crânes des deux sentinelles, l'homme criait de moins en moins fort, jusqu'à arrêter totalement. Il respirait bruyamment et serrait les mâchoires, comme un enfant qui cache sa douleur pour paraître fort. Il ne tourna la tête vers eux que lorsqu'ils se trouvèrent à une dizaine de mètre de lui. Ils s’arrêtèrent en même temps, sans se regarder, sans se consulter. Le regard du mourant en disait long. Il était jeune, mais ce n'était pas sa première blessure par balle. La première fois qu'on ressent une telle douleur, soit on s'évanouit, soit on cri à s'en arracher les poumons, on ne compresse pas la blessure en essayant tant bien que mal de calmer sa respiration. Son regard était froid et déterminé, une envie de meurtre dans les yeux, une haine profonde dans l'âme. Il semblait prêt à leur sauter à la gorge. La femme posa sa main sur son arme de poing accroché à sa ceinture. Après un long échange de regard où le gisant semblait regarder ses deux cibles en même temps, ils décidèrent de continuer à avancer. L'homme commençait en regretter de ne pas avoir pressé la détente plus vite, sans attendre l'ordre de sa coéquipière. Ce jeune homme faisait peur. Ils se stoppèrent cette fois définitivement à une distance qui ne lui permettrait pas de les atteindre en un bond.
-Qu'est ce que tu fais ici questionna la femme d'un ton monotone, pointant le canon de son arme sur le visage du jeune.
Il ne répondit pas. Au lieu de ça, sa bouche se contracta, commença à former un sourire, qui se changea en moue de dégoût. Arborant toujours cette déformation faciale exagérée, il se redressa, et vient coller son torse contre sa cuisse.Ce mouvement fit immédiatement réagir l'homme, son instinct lui criait de fuir. Ses muscles se contractèrent, prêt à courir, mais l'homme résista. Son corps entier se raidit, ne serait-ce que pour faire un pas arrière, se mettre à l'abri, mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas montrer à son adversaire le moindre signe de faiblesse, de peur. La femme géra mieux cette vague d'émotion, mais on sentait, en la connaissant bien, que quelque chose n'allait pas. Cette chose, qui ne semblait à présent ne plus être qu'un enfant en lambeau, dégagea pour la première fois son regard de la paire d'yeux qui le fixait pour se diriger vers une bosse dans le sable. Rien d'inquiétant en temps normal, le vent formait ça et là des tas de sable et lui n'avait rien de particulier, cependant, le fait que ce môme y pose un regard si insistant avait de quoi éveiller les soupçons. Ses yeux revinrent lentement fixer le canon du pistolet braqué sur lui. Il roula sur lui-même en arrière. La femme tira. Le manqua. Il plongea ses mains dans le sable et braqua une arme sur l'homme qui eu à peine le temps de poser les mains sur son fusil attaché dans son dos. Il n'avait pas juger nécessaire de pointer un sniper sur un homme blessé, il devrait sans doute payer cette erreur de jugement de sa vie. Il avait peur comme il n'avait jamais eu peur. Ce n'était pourtant pas un couard, son entraînement l'avait préparé à de telles situations, et il avait déjà reçu des balles. Mais ici, et maintenant, tout était différent, comme si le monde qu'il avait connu, la vie qu'il avait vécu, ne compterait plus à partir de ce moment précis.Il se rendit compte que ce n'était pas la mort qui l'effrayait. Ce qui le faisait trembler, c'était l'avenir trouble et incertain qu'il voyait défiler devant ses yeux chaque seconde qui passait."

