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Sujet : Arrêt sur Images

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
15 juillet 2015 à 09:52:42

Mes aïeux, quel succès ! :hap:
Merci à tous, ça me fait rudement plaisir que mon texte ait été apprécié comme ça. :-)

Voici pour l'image de la semaine :
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/d/dfa3c08a42_170114-chateau4-1610-diapo.jpg

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
15 juillet 2015 à 10:13:47

Ça fait très irish, va falloir que j'écrive qqchose qui n'est pas type carnet de voyage...

Suledhel Suledhel
MP
Niveau 10
15 juillet 2015 à 12:38:40

Jolie, l'image :) Elle ne stimule pas grande inspiration en moi pour le moment, mais je sens poindre une vague envie d'écrire, c'est déjà ça... le risque c'est que vu le cadre, ça me vienne plutôt en anglais :fou:

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
15 juillet 2015 à 13:49:10

C'est pas en Irlande pourtant, il paraît que c'est un château du sud de la France. :noel:

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
15 juillet 2015 à 17:42:05

Fais nous rêver en anglais Elfi :cute:

JesusQuintana JesusQuintana
MP
Niveau 10
15 juillet 2015 à 20:55:24

Hello les cocos :)

C'est cool que tu aies ranimé ce concours Mand, l'idée était vraiment géniale. Allez, je vais essayer de profiter de l'été pour tenter quelque chose :)

Au passage, Elfi, je t'ai envoyé un MP mais je sais pas si tu consultes toujours ton ancien pseudo.

Suledhel Suledhel
MP
Niveau 10
16 juillet 2015 à 13:43:25

Hey, Jesus ! ça fait plaisir de te revoir :) Ancien, tu veux dire "Elfindel" ? Je n'y ai hélas plus accès depuis bien longtemps : oubli de mot de passe et l'e-mail renseigné pour le récupérer est mon ancien auquel je n'ai plus accès non plus :/ Maintenant, du temps de NE je m'étais recréé un faux "Elfindel" avec un i majuscule mais il faudrait que je retombe sur l'enregistrement du mdp sous Mozilla du coup ^^ Enfin en bref j'utilise plutôt celui-ci :fou:

Mand : on verra. Là je me suis lancée dans le sport ces vacances, ça me vide :p) Et faut que je pense tout doucement à mon mémoire aussi ^^' J'essaierai mais je promets plus rien :fou:

JesusQuintana JesusQuintana
MP
Niveau 10
16 juillet 2015 à 19:31:30

Ah d'accord! Bon de toute façon dans ce MP, je t'y posais une question que je peux poser ici : il n'y a plus aucun message sur NE depuis 2015, c'est un bug ou tout le monde a subitement décidé de ne plus y aller?

Suledhel Suledhel
MP
Niveau 10
17 juillet 2015 à 11:47:28

Ah ok ^^ On s'est pas spécialement concerté, en fait, je crois qu'il y a eu une période où on était tous un peu plus occupés et moins disponibles pour être actifs sur NE, qui a du coup été progressivement abandonné :/ Faut dire qu'il n'y a pas la même visibilité qu'ici. Et puis bon, maintenant qu'on a crazy comme modo, on peut revenir tranquilles :)

