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Sujet : [Fic] Errare Humanum Est, Tome 1 : L'Ire du Vasilias.

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
10 septembre 2017 à 19:53:13

Gokigenyou les gens !

Bon, j’ai longuement hésité avant de poster cette fic. En fait, elle est déjà pas mal avancée sur Pokébip. Allez, avant de lancer le gros du truc, je vais m’expliquer légèrement sur cette fic.

Donc « Errare Humanum Est : L’Ire du Vasilias » va être une Duologie. Le Tome 1 est terminé à 51 % à l’heure ou j’écris. Il va faire environ 45 chapitres en tout, mais c’est possible que j’atteigne les 50. Ceci dit, le plus gros j’ai déjà écrit le scénario… ce qui explique pourquoi j’ai réussi à tenir aussi longtemps, haha.
Parce que oui, je compte vraiment finir cette fic. J’ai définitivement abandonné les fic fleuves, c’est bien trop chiant à la longue. Maintenant, j’écris le scénario complet avant de commencer mes fics. Hé oui, tout change.
Enfin, je dis ça, mais ça fait tellement longtemps que je n'ai rien posté que personne ne doit me reconnaître ici maintenant ! :hap:

Comme je suis déjà vachement avancé sur Bip, je vais poster 1 chapitre par jour… ou tous les deux jours. En fait, ça va dépendre de ce topic. Dans l’idéal j’aimerais poster deux chapitres par pages mais… bah voilà.

Bref, cette fic pourra vous sembler étrange, puisque les Pokémon ont une place assez… effacée. Mais je vous assure qu’au final, les Pokémon auront une place importante. :hap: /

Au fait, si je dois donner des genres à cette fic, se serait : Comédie, Slice of Life, Drame, Action.
En fait, je me suis vachement inspiré d’un certain Visual Novel pour cette fic, alors ne vous étonnez pas s’il y aura de grande partie Slice of Life pendant plusieurs chapitres à un moment ! :hap: /

Allez, je pense que je n’ai rien d’autre de spéciale à dire. Je vais lancer le prologue et directement le chapitre 1 ensuite. Enjoy ! :o))

--------------------------------------------

Prologue : La nouvelle ère.
05/11/1 052

 Le progrès est-il nécessaire à l’évolution ? Une question tristement ironique pour moi, quelqu’un ayant sacrifié son âme à la recherche. Le progrès est une sirène. Il sonne comme musique à nos oreilles, nous nous laissons entraîner par la mélodie, pour finir nous échouer sur les récifs des conséquences.

Chacun le sait. Il y a 1 000 ans, le progrès a bouleversé la face du monde. À cette époque, l’être humain était au pinacle de l’évolution. Rien n’était impossible. Nous maîtrisions tout. Nous pouvions forger des matériaux invulnérables, nous pouvions franchir des centaines de kilomètres en quelques secondes, nous maîtrisions la météo, nous pouvions télécharger des centaines d’informations directement dans notre esprit, nous pouvions guérir de toutes les maladies… enfin, presque toutes.

L’Homme n’est pas capable de s’arrêter. Il restait subjugué par le chant de la sirène. Il lui en fallait toujours plus. Il y a 1 000 ans, les Ensar… non, les Pokémon peuplaient encore notre monde. Ils étaient notre fierté, le symbole de notre puissance. Et s’il y a une chose que l’Homme idolâtre avant tout, c’est bien sa propre puissance. Ce fut de cette évidente vérité qu’est née le Néora.

Le Néora. Hahaha… rien que de repenser à cette absurdité, je ne peux m’empêcher de rire. Il s’agissait d’une substance chimique permettant d’élever un Pokémon au maximum de ces capacités. Et il fonctionnait. Le Néora devint vite un incontournable. Les dresseurs se l’arrachaient à prix d’or. C’était la folie.

Mais les récifs nous attendaient. Quelques années plus tard, une terrible catastrophe, tel un jugement divin, s’abattit sur nos têtes bien trop suffisantes. Il fallait s’y attendre. Les Pokémon ayant absorbé le Néora se mirent à devenir fous, saccageant tout sur leur passage. Il était impossible de les arrêter, ils ne revenaient plus dans leur capsule… Pokéball, je crois. Pire encore, cette rage était contagieuse. Bientôt, tous les Pokémon de toutes les régions furent atteints. Nous avions appelé cette maladie et l’ère de désastres qui en découla le Télira. Encore aujourd’hui, le mot ‘‘Télira’’ est tabou ; preuve de l’impact psychologique que cette calamité a gravé jusqu’à l’intérieur de notre ADN.

L’humanité n’avait plus le choix. Il fallait agir, employer des moyens drastiques. Ce fut le début de la grande guerre du Télira. Une guerre terrible, où les plus fines technologies furent instruments de sanglants massacres. Petit à petit, toutes les perles et fiertés de notre société s’écroulèrent. Nos buildings s’effondrèrent les un après les autres, nos usines explosèrent, nos villes furent rasées ; notre ciel auparavant bleu azur fut désormais teinté de désolation.

Mais l’humanité était tenace. A force de destruction, l’Homme a réussi à se débarrasser de la menace qu’il avait lui-même créé. Oui, les Pokémon n’étaient plus ; ainsi que 80 % de l’humanité. Tout était à reconstruire. Mais l’Homme ne le pouvait plus. La vérité le frappa tel la foudre. Sans les Pokémon, il n’était rien.

Toutes nos technologies se basaient sur ces mêmes Pokémon, des êtres aux pouvoirs mystérieux. Sans eux, il était impossible de retrouver le niveau de vie d’avant. Toutefois, les survivants du Télira acceptèrent cet état de fait. Ils ne voulaient plus rien avoir à faire avec la tentatrice technologie. Elle était bannie. Le reste de l’humanité avait décidé de fonder une nouvelle ère, en revenant aux bases. Il n’y avait plus d’intelligences artificielles, de substances chimiques pseudo-prodigieuse, de téléporteurs, des fusées. L’Homme s’était remis à semer des champs, à élever les animaux, à construire des maisons de pailles. L’humanité était revenue à une époque moyenâgeuse.
Était-ce une régression ? Je n’en savais rien. Technologiquement, certainement. Mais humainement ? La question restait entière.

Hahaha… une nouvelle ère, oui. Causée par un simple médicament. Une simple petite capsule, qui a détruit des centaines d’années d’évolution.

Pourquoi écris-je ces lignes ? Je n’en sais rien, ma plume danse par elle-même. Peut-être qu’inconsciemment, je me force à me rappeler le passé pour justifier mes actes ?

Quoi qu’il en soit, c’est sans doute la dernière fois que j’aurais l’occasion d’écrire. Ceci est mon testament.
Je signe ici mes peurs, mes doutes et mes espoirs. Je n’ai qu’un souhait : que l’humanité prouve sa valeur, que son passé lui serve de leçon, et que son avenir soit radieux.

Un souhait pour lequel je vais sacrifier mon être, pour lequel je vais faire couler le sang.

