les Jedi se cachent, il faut dire qu'ils ont retenu la leçon après la purge de palpatine. il n'y a que Kol Skywalker qui reste actif, mais je n'en dirais pas plus. Il est vrai que Slade ressemble a Kompo, sauf que le Koruun est un éclaireur et reste un simple soldat. la suite est pour demain. allez @+

Anson Trask regarda Borosk par le hublot de la navette qui le transportait depuis le destroyer stellaire. La planète était une place forte mais les forces impériales de Dark Krayt avaient tout de même atterrit. Le stormtrooper était un jeune humain aux cheveux bruns et aux yeux bleus au service de l’empire de Krayt. Alors qu'il venait juste de terminer ses classes, il fut affecté sur Borosk pour rejoindre l'effectif de la 407ème Division de Stormtroopers, et plus précisément les rangs de l'Escouade Joker. Une fois le transport de soldat atterrit sur une Z.A. Trask descendit de la navette en compagnie d’autres soldats débutants comme lui, ils furent accueillit par des hués et des moqueries, les vétérans les appelaient bleubites, ou armures neuves. Certains se moquaient de leurs coiffures, et d’autres plus vindicatifs leurs jetaient des légumes. Anson pour sa part continuait de marcher et c’est là qu’il identifia le sergent Harkas. Ce dernier discutait avec un homme en uniforme, un lieutenant.

- Soldat Anson Trask au rapport, sergent ! Dit-il en claquant des bottes.

Harkas le regarda froidement, et Vox qui était assis avec Hondo éclata de rire. Le visage de Trask vira au rouge.

- Respecte les grades, enfoiré. Gronde Harkas furieusement. Tu dois d’abord saluer le lieutenant Cassel, ton nom soldat !

- Anson Trask.

- Ah oui le bleu qui doit remplacer Cedrus. Qui me dit que tu as assez de burnes pour appartenir aux Jokers.

- Je ferais de mon mieux, monsieur.

- Faire de son mieux, c’est pas suffisant. Rejoins les autres.

Anson salua puis partit rejoindre Vox qui continuait de rire, ce dernier lui indiqua une place. Anson prit place et salua Hando qui le regarda froidement sans lui répondre.

- Il a un problème ? Demande Anson irrité.

- Hando ne s’adresse pas aux bleus qui vont peut être crever a la première tranchée. Explique Vox, il économise son énergie, ne le prend pas pour toi.

- Je vois, et le bizutage prend fin quand ?

- Il ne fait que commencer mon pote. Moi c’est Vox Potorr et lui c’est Hando Karr. Ex Mandaloriens capable de t’ouvrir le ventre avec le couteau que tu vois jouer avec.

- Ouais, merci de me le dire. Dit Trask en faisant une grimace

Vox regarda Hando et parut se rappeler quelque chose.

- Slade et Jes prennent leurs temps, tu ne trouves pas ?

Hando acquit sans répondre, l’ancien Mando’ad avait un visage sévère et des cheveux blanc mis longs. Anson jurerait qu’il n’a jamais sourit de toute sa vie, il a entendu parler des Mandaloriens mais n’a jamais vu un de prés.

- C’est qui Slade ? Demande Anson au hasard.

Le visage de Vox s’illumina.

- Slade Vastor est notre éclaireur, un gars génial qui nous a rejoint il y a un an, un pisteur capable de déchiffrer l’empreinte d’un oiseau dans du sable. Sans lui on serait tous mort sur Cestus, et on l’aime tous.

- On dirait que c’est tout un gars. Dit Anson avec diplomatie.

- Tu parles que c’est un gars, avant de rejoindre l’empire il était mercenaire dans la bordure Médian. Il faisait partie d’une troupe appelée l’épée d’Aurodium. Un Muun fortuné les a engagé pour assassiner son rival sur Muunlist, bien sur ils ont fait leur bouleau et tu sais ce que le Muun a fait pour les remercier ?

- Non ?

- Au lieu de les payer il les a tous fait tuer par ses propres forces de sécurité. Seul Slade s’en est tiré, et notre ami le Koruun n’était pas content, tous ses amis étaient morts et c’est là que ça devient très marrant. Slade après avoir enterré ses copains a juré de faire cracher ce salopard et il l’a traqué durant trois mois a travers Muunlist et Bilbringi, non seulement il le trouva mais l’obligea a payer ce qu’il leur devait. Slade a fidèlement transmit l’argent aux familles de ses copains puis quitta le milieu pour s’engager dans l’armée.

- Et le Muun ? Il lui est arrivé quoi ?