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
19 juillet 2015 à 15:37:12

Dungamore

Les cinq heures de marche à travers les venteuses et fraîches vallées des Mourne Mountains en valaient la peine ! Cet endroit a quelque chose de magique, une drôle d’impression m’a saisi en m’y engouffrant, comme si j’étais entré dans un livre de contes. Mon cœur est partagé entre émerveillement et inquiétude. C’est un endroit fabuleux, ai-je réellement le droit de m’y promener ? Les pierres sont imperturbables, restent là où des mains humaines les ont placées de nombreux siècles auparavant. Les murs sont encore debout, les arches, intactes. Et que dire du donjon circulaire qui émerge des ruines, intouché par les affres du climat et des années ? J’explore avec discrétion pour ne pas troubler le repos des habitants du lieu. J’ai délaissé mon sac à dos et la tente afin d’être plus à l’aise. Je caresse chaque caillou, tente d’y percevoir les échos lointains d’une vie, d’une histoire. Je découvre un escalier, sa base est effondrée. Je peux apercevoir le ciel bleu là-haut, la vue doit y être magnifique. C’est bien trop tentant, je me risque dans les éboulis. Certains appuis ne sont pas très stables, mais je parviens tout de même à atteindre la première marche avec un peu d’escalade. L’obscurité m’oppresse, noire, seule la tache azur au bout promet la liberté. Je grimpe à pas lents, par peur de glisser sur la roche humide. Je débouche à l’air libre, admire une vue spectaculaire sur la vallée brune qui s’étend entre les montagnes. Mon vertige me rattrape immédiatement, la mince plate-forme sur laquelle je me trouve pourrait s’effondrer à tout moment sous mon poids. Je prends quelques clichés en vitesse avant de replonger dans les ombres de la forteresse. Je poursuis ma reconnaissance des décombres, découvre ce qui devait être la cuisine. De rares herbes poussent ça et là dans les joints des immenses dalles de pierre. L’immense âtre est depuis longtemps froid, les seuls à festoyer ici aujourd’hui sont les vers et les insectes peuplant les touffes de graminées grises. L’endroit me parait idéal pour déjeuner, je m’y pose, écoute le silence. Ce château de Dungamore est un véritable coup de cœur ! Les plantes sauvages et le lierre ont tout envahi, comme pour dissimuler aux yeux du monde les aventures qui se sont déroulées ici. Ce lieu fut depuis longtemps oublié, il fait partie des légendes d’un autre temps. Son inaccessibilité, perdu au cœur d’une nature hostile, y est peut-être pour quelque chose. Ces ruines mériteraient un croquis, mais je ne me sens pas capable de retranscrire sur le papier ces vestiges d’une autre époque. Je les quitte, laissant derrière moi le vent hanter cette place forte abandonnée et ses fantômes délaissés.

John-Loyf John-Loyf
MP
Niveau 10
21 juillet 2015 à 08:19:29

Je passais par ici et je tente ma chance :

Journal d'un homme amoureux, 17/03/1920

L'aurore timide pointe son nez au travers de l'ouverture dans le mur, elle semble me sourire alors que ses faibles rayons percent la nuit, je regarde rapidement au travers de l'ouverture et entreprend d'entamer la conversation habituelle avec mon voisin, discuter avec lui me rappel mon foyer natal, les tours rondes qui bordaient le village. Malgré contact froid du sol contre mes pieds je ressent une bouffée de chaleur alors que les anciens du village reprennent en chœur les ballades irlandaises. Ce que ce jour signifiait était plus que tout cela, la flamme qui s'était embrasée l'année passée avait survécu un an. Au prix d'efforts communs nous avons vaincu la tristesse et les peines, combattus la haine et les pleurs comme le saumon affronte les cascades froides. Les rires remplacèrent les cris et nous nous sommes dévoilés, le prix se compte en larmes versées et nous n'avons pas finis de payer, à cause de cet amour nous devions vivre cachés ! Le temps viendra ou on acceptera mon sacrifice pour elle, pour ce qu'elle représente à mes yeux, l'or n'est qu'un caillou et toutes les pierres précieuses des iles que je pourrais aller lui chercher ne suffiront jamais à lui prouver mon amour, cet amour n'a pas besoin d'argent. Chacun entre et sort de ce monde, je passerais par la plus phénoménale porte de sortie pour toi. Je marche une fleure dans le fusil, un fusil à la main disais mon petit frère. Pour notre amour commun il s'en est allé et j'ai juré de le venger, ça ne m'a pas pris beaucoup de temps mais désormais la moindre seconde m'importe, respirer une dernière fois l'odeur de renfermé, toucher une dernière fois ces draps de laine. On toque alors à ma porte et m'invite plus ou moins cordialement à la fête, mon guide n'a pas l'air d'avoir l'habitude, ça doit être une première pour lui. C'est pas tout les jours qu'il se passe des choses comme ça ici, la garnison est encore jeune, il lui reste du temps. Je monte sur le podium, réajuste mes cheveux et contemple ces terres. Indifférent du vacarme, des cris et des odeurs de viande grillée, je contemple les ruines du monastère. Mon état calme et serein contraste avec l'agitation ambiante, d'un coup les mouvements s'accélèrent, je n'y prête attention jusqu'au dernier instant, pendant une fraction de seconde j’aperçois le reflet de mon amour en tournant la tête, du vert,du blanc et du orange dans l'acier, voilà comment se conclut ma destinée.