Haha, la peur commence peu à peu à m’envahir. Peut-être ai-je tort. Peut-être ne suis-je pas sur la bonne route. Peut-être fais-je erreur. Mais l’erreur est humaine. Et je suis humain. De moins, c’est ce que j’espère encore du plus profond de mon âme.

Leyomii Leyomii
MP
Niveau 7
10 septembre 2017 à 19:54:28

Bon , ma fic officiellement enterré :hap:

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
10 septembre 2017 à 19:55:49

Ch. 1 : Un ciel cyan.

 Une jolie chansonnette toute guillerette remplit peu à peu la chambre. Le miroir refléta un visage encore juvénile, d’une blancheur candide. Une fine main caressa soigneusement ses cheveux d’un étrange cyan, pendant que deux yeux azurs fixait la glace d’un air interrogateur.

— Mmh… ils commencent à être un peu longs. Je devrais peut-être demander à mamie Losyn de les couper ?

Le visage sembla plonger dans une profonde réflexion, fermant exagérément les yeux. Le reflet semblait si concentré que de la fumée semblait prête à sortir de ses oreilles.

— … mais elle risque de tout couper… bah, ce n’est pas grave. Et puis l’hiver approche, ça va réchauffer mon cou !

Le visage rayonna à nouveau et aussitôt, la chansonnette reprit de plus belle. Le reflet ajusta sa chevelure, démêlant autant qu’il le pouvait les nœuds qui s’y étaient incrustés durant son sommeil. Voyant que sa main ne suffisait pas, le reflet se décida à prendre son gros peigne. Le visage se crispa d’anticipation. Cette douleur qui la saisissait à chaque fois que le peigne heurtait l’un de ses fichus nœuds !

La chansonnette s’intensifia, comme pour se donner du courage. Des petits cris de douleurs perturbaient quelques fois le doux air, au fur et à mesure que la chevelure cyan se démêlait. Toutefois, un autre son se mit à parasiter la chansonnette : un disgracieux et long grognement.

— … grrrrnnn… Eilyyy… Silence… !
— Nyah !

Un oreiller fusa à toute allure et heurta impitoyablement la dénommée Eily ; le choc ruina d’un coup tous ses efforts capillaires.

— Athoo, tu m’as fait mal ! larmoya la pauvre victime de l’attentat à l’oreiller.
— Et toi tu m’as réveillée ! grogna Athoo. Qu’est-ce que j’ai dit à propos des chansons le matin ?!
— … que je ne devais plus ?
— Pourquoi tu le fais encore alors !

Une jeune fille à la courte chevelure orangée sauta vigoureusement du haut de son lit. L’adolescente manqua cependant son atterrissage ; par instinct, elle s’accrocha à la première chose qu’elle aperçut. C’est-à-dire Eily.

— Nyah ? fit bêtement cette dernière alors qu’elle tombait subitement à la renverse, entraînée par son amie.

Les deux filles s’écroulèrent lourdement sur le sol, provoquant une cacophonie monstre. Aussitôt, la porte de leur chambre s’ouvrit brusquement, laissant paraître une femme à l’air sévère et visiblement très irritée.

— Mademoiselle Athoo ! Mademoiselle Eily ! Vous vous faites déjà remarquer de si bon matin !
— … arf, v’là la vieille bique…des fois, j’me demande si elle planque pas derrière notre porte…
— Mademoiselle Athoo, grogna la nouvelle arrivante. Sachez que la ‘‘vielle bique’’ n’est pas encore sourde.
— … oups !
— Nous discuterons de cela plus tard, grinça la femme avec un sourire forcé. Quoi qu’il en soit, je vous demande de vous calmer mesdemoiselles. Sur ce, ne soyez pas en retard pour le petit déjeuner.

Elle s’apprêta à sortir de la chambre, et s’arrêta à mi-chemin.

— Oh, et mademoiselle Eily, avant de descendre, je vous prierais de bien vouloir faire quelque chose pour votre chevelure. Un tel chantier fait peine à voir.
— … nyah…, baissa de la tête l’intéressée.

La porte se ferma définitivement. Eily adressa un regard noir à son amie. Toutefois, son visage était naturellement si candide qu’un regard noir n’avait absolument aucun impact.

— Désolée…, j’imagine ? sourit Athoo.
— On s’en fait crier dessus par la surveillante, se plaignait Eily.
— On commence à en avoir l’habitude ! Et puis, tout ça ne sera pas arrivé si tu ne chantais pas aussi fort !
— Parce que ça va être de ma faute maintenant ?!
— Je ne te le fais pas dire !
— Gnnnn !
— Gnnnnn !

Les deux adolescentes se fixèrent un long moment droit dans les yeux. Une tension électrique s’installa. Eily et Athoo se mirent à tourner doucement autour de la chambre sans arrêter de se fixer, comme deux bêtes sauvages attendant le bon moment pour sauter à la gorge de son adversaire. Et finalement, ce qui devait arriver arriva.

— Pffft !

D’un coup d’un seul, les deux adolescentes éclatèrent de rire, s’amusant de leur propre bêtise.

— Haha… n’importe quoi ! ricana Athoo en s’essuyant des larmes.
— Allez, pouffa Eily, arrêtons nos bêtises, il vaut nous préparer.

D’un commun accord, les deux adolescentes se dirigèrent vers leur miroir respectif. Contrairement à Athoo qui était encore en pyjama, Eily était déjà habillée. Elle arborait gentiment une courte robe blanche surplombé d’un gros manteau grenadine dont les manches étaient si larges que ses minces bras flottaient à l’intérieur. Ce manteau, combiné à ses deux bottes brunes bien trop grandes, renforçait d’autant plus la petite taille de l’adolescente.

Eily fixa encore une fois son miroir, saisit courageusement son peigne et toisa sa chevelure. Elle déglutit. Il fallait souffrir pour ne pas être trop moche.

 ***

 Comme tous les matins, le réfectoire était plein à craquer. Ce n’était pas qu’il y avait beaucoup d’enfants, mais plutôt que le réfectoire en question était particulièrement petit. Toutefois, un étonnant silence régnait : l’unique et sévère surveillante veillait au grain.

Eily et Athoo zieutaient à droite et à gauche, à l’affût. Dès qu’elles percevaient une ouverture, elles renversaient petit à petit l’infâme soupe leur servant de petit déjeuner au sol.

— … vous ne devriez pas gaspiller la nourriture, marmonna une jeune voix masculine.
— … tais-toi Nester ! le réprimanda faiblement Athoo. Tu veux qu’on nous attrape ?
— C-Ce n’est pas ça, mais…
— Tu tiens réellement à manger cette chose ? répliqua Eily.

L’adolescent à la chevelure noire jeta un coup d’œil circonspect à la mixture recouvrant son assiette. Une substance indéterminée, d’une couleur indéterminée, à l’odeur indéterminée. Ce n’était pas vraiment le grand luxe. Mais Nester savait que l’orphelinat était pauvre, et ne pouvait se permettre des mets de choix à chaque repas. Selon lui, les pensionnaires devaient également faire un effort et accepter la nourriture qu’on leur donnait. Ceci dit…

— … uuggh…

… à l’instar de ces deux amis, l’adolescent se mit lui aussi à se débarrasser discrètement de sa soupe. Tant pis pour le gaspillage. Nester préférait encore ne rien manger que de se remplir la panse et de tout vomir ensuite.

