J'ai une config du même genre et jamais eu de ralentissement
Chapitre XXIV : La partition du monde
Dès son accession au trône, Dyfnwallon organisa une grande cérémonie au cours de laquelle il proclama sa foi iconoclaste. Dévot, il ne voulait cependant pas en finir totalement avec le catholicisme celtique, par respect pour ses nombreux ancêtres.
Dyfnwallon correspondit ensuite avec l’empire romain (d’Orient), lui demandant d’être reconnu comme légitime successeur de l’empire d’Occident. Il espérait que sa conversion amène la paix entre les deux empires, mais Auguste refusa. Malgré la conversion de l’empereur celte, la légitimité de la romanité du « Saint-Empire » était de plus en plus remise en question.
La conversion de l’empereur fut rapidement accompagnée de l’arrivée d’une nouvelle inquiétante : l’unification de nombreux clans mongols sous l’autorité d’un grand khan.
Sa conversion officielle lui permit malgré tout d’achever la réunification de l’Espagne et l’abandon du titre d’Empereur d’Hispanie porté par les descendants du grand-oncle de Dyfnwallon. En contrepartie de la destruction du titre impérial espagnol, Dyfnwallon accorda à l’empereur déchu le titre de Vice-roi de Badajoz et mena une guerre en Italie pour placer sa sœur sur le trône italien.
Les relations avec l’Orient devaient se réchauffer peu après, lorsque l’empereur romain mourut et que l’on décida d’élire Aram le Grand, le roi d’Egypte, pour lui succéder : il était l’unique fils du prince Arthwr de Thracésie, et donc un cousin germain de Dyfnwallon.
Aram était un souverain intelligent, aussi accepta-t-il un rapprochement avec l’empire celtique, signant même une alliance avec son cousin. Dyfnwallon renforça la puissance de sa famille en s’alliant également avec un autre cousin, le roi de Bourgogne.
Le frère de Dyfnwallon, le prince Gerallt, théocrate d’Écosse, refusa quant à lui d’embrasser la foi iconoclaste. Dyfnwallon craignait de voir en lui un rival, mais son élection comme pape régla la question : Gerallt dut abandonner ses titres au nord de l’empire pour partir à Rome et devenir le prochain pontife catholique.
Alors que Dyfnwallon menait une tentative d’invasion sur la Norvège, il reçut une étrange missive : le grand Khan lui déclarait la guerre pour le forcer à ployer le genou devant sa puissance… et ce malgré le fait qu’ils n’avaient aucune frontière commune, et que le grand et puissant empire romain se dressait entre eux. Cependant, Aram le Grand ne comptait pas prendre la menace à la légère et répondit à l’appel de son cousin.
L’empereur Dyfnwallon finit par comprendre les raisons qui avaient poussé les Mongols à lui déclarer la guerre : apparemment, un petit seigneur gallois, ou plutôt un nobliau totalement cintré, avait réussi à s’emparer d’une petite forteresse au nord du Tibet et s’était officiellement déclaré « serviteur du Grand empereur des Celtes », refusant de se soumettre aux nomades.
La guerre sembla tourner en faveur des chrétiens, ceux-ci remportant plusieurs grandes victoires sur les premières armées mongoles. Cependant, l’assassinat d’Aram le Grand par son propre fils, Aarif d’Égypte, risquait de tout remettre en question. L’on refusa à Aarif la succession de son père suite à son parricide, mais le successeur d’Aram, un Scandinave, accepta de maintenir l’unité de la chrétienté face à l’invasion des sauvages.
Les Mongols arrivèrent cependant à traverser l’empire romain et à assiéger les frontières orientales de l’empire celtique, à savoir la Thuringe et la Saxe. Dyfnwallon mit ses armées en marche mais, comble de malchance, une épidémie de vérole décima ses troupes avant qu’elles ne puissent se regrouper en Lorraine.
Finalement, après de nombreuses années de guerre, la bataille de Weimar scella le destin de l’empire celtique. Dyfnwallon écrasa les Mongols de Temujin, qui ne se relèveraient probablement jamais du coup infligé par les Celtes. Les sources d’époque mentionnent la perte de près de cent mille cavaliers mongols, contre à peine quelques milliers de pertes chez les Celtes et tout au plus vingt mille tués chez les Romains, ceci grâce aux mouvement des troupes celtiques qui séparaient régulièrement les forces des envahisseurs en petits groupes d’unités afin de pouvoir les écraser sous le nombre et les noyer sous le déluge des flèches des grands archers gallois.
Humilié, Temujin dut accepter les conditions de paix de Dyfnwallon, dont celle qui consistait à envoyer le chapelain et patriarche de l’empire en mission de conversion à la cour du grand khan.
Pour avoir vaincu et écrasé l’armée du grand khan mongol et pour avoir mis fin au péril nomade, Dyfnwallon resterait à jamais dans les mémoires de l’Europe comme l’un de ses plus grands empereurs. Une sorte de nouvel Alexandre le Grand mais qui, au lieu de conquérir un empire, s’érigea comme un roc pour protéger ses sujets des hordes barbares crachées par les steppes.
