"Le monstre du miroir"
Matin et soir, chaque jour, je le vois,
Et à chaque fois, je reste sans voix
À qui appartient donc ce visage pâle ?
Qui reste là, tapis au fond du crystal ?
Est-ce un ange, est-il bon ?
J'ai beau l'observer, je ne vois pas d'auréole,
Pourtant, il n'a pas non plus de corne,
Mais je me pose la question, est-ce un démon ?
Le visage sans expression, indifférent,
Il est là, debout à me contempler,
Comment puis-je savoir moi, qui n'est pas clairvoyant ?
Toujours silencieux, il me force à deviner
Est-ce l'orgueil de la vieilesse ?
Ou l'insouciance de la jeunesse ?
Est-ce un génie un peu mou ?
Ou juste un pauvre fou ?
Sans aucun louange ni blâme,
Il reste enfermé dans le miroir, sage comme un agneau,
Mais il n'est que le reflet de mon âme,
Qui elle aussi, est derrière les barreaux,
Pas dans une prison de verre, mais dans une prison d'ignorance
Soyez indulgent, j'ai pas corriger les fautes( ) vous en pensez quoi ? Vous le trouvez pas un peu court ? Je l'ai fais à la va-vite
Tu te respectes pas toi-même si tu nous dis que t'as même pas pris le temps de corriger les fautes et que de toute façon c'est fait à la va-vite.
Globalement j'ai pas grand-chose à dire, c'est intéressant de faire un poème sur un miroir. J'aime assez l'idée que le narrateur est naïf et ne se rende pas compte de la nature de ce qu'il voit. Le temps d'ailleurs est plutôt bien géré à mon goût ( j'imagine bien, en fait, quelqu'un rester devant un miroir, à méditer... )
La toute dernière phrase par contre je la trouve de trop.
Intéressant
J'ai un peu bloqué sur cette strophe
Est-ce un ange, est-il bon ?
J'ai beau l'observer, je ne vois pas d'auréole,
Pourtant, il n'a pas non plus de corne,
Mais je me pose la question, est-ce un démon ?
Mais en fait les rimes sont bien choisies : le bon et le démon ( antithèses ) entourent l'auréole et les cornes ( idem ), ça donne un style croisé vraiment bien pensé et j'ai apprécié
Par contre je trouve quelques tournures maladroites comme :
" Pourtant, il n'a pas non plus de corne " Un peu sec non ? Il n'a pourtant pas de corne sonne mieux
" Comment puis-je savoir moi " Le moi ça fait trop enfant je trouve, le sujet est je et tu le rajoutes avec moi
La dernière phrase est très lourde, pas d'élégance alors que ton poème en possède
Dommage de ne pas avoir le même nombre de syllabes tout le temps, ça rend ton poème plus difficile à lire et moins beau surtout, et la situation ne se prêtait pas trop à cette pratique
+ Tu fais du AABB, ABBA et ABAB fin y'a pas vraiment de sens
Sinon c'est très joli l'idée de base est bonne et bien exploitée !
Au plaisir d'en lire d'autres
Qui reste là, tapis au fond du crystal ?
cristal*
Comment puis-je savoir moi, qui n'est pas clairvoyant ?
moi qui ne suis*
Illettré.
Soyez indulgent, j'ai pas corriger les fautes( ) vous en pensez quoi ? Vous le trouvez pas un peu court ? Je l'ai fais à la va-vite
indulgents*
corrigé*
fait*
Le 24 novembre 2015 à 19:25:18 Jalhalla a écrit :
Tu te respectes pas toi-même si tu nous dis que t'as même pas pris le temps de corriger les fautes et que de toute façon c'est fait à la va-vite.Globalement j'ai pas grand-chose à dire, c'est intéressant de faire un poème sur un miroir. J'aime assez l'idée que le narrateur est naïf et ne se rende pas compte de la nature de ce qu'il voit. Le temps d'ailleurs est plutôt bien géré à mon goût ( j'imagine bien, en fait, quelqu'un rester devant un miroir, à méditer... )
La toute dernière phrase par contre je la trouve de trop.
On n'espace pas les parenthèses de leur contenu.