Heureusement, la soupe n’était pas la seule chose au menu. Une fois que le contenu de toutes les assiettes fut dégusté – ou jeté – la suite arriva. Les fameux charis de mamie Losyn. Le chari était une friandise conçue par mamie Losyn elle-même ; il s’agissait d’une sorte de cube spongieux très sucré, dont l’intérieur était gorgé d’une confiture secrète. C’était indubitablement une confiture concoctée à partir de plusieurs baies, mais impossible de savoir lesquelles. Et puis, les pensionnaires s’en fichaient pas mal : c’était bon, c’était tout ce qui comptait.

— Voilà pour vous les enfants.

C’était la fameuse mamie Losyn en personne qui distribuait les charis, quatre par personne. Son éternel sourire, sa lente démarche, et sa soignée chevelure grisâtre attachée en un petit chignon rajoutait une touche de gentillesse aux friandises. Ce n’était peut-être rien, mais cela participait à la magie de la recette.
Une fois que les charis furent servis, ils se firent immédiatement engloutir, sous le regard attendri – mais néanmoins toujours ferme – de la surveillante.

Tout se passait dans la joie et la bonne humeur ? Loin de là. Certain avait compris comment le monde fonctionnait. Certain, ou certaine, comme Athoo. Les charis avaient cette particularité intrinsèque de plonger celui qui en consommait dans un état de transe euphorique. Un état qui ôtait toute vigilance. Athoo guettait ce moment de faiblesse pour pouvoir discrètement voler les charis des autres pensionnaires sans qu’ils ne le remarquent. On pourrait penser que la surveillante soit une menace à ses plans mais que nenni ! Mamie Losyn avait toujours la bonne idée de lui distribuer des charis également. Athoo avait donc parfaitement le champ libre. Ou presque.

— Pas cette fois, voleuse !

Nester le valeureux voyait clair dans le jeu de son amie. Et s’il admettait que l’on pouvait jeter de la soupe infâme, il n’acceptait pas que l’on puisse dérober la possession d’autrui. Surtout quand cette dite possession était un chari.

— Chevalier Nester, j’aurais dû m’en douter, ricana Athoo. Vous pensez réellement pouvoir m’en empêcher ?
— Sur mon honneur !

Et les deux adolescents se mirent à se battre à coups de fourchette en bois. Ils y mettaient toutes leurs forces et volonté, parfois, ils s’enhardissaient suffisamment pour carrément se lever et imiter un duel d’escrime à travers le réfectoire. Toutefois, dès qu’ils sentaient que la surveillante allait regarder dans leur direction – grâce à une sorte de 6ème sens –, les deux adolescents parvenaient mystérieusement toujours à se rasseoir en vitesse sans éveiller le moindre soupçon. Et lorsque la surveillante replongeait dans la dégustation des charis, Athoo et Nester reprenaient leur dispute comme si de rien n’était.

La chamaillerie dura un long moment et puis, décidant que cela avait assez duré, Athoo et Nester revinrent à leur place. Après tout, à force de se battre, ils en avaient oublié jusqu’à déguster leurs propres friandises ! D’ailleurs…

— … mais ! s’exclama soudain Athoo.
— … où sont nos charis ?! termina Nester.

Les deux adolescents se tournèrent instinctivement vers Eily, dont le visage était bien trop barbouillé de confitures.

— Nyah ? fit-elle naïvement en penchant la tête.

Une certaine personne avait effectivement bien compris comment le monde fonctionnait… et comment en tirer avantage.

 ***

 D’habitude, Eily, Athoo et Nester traînaient toujours les pieds après le petit déjeuner, car cela signifiait le début des cours. Les adolescents s’ennuyaient ferme durant ses heures, d’autant plus qu’ils étaient les seuls pensionnaires de 15 ans à l’orphelinat, les autres étant beaucoup plus jeunes. L’établissement n’avait pas les moyens de faire des classes séparées selon les âges et niveau, et donc, tout le monde était dans la même classe. L’orphelinat de Stavros n’ayant que 26 pensionnaires pour une unique professeure, ce système n’était pas si farfelu.

Mais aujourd’hui, tout cela n’était pas d’actualité. Car aujourd’hui…

— J’adore le dimanche ! exulta Athoo.
— Effectivement, acquiesça Nester. Avoir la journée libre entière à pouvoir s’entraîner…
— Encore à parler d’entraînement ! s’amusa Eily.
— Encore et toujours ! s’illumina Nester. Après tout…
— … ‘‘je rêve de devenir chevalier !’’, termina Athoo à sa place en exagérant une voix grave.

Nester toisa méchamment Athoo, mécontent de ne pas avoir pu sortir sa phrase fétiche. Eily pouffa doucement, s’attirant également les foudres de l’adolescent rêveur.

— Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? bouda-t-il.

Eily pouffa de plus belle, détournant le regard de son ami.

— Ce qu’elle n’ose pas te dire, rit Athoo, c’est qu’avec ton corps de crevette tu ne risques pas d’aller bien loin !
— .. .grrr… c’est bien pour ça que je m’entraîne…, rumina Nester.
— En plus c’est un rêve tellement masculin ! Tu ne peux pas être genre… un peu original ?
— … grrr…

Nester plissa dangereusement les yeux, blessé dans son orgueil et sa virilité. Le pire, c’était qu’elles avaient raison ! Nester était effectivement loin d’être bâti dans un roc et effectivement, tous les garçons rêvaient d’être des chevaliers aux services d’un Foréa ou même du grand Vasilias en personne.

— Qu’importe ! s’exclama brusquement Nester. C’est mon rêve, et je sais que je vais y parvenir ! Vous rigolerez moins lorsque j’aurais une place au palais !

Eily et Athoo explosèrent de rire à l’unisson, donnant le coup de grâce au pauvre homme bafoué qui commença presque à pleurer.

— Puisque vous semblez avoir tellement de temps libre, pourquoi ne pas faire un tour au village ?

Une femme bien trop familière aux yeux d’Athoo avait glissé cette phrase, surprenant les trois amis.

— La vieille bique !
— …hmmf…, grogna-t-elle en direction d’Athoo.
— … oups. J’ai encore gaffé, c’est ça ?
— … je suis d’humeur magnanime aujourd’hui. Je consens donc à pardonner votre indélicatesse.

La surveillante laissa balader son regard entre les trois adolescents avant de continuer.

— À condition que vous fassiez une course pour moi. Tenez.

La femme tendit à Eily un bout de papier – qui se révéla être une liste de course –, une petite bourse, ainsi qu’un grand cabas en paille.