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
21 juillet 2015 à 13:30:07

L’homme sentait les pierres dures rouler sous ses pas hésitants, blessant ses pieds nus, et les ronces déchiraient la peau de ses jambes maigres. Mais il n’y prêtait pas attention. Il avançait vers son but. Au dessus de lui, le ciel était noir, d’augure sinistre : l’orage n’allait pas tarder à éclater. Alors, clopin-clopant, il poursuivait sa route, tâchant de se hâter ; mais chaque respiration était douloureuse, et il sentait un étau venir le serrer derrière les côtes.
Encore quelque pas. Il leva ses yeux chassieux, et vit poindre vers les nuées les créneaux à demi-écroulés du vieux château. Ils lui évoquaient, spectacle sordide, la mâchoire d’un vieillard. N’était-ce pas là le reflet sinistre de sa propre décrépitude ? Il en aurait ricané, s’il n’avait été aussi las.
Contre toute attente la herse était encore en place, défoncée et rouillée, mais toujours fidèle au poste. Bien inutilement toutefois : il suffit à l’homme de traverser le mur d’enceinte là où il était écroulé, pour pénétrer dans la cour. Celle-ci était devenue méconnaissable. Les herbes folles et les plantes grimpantes avaient envahi les lieux, dissimulant presque pudiquement les stigmates de l’assaut ; mais ici, les débris d’une échelle, là un casque ébréché, témoignaient encore des violences passées.
L’homme n’arrivait plus à croire qu’il avait vécu en ces lieux. N’était-ce pas un autre que lui qui avait occupé le château ? Si, si, il s’en souvenait bien à présent. Le châtelain avait été un guerrier grand et fier ; son nom était respecté, craint même. Lui n’était qu’un vieux hère, solitaire et sénile, incapable de se rappeler son propre nom. Quelques larmes roulèrent sur ses joues creuses – ou était-ce la pluie qui commençait à tomber ? Il reprit sa route, titubant à travers les ruines. Ce qu’il restait du donjon n’était plus très loin.
Le ciel tonna quand l’homme parvint enfin à l’entrée du donjon. Autrefois, elle permettait à deux hommes d’armes de la franchir de front, mais à présent elle était obstruée par des pierres et des madriers, tombés lors de l’écroulement de l’étage supérieur. L’homme s’accroupit, faisant craquer douloureusement ses articulations, et il entreprit de dégager petit à petit un passage, tandis que de lourdes gouttes d’eau venaient frapper son dos. Dans un dernier effort, il parvint à tirer un bloc de pierre vers l’extérieur, puis rampa dans l’étroite ouverture.
Il se retrouva dans l’obscurité, mais au sec. Le mince espace qu’il occupait avait été protégé des éboulements par deux poutres, tombées en travers et retenant les débris. L’homme reprit son souffle, péniblement ; l’étau dans sa poitrine n’avait jamais été aussi oppressant. Il était seul désormais. Il ne l’avait pas toujours été, mais depuis bien longtemps il avait perdu ceux qu’il aimait, et il ne lui restait que sa souffrance pour compagne.
L’homme se crispa. Tout son torse lui semblait broyé, et la douleur se propageait dans chacun de ses membres. Il tenta de prononcer une dernière prière, mais sa mâchoire refusait d’articuler ; d’ailleurs il n’arrivait même plus à respirer. Puis, enfin, vint la délivrance. Il poussa son dernier souffle, et sombra dans les ténèbres.

