Sweet ?

Je viens de m'apercevoir, tous les gens qui font des fic font des chapitres hyper courts au début c'est dingue

Bah c'est bien plus logique je pense.
Si tu commences avec des gros pavés certains se décourageront avant même de rentrer dans l'histoire, c'est pas top. Alors que si ils comprennent ce qu'il se passe et pourquoi (et si ils aiment aussi, c'est mieux en général ), ils seront prêts à lire beaucoup plus parce qu'ils sont intéressés.

Oui c'est mieux de commencer par des chapitres courts pour ça, après il y a aussi le fait qu'en étant débutant c'est plus compliqué d'étaler un chapitre sur la longueur

C'pas faux

J'ai pris mon temps mais la suite est en cours d'écriture

Sweet quand ?

Ce week-end

Youpiiiii

Sweet ?

Ce week-end

Cool ^^

Le 13 octobre 2016 à 11:04:17 DaLiar a écrit :
Ce week-end

Le 19 octobre 2016 à 22:16:19 DaLiar a écrit :
Ce week-end

Hum, j'ai un sentiment de déjà-vu

Toi, au boulot !! Sheik est vivant. Je t'aime
Nan j'dec' j'veux Renji !!!

Hahaha oui je sais.. Le chapitre est terminé depuis une semaine, j'ai même commencé le prochain mais je ne trouve plus la musique que j'avais en tête

Mais il devrait sortir ce soir si j'ai le temps de chercher cet aprem

Pourquoi j'ai une érectioooooooooooon ?!

Chhhht

*

Le vent s'infiltrait partout, il passait à travers les couture de la toile, se glissait entre les pans de l'entrée et rampait sous la tente. Le petit brasero, seul ornement de la tente, réchauffait les mains perchées au-dessus de lui. Les flammes dansaient au rythme des sifflements du vent glacial, et diffusaient des lueurs orangées sur les visages des hommes. Certains marqués par la sagesse de la vieillesse, d'autres par l'insouciance de la jeunesse. L'un renifla alors qu'une bourrasque faisait trembler l'abri.

- Vous pensez vraiment qu'il va gentiment se rendre ? siffla une voix qui faisait paraître les hurlements du vent pour une mélodie.

- Cato, es-tu seulement assez naïf pour me poser cette question ? Rétorqua Artur, tu sais, n'est-ce pas, que j'ai quelques années d'expérience derrière moi. Je sais parfaitement qu'il ne va pas le faire, nous aurons donc forcément à nous battre demain. Nous perdrons probablement des hommes mais Pourquoi ? Tout cela pour le caprice d'un Ancien pourri jusqu'aux os, je trouve cela désolant.

- Vous avez vous aussi vu de quoi il est capable, il peut très bien recommencer sur nous, dit le jeune officier.

- Il ne peut pas venir à bout de cent hommes, encore moins des soldats, intervint Hector.

- Sous-estimer son ennemi est une grave erreur, dit Alec.

- Le surestimer aussi.

Auguste se gratta la gorge.

- Artur, je crois qu'il va être temps.

- Effectivement, que les hommes se mettent en formation, il ne faut pas les rater.

- Mais ce n'est pas encore l'aube, déclara Cato.

- Oui je sais. N'oubliez pas : on ne s'écarte pas du plan. Faîtes simplement ce qui est convenu et tout ira bien.

Le général sortit de la tente en enfilant un fin manteau de laine noir. Dehors, une cinquantaine d'hommes attendait au garde à vous.

- Messieurs, il est temps de mener à bien notre mission. Il nous faut détruire cette place forte, malheureusement elle sera bien défendue et certains d'entre vous ne rentrerons pas. Il n'y aura pas de grand discours ce soir mais je tiens seulement à ce que vous sachiez que votre mort ne sera pas héroïque, vous ne rentrerez pas en cortège, acclamés par la foule, vous ne serez pas des héros. Vous êtes des soldats mourant pour leur pays, mourant pour l'Empire et pour vos familles. Personne ne saura ce que vous aurez accompli, personne ne pleurera votre sacrifice. Personne sauf moi. J'ai avancé avec vous ces dernières semaines, j'ai appris à connaître beaucoup d'entre vous, et j'ai renforcé les liens qui m'unissaient déjà à d'autres. Vous êtes ce pour quoi je me bats : l'espoir.
Priez pour que les divins nous pardonnent, car ce soir, messieurs, nous allons lâcher l'enfer sur Eton Nir.

