LeKrakoukas, j'aime beaucoup ton champ lexical Et le sujet est intéressant. Par contre la fin

J'aime bien aussi le texte de commando, très imagé, on s'y croirait..
Mais je préférais l'autre qu'il avait écrit, je crois.

Qu'est-ce qu'elle a la fin du krakou ?!

super touchant krakou.

Bon il y a quelques fautes, mais ne gâchent en rien la lecture ^^

Merci fa7, tu préfères celui où il est encore à l'armée ?

Oui, voilà ! Je l'avais vraiment beaucoup aimé, j'avais l'impression d'être dans un film !!

mon premier écrit aurait pu être adapté en BD, et maintenant en film ?

Non, plutôt le premier en film, pour ma part !

Le 26 février 2015 à 07:57:23 fa7 a écrit :

Qu'est-ce qu'elle a la fin du krakou ?!

Je la trouve cucul.

je parlais toujours de premier pour le film !

On peut trouver la fin cucul , en effet selon comme on la prend , moi je trouve pas . Cela dit j'ai fait un effort , cette fois , pour pas être trop "dark"

Bon j'espère qu'on aura d'autres textes et qu'on se la joue pas duel au soleil , avec Commando

J'attends Mac ... et Fa , tu veux pas tenter ?

Ah autant pour moi Commando, chuis un peu déphasée ces temps-ci et je comprends tout de travers..

L'histoire de la fin cucul, je ne trouve pas, c'est une belle fin..(ou alors toutes les belles fins sont cuculs ! )

LeKrakou> C'est pas mon truc l'écriture, je risque vraiment de faire un truc tout bidon !
Mais j'aime beaucoup vous lire.
Et puis après vous, franchement, je me sens encore plus petite, et je n'oserais jamais..

orf, on est pas des balaises non plus

vas-y, dévoile nous tes sentiments, et émotions dans ton texte

Yop !

Je m'inscris, même si j'ai aucune idée lumineuse pour le moment.

Bonsoir,je m'inscris

Bravo pour vos contributions, n'en déplaise à Cirdan

Le 26 février 2015 à 20:02:16 fa7 a écrit :
Ah autant pour moi Commando, chuis un peu déphasée ces temps-ci et je comprends tout de travers..

L'histoire de la fin cucul, je ne trouve pas, c'est une belle fin..(ou alors toutes les belles fins sont cuculs ! )

LeKrakou> C'est pas mon truc l'écriture, je risque vraiment de faire un truc tout bidon !
Mais j'aime beaucoup vous lire.
Et puis après vous, franchement, je me sens encore plus petite, et je n'oserais jamais..

J'ai toujours l’impression de presque toujours comprendre de travers et j'ai toujours l'impression que je suis presque toujours compris de travers, en particulier nos types d'humours respectifs. Alors je comprends ce que tu ressens. Si c'est les avis des gens qui te font dire ça dans le forum, il ne faut pas s'en faire outre mesure, il y aura toujours quelqu'un dans les forums qui écrira le contraire de ce qu'on viens d'écrire.

Pour ma part et je peux le dire aussi pour tout ceux qui ont participés, on n'est pas là pour prendre les gens de haut, on est là pour partager. Comme si on seraient dans un souper sympa, autour d'une table et qu'on raconteraient des histoires.Je n'ai jamais eu de talent en écriture, mais j'aime me surpasser et me proposer des défis, sans non plus m'arracher les cheveux de sur la tête ni me mettre de la pression, alors peut-être que tu pourrais le voir ainsi toi aussi si ça peut t'aider à composer quelque chose.

Je te le propose de composer quelque chose, mais c'est libre à toi de participer ou pas et puis si ça ne va vraiment pas, je comprends que l'envie de composer une histoire n'y est pas.

Je suis partie sur un début d'histoire mais je bloque, là.

Je suis entrain d'écrire et je suis bloqué aussi en ce moment, mon truc la dernière fois que j'ai composé un texte, a été d'écouter de la musique qui s’apparentait au thème, ensuite l'inspiration m'est venu.

Édition : J'ai été voir des synonymes du mot lumière, du mot ombre, du mot noirceur et des synonymes des synonymes. j'ai pu débloquer ainsi.

Maintenant je me donne un temps de repos et ensuite je vais relire mon texte plusieurs fois pour apporter des corrections.

Ouais, demain je me mets en condition avec des B.O.

Voici ce que j'ai composé :

J'ai vécu.

J'ai aperçu dans la pénombre mon corps figé dans une éternité glaciale. j'ai discerné le hâle des hommes et des femmes déposer mon corps dans mon linceul du dernier repos. J'ai vu la lueur de la sérénité dans les traits creusés d'une vie heureuse, d'une vie magnifique, remplie de bonheur et de joie. j'ai vécu le flamboiement de tous ces moments incroyablement bons de tout mon cœur et j'ai tellement voulu l'épargner de tous les moments d'une incroyable obscurité de tristesse. Tel a été la route d'un voyageur, d'un voyageur de la vie et de l'infini mystère de la création de sa propre histoire.