LaCensure LaCensure
MP
Niveau 6
26 novembre 2015 à 19:17:35

"Personne ne bougeait plus.
-Lâche ton arme lança l'[ishbal] en désignant la femme d'un coup de menton tout en continuant à braquer l'homme.
Elle avait l'air déterminé à tirer, et ne pensait pas un seul instant à lui obéir.
-On a besoin de qu'un seul otage dit-il simplement en ramenant ses yeux sur le seul désarmé des trois.
Elle serra les mâchoires, et fini enfin par lâcher son arme d'une de ses deux mains. Elle plia doucement les genoux et posa délicatement son arme au sol.
-Fais le glisser.
Il avait à peine finit sa phrase qu'elle poussait déjà son pistolet de la pointe du pied. Elle finit par donner un léger coup dedans, assez pour que l'arme atterrisse contre la jambe de l'homme.
-Recule maintenant ordonna-t-il.
Elle s'exécuta et recula de trois grands pas. Sans prévenir il pressa la gâchette et tira une balle qui transperça la jambe du garde, qui semblait être ailleurs depuis qu'il avait été mis en joue. Il revint à lui en poussant un cri déchirant et en s'écrasant dans la poussière, face en avant.
-Ça, c'est juste pour le plaisir.
Il releva son visage couvert de saletés et le regarda avec des yeux emplis de haine. Il ne criait plus, mais tout son corps tremblait. Il se releva sur ses bras, replia sa jambe valide vers lui, et la tendit d'un coup, il fit un bond vers l'homme, qui n'eut pas le temps de réagir. Il s'écrasa sur lui en lâchant un râle de douleur. Il lança un regard à sa coéquipière :
-Barre toi !
Elle était trop loin pour l'aider et maîtriser l'homme. Elle hésita une seconde. Assez pour que l'homme à terre repousse celui qui était sur lui et le frappe au visage de la crosse de son arme. Ce fut le déclic qui poussa la femme désemparée à actionner ses muscle et à courir du plus vite qu'elle pouvait, sous les balles qui sifflaient à ses pieds et frôlaient ses oreilles. Il continua à actionner rageusement la gâchette même lorsque le bruit sec signifiant qu'il n'y avait plus de balle retentit dans le silence désormais retombé. Ils étaient tous les deux à bouts de souffle et une jambe en sang. Celui qui tenait l'arme vide ramassa vivement celle qui était restée à terre et la pointa sur l'autre.
-Bien joué enfoiré, dit-il un sourire amusé plaqué sur le visage, maintenant tu recule à 10m de moi.
Il finit sa phrase et lui assena un nouveau coup de crosse violent au niveau du crâne. L'homme quasiment sonné se traîna tant bien que mal à bonne distance de son agresseur. Ce dernier plongea sa main dans le col de son t-shirt et en retira une sorte de sifflet. Il souffla à plein poumon dedans mais aucun son ne sortit. Un rocher d'une taille imposante se trouvait dans son dos, à 5m de lui. Il réussi à boiter jusqu'à lui et se laissa tomber assis, du côté opposé à la cité. Un quart d'heure plus tard, on entendit des bruits de sabots se diriger vers eux. Il ne venait pas de la ville.
-C'est là qu'on va voir qui sont vraiment les tiens, cria-t-il à l'homme gisant à terre qui relevait difficilement la tête, pour observer trois chevaux, montés chacun par un homme bien armé. Il se retourna, fixa cette ville qu'il ne reverrai peut-être jamais, et pria pour qu'ils tirent. Qu'ils les abattent tous. Il mourrait, mais cela était mieux que de finir sa vie dans les geôles de ces barbares. Il ferma les yeux, et attendit. Mais rien. Seul les sabots frappant le sol se faisaient entendre sur ces plaines désertiques. Il ne comprit pas, 4 cibles faciles, dont un blessé, à côté, sa vie n'avait que peu d'importance. Il fut presque déçu de ne pas entendre de détonation fendre l'air et faire couler le sang. Il rouvrit les yeux, et vis une paire sabots plantés juste devant lui. Un homme, le visage tatoué des mêmes motifs que l'autre, une longue barbe, un fusil accroché dans le dos et enroulé de la tête aux pieds dans de grands vêtements blanc, descendit du cheval. Il l'attrapa, le souleva avec une aisance remarquable et le coucha en travers de la bête, juste derrière la selle. L'autre blessé s'assit derrière l'un des cavaliers. Ils repartirent aussitôt, laissant derrière un nuage de poussière, et ce qui fut, et ne seras sans doute plus jamais, un foyer."