- Le Muun ? Disparu, plus personne ne l’a revu. Et un conseil le bleu ; évite de lui poser la question si tu ne veux pas disparaître toi aussi.

A ce moment là, Anson vit deux soldats arriver au campement. Les autres soldats poussèrent des exclamations amusées. Le plus petit retira son casque et Trask découvrit une femme superbe qui continuait de marcher avec son comparse sans prêter attentions aux piques des autres. A leurs arrivés Vox éclata de rire.
- Qu’est ce que vous faisiez tout les deux les coquins ?

- Toi ta gueule ! Dit Jes d’une voix lasse.

- Tu as l’air épuisée ma chérie…

Cette fois Jes leva un poing ganté, dont jaillit une lame.

- Je t’en prie, dit-elle avec un sourire amusé. Fais moi plaisir.

- Ok je la ferme.

Jes aperçu Anson qui lui sourit timidement.

- T’es qui branleur ?

- Je suis… je m’appelle… Anson…

- On dirait un escargot en phase terminal. Dit Jes en soupirant. Cinquante crédit qu’il crèvera dans six heurs.

- Pari tenu. S’exclame Vox excité. Mais a ce propos ! Ajoute-t-il en regardant alentour. Où est Slade ?

- Parti faire son rapport au dur a cuire.

Cette fois Hando sortit de son mutisme et regarda Jes.

- Ça va chauffer ? Demande-t-il avec gravité.

- Dis plutôt que ça va chier. Dit-elle en inspectant son arme.

Slade pendant ce temps faisait son rapport au sergent Harkas et au lieutenant Cassel. Ils étaient dans la tente de commandement et scrutaient tout les trois une holocarte.

- Il vont essayer de nous prendre a revers, explique Slade en montrant un point sur une zone bleue. D’après leurs trace ils vont tenter une pince par le coté nord. Mais a mon avis c’est juste une manœuvre de diversion. Ils vont charger notre centre par le coté Est avec des blindés tout terrain. Si nous parvenons a les repousser ils vont se retrancher dans leur base et se défendre pendant l’arrivée des renforts.

- A moins de trouver une position surélevée d’où nous pourrons riposter par tout les cotés. Réplique Harkas en fronçant les sourcilles.

- C’est aussi mon avis. Fit Slade en opinant du chef.

Gil Cassel demeura silencieux un moment puis regarda les deux hommes.

- Nous devons absolument terminer cette mission au plus vite, et pour ça nous allons les piéger en retournant leurs propres stratégie contre eux, je ne tiens pas a ce que ces soldats soient tués, ils ont trop de valeur pour l’empire. Sergent préparez vos hommes, je veux qu’ils soient prêts dans une heure.

- A vos ordres. Dit Harkas en le regardant avec gravité, puis ajouta en regardant Slade ; Vastor venez avec moi.

Slade suivit Harkas, une fois éloignés et a l’abri des oreilles indiscrètes.

- Le moral des troupes ? Demande Harkas en regardant les Jokers avec inquiétudes.

- Pas aussi bien, sergent. Dit Slade sans faire de cérémonie. Tirer sur des hommes qui portent l’armure blanche comme eux ne les enchante pas. Mais ce qui m’inquiète c’est le lieutenant Cassel, il donne se soucie un peu trop pour les dommages collatéraux. J’ai appris que son frère se trouvait dans l’autre camp, cela doit être dur pour lui

- C’est pour ça que je m’inquiète, vous et moi sommes les seules personnes avec l’esprit clair dans ce nid de Wampa. Cassel ira jusqu’au bout c’est un homme d’honneur, ce qui m’inquiète ce sont les imprévus.

- Du genre ?

Harkas inspira longuement.

- Un seigneur Sith va venir superviser l’opération. Dark Maleval, si jamais il remarque les doutes de Cassel, je vous laisse imaginer la suite.

- Il veut terminer l’opération avant son arrivée, je comprends.

- Nous devons tout faire pour gagner aussi rapidement que possible. Vastor, je vous dis ça parce que je vous fais confiance pour motiver les Jokers, ils vous respectent tous sans exception. Faites en sorte que le bleu de service intègre rapidement le groupe.

- Je m’en charge, sergent. Dit le Koruun avec sa voix grave et rassurante.

Harkas pour une raison qu’il ignore se sentit soulagé. Slade avait ce don étrange de redonner confiance même dans les pires situations. Il le regarda s’éloigner puis repartit vers la tente de commandement. Slade en arrivant aperçu le nouveau, il était jeune et paraissait nerveux. Quand ses amis le virent arriver ils se levèrent tous d’un bond. Anson claqua des bottes en saluant le Koruun.
- Soldat Anson Trask au rapport, monsieur.