— Mais madame, s’étonna Eily. Le village est très loin ! Cela nous prendra la journée entière pour faire l’aller-retour !
— J’en suis bien consciente. Comme je suis consciente que nous sommes un dimanche.
— V-Vous voulez que l’on passe notre jour de libre à faire une course ?! s’exclama Nester. Mais vous nous avez déjà fait le coup il y a deux semaines !
— Vous pensez bien qu’une pauvre ‘‘vieille bique’’ comme moi n’est plus en âge de parcourir de tels trajets.

La surveillante avait bien accentué son regard sur Athoo lorsqu’elle avait prononcé les mots ‘‘vielle bique’’. L’adolescente concernée soupira lourdement :

— C’est une punition pour ce matin, hein ?
— Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Et si j’étais vous, je me dépêcherai. Si nous n’avions pas ses ingrédients aujourd’hui, je crains ne pas pouvoir vous assurer un repas pour demain. Oh, avant que je ne parte, j’ai rajouté quelques pièces pour que vous puissiez vous acheter à manger pour midi. Bon voyage.

Et la surveillante tourna les talons sur un puissant regard semblant globalement vouloir dire : « Si par malheur vous ratez cette mission, je vous ferais boire votre sang. »

— … alors euh… on y va ? s’avança Nester.

Eily et Athoo hochèrent grandement la tête.

 ***

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
10 septembre 2017 à 19:56:09

 La route vers le village de Stavros était longue, très longue. Pour une raison qui échappait au trio d’adolescents, l’orphelinat était érigé au sommet d’une montagne, à presque deux heures de marche du village.
D’ordinaire, le ravitaillement se faisait par un marchand faisant la route avec une charrette, mais il était temporairement parti faire affaire dans un autre village. Dans ces cas-là, c’était normalement la surveillante qui prenant le relais, mais bien souvent, elle aimait déléguer cette tâche aux pensionnaires de 15 ans.

Peu arpentaient la route de l’orphelinat, pour ne pas dire personne. Eily, Athoo et Nester étaient donc bien seuls, à marcher sous un soleil devenant de plus en plus vorace depuis une heure. Et s’il n’y avait que le soleil. Comme d’habitude lorsqu’elle marchait, Eily ne pouvait s’empêcher de pousser la chansonnette. Sa voix avait beau être douce et angélique, au bout d’un certain temps, comme toutes bonnes choses, elle commençait sérieusement à agacer.

— Eilyyyy… ! grincèrent Athoo et Nester en parfait synchrones.
— Nyah ? s’interrompit-elle.
— Pas de ‘‘Nyah’’ qui tienne ! s’emporta Athoo. Arrête de chanter !
— Mais je m’ennuie !
— Ce n’est pas une raison pour nous ennuyer dans la foulée…, soupira Nester.

Mais la demoiselle à la chevelure cyan avait raison, le voyage était ennuyeux, très ennuyeux, même. Soudain, alors qu’il sentait la lourdeur de la marche devenir insupportable, Nester bondit :

— Et si tu l’appelais ?! s’illumina-t-il.
— Nyah ? s’étonna Eily avant de comprendre. Appeler Troctroc ici ? C’est risqué, on peut croiser d’autres gens !
— Non, il a raison ! appuya Athoo. On ne croise pas un chat depuis tout à l’heure ! Et au pire, tu le rappelleras lorsqu’on s’approchera trop du village.
— … mmh.

Eily réfléchit un instant. L’existence de Troctroc devait rester secrète, seuls ses deux meilleurs amis étaient au courant. Normalement, elle l’appelait que dans sa chambre tard le soir ou dans un coin tranquille dans la forêt. Toutefois, il était vrai que voyage jusqu’au village était très long. Un peu de compagnie supplémentaire ne pourrait pas faire de mal, surtout qu’il n’y avait effectivement pas un chat dans les environs.

— D’accord ! sourit Eily à la grande joie de ses deux amis.

L’adolescente se concentra légèrement. Brusquement, sa chevelure cyan sembla se mouvoir bien qu’il n’y ait le moindre coup de vent. Sa main droite se mit alors à briller légèrement, et un petit rayon irisé s’extirpa de sa paume avant de frapper le sol. Au sol, le rayon s’accumulait de plus en plus, jusqu’à prendre une forme bien rondelette. La forme rondelette se colora peu à peu de rouge avec quelques cercles ivoire ; elle devint également progressivement physique, jusqu’à former une espèce de carapace trouée. Subitement, cinq longiformes excroissances jaunâtres s’échappèrent des trous. Quatre petites sur le côté, et une plus grosse et muni d’une paire de petits yeux au sommet de la carapace.

— Trop cool ! s’anima Nester.
— Haha, tu devrais être habitué depuis le temps, s’amusa Eily.
— Bonjour Troctroc ! salua Athoo.

La créature regarda pensivement les alentours, avant de tourner la grosse excroissance qui lui servait de tête vers Athoo.

— Pour la énième fois, je me nomme Caratroc, pas Troctroc ! Quand vous étiez petits enfants, pourquoi pas, mais vous avez 15 ans maintenant ! Grandissez !
— Haha, désolée Troctroc, pouffa Eily. Mais pour nous, tu resteras toujours Troctroc !
— Tu n’as pas l’air si désolée que ça pourtant…

Troctroc – ou Caratroc – prit un petit appui sur le sol et bondit étonnamment agilement sur la tête d’Eily. Même s’il pesait son poids, l’adolescente ne semblait pas le sentir. C’était même le contraire. Caratroc et elle étaient complémentaires, elle ne se sentait véritablement bien que lorsqu’il était sur son crâne.

— Mmh ? s’interrogea Caratroc. Cet endroit, c’est le chemin vers le village, n’est-ce pas ?
— Tout à fait ! répondit Athoo.
— Vous m’avez encore appelé ici…, vous savez pourtant que c’est risqué.
— Ne fais pas ton rabat-joie, le gronda faussement Nester. Il n’y a personne à cette heure !

Caratroc n’était pas spécialement rassuré, mais il ne rajouta rien de plus. De son propre avis, il préférait être dehors qu’enfermé dans cette espèce de sommeil étrange. Athoo et Nester s’approchèrent subtilement de lui, avant de saisir les excroissances lui servant de membres.

— Hé ! Arrêtez ! protesta-t-il.
— Aaah…, sourit Athoo. Je ne me lasserai jamais de cette texture ! Ça déstresse tellement !
— Les Ensar sont vraiment quelque chose d'autre ! brilla Nester
— Haha…, ria doucement Eily devant l’enthousiasme de ses amis et les protestations de Caratroc.

Nester et Athoo continuèrent longtemps de jouer avec Caratroc, au grand désarroi de ce dernier. Il ne comprenait pas pourquoi est-ce ces deux adolescents prenaient un tel plaisir à le tripoter. Ils disaient qu’il était étrange, mais pour lui, les humains l’étaient bien plus.

— N’empêche Eily, tu es formidable ! s’avança Nester
— Nyah ?
— Et revoilà le couplet habituel, soupira Athoo.
— Tu es capable d’invoquer un Ensar ! Et sans Ishys ! C’est du jamais vu ! Je sais que ça fait des années que je te vois faire mais… plus le temps passe, et plus je me rends compte à quel point tu es exceptionnelle ! Et…
— …et blablabla et blablabla…, se moqua Athoo.