Les crochets [] sont là car je n'ai pas trouvé de nom où que celui choisit ne sera pas définitif.
J'ai l'impression de ne pas avoir été très clair dans la description des actions de cette scène, n'hésitez pas à me faire part de n'importe quelle remarque, j'en tiendrais compte du mieux que je pourrais.

--crazymarty-- --crazymarty--
MP
Niveau 10
26 novembre 2015 à 20:14:34

Je reposte mon commentaire :

Bon, j'ai lu.
Floodface a dit tellement de truc que j'ai honte de passer derrière.
J'aime bien ton texte, je trouve dommage qu'il soit si bref, sans mise en contexte, sans éléments plus creusés, plus habités par un univers vraiment séduisant. La forme me parait correcte, quoiqu'un peu plus lourde sur la fin (il m'a fallu du temps pour comprendre ce que foutait le blessé). Gagner la simplicité est un but que tout auteur devrait avoir, sans renier ce qui fait son style, et sans tomber dans le simpliste.
Les personnages amorcent une psychologie un minimum construite, dommage que ce soit si bref.

Je t'invite à creuser cet univers, en proposant -pourquoi pas ? - d'autres nouvelles avec celui-ci.

floodface floodface
MP
Niveau 5
29 novembre 2015 à 18:07:55

Wow, dur dur. J'ai eu du mal à lire la deuxième partie. Notamment parce que, et je ne l'avais pas repéré avant, le mot "homme" est répété 24 fois. De plus, ce même mot permet de désigner au long du récit trois personnes différentes ! Il faut absolument que tu te débarrasses de ces poux-là. Diversifie, fais un tour sur le dico en ligne des synonymes et fais tes courses ! Dans le cas de ton histoire tu peux dire: "sentinelle" "garde" "soldat" (ou pas je ne ais pas trop remarque) "barbare" "sauvage" "guerrier". Deux types avec chacun une balle dans une jambe c'est difficile à différencier à l'écrit mais là ça devient carrément crucial !

Quand "ils" arrivent. Diversifie encore une fois et parle de "horde", de "cavaliers" ou je ne sais quoi d'autre. // On a également sept fois le mot "femme", bien qu'éloignés dans le texte ce serait intéressant de trouver une alternative.

La description du cavalier qui embarque le garde comme on soulève de la paille: Dommage ! "Des vêtements blancs" c'est très vague. Détaille un peu, par exemple: "une longue toge couleur sable", bon après j'ai l'image du Touareg en tête, mais tu es libre t'adapter. Si tu comptes développer ce guerrier-là en particulier, alors c'est toujours intéressant de lui donner un petit détail, une caractéristique: "trois larges balafres striaient son visage de colosse" ou une haleine, un oeil fait en pierre précieuse, des cheveux longs...

Au niveau de la narration/action tu pourrais fuidifier certains passages, il y en a beaucoup. Par exemple:
"Un rocher d'une taille imposante se trouvait dans son dos, à 5m de lui. Il réussi à boiter jusqu'à lui et se laissa tomber assis, du côté opposé à la cité. "

:d) En se retournant, il aperçu un imposant rocher vers lequel il boita durant ce qu'il lui sembla une éternité " dire "cinq minutes", ça sort un peu le lecteur,. Plutôt que de citer des faits, tu te mets dans la peau du personnage, on est plongé dans le récit plutôt que de lire un perpétuel couple Fait/Action. De plus, préciser "à l'opposé de la cité" me paraît absurde puisqu'elle était hors de portée de vue si je me souviens bien. Si tu veux indiquer un détail, raisonne comme le ferait le personnage. Par exemple il prend en considération l'emplacement du soleil pour se mettre à l'ombre.