Les Jokers éclatèrent de rire, et Anson sut qu’il a commis une autre bourde en saluant un soldat du même grade que lui comme officier.

- Fermez vos gueules ! Ordonne le Koruun d’une voix glaciale.

A la surprise d’Anson, ils cessèrent de rire. Le Koruun le regarda ensuite dans les yeux.

- Ton nom, petit.

- Anson Trask.

- Moi c’est Slade Vastor, je ne suis pas officier et on est du même grade, donc tu n’as aucune raison de me saluer de la sorte, mais merci quand même. Plus personne ne se moquera de toi ou ne te traitera de bleu à partir de cette minute, les paris sur la survie c’est terminé.

Aucun ne fit de commentaire, tous restaient silencieux devant les yeux glacés de Slade, ce dernier ajouta d’une voix acérée :

« Si j’apprend que vous avez miser de l’argent sur la mort d’un camarade je vous ferais maudire le jour ou vous êtes né. Trask est un Joker et il est des nôtres, c’est compris ?

- Compris monsieur ! Crièrent les Jokers d’une seule voix.

- Vox ! Trouve du bon matériel pour Anson et que ça saute, on va lever le camp dans une heure, les vacances c’est terminé. Aller les Jokers on bouge et plus vite que ça.

Anson salua Slade une nouvelle fois, peu lui importe le grade ce type est vraiment super et il comprenait pourquoi il était respecté.

- Monsieur... Dit Anson avec émotion.

- Accouche, mon garçon.

- C’est un honneur d’être parmi vous.

Magnifique , tout bonnement magnifique , Taméne c'est un vrai régal pour les yeux cet fic ; plus le temps passe et plus j'aime Slade .
Surtout ne te décourage jamais et continue cet fic qui est absolument génial , grace a toi nous continuons a voyager dans une galaxie lointaine , trés lointaine , et ça ça fait super plaisir .

merci kazé, ton rêve de voir un héros noir s'est réalisé.

Slade … J'suis totalement fan du personnage … Mais deg qu'il soit pas du côté des fidèles à Fel …

M'enfin Sweeeeeeettt !

Les Joker guidés par Harkas partirent en avant-garde pour affaiblir les renégats et sécuriser le périmètre. Harkas avec Slade observèrent la base avancée de la 908ème légion. Les autres membres étaient cachés dans différentes zones. Si ils parvenaient a prendre la place forte, la route serait ouverte pour une attaque en masse, et le combat serait fini avant même de commencer. Slade enleva son casque et le passa a Hando, puis dégaina ces pistolasers silencieux et fit signe a Vox de le couvrir parce qu’il occupait une bonne position de tir. Anson observa l’immense Koruun progresser en se faufilant et en s’arrêtant, malgré sa taille il se déplaçait avec souplesse. Mais pourquoi enlever son casque ?

- Il l’a fait pour éviter les détecteurs d’ondes. Réplique Hando a voix basse. Nos casques émettent des ondes de transmissions, repérables avec des droïdes sondes.

- Je comprend mieux, fit Anson admiratif. Mais comment vous avez deviné ce que je pensais ?

- Tes yeux, petit. Réplique Hando d’une voix sombre. Tu exprimes trop avec tes yeux, ne refais plus jamais ça.

Depuis que Slade l’avait officiellement accueillit. Tous les membres de l’escouade changèrent d’attitude avec Anson, Vox lui y avait prodigué un paquetage de premier choix pour remplacer celui donné par l’armée. Jes s’était excuser pour l’avoir traiter de branleur. Et Hando a l’instant lui y a donné sa première leçon de soldat, ne jamais laisser l’ennemi deviner ses intentions. Il y avait quelque chose chez Slade qui forçait l’admiration, Anson avait vu des chefs et des gradés qui comptaient sur les galons pour se faire respecter, mais pas Slade. Il n’était pas le meilleur soldat de l’unité à l’instar d’Hando, pas même un tireur qui égalerait Gistang. Il faisait juste son boulot d’éclaireur de la meilleure manière qui soit. C’était quelqu’un sur qui Anson pouvait compter au combat, et c’est cela que les Joker aimaient chez lui. Il est là avec eux et il donnera sa vie pour eux.

- Vous devriez donner ce conseil a Jes. Murmure Anson a l’adresse d’Hando. Je suis peut être un bleu mais j’ai vite compris qu’elle en pince pour Slade.

- Pas mal, petit. Dit Hando en souriant. Mais vois-tu ? Ces deux là ne forment pas vraiment un couple. Jes n’aime pas vraiment Slade, elle a juste besoin d’évacuer son stresse a sa manière, alors elle couche avec lui et Slade l’accepte sans rechigner.