Nester fusilla Athoo du regard mais n’arrêta pas sa course aux éloges. Sa passion pour les Ensar était bel et bien réelle. Il rêvait d’être chevalier, mais pas n’importe quel chevalier. Il aspirait à devenir un Foréa, un homme ayant reçu la bénédiction du Vasilias de Prasin’da. Seul le Vasilias, ce dieu vivant, pouvait nommer un Foréa et lui donner un Ishys, un gant sacré permettant d’invoquer un Ensar. Actuellement, il n’existait que cinq Foréa – et donc cinq Ensar connus – à Prasin’da.
Voilà pourquoi Eily tenait à ce que l’existence de Caratroc reste secrète. C’était une anomalie. Une enfant sans nom telle qu’elle ne devait jamais pouvoir invoquer un Ensar. Si cela se savait publiquement, les conséquences pouvaient largement dépasser les adolescents.

 ***

— Nyah.

En contrebas, Eily aperçu enfin le village de Stavros. Il était encore relativement loin, mais il ne fallait pas prendre plus de risque.

— Troctroc, désolée, mais je vais devoir te rappeler.
— Tu aurais dû le faire bien avant, lui reprocha amicalement Caratroc.

Aussitôt, l’Ensar se mit à briller et se transforma à nouveau en un rayon irisé, qui partit rejoindre la main droite d’Eily.

— Il doit être à peu près midi, calcula Nester.
— J’ai la dalle…, pesta Athoo.
— Moi de même…, souffla le garçon du groupe.

Les deux adolescents se mirent à fixer méchamment Eily du regard. Une Eily qui était loin de subir la même souffrance que ses amis.

— Nyah ?
— C’est ça fait l’innocente, grinça Athoo.
— Infâme voleuse de charis…, grommela Nester.

Athoo frappa dans ses mains, résolue.

— Mais tu vas bientôt expier tes péchés !
— On compte sur toi, miss manipulatrice !
— … Nyah ?

Eily faisait l’idiote, mais elle savait très précisément ce qu’ils voulaient dire. Manipulatrice, n’est-ce pas. Ce n’était pas totalement faux.

Une demi-heure plus tard, le trio mit enfin les pieds à Stavros. Leur objectif était simple : se débarrasser des courses au plus vite en dépensant le moins, pour ensuite pouvoir garder le reste de l’argent pour eux. Un objectif idyllique ? Pas pour ceux ayant un minimum de jugeote.

Armée de la liste de course, Eily se dirigea gentiment vers la place du marché, où divers marchands y avaient installés leurs étalages. La demoiselle à la chevelure cyan se dirigea vers un vendeur de légumes, qui sua immédiatement en la voyant.

« Par le Vasilias ! jura-t-il mentalement. C’est LA gamine ! Elle… elle vient par ici ! »

— Monsieur ? l’interpella Eily.
— O-Oui ?! sursauta le vendeur. Q-Qu’est-ce que je peux pour vous, m-mademoiselle ?

« N-Non ! Je ne dois pas me faire avoir encore une fois. Reste concentré, bordel ! Ce n’est qu’une gamine et tu es un adulte ! C’est toi qui dois avoir l’ascendant, par l’inverse ! »

— Je voudrais… euh… une tomate et … euh… une pomme de terre… s’il vous plaît ?

Eily avait bien fait attention à exagérer la douceur de sa voix, et à accentuer au maximum sa candide-attitude lorsqu’elle faisait semblait d’hésiter.

— T-Tout de suite, mademoiselle… voilà. Ça vous fera 2 Vasils…
— Nyah.

Eily défit sa bourse et en extrait deux pièces. Elle paya le vendeur cependant, au lieu de partir avec ses achats, elle resta plantée là, un grand sourire innocent aux lèvres.

« Voilà ! paniqua le vendeur. C’est là que tout se joue ! J-Je ne dois pas céder ! »

Un véritable duel de nerfs. Eily ne bougeait pas. Un grand sourire niais toujours fixé à son visage trop mignon.

« J-Je dois lui demander de partir, mignonne ou pas… je dois… nnh… ces grands yeux miroitants… cette légère inclinaison de tête trop mignonne… non… je dois…  »

— Nyah ?

« … ! Je… dois…  »

— … je vous rajoute une tomate en plus ? C-C’est cadeau de la maison ! céda le vendeur.

« Miiinceuuuh ! Pourquoi suis-je si faiiibleuuh ?!

— Une tomate ? Pourquoi ?

« … q-qu’est-ce qu’elle me fait, là ?! »

— H-Hé bien parce que… parce que vous êtes bien mignonne mademoiselle !
— … mais… euh… v-vous voulez dire que je suis moche ?
— Hein ? N-Non, c’est l’inver…
— V-Vous voulez dire que je ne vaux qu’une tomate pour vous ? Qu’une simple et toute petite tomate fripée ?

De petites larmes se mirent à perler sur son doux visage, quelques sanglots se firent même entendre. Autour d’elle, des passants commençaient à lancer des regards méprisants au pauvre vendeur de légumes.

— Regardez, ce type a fait pleurer une gamine…
— Elle est toute mignonne en plus…
— Quel monstre…
— Encore une ordure qui se croit tout permis…

« Gasp ! E-Elle est très forte ! Si ça continue, plus personne ne voudra acheter mes produits ! »

— … très bien, baissa-t-il des épaules. Qu’est-ce que tu veux exactement ?
— Nyah ?
— …

Soupirant, le vendeur prit un petit assortiment de tous les légumes qu’il proposait, et tendit le tout à son pire cauchemar.

— Disparaît, grommela-t-il.
— Merci beaucoup monsieur !

Et Eily revint vers ses camarades, un sac remplit de provision en main.

— La pêche a été bonne ! constata Athoo.
— Oui, mais il en manque encore, répliqua Eily. Ce gentil monsieur m’a donné plein de trucs qui n’était pas sur la liste, je vais devoir recommencer avec un autre.
— Fait donc, fait donc ! s’amusa Nester.

Et elle le fit. Après une heure de chasse, la liste de course fut enfin complète. Le constat était sans appel : sur les 40 Vasils confiés par la surveillante, il en restait encore 29.

— Tu es effrayante, conclu Athoo.
— Nyah ?

Avec 29 Vasils en poche, le trio peut s’offrir un bon repas dans l’auberge du coin. Ils ne dépensèrent cependant pas toute leur fortune. Ils savaient très bien que l’orphelinat ne roulait pas sur l’or et qu’il fallait économiser la moindre pièce. Ceci dit, cela ne les empêcha pas de savourer de bons sandwich gorgés de viande.