Honnêtement, je n'ai pas compris ce qu'il se passe pendant le combat (notamment à cause des répétitions de "homme"). C'est toujours délicat d'écrire ce genre de scènes donc réfléchis bien à la façon dont tu veux raconter la tienne.

1) Mouvement brefs, précis, quelques pensées de chaque personnage, quittes à être confus durant les premières lignes. "La sentinelle s'enfuyait, derrière elle se laissaient entendre le bruit des coups de poings échangés, des corps projetés contre la roche, puis des tirs irréguliers, et finalement le bruit sourd d'un corps s'effondrant au sol" :d) ici j'ai changé de point de vue pour mettre le lecteur dans le même état de confusion que le personnage. // Ah détail à part: clarifie les distances entre les personnages, j'ai du mal à les évaluer et en l'occurrence, si la femme est déjà trop loin, elle ne peut rien entendre.

2) Bon en fait c'est pas vraiment un 2 parce que je viens de me rendre compte que je ne supporte pas (c'est personnel !) d'écrire comme tu le fais. Notamment car si ça n'est pas clair, c'est incompréhensible ^^. Dans ton cas si tu tiens à décrire action après action l'évolution du combat, c'est l'effort principal que tu dois fournir: clarifier. Vu que la précision ne me réussi pas, je préfère me la jouer impressionniste amateur et tenter de transmettre les émotions et l'adrénaline d'un combat.

Bon sinon, donne des noms à tes bonhommes (je ne le fais jamais car généralement je n'en ai qu'un ou deux mais je les nomme par des noms communs caractéristiques (le journaliste, l'ivrogne...). C'est capital pour la compréhension et ça permet d'éviter ces répétitions qui te pourrissent ton texte (homme, homme, homme...)

Bref tu as du dégraissage à faire ! N'hésite surtout pas à poncer tes angles, à virer des § entiers. Réfléchis à l'utilité de chacun. Par exemple essaie de donner un titre à chaque §: "le combat", "la fuite", "l'arrivée"... pour voir si chacun à bien une utilité. Évite d'allonger inutilement le combat. Favorise la qualité sur la quantité !

Bon. Désolé mes remarques peuvent te paraître très sèches et violentes mais surtout continue, et lit des livres de ce sujet en parallèle. Par exemple dans ton cas, lis des romans "Metro" de Dmitry Glukhovsky ou du Stalker (post-apo dans les deux cas). Inspires toi en et observe la structure de leur récit, l'alternance description/combat/mouvement/backgroung. La longueur des §, le rythme et l'écriture... Développe ton univers ou change de lieu, je bave d'impatience :bave: !

PS: vire ce "T-shirt" je hais les anglicismes, d'autant que dans ton univers, ça paraît au mieux déplacé, au pire anachronique :noel:

Message édité le 29 novembre 2015 à 18:11:49 par floodface
LaCensure LaCensure
MP
Niveau 6
29 novembre 2015 à 19:36:39

Ok, merci beaucoup pour ton commentaire!
En fait je pense que mon gros problème c'est que c'est clair dans ma tête mais que j'ai du mal à le faire comprendre.
Pour les répétition de "homme", en fait j'ai pas envie de donner tout de suite un nom au personnage, j'avais déjà utiliser "garde" et "sentinelle" mais je sais pas pourquoi je les avais pas réutiliser mais du coup je vais plus les employer et le "méchant" c'est pas tellement un barbare ou un guerrier, c'est un soldat, comme tout les autres.
Pour le cavalier qui embarque le garde, je compte pas le développer plus que ça, c'est juste un soldat, il est pas important, et de manière générale, je veux pas donner trop de détail (et c'est peut-être une erreur de ma part), parce que je faire une histoire ou les personnages principaux sont inter-changeables, en l’occurrence, les deux qui ont une balle dans la jambe sont au fond pareil, juste des soldats manipulé pas leur chef, qui agissent machinalement, sans personnalité, comme n'importe quel autre soldat, l'histoire aurait pas été différent avec d'autre soldat.
Pour le "5m", je me suis mal exprimer, je pensais à "5 mètres" mais je l'ai pas écrit en entier je sais pas pourquoi... Mais le problème est le même ça sort le lecteur du récit, c'est vrai.
Et je me rend compte que j'ai vraiment pas été clair, je pense que je vais les réécrire.
Bref, merci!