*

Les pas résonnaient dans le couloir étroit et humide, des pas rapides mais discrets, des pas d'Hommes en fuite. Elwin menait la marche d'une démarche fluide et Gundrik la fermait, entre eux se trouvaient Alastor, Ismeril et ses autres compagnons. Luu avait bénéficié de soins qui l'avaient rapidement remise sur pieds. Le médecin avait affirmé qu'elle ne risquait désormais plus rien puisque la magie n'avait pas eu le temps d'atteindre le cerveau.

Ils arrivèrent tout juste à la sortie lorsque la terre se retourna. Tous furent projetés en tous sens sous la violence du tremblement qui fut immédiatement suivi du son d'une gigantesque explosion. L'onde de choc s'était propagée dans la montagne, décrochant au passage un énorme bloc de roche qui glissa, provoquant à son tour une avalanche qui rasa un village de la vallée. À Havrebrume, une fois remis sur pieds, des dizaines de chasseurs de prime fusèrent en direction de la provenance de l'explosion alors qu'une grande partie des habitations avaient cédé et chuté dans le ravin quelques centaines de mètres plus bas. L'Archipel entier ressentit l'énorme perturbation et quelques vibrations parvinrent même jusqu'à la Cité Impériale.

Sentant les légères vibrations secouer son matelas, Blemius se leva de son lit et ouvrit les rideaux de sa fenêtre. Une lueur violette scintillait au sud ouest, elle illumina brièvement l'horizon d'une teinte mauve avant de s'éclipser. Un sourire mauvais fendit les lèvres de l'Ancien avant qu'il ne retourne s'allonger, et s'endormir quelques instants plus tard.

Sur le mont Eton Nir, un long moment de confusion régna. Alors qu'ils étaient toujours à terre, les compagnons reçurent une pluie de fins morceaux de roche. Alastor reconnut la couleur de la Pierre des Monts Gris, une pierre spécialement importée par lui-même afin de bâtir le manoir et les murailles de son domaine. Il leva la tête et fit face à Masser alors qu'un énorme nuage de poussière se répandait sur la montagne. Ce fut à ce moment là qu'il réalisa l'ampleur de l'explosion ; de sa position il n'aurait jamais dû voir Masser mais un énorme pan de roche avait été réduit en poussière, en même temps que son manoir, ses apprentis et domestiques, ses travaux et ses années de recherches. En même temps que sa vie.
Alors que la tempête de poussière fondait sur eux, il eut envie de s'affaler à terre et d'y rester pour toujours. Plus rien n'avait désormais de sens pour lui, sa vie entière venait de partir en fumée.
Elwin le rattrapa lors de sa chute et le releva.

- Il faut y aller, on ne doit pas perdre les autres. Il te reste encore un travaux qui n'a pas été détruit, et il a besoin de ton aide.

Le mage repensa à Ismeril, malgré ses capacités le jeune homme n'aurait aucune chance sans son aide. Il s’apprêtait à repartir lorsqu'un grondement s'échappa du sommet d'Eton Nir. Le grondement se transforma en craquement lorsqu'un autre pan du sommet céda et entama sa course, fonçant droit sur eux.

- Suivez-moi ! Vite on n'a plus le temps pour la discrétion, hurla Alastor en entamant de grandes foulées.

Les autres ne se firent pas prier pour le suivre. La progression dans la neige était rapide grâce à leurs raquettes, mais ces dernières restreignaient leur agilité. Malgré cela ils ne ralentirent pas, même lorsque leurs poumons s'enflammaient et que leur cœur se débattait dans leur cage thoracique, menaçant de s'envoler d'un moment à l'autre. Le rugissement de la roche et de la glace dévalant la montagne s'amplifiait au fil des pas.
Alastor se plaqua soudain contre une paroi de roche et attrapa sa fille en pleine course. Ismeril fit de même jusqu'à ce que Gundrik arrive finalement, tout juste avant qu'une mer de glace ne fonde sur eux.

Le tout ne dura que quelques secondes qui parurent être une éternité pour les compagnons. La glace plongeait du haut de la paroi pour s'écraser quelques centimètres plus loin, elle débordait par les côtés et s'accumulait autour d'eux jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus distinguer le ciel.
Et lentement, le rugissement devint un grondement et enfin un faible ronronnement s'estompant.
Le silence s'installa subitement. Seules les respirations saccadées des coureurs le brisait.

- Tout va bien ? Demanda Ismeril entre deux expirations.

Il n'obtint aucune réponse, tous étaient trop occupés à reprendre leur souffle.
Une petite flamme apparut dans la main de Shadak, qui vérifia qu'il ne manquait personne, une fois cela fait, il la fit grandir et l'approcha de la glace qui se mit rapidement à fondre.