Oui, j'ai eu une vie remplie, oui j'ai vécu ma vie et j'ai vécu ma mort, mais aussi je vais vivre ma renaissance. La renaissance d'une nouvelle vie quelque part sur cette terre qui a été mon monde, mon royaume et mon univers et qui le sera de nouveau. J'ai pris, je vais redonner, j'ai bu et je vais reverser l'eau de la vie sur une planète océane.

J'ai perçu le songe des hommes et des femmes entrer les coordonnées de mon dernier cycle dans ce qui a été ma mémoire. J'ai contemplé le rayonnement des hommes et des femmes déposer, avec tant de douceur, leurs mains apaisantes sur la paroi de glace qui sépare mon corps d'eux. J'ai vécu la splendeur du chant des derniers êtres vivants à m'avoir ouvert leur cœurs et du mien qui s'était ouvert aux leurs pour une dernière fois. J'ai vécu le phénix de leur amour pour l'être que j'ai été et pour l'être que je deviendrai.

Oui, maintenant je me dirige enfin vers le dernier scintillement de mon existence. Oui je viens à toi étoile de mon ultime gloire. Lumière de la vie, ombre de la mort et jour de la renaissance. Embrase ce que j'ai été, embrase mon corps, embrase mon cœur, embrase mon histoire et embrase mon âme. De ce feu et de cette clarté je redonnerai la vie et je renaitrai au travers de la lampe astrale d'un autre cœur.

Tel est ma fin, tel est mon recommencement, tel est la destinée d'un voyageur de la vie et tel est mon histoire. Une histoire d'ombres et de lumières dont on est l'acteur mais aussi le spectateur.

La lumière et la fumée.

"Astana, c'est la capitale kazakh; ma ville lumière. Environ 140 groupes ethniques et plus de 40 communautés religieuses cohabitent dans mon pays, dont les gouvernements successifs ont compris que les réformes économiques, le progrès social et la démocratisation sont tout simplement impossibles, si la question nationale n'est pas résolue. C'est pourquoi..."

Alors que Tolkyn récitait son texte sur l'estrade, avec gesticulations élégantes et en faisant régulièrement entendre sa respiration dans le micro qu'on lui avait collé sur la joue, moi, assis douloureusement dans mon siège, j'interrogeais les origines de son aisance oratoire devant public et en français, alors qu'elle ne l'apprenait que depuis trois ans. Le pli épicanthique de ses yeux mirifiques et la petitesse de sa parfaite arrête nasale s'expliquait par la promiscuité du Kazakhstan, de la Mongolie et du Xinjiang. Ses cheveux longs et frisés, qu'elle avait teints blonds en laissant paraître leurs racines noires, ainsi que sa bouche généreuse et outrageusement bien faite, étaient moyen-orientaux, ou plutôt, probablement, de l'Ouzbékistan voisin. Et je ne parle même pas de l'arrogance de son postérieur, certainement russe.

700 personnes au moins étaient venues assister ou participer à cette olympiade des métiers organisée par WorldSkills International, et c'était au tour de notre Kazakh francophone de vingt-deux ans de faire valoir ses talents de futur diplomate. Connaissance parfaite des dossiers internationaux, français maîtrisé, prolixité oratoi...

Oh ! C'est vrai... Ami lecteur ! j'attire ton attention sur le bonhomme qui vient de se lever de son siège et se dirige vers la scène. Ce type, là, à notre gauche. On le voit à peine parce que la salle est plongée dans le noir, mais si, regarde, il y a un mec, dans l'allée, qui s'avance lentement vers l'estrade. Hah, à cette vitesse il y sera dans deux minutes. Ce genre de larron c'est... J'avais peur d'en voir un de près, un jour ou l'autre. Dis-leur, qu'un type louche comme ça, il faut l'arrêter... Tant pis, je retourne à ma narration.

Si mon narrataire est allé au Kazakhstan, il aura remarqué qu'il y fait si froid que la rétine en souffre, que les gens se couvrent tellement, que même un oeil expert aurait du mal à discerner les 70% de musulmans des autres obédients et que les gens se distinguent vestimentairement par les habits traditionnels ou de ville, plutôt que par des habits spécialement identitaires.

Cher lecteur, je suis content que tu sois là ! Je me souviens clairement maintenant de ce qu'il s'est passé. Cet homme sans distinction, qui est à mi-chemin entre l'estrade et son point de départ, je ne saurais pas le nommer. Viens, lecteur, on hurle ! Tant pis, alors... Tant pis encore. L'histoire continue.

Tolkyn, je la connaissais un peu. Je l'avais aidé à apprendre la langue.Bien qu'elle fût superbe, elle ne manquait jamais de gentillesse avec qui que ce soit. En fait, elle était si universellement noble de coeur et esthétiquement supérieure que je me suis demandé quelques fois, en adhérant malgré moi à des présupposés pauvres, si elle avait grandi dans une famille princière.

Alors quand sa tête vivante se détacha violemment de son corps qui ne vivait plus et tomba sur la caméra française à coté de l'estrade, j'ai trouvé ça quelque peu injuste...

Le bonhomme était arrivé à l'estrade, s'était planté devant le jury; tout le monde l'avait laissé faire son chemin.

Cette nuit là, la fumée s'élevait de l'Olympiade et accompagnait cette vile lumière qu'émettait l'incendie.

Lecteur, regarde ce que tu as fait...