Message édité le 21 juillet 2015 à 13:31:00 par Arduilanar
[B]etween [B]etween
MP
Niveau 10
21 juillet 2015 à 18:50:24

Au bout d'une après midi à réfléchir à ton image, et à m'apitoyer sur le tour France :noel:, j'ai finalement écrit ça, j'ai beaucoup ri quand je l'ai écrit :noel: ( du à mon environnement ? ). Ce n'est pas forcément la première à laquelle on penserait en regardant cette image, mais c'est mon imagination, c'est comme ça :hap: Ce n'est pas forcément bien écrit, ça n'a pas forcément beaucoup de sens, c'est plus quelque chose à prendre au second degré, et je tiens absolument à apporter une contribution à ce concours :oui:

Quand j'étais jeune et futé"

Mon oncle m'avait invité à passer ma semaine de vacances chez lui, dans un vieux château en pierre, qu'il avait racheté à la commune de Prades, dans les Pyrénées-Orientales.
Je devais avoir environ quinze ans, j'étais assez grand, musclé, et plutôt malin (sans vouloir me vanter), à cette époque, je n'avais peur de rien, j'avais la jeunesse à mes côtés, rien ne pouvait m'arrêter.

Mon oncle était venu me chercher à la gare du village, avec sa vieille Bentley, il n'avait pas changé d'un poil depuis la dernière fois que je l'avais vu, je devais avoir 6ans. Il avait ressorti son T-Shirt des "bérurier noir", un vieux groupe d'une autre époque.
Il me salua d'un bref signe de tête et me fit monter dans la voiture.
On ne croisa pas grand monde sur la route, les rues étaient calmes, désertes mêmes, on arriva assez rapidement sur la route de montagne qui nous mènerait jusqu'à sa demeure.
Une grande plaine nous séparait de la porte d'entrée, la nature était aussi paisible que le village, aucune vie ne semblait déranger ce cadre si paisible.
Il ouvrit la grande porte du château, une grande pièce relié par d'autres couloirs se trouvait devant moi, un lustre poussiéreux éclairait faiblement l'entrée; mon oncle m'indiqua l'escalier menant à ce qui ressemblait au premier étage
- Première à droite, me dit-il
J'hochais la tête et prit l'escalier, il était en mauvais état, mon oncle n’avait pas encore entamé de travaux pour rénover le château.

Ma chambre était… étrange, elle était peu éclairé, juste au-dessus de mon lit, sur le mur, était accroché un tableau, le portrait d'un vieil homme, si bien fait que j'avais l'impression que ses yeux me fixaient, ils suivaient mes faits et geste, comme une ombre.
La soirée passa assez vite, le dîner ne fut pas très bon, mon oncle n'avait pas profité de ces quelques années pour apprendre à cuisiner, à mon grand regret.
Je me retrouvais dans ma chambre, seul, enfin, j'étais avec Rob, l'homme du tableau dont j'avais affublé d'un surnom, je ne sais pas vraiment pourquoi je l’avais appelé comme ça, je trouvais que ce nom lui allait très bien, son visage ridés, et sa longue barbe blanche, me faisait penser à ce nom, aller savoir pourquoi.
J'étais allongé sur mon lit, "Le protecteur" entre mes mains, la fin arrivait, la tension montait, le protecteur, un démon assoiffé de sang, se retrouvait derrière l'héroïne pour la tuer.
Heureusement, je n'avais pas avoir peur, Rob était derrière moi, il me protégeait,lui.
- Hein Rob ? Dis-je à voix haute en me retournant vers le portrait.
- ...
Rien, dommage.
Je m'apprêtais à éteindre la lumière quand j'entendis des pas dans le couloir, qui ça pouvait bien être ? Mon oncle dormait à cette heure-ci.
Les pas essayaient de se faire discret, arrivaient à proximité de ma porte, ils s'arrêtèrent, quelque chose ou quelqu’un griffait ma porte, un cri de femme s'éleva dans la nuit, j'hésitais, Rob ne serait pas capable de me protéger.
Je pris mon courage à deux mains, et ouvris la porte.
Un chat noir, un peu rondouillard, se tenait devant ma porte, une poupée barbie entre les pattes. Il se colla à ma jambe et se mit à ronronner.
- Viens avec moi toi !
Je pris le chat dans mes bras et le posa sur mon lit.
- Sage, maintenant, d'accord ?
Il se remit à ronronner, et se coucha au pied du lit.
J'éteignis la lumière et m'endormis au côté de Rob et du matou.