Une fois rassasié, les trois adolescents firent le tour de Stavros. Ils n’étaient pas souvent dans le coin, toutes occasions de voir autre chose que l’orphelinat étaient bonnes à prendre. Stavros n’était cependant qu’un petit village. Une place centrale servant de marché, quelques maisons en bois parsemés à droite à gauche, une petite auberge, et de grand champs entourant le tout. Par chance, Stavros se trouvait non-loin d’une des artères principales de la région, qui menaient directement à l’une des plus grandes villes, Rifane. Une localisation providentielle permettant l’arrivée constante de touristes ou de curieux qui faisaient vivre la modeste économie du village.

Le temps passant plus vite que prévu, le trio se dépêcha de revenir à l’orphelinat. Nester demanda à porter le cabas rempli de fruits et légumes car ‘‘c’était son devoir de chevalier’’. Cependant, en dépit de toute sa volonté, le pauvre était bien trop musculairement déficient pour accomplir une tâche aussi physique ; ce fut finalement Athoo qui fut chargée du transport de la marchandise. Abattu, Nester resta à l’arrière, pleurant son impuissance.

Une fois à mi-chemin, Eily invoqua Caratroc, qui se plaça immédiatement sur sa tête. Eily sourit, heureuse. Elle s’estimait extrêmement chanceuse. Elle avait beau être une orpheline, elle était constamment entourée et elle s’amusait tous les jours. Sa pauvreté matérielle était amplement compensée par cette richesse spirituelle.

Eily leva légèrement la tête, en prenant garde à ne pas faire tomber son passager. Elle fixa le ciel, et gloussa doucement. Elle constata, amusée, que le ciel était doté du même cyan que ces cheveux. Et encore une fois, Eily remercia un quelconque dieu pour sa chance insolente.
 
 
  
 
 
 
____________________________

Fin du chapitre 1 ! :o))

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
10 septembre 2017 à 19:56:55

Le 10 septembre 2017 à 19:54:28 Leyomii a écrit :
Bon , ma fic officiellement enterré :hap:

Bah pourquoi ? :hap:

neo46378 neo46378
MP
Niveau 17
11 septembre 2017 à 20:51:30

:up:

Lisez les gens. [[sticker:p/1klb]]

Ralio Ralio
MP
Niveau 14
11 septembre 2017 à 21:49:02

Wow...tout poster d'un seul coup c'est pas bien. :non2:

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
11 septembre 2017 à 22:00:45

J'ai juste posté le Prologue + Chapitre 1... :-(

Et encore, tu as de la chance, j'aurais pu poster les 26 chapitres à la suite ! :fou:

Ralio Ralio
MP
Niveau 14
12 septembre 2017 à 14:53:19

J'ai enfin lu tout ça, c'est excellent. :noel:

Pour l'instant c'est drôle et mignon, j'ai hâte de lire la suite. :noel:

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
12 septembre 2017 à 15:54:52

Oh merci :cute:
En vérité, j'avais que peu d'espoir de trouver ne serait-ce qu'un nouveau lecteur mais force est de constater que je me trompais :cute:

Bon, là je suis un peu occupé mais dès que j'arrive chez moi je poste la suite du coup :hap:

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
12 septembre 2017 à 17:22:27

 Lorsque le soleil commença à se coucher, le trio d’adolescents quitta son repère verdoyant et revint à l’intérieur de l’orphelinat. Ils devaient être présents avant la tombée de la nuit et le dîner, sinon la surveillante leur passerait un sacré savon. Toutes complications étaient à éviter, surtout pour une certaine personne déjà au fond du trou.

— J’ai la dalle…, grogna Athoo en même temps que son estomac.
— Vraiment désolé pour toi, répliqua Nester avant de se tourner immédiatement vers Eily. On va manger nous, du coup ?

La demoiselle hocha la tête, et elle commença à accompagner Nester vers le réfectoire.

— Bande de traître ! Faux frères ! Cervelles molles ! s’écria Athoo.
— Surveillez votre langage, mademoiselle, grinça soudain la voix de la surveillante derrière elle. À moins que vous ne vouliez une autre punition ?
— … non madame, merci madame.

Athoo s’éclipsa vivement dans sa chambre, qu’elle partageait avec Eily. Une fois arrivée, elle sauta sur son lit, affamée. Son regard zieuta du côté gauche, là où se trouvait les affaires de son amie. Une idée l’éclaira peu à peu. Eily avait souvent des réserves de friandises dans ses tiroirs, au cas où. Athoo se souvint très bien du gros bocal de bonbons que gardait jalousement son amie.
L’estomac de la demoiselle grogna de plus belle. Athoo hocha la tête. C’était un cas d’urgence, Eily lui pardonnerait bien un petit écart.

Et puis, Athoo, elle, n’était pas pétrie d’idéaux de justice comme Nester. L’adolescente, au contraire, aimait la liberté plus que tout, et mettait sur un piédestal tous ceux ayant quitté les sentiers de la norme pour vivre pleinement. En un mot, les hors-la-loi. C’était le chemin qu’elle avait choisi. Et c’était pour cela qu’elle pouvait allégrement se servir illégalement dans les provisions d’Eily. Après tout, Athoo se dit qu’un petit vol ne serait qu’une simple expérience pratique en vue de sa future profession…

 ***

 Repue, Eily rentra à son tour dans sa chambre. Il commençait à se faire tard, il était temps de penser à dormir. Lorsque la demoiselle aux cheveux cyans ouvrit sa porte, elle eut la surprise de retrouver une pauvre Athoo au sol, emmitouflée par d’épaisses toiles gluantes, pleurant toutes les larmes de son corps. Eily ne prit pas de longtemps à comprendre.

— Tu as fouillé dans mes affaires ?

Athoo gémit positivement en réponse.

— Tu sais pourtant que c’est dangereux.

Athoo couina positivement en réponse.

— Ce n’est pas la première fois.

Athoo chouina positivement en réponse.

— J’imagine que tu voulais mes bonbons.
— Ce n’est pas de ma faute ! J’ai la dalle, j’ai la dalle ! s’exprima enfin l’affamée.

Eily soupira. Elle n’aimait pas spécialement que l’on touche à ses affaires. Elle piégeait chacun de ses tiroirs avec les toiles de Caratroc ; si quelqu’un osait en ouvrir un sans une méthode bien particulière, c’était fini. Il se retrouvait instantanément recouvert de fibres visqueuses et étonnamment solides.

— On y peut rien, sourit Eily.

Elle libéra rapidement son amie. Pour une raison qui l’échappait également, Eily pouvait manipuler les toiles de Caratroc avec agilité – sa peau parvenait à glisser sur les fibres visqueuses sans s’y coller.

— Si tu as si faim, que cela, il y a peut-être une solution, glissa Eily.
— Tu vas me donner tes bonbons ?!
— Ne rêve pas, réfuta Eily avec un grand sourire.
— … ooh…
— Mais j’ai mieux.
— … ooh ?

 ***

 La nuit était tombée depuis un bon moment ; toutes les lampes de l’orphelinat étaient froides. Les rayons lunaires éclairaient cependant les couloirs à travers les fenêtres. Le silence était roi, bien que ponctuellement dérangé par de fous ronflements. Toutefois, d’autres fous avaient décidé de perturber le règne du roi.