Une fois dehors, il utilisa un sort de réchaud, afin qu'aucun d'entre eux ne finisse en hypothermie et une dizaine de minutes plus tard ils étaient déjà en route, mais sans raquettes, car celles-ci avaient été détruites par l'amas de glace.

La progression était lente et périlleuse, le nuage de poussière s'était installé et perdurait, tel un brouillard stagnant handicapant leur vision, et leurs jambes s'enfonçaient jusqu'aux genoux dans la neige qui couvrait un bon nombre de crevasses ici et là. Ils n'eurent cependant pas à marcher trop longtemps.

En effet, alors qu'ils traversaient une petite clairière, une corne souffla et brisa le silence ambiant. Elle fut alors suivie par une autre corne, qui semblait être plus loin, puis d'une autre, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'ils se retrouvent encerclés par une quinzaine de légionnaires en armures noires. Rapidement une vingtaine d'autres arrivèrent, puis encore une autre jusqu'à ce que tous les échappatoires possibles soient complètement bloqués.

Une silhouette avança alors, ses cheveux roux contrastaient fortement avec son armure.

- Voilà nos petits fugitifs, déclara-t-il de sa voix bourrue, vous allez gentiment lâcher vos armes et m'obéir. D'accord ?

Le son de dizaines de pas s'enfonçant dans la neige se distingua dans le calme et une trentaine d'hommes apparurent.

- Bordel Cato ! Qu'est-ce que tu fous là ? S'énerva le roux.

- J'ai entendu l'alerte, tu ne crois pas que je vais rater un combat, répondit hautainement le-dit Cato.

- On ne doit pas tous se regrouper ! Où est Artur ?

- Je suis là, dit le général en s'avançant.

https://www.youtube.com/watch?v=yD9r0q3Cey4&index=6&list=PLGD8miPYbNFt1IqhkURwB-sdUUPAQGKwi

Il s'apprêta à parler lorsqu'un violent rugissement surgit d'entre les arbres. Un bref moment de silence régna avant qu'un énorme fracas métallique ne s'ensuive. On vit alors des hommes voler alors qu'une bête énorme fondait sur les légionnaires.

- Rolf ! S'écria Ismeril, non Rolf ne fais pas ça !

Mais motivée par la survie de son sauveur, la bête était déchaînée et semblait inarrêtable. Malgré les lames et les flèches criblant son corps massif, elle se traça un chemin jusqu'au général et lui arracha le visage d'un coup de griffe avant qu'il n'ait pu esquisser le moindre geste.
Une gerbe de sang jaillit, le choc fut tel que plus personne n'émit le moindre son et l'ont pu entendre le corps d'Artur s'écrouler à terre entre les respirations saccadées de l'animal.

Auguste rugit et fonça sur Rolf, sa lame s'enfonça profondément dans le flanc de l'animal alors qu'une énorme patte déchira son armure et éventra le vétéran. Ce dernier hoqueta et s'affaissa à son tour.
Cato recula pendant que tous les soldats se ruèrent sur l'animal. Quoiqu'affaibli et épuisé, Rolf se débattit quelques secondes avant que plusieurs dizaines de lames ne s'abattent sauvagement sur son corps massif, lui arrachant violemment son dernier souffle.

Le visage d'Ismeril se décomposa, en quelques secondes son amie venait de disparaître en tentant de lui sauver la vie. Une tentative vaine, résultant d'un profond désespoir. Le jeune homme était en effet le seul humain ayant eu un minimum de considération pour l'animal et ,sachant que tôt ou tard d'autres humains viendraient lui faire la peau, l'ourse avait préférée sacrifier sa vie pour donner un maigre espoir de survie au seul être l'ayant considérée comme son égal, à son seul ami.
La tristesse laissa rapidement place à la rage. Non pas la rage dévorante et brève que l'on éprouve tous de temps en temps, mais la rage à son état le plus pur et le plus virulent. De celles qui vous retournent le cerveau, vous brouillent la vue et vous broient l'estomac. De celles qui ne disparaissent pas avec le temps, mais avec le sang. Et Ismeril comptait bien le faire couler.
Chaque muscle de son visage se crispa et ses yeux s'illuminèrent d'un éclat meurtrier. Il laissa tomber son long manteau et écarta les bras.

- Non Ismeril, ne fais pas ça ! Tenta désespéramment Alastor de le retenir.

Sweeeeeeeeeeeeeet !!!
Super chapitre ^^