Le lendemain, mon oncle me réveilla, il voulait m'emmener au supermarché, je dû laisser Rob avec le chat ; mon oncle étant très peu bavard, je m'étais attache à ce portrait, et, ça m'allait très bien !
On prit la route vers le village, il était aussi désert que la dernière fois, oncle Barney gara sa Bentley sur une place de parking, on entra dans le magasin, à part une vieille caissière, le supermarché était aussi désert que le village. Décidément, cet endroit était vraiment ennuyant. J'avais l'impression que la population me fuyait. Quelle bande de mal élevé!
Oncle Barney prit ce qu'il avait à prendre, on passa à la caisse, la caissière n'était pas très bavarde, elle non plus.
On sortit du magasin.
- Tu m'attends ici ? Je vais aux toilettes ! Disais-je à mon oncle.
Il hocha la tête et alla déposer les affaires dans sa voiture.
Je fis ce que j'avais à faire, revenu sur le parking, la Bentley était parti, et mon oncle avec.
- Il est gonfle quand même! m'énervais je à voix haute.
Bon, eh bien, je n’avais plus qu'à rentrer à pied.
Je me mis en marche, j'avais une longue route à faire pour aller jusqu'au château, il avait intérêt à avoir une bonne excuse !
Sur le chemin, les habitants du village s'étaient décidé à sortir, enfin !
Ils n'avaient pas l'air en forme, ils auraient peut-être dû rester chez eux en fait..
Je mis une longue heure pour arriver à ce foutu château, enfin, ce qu'il en restait, il était tombé en ruine pendant mon absence, aucune trace d'oncle Barney, je décidais d'appeler ma mère.
Je lui racontais mon court séjour, elle parut un peu gêné et me dit qu’ Oncle Barney était mort il y a quelques jours dans un accident de cadis, avec son t-shirt préféré, celui qu'il portait à mon arrivée, je remerciais ma mère et raccrocha.
Je contemplais ces ruines, mes yeux picotaient, mes larmes montaient, je criais désespérément :

- ROB, OU ES TU ?

Message édité le 21 juillet 2015 à 18:51:37 par [B]etween
Scarytaupinet Scarytaupinet
MP
Niveau 10
21 juillet 2015 à 20:28:11

Je m’en souviens comme une de ces ruines écossaises, perdues dans les vallons pluvieux. Elle avait ce charisme de structure brisée, la superbe imposante de ces forts abandonnés. On y lisait la force des pierres encore fixes, soudées aux autres depuis quelques centaines d’années, et le mystère des pans de murs abattus, effondrés. Elles composaient avec eux une alchimie romanesque, entre puissance et abysses, mais il se dégageait de ses brèches un silence massif, un malaise esseulé. Depuis les herbes folles qui battaient au vent, le lierre grimpait doucement sur les fortifications, comme déposé feuille par feuille dans la nuit, comme un attachement qui se développe sur les années. Elle intimidait d’abord, envoutait ensuite.
Semblable à ces ruines, elle ne laissait que ceux qui le voulaient l’approcher et seuls les braves et les curieux rentraient, que ce fusse par la porte ou par les troués. Peu restaient, peu avaient vraiment l’ambition de découvrir les recoins et les secrets de ces murs. Quand on tendait l’oreille, on entendait le vent chuchoter les évènements, le pourquoi des fissures, la raison de l’abandon. Mais quand venait la tempête, il hurlait par les brèches béantes, et alors, accroupi à côté du feu, on en venait à prier pour que ça s’arrête. Les murs pourtant nous protégeaient, ce n’était que des courants d’air et des bourrasques, effrayantes mais inoffensives.
Il fallait oser défier sa peur, attendre et pousser la porte des couloirs intérieurs. Là le vent ne soufflait plus et l’atmosphère devenait intimiste. Il y avait cette lenteur calme qui posait l’allure, on découvrait les pièces au pas, découvrant derrière chaque battant de bois une pièce différente. De nombreuses fois je me suis posé dans une de ces pièces vides pour écouter claquer la pluie contre le mur d’enceinte, pour sentir du bout de mes doigts ces fines brises filer par les fissures.
Alors j’ai rebâti avec elle ses murs-porteurs, on a colmaté les brèches et on a commencé à meubler l’intérieur avec nos souvenirs, avec des toiles et des moments. On avait besoin l’un de l’autre et on se soutenait. Quelques temps nous avons vécus heureux, elle et moi. Mais je n’ai plus pris le temps d’apporter des solutions aux problèmes qui naissaient avec le temps, l’érosion a commencé à ronger ses fondations, le lierre à fissurer les pierres. Et je sais que tout s’est effondré lorsque je suis parti.
Depuis, dès que je repasse devant un des châteaux en ruine, je pense à elle.