- Vous voulez dire qu’elle se sert de lui ? Dit Anson surpris.

- Ne sois pas choqué, petit. Tu sais ? Le cerveau joue de drôle de tours après une baston. Tout le monde se défoule comme il peut, Vox boit et joue aux cartes, moi j’acère mes couteaux. Et Jes se détend avec Slade, c’est irrespectueux je suis d’accord, et si elle l’a choisi c’est parce qu’il ne tombera pas amoureux d’elle a l’instar de Vox ou de n’importe qui, moi je suis hors équation parce que je suis marié. Et toi et bien… disons que tu es un bleu aussi dans le domaine du sexe sans vouloir te vexer bien sur.

- C’est déjà fait malgré tout, mais merci quand même. Dit Anson en secouant la tête.

- Mais je suis d’accord avec toi, Jes commence a se rapprocher de Slade, et cette fois il n’hésitera pas a la rejeter.

- Pourquoi ? Si elle l’aime et veut être avec lui…

- Non Trask ! Dit Hando d’une voix sombre. Ce qu’elle ressent pour Slade ce n’est pas de l’amour, mais un besoin, elle s’accroche a lui pour ne pas perdre la boule, et Slade l’a comprit, c’est pour ça qu’il garde ses sentiment en stand-by.

Le cynisme d’Hando mit Anson mal a l’aise. Mais se garda de le formuler a voix haute, il détourna les yeux et se concentra sur la place forte. Le Mandalorien sourit amusé et opina du chef. Pendant ce temps, Jes Gistang surveillait la progression du Koruun avec la lunette de son fusil Blaster DC. Son cœur battait la chamade, il suffisait d’un faux pas et Slade serait abattu par les tourelles de surveillance. La zone découverte était entourée de spots lumineux qui éclairaient les alentours de l’avant-poste dans un rayon de cent mètres. Bien que les vaisseaux soient maintenus au sol, un soldat était posté sur la petite plate-forme arrière de chaque véhicule, aux commandes des canons de tourelle. Les panneaux blindés situés autour de la plateforme s’élevaient à la hauteur de la taille et offraient aux tireurs une bonne protection. Quant aux canons, ils étaient lourdement blindés pour résister aux tirs ennemis.

Le Koruun aperçu une sentinelle, puis jeta un regard a la tourelle, puis attendit qu’elle finisse son balayage thermique, puis bandit de sa cachette et fonça sur un soldat qui patrouillait a pas de loup et l’assomma avec la crosse de son pistolaser. Puis regarda les alentours et continua la progression. Vox qui suivait les mouvements de Slade murmura dans son communicateur :

« Tenez vous prêts, les gars. »

Depuis leur point d’observation sur le toit, les artilleurs avaient une vue dégagée sur la zone environnante. Si on ouvrait le feu, les autres Jokers chargeraient en terrain découvert et se retrouveraient confrontées à un véritable barrage de tirs de blasters. Slade escalada la murailla en utilisant une vibrocorde, puis arriva en haut des remparts. Il fit signe à Harkas et ce dernier donna l’ordre au Jokers d’avancer tout en restant hors du champ de balayage des tourelles. Slade ne eut aucun mal a neutraliser les six soldats qui gardait les tourelles avec son rayon paralysant. Ordre de Cassel, il devait faire moins de mort possible. Cette fois les Jokers chargèrent et purent sans difficulté sécuriser l’avant poste en utilisant l’élément de surprise. Slade récupéra son casque et fit signe a Vox d’avertir la 407ème légion d’ouvrir la marche. Puis il progressa dans le camp en tirant sur chaque stormtrooper qui croisait, et enfin il assomma un gradé qui était sortit brusquement du batiment, Slade n’avait pas besoin de connaître son nom et la bataille était finie avant de commencer. Gil Cassel était satisfait. Surtout quand Slade amena menotté le général responsable de la rébellion. Jared Cassel, le frère de Gil, ce dernier l’observa froidement.

- Salut Gil ! Dit Jared avec un sourire triste. Sale journée hein ?

- Pourquoi Jared ? Murmure Gil a voix basse. Pourquoi avoir trahis l’empire ? Dis moi pour quelle raison ?

- Je suis fidèle à Roan Fel, mon empereur légitime.

- Ton empereur légitime t’a laissé tomber ! Crache Gil froidement, c’est comme ça qu’il récompense ta loyauté Jared ?

