Salut à tous,
Je vous propose un petit jeu. Il s'agit d'inventer la fin d'une courte histoire en deux ou trois phrases, dans le but de surprendre le lecteur. Il n'y aura pas de gagnant ou de perdant, chacun peut proposer sa fin et commenter celle des autres. J'espère que certains se prendront au jeu et imagineront des fins inattendues
Voici le début de l'histoire :
"Il était 18 heures à la gare de Bordeaux, et le hall principal était plein comme un oeuf. Dans la chaleur étouffante du mois de Mai, ce week-end de trois jours s'annonçait radieux. Englué au milieu de la foule, se frayant un chemin vers la voie numéro 4, Martin s'en allait profiter des plages landaises et, pourquoi pas, surfer quelques vagues. Il ne prêtait absolument aucune attention à la voix féminine préenregistrée qui distillait de précieuses informations vers les milliers de voyageurs du jour. Il aurait pourtant été bien inspiré de l'écouter.
" contrairement à ce qui a été annoncé, le train en direction de Irun est attendu sur la voie numéro 6 "
Dans le souterrain conduisant aux voies, il repéra le numéro 4 et vérifia l'heure sur sa montre. Plus que 2 minutes avant le départ théorique de son train. Grimpant les escaliers deux par deux en portant sa valise devant lui, il ne vit pas cet homme en costume gris, qui était visiblement aussi pressé de descendre que lui de monter. Le choc ne se fit pas attendre, et quelques mètres plus bas, voici les deux inconnus réunis sur le sol en briquettes rouges du passage souterrain. Dans sa chute, Martin avait lâché sa valise qui s'était ouverte en grand, répandant son contenu hétéroclite sur le sol. Les passant, indifférents, commençaient déjà à disperser ses affaires tous azimuts en donnant des coups de pieds dedans. Pressé de grimper dans son train, Martin ramassa rapidement tout ce qui traînait autour de sa valise et abandonna le reste à la horde humaine grouillant autour de lui. Il compris en voyant l'homme en costume à quatre pattes que lui aussi avait fait tomber quelque chose, mais il ne pris pas la peine de s'en inquiéter : il allait rater son train.
Fonçant sur le quai, il entendit le contrôleur siffler longuement pour signifier le départ imminent du train. Il monta à bord et, une seconde après, la porte se referma derrière lui. A travers la vitre, il vit l'homme en costume gris débouler de l'escalier, fumant de colère. Leur regard se croisa alors que le train s'éloignait. Il n'en fut pas sûr, mais il cru voir l'homme sortir quelque chose de sa poche..."
Voilà l'histoire s'arrête ici, à vous de nous proposer une fin ! J'en écrirai une moi aussi, mais plus tard, je vous laisse jouer d'abord...