— Et pourquoi je suis là moi…, se plaignit Nester.
— Chut ! réagit vivement Athoo.

Le trio s’était réuni sur l’initiative d’Eily. Athoo voulait manger ? Alors il n’y avait qu’une chose à faire : s’infiltrer dans le garde-manger. Un plan simple et efficace. Infiltrer était un bien grand mot cependant. L’orphelinat n’était pas spécialement gardé, voire pas du tout. Le personnel se résumait à la surveillante et à mamie Losyn, rien de plus. Il suffisait de faire le moins de bruit possible et le tour était joué.

Pour preuve, il ne suffit que de quelques minutes pour arriver à destination. Toutefois, le problème principal était tout autre.

— Vous êtes folles les filles, grogna Nester. La surveillante va immédiatement remarquer qu’il manque des trucs ! J’ai pas envie de me faire punir moi !
— Ne t’inquiète pas, assura Eily.
— Écoute la petite dame le pessimiste ! Tu sais bien qu’elle a toujours un plan de secours ! s’enthousiasma Athoo.

Eily avait beau faire ses meilleurs sourires, Nester n’était pas entièrement rassuré. Cependant, ce n’était pas dans ses habitudes de lâcher ses amies. Et puis, tant qu’il était là, autant qu’il en profite également.
Plusieurs mains se mirent à farfouiller la cuisine de l’orphelinat. La quantité de fruits et légumes était assez impressionnante, mais ce n’était pas cela que les adolescents cherchaient. Les friandises, des biscuits, et pourquoi pas des charis, voilà ce qu’ils voulaient.

Dès qu’un bocal contenant les précieux trésors passait dans un champ de vision, son contenu disparaissait mystérieusement en un clin d’œil. Chacun faisait attention à ne laisser aucune miette – quitte à lécher le sol s’il le fallait. La bonne nourriture était précieuse à l’orphelinat, et le gaspillage de sucrerie était tout bonnement la pire hérésie possible.

La mission ‘‘empiffrage nocturne’’ se passait sous les meilleurs auspices. Tout était si idyllique qu’à un moment, Nester tiqua :

— …hem, on a pas un peu trop abusé, là ?
— J’avoue, grinça Athoo. J’ai un peu perdu le contrôle…
— Tout va bien, assura Eily.

Ni Nester, ni Athoo ne savaient d’où venait la confiance de la demoiselle cyan, mais ils décidèrent de la croire. C’était bien mieux que de paniquer.

— Mais vous avez raison, il faudrait remonter dans nos chambres.
— Aucune objection !

Le trio rangea en vitesse la cuisine, histoire de laisser le moins de trace possible, et vit demi-tour. Toutefois, juste avant de sortir…

— Nyah ?

… Eily tituba brusquement sans raison, comme si elle s’était cogné quelque chose d’invisible. Elle tenta de retrouver son équilibre en se raccrochant à Athoo – et plus précisément sa tête – mais n’y arriva pas. Eily chuta quelque peu bruyamment avec son amie, lui arrachant quelques cheveux orangés au passage.

— Les filles ! paniqua Nester.

Un long moment de flottement s’installa. Chacun guetta la porte, et étendit son ouïe au maximum. Au bout de cinq minutes, il ne se passa toujours rien. Les adolescents soupirèrent de soulagement.

— C’est une vengeance pour la dernière fois ? grogna Athoo.

Eily sourit naïvement en réponse, avant de se relever. Et ce furent un peu plus stressés et le ventre beaucoup plus lourd qu’à l’aller que les adolescents retrouvèrent leur chambre. En dépit de tout, Athoo s’endormit très rapidement, contente de son repas improvisé. Contrairement à un certain garçon, dans une autre chambre, qui appréhendait grandement le lendemain.

Plus tard dans la nuit, Eily jeta un coup d’œil à sa camarade de chambre. Elle dormait à poing fermé. Parfait. La demoiselle cyan se leva doucement, et reprit la route vers la cuisine. Elle tira de sa poche une petite touffe de cheveux orangée qu’elle dispersa en évidence sur le plan de travail. L’adolescente sourit espièglement.

C’était évident que dès le lendemain, la surveillante allait remarquer l’absence des sucreries. Il fallait un coupable. Et quel était le coupable idéal sinon un fauteur de trouble avéré ?
Un peu plus tôt, Eily n’était pas tombée par accident. Elle l’avait fait exprès, dans le but d’arracher des preuves à son amie. Un plan fourbe et machiavélique, comme Eily les aimait. Bien sûr, il restait la possibilité qu’une fois accusée, Athoo dénonce à son tour ses deux complices, mais Eily n’y croyait pas. Athoo était bien trop gentille pour faire ça.

— Merci de ton sacrifice Athoo ! pouffa légèrement la manipulatrice.
— Hé bien mon enfant, voilà un coup particulièrement audacieux.

Surprise, Eily se retourna vivement, recherchant la provenance de cette voix. L’éclairage qu’offrait la lune n’était cependant pas suffisant pour discerner les recoins de la cuisine. Toutefois, après un petit rire, une lanterne s’alluma brusquement, tenue par la poigne d’une petite vieille.

— Mamie Losyn ?! geignit Eily. D-Depuis quand…
— Je me cache ici depuis le début, s’amusa la petite vieille. Vous aviez l’air très affamés tous les trois, ohoh.

Eily réfléchit à toute vitesse. C’était bien rare qu’elle se fasse prendre au dépourvu. Il fallait trouver un plan B rapidement, avant qu’il ne soit trop tard. À moins qu’il ne soit déjà trop tard ?
Mamie Losyn s’approcha d’Eily, souriante.

— Mademoiselle Athoo sera bien surprise demain. En trouvant ces cheveux, notre chère surveillante ne prendra pas longtemps avant de l’accuser elle, et seulement elle. Et bien sûr, mademoiselle Athoo n’ira pas vous dénoncer, de peur que vous soyez punis avec elle ; je suis même certaine qu’elle vous défendra. C’est très malin, car s’il n’y avait pas des preuves du coupable, notre chère surveillante risquerait de punir tout l’orphelinat, et votre ami Nester, qui ne supporterait pas cette injustice, vous dénoncerait pour sauver les autres enfants…

Eily se sourit en se mordant les lèvres. Malgré son âge, mamie Losyn restait très perspicace.

— … et vous, vous allez nous dénoncer ? tenta Eily en feignant des larmes de crocodile.
— Ohoh, non mon enfant, ce serait hypocrite. Je vais t’avouer quelque chose, Eily. Moi aussi, la nuit, parfois, il m’arrive de descendre ici en douce…

Eily recula légèrement, comprenant avec surprise les propos de mamie Losyn. Elle rit maladroitement, se demandant quelle était la marche à suivre. Partir simplement et retourner dans sa chambre ? Eily en avait terriblement envie, mais la présence de la petite vieille la clouait sur place. Mamie Losyn, quant à elle, était toujours aussi calme que d’habitude. Munie de son éternel sourire, de sa petite lanterne et de son dos courbé, elle ressemblait à une bienveillante créature sortit tout droit de l’imaginaire.