- Les Sith sont des monstres. Réplique Jared d’une voix lasse. Tu sais ce que l’un d’eux a fait a mes hommes sur Mettelos ? Il l’a décapité et a planté sa tête dans une pique pour effrayer l’ennemi, un message pour dire qu’il n’hésiterait pas a tué ses propres soldats pour gagner la bataille, c’est a ça que tu veux appartenir frérot. Fel est un salaud mais Krayt est deux fois pire.

Slade observa les deux hommes, et vit Harkas secouer la tête. Il avança s’interposa entre les deux frères.

- Je vais le placer en détention, monsieur.

Gil regarda subitement le Koruun puis secoua la tête comme si il sortait d’un rêve et opina du chef. Mais une voix terrible les cloua sur place.

- Un moment lieutenant.

A ce moment là, une grande silhouette encapuchonnée arriva vers eux, Slade regarda les alentours et nota que la 407ème légion avait annexer la base mais nul trace du commandant, il regarda a nouveau le Sith et devina qu’il l’avait relever avec une lame laser. Cassel avala sa salive et se tint droit devant le seigneur Maleval. Un Quarren tatoué en rouge et noir, couleur du coté obscure.

- Tout va bien, seigneur Maleval. Nous avons capturé les renégats et ils vont passer en court martial.

Le Quarren croisa les bras et regarda Cassel avec mépris.

- Ils ne passeront pas en court martial, lieutenant Cassel. Je suis ici pour appliquer la sentence de mort pour les traîtres, ainsi d’autres vont réfléchir a deux fois avant de trahir les Sith.

- Les hommes n’ont fait qu’obéir aux ordres, intervint Harkas avec colère. Vous ne voudriez tout de même pas décimer toute une légion qui n’a fait que suivre leur général.

- ce que vous pensez n’est pas la question, dit le Quarren froidement, ces traître on tourné le dos aux Sith et il doivent mourir en exemple.

Slade regarda les alentours, la tension était palpable, même les soldats de la 407ème étaient en colère puis il regarda le Quarren qui toisait Harkas et Cassel, puis repéra Hando qui se plaça derrière le dos de Maleval. Slade lui fit non de la tête et Hando tournoya son couteau sans le lancer. Gistang et Vox étaient fous de rage, et Trask ne comprenait pas ce qui se passait, ce Sith allait commettre un massacre à grande échelle. Pour Slade Maleval est un imbécile de la pire espèce. Il vient de donner raison aux renégats d’avoir déserter l’empire Krayt et encourage une autre rébellion.

« Tu es passé pour un barbare devant tout le monde, tête de limace. »

Gil Cassel fit un pas devant Maleval et déclara d’une voix calme et imperturbable :

- Nous sommes des soldats raisonnables. Nous ne tuons pas les nôtres sans raison valable.

Maleval laissa tomber sa bure et activa son sabre laser a lame rouge.

- Ils n’étaient pas des vôtres, lieutenant. C’étaient des traîtres, et vous vous êtes rangés de leur côté.

Cassel fit un pas en arrière et dégaina son arme, mais Maleval sortit son fouet et l’enroula autour du cou de Gil puis lança un éclaire de force a travers le fouet. Gil cria de douleur et tomba carbonisé au sol. Harkas fou de rage dégaina sa Vibrolame et se rua sur Maleval qui lui fouetta le visage avec sa lame rouge. Harkas tomba au sol mais Hando a son tour bandit sur Maleval avec ses couteaux mais fut projeté avec la force. C’est là que Slade intervint en lui lançant un scarabée Yuuzhan Vong qui se planta dans sa cuisse, le Quarren ne vit rien venir, car les armes Vong n’avaient aucune présence dans la force. Et le scarabée était une bombe miniature qui fit exploser la jambe de Maleval, ce dernier tomba au sol et Slade se rua sur lui en lui plantant un lame dans sa gorge et en le regardant dans les yeux.

- Crèves pourriture ! Grogne le Koruun d’une voix méprisable.

Le corps de Maleval trembla puis Slade retira la lame et regarda les alentours, tous les soldats restaient silencieux. Hando se releva en titubant et Harkas qui avait observé la scène avec son seul œil valide sourit satisfait. Slade se releva et tous les soldats le regardaient sans expression. Vox avança le premier puis se mit a frapper du poing poitrine. Jes le suivait aussi et Hando frappa aussi sa poitrine de son poing fermé, puis tout les soldats de la 407ème et même ceux de la 908ème. Slade les regarda avec gravité puis il traversa les rangs en direction d’Harkas, les soldats le suivaient en continuant de frapper leur cœur. Il s’agenouilla aux cotés d’Harkas, qui tenait son œil blessé, ce dernier accepta une medipac du Koruun et