LaCensure LaCensure
MP
Niveau 6
12 décembre 2015 à 00:45:29

"Malgré les secousses qu'il subissait, allongé en travers du cheval, le soldat désormais prisonnier finit par fermer les yeux, sans savoir si il les rouvrirait un jour. Il avait pourtant lutté pour ne pas s'endormir. Mais il était tellement plus facile de se laisser emporter par ce doux sommeil. Au fond, il aurait préféré ne plus jamais revoir la lumière du soleil, il savait qu'une vie de souffrance l'attendait au terme des ces deux jours de voyage. Seul son estomac [incroyablement] vide réussi à l'arracher à ce qui ressemblait désormais à une lointaine trêve, une courte pause avant que sa vie devienne moins enviable que sa mort. Il le savait. Il savait ce qu'on faisait aux prisonniers, malgré les lois et les traités, ce genre de chose dépassait l'influence de l'homme. Une fois lancé, cette terrifiante machine qu'est la guerre ne s'arrête plus. Et pourtant c'était il y à plus de trente ans que tout cela avait commencé. Et pourtant il n'avait même pas la force de porter un fusil quand tout cela avait commencer. Et pourtant il était là, allongé sur un sol dur, humide, avec juste assez de force pour garder les yeux ouverts et contempler ce qui appartiendrait désormais à son quotidien. Deux murs adjacents, complétés par deux rangée de barreaux, parallèles aux murs de bétons, pour formé un rectangle peu large, ne lui garantissant ni intimité, ni confort. La guerre ne continuait plus à proprement parler. Les fusils s'étaient tues, les corps enterrés, les cœurs apaisés. Pour ce qu'on nous laissait voir. Les deux principales factions de cette tuerie disproportionnée avaient signé l'armistice, sans designer de véritable perdant, pour ne pas attiser la haine. Mais pourtant cette haine était toujours présente. Toujours. Tout le monde savait que la guerre continuait dans les esprits, et que tôt ou tard, la question du perdant serait réglée. Aucun bruit ne parvenait à ses oreilles, et le peu de lumière qui lui parvenait était émise par une vieilles ampoule recouverte de poussière. Il devait sans doute se situer dans un ancien bunker. Les seules structures en béton encore debout à notre époque étaient celles enfoui profondément sous la surface. Ce n'était, en soi, pas rare, mais ce qui était vraiment étonnant c'était qu'ils aient accès à électricité. L'armistice n'avait pas désigné de perdant, mais la guerre elle, avait fais son choix. Les [Ishbals] étaient les principaux opposants de son pays lors du conflit, et leur bilan matériel et humain était de loin le plus lourd. Cette formidable énergie qu'est l'électricité n'était réservé qu'aux plus riches, et ils n'étaient pas économiquement stable. Il fut interrompu dans ses étonnements lucides pensées par un bruit régulier de bottes résonnant dans un couloir. Un soldat marchait dans sa direction, il le reconnu aux pas réguliers qu'on enseigne à faire à l'armée. Arrivé devant sa cellule, l'[Ishbal] le dévisagea, et repartit sur ses pas."

Je ne sait pas vraiment si j'ai réussi à être plus clair, si vous n'avez pas compris quelque chose, dite le moi.
Et n'hésitez pas non plus à me signaler n'importe quel problème.

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