Mamie Losyn déposa lentement la lanterne sur une table au centre de la cuisine, et s’assit sur une petite chaise. Eily la regarda faire, toujours interdite. Au bout d’une minute de silence, mamie Losyn pencha légèrement sa tête : 

— Dis-moi, mon enfant, qu’as tu pensé la leçon d’aujourd’hui ?
— Nyah ?

Eily allait de surprise en surprise. Parler nonchalamment de la journée était la dernière chose qui lui viendrait à l’esprit dans sa situation. Mais avec le regard chaleureux de mamie Losyn, Eily n’avait pas d’autre choix que de répondre.

— C’était intéressant…, je suppose ? Même si Nester a tout gâché…
— Oui, intéressant…, répéta mamie Losyn. Le Vasilias et les Foréa, sont effectivement très intéressants. Des hommes et des femmes forts, très forts, plus proche divins que de l’humain… dis-moi, Eily, méritent-ils réellement notre respect ? Est-ce bon de vouer un culte à certains individus, juste sous prétexte qu’ils sont un peu plus forts que les autres ?

Eily fronça les sourcils. Pour le peuple de Prasin’da, le Vasilias était un dieu vivant, le soleil de la nation. Remettre en cause son culte était pour beaucoup une hérésie. Heureusement pour mamie Losyn, Eily n’avait jamais été particulièrement investie religieusement, mais si une autre personne était là… Non pas que mamie Losyn risquait la prison ou autre, le Vasilias n’interdisait pas qu’on médise à son sujet. En revanche, si publiquement, on savait qu’une personne n’aimait pas le Vasilias, cette même personne se faisait impitoyablement exclure socialement.

— Ohoh, excuse-moi mon enfant, je radote, c’est l’âge. Ce sont des sujets qui nous dépassent, toi et moi. Nous vivons dans un petit orphelinat, dans un petit village, inutile de nous inquiéter de cela. Non, plus que cela, nous ne le devons pas.
— Mamie Losyn ? avait du mal à comprendre Eily.

La petite vielle regarda vaguement quelque chose au plafond, comme plongée dans ses pensées, avant de couvrir à nouveau Eily sous ses vieux petits yeux.

— Dis-moi, mon enfant, les années passent, et j’imagine que l’idée de quitter l’orphelinat et de voyager te titille de plus en plus. C’est tout naturel, vous être jeunes, nous voulez découvrir le monde. Nester et Athoo m’ont déjà fait part de leur intention de voyager à travers Prasin’da dès le mois prochain.

Eily hocha la tête. Elle était au courant. Toutefois, elle-même ne savait pas si elle voulait les rejoindre. Certainement que oui, la vie sans eux serait terriblement ennuyante. En soi, la demoiselle cyan n’avait pas spécialement envie de voguer aux quatre vents, mais elle ne pouvait pas s’imaginer séparer de ses amis. Elle devait cependant prendre une décision rapide, un mois, trente jours, cela passait très vite…

— … et si tu restais ici, mon enfant ?
— … nyah ?
— Nous manquions de personnel ici, une aide supplémentaire ne serait pas de refus. Et puis, ici, la vie est paisible et sans soucie.
— J-Je ne sais pas vraiment, avoua Eily. C’est un choix difficile…
— Ohoh, oui, oui, c’est juste. Excuse, moi, je suis vieille. Peut-être que la peur d’envoyer mes enfants sur les routes brouille mes idées. Bien, il se fait tard, je devrais retourner dans mon lit, y reposer ma vieille carcasse. Je te souhaite la bonne nuit, mon enfant.
— … bonne nuit, souffla Eily.

Mamie Losyn se leva de sa petite chaise et saisit à nouveau sa lanterne. Le pas lent, elle se dirigea vers la sortie de la cuisine. Juste avant de disparaître dans le couloir, elle soupira ces quelques mots sans se retourner :

— J’aimerais tout de même que tu y réfléchisses, Eily. Je… je voudrais tellement que tu restes…

Et elle reprit son chemin. Eily baissa les yeux, considérant l’offre une seconde fois. Pourquoi mamie Losyn tenait-elle tellement à ce qu’elle reste ? Il était vrai que l’orphelinat manquait de personnel, mais était-ce la seule et unique raison ? Ces quelques interrogations paralysèrent l’adolescente pendant de longues minutes, avant qu’elle ne se décide finalement à rejoindre sa chambre.

C’étaient des choses auxquelles Eily n’aimait pas penser. Le futur, son avenir. Elle, elle aimait vivre dans l’instant présent. Le futur était loin, il était effrayant. Elle ne savait ni qui elle était, ni ce qu’elle était exactement. Mais elle ne se faisait pas d’illusion, elle ne pouvait pas fuir son futur éternellement. Un jour ou l’autre, la réalité la rattrapera.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
______________________________

Fin du chapitre 2 ! :o))

neo46378 neo46378
MP
Niveau 17
12 septembre 2017 à 17:42:10

Liseeeeeez ! :hap:

Ralio Ralio
MP
Niveau 14
12 septembre 2017 à 17:45:05

Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de lecteurs, ton style d'écriture est excellent. :oui:

Comme le dirais Neo "Super chapitre :bravo: " :noel:

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
12 septembre 2017 à 18:29:34

Néo a déjà lu tous les chapitres déjà paru, il est gentil à me faire de la pub :cute:

En fait, je pense que comme mes chapitres sont "relativement" longs, ça en rebutent certain. Et en plus, mes écrits on tendance à être éloigné du Fandom classique, alors c'est plus difficile pour les gens de trouver des repères :(
Et aussi, j'imagine que y a pas beaucoup de gens qui viennent sur le Forum pour lire :hap:

PelageDeNeige3 PelageDeNeige3
MP
Niveau 10
12 septembre 2017 à 21:37:10

Faudra que je me trouve un moment pour lire tout ça :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 9
12 septembre 2017 à 23:29:24

Je lirais ça juste avant de dormir. :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 9
12 septembre 2017 à 23:56:11

Bon j'ai tout lu, et franchement t'as du talent. :noel:

Le 12 septembre 2017 à 17:42:10 neo46378 a écrit :
Liseeeeeez ! :hap:

Dès que je lis une fic Pokémon, je tombe sur toi neo. :noel:

Sinon j'ai hâte de lire la suite, t'as un nouveau lecteur. :noel:

Lusso123 Lusso123
MP
Niveau 10
13 septembre 2017 à 07:40:23

Merci les gens ! :cute:

En tout cas, la suite arrivera assez rapidement pour l'instant vu que c'est déjà écrit.
Maintenant, j'attends juste un petit post pour passer à la prochaine page, vu que ça ne serait pas très esthétique de poster 3 chapitres sur la même page ! :hap: /

KingOfEvil KingOfEvil
MP
Niveau 10
13 septembre 2017 à 10:19:47

J'ai lu "l'ère du Risitas". :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 9
13 septembre 2017 à 11:53:58

2ème page. [[sticker:p/1kkr]]

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