Dyfnwallon le Grand mourut de causes naturelles peu après son grand exploit, parvenant à convaincre les électeurs de l’Empire de voter pour son fils aîné, qui devint l’empereur Gerallt II… mais qui était loin d’être forgé du même acier que son père. Ou du moins, c’était ce qu’il semblait, mais le jeune roi allait réserver au monde son lot de surprises.
Gerallt II mena le succès que fut la grande expédition contre son propre neveu, le roi de Suède et de Danemark, et qui permit à l’empire de se rendre maître de ces deux pays, en plus d’une partie de la Finlande et de la Lithuanie. Il profita ensuite d’une révolte au sein de l’empire de Narva pour s’emparer de l’Estonie, et obtint un serment de vassalité de la part du Grand-Maître de la Confrérie du Saint-Sépulcre, qui possédait plusieurs territoires dans la région. Via ce nouveau vassal, l’empire celtique possédait désormais des forteresses en Pannonie, et même en Abyssinie ou en Perse.
Il passa ensuite plusieurs années à mater des révoltes religieuses, puis mena plusieurs expéditions en Bourgogne et soumit à la fois le royaume de Bourgogne et celui de Burgondie.
Pendant ce temps, l’empire romain parvenait, lui aussi, à accomplir quelques exploits, dont la conversion de l’impératrice du Mali à la religion iconoclaste.
Cependant, désireux de toujours montrer la toute-puissance des Celtes, Gerallt II accepta la proposition d’un demi-frère bâtard du Khan de Vladimir et envoya des milliers d’hommes vers l’est pour le placer sur le trône de son père. En échange, il jura fidélité aux Celtes, et étendit l’aire d’influence de l’empire celtique jusqu’aux rives de la Volga ; puis il poussa ses armées jusqu’à la Nénetsie pour appuyer les revendications d’un de ses vassaux de Finlande.
Gerallt II mourut finalement de maladie au début de la quarantaine et céda le pouvoir à son fils aîné, Dyfnwallon II. Celui-ci voulut marcher dans les traces de son père et attaqua les nomades turcs des steppes, étendant considérablement les frontières de l’empire celtique avant même d’avoir atteint ses vingt ans.
Il conquit ensuite le royaume de Tchernigov puis, à la mort de sa mère, hérita du royaume de Ruthénie.
Après ces grandes victoires, Dyfnwallon II fut invité à Rome par son homologue romain, son lointain cousin Aram II Gwrthrynion. Les deux hommes, qui se connaissaient depuis longtemps et entretenaient une relation amicale et épistolaire depuis plusieurs années, signèrent un traité de reconnaissance et d’assistance mutuelles. L’empire romain et l’empire celtique acceptaient de se partager le monde : les frontières actuelles seraient le statu quo entre les deux superpuissances, et le monde barbare était réparti entre les cousins. L’empire romain obtiendrait l’exclusivité sur l’Inde, tandis que l’empire celtique obtiendrait l’exclusivité sur les steppes, la Mongolie et le Tibet.
Quant à la Chine, nul doute que les Gwrthrynion s’uniraient, un jour, pour la conquérir…
Merci à tous d'avoir suivi la partie. Je continuerai sur EU IV en observateur pour voir l'IA se débrouiller, je vous tiendrai au courant.
Sinon, j’ai voulu faire les statistiques de fin de partie, comme je fais d’habitude, en calculant les stats de la dynastie : l’espérance de vie, le pourcentage de mortalité selon les différentes causes, les pourcentages culturels et religieux, etc… mais il y a beaucoup trop de consanguinité dans la famille, le même personnage apparaît parfois 8 ou 9 fois dans l’arbre, ça me prendrait plusieurs jours de faire ça correctement… donc désolé mais j’ai d’autres choses à faire de mon temps libre, même si j’aime les stats
Merci pour les conseils concernant la config, par contre, je vais voir si je peux résoudre le souci
Bravo pour ce récit !
Un grand merci à toi pour cette fabuleuse histoire.
Putain le village d'Astérix aux confins de l'Empire Mongol qui déclenche une guerre mondiale !
Merci pour le récit Bigrat, cette dernière update valait le coup.
GG à toi
Merci beaucoup pour ce jeu oui !
Très belle partie et un final qui résout bien les choses !
J'ai beaucoup aimé cette saga interactive, ça a donné des sacrés discussion et de très bonnes histoires
Je ghost mais franchement t'écris bien et tu m'a fais kiffé, merci
Merci pour vos remerciements
Je ne sais pas si je vais poster le résumé de ce que l'IA fait sur EU IV en guise de conclusion bonus, c'est super décevant Enfin je n'en suis qu'à 100 ans, on ne sait jamais, elle pourrait se rattraper
Si c'est super décevant on veut savoir !
les irlandais se sont révoltés?
Le 07 décembre 2019 à 13:24:07 DeathLawli a écrit :
les irlandais se sont révoltés?
alors ça a donné quoi ?