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
22 juillet 2015 à 06:07:56

Encore une fois cinq participants! :fete: Les votes sont ouverts à partir d'aujourd'hui et jusqu'à mardi 28/07 prochain, au coucher du soleil. :ok:

Scarytaupinet Scarytaupinet
MP
Niveau 10
25 juillet 2015 à 12:46:44

Bon j'fais juste vite fait mon classement, parce que j'vais bosser après, j'commenterai les autres en rentrant du taff ce soir

Bon, bah... sans surprise putain, Ardui : 3 points :noel:
Mandoline : 1 point
Between : 1 point

Voilà voilà :hap:

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
25 juillet 2015 à 17:29:43

Mandoulis
Très joli texte, même si tu ne t'es toujours pas écarté du style carnet de voyage. :hap: J'ai apprécié en tout cas. J'aurais par contre à reprocher un manque de rythme et un enchaînement un peu abrupt des descriptions.

John-Loyf
Plus je lis et plus j'ai du mal à apprécier. Tu évoques plein d'éléments (le village natal, la guerre d'indépendance...) mais en coup de vent, au milieu de phrases qui n'ont rien à voir, tant et si bien qu'on se retrouve un peu perdu et qu'on ne comprend les choses qu'à moitié. Le pire étant la fin, où malgré mes relectures je n'arrive toujours pas à visualiser ce qu'il arrive concrètement au narrateur. Il semble mourir, d'accord, mais je serais incapable d'expliquer comment.
Bref, dommage que tu donnes l'impression de sprinter tout au long du texte, celui-ci pourrait être bien plus agréable si tu prenais le temps de te poser et de développer.

Between
Plutôt marrant à lire, mais alors au deuxième ou troisième degré tellement c'est caricatural et absurde à la fois. :hap:

Scary
J'ai adoré le début de ton texte. Tes trois premiers paragraphes sont magnifiques - puis, au milieu du quatrième, tout s'accélère et sans que l'on comprenne pourquoi, c'est déjà fini. C'est horrible, j'avais l'impression de me retrouver interrompu en plein milieu de ma lecture ; d'autant plus désagréable que j'étais vraiment transporté par tes lignes précédentes.

Pour les points, comme à chaque fois, c'est le dilemne. Allez, c'est lancé :
Mandoulis : 3 points. Parce que j'ai vraiment trouvé la lecture plaisante, même si je ne suis qu'à demi fan du style carnet de voyage (sauf quand tu écris vraiment tes récits de voyage, entendons-nous. :noel: )
Scary : 1 point. Encore une fois, c'est la fin de ton texte qui pèche, c'est vraiment très très dommage. Ton style était d'ailleurs bien moins ambigu que dans ton texte précédent, tout en étant recherché et très travaillé. (Je te donnerais deux points si je pouvais, mais je crois pas que ce soit permis.)

Brucestyle Brucestyle
MP
Niveau 9
26 juillet 2015 à 16:31:10

Mais c'est un super concept sa ! Je tacherais d'y participer la... euh, j'ai pas vu les dates, sa commence le... mardi si je me trompe pas, et c'est fini le dimanche, c'est sa ?

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
26 juillet 2015 à 16:36:44

Il ne faut plus se fier au premier post, il a été décidé par la suite de faire de mercredi à mardi soir pour les posts, puis de mercredi à mardi soir pour les votes. On roule sur deux semaines plutôt qu'une du coup.

Brucestyle Brucestyle
MP
Niveau 9
26 juillet 2015 à 16:47:16

C'est noté ! Je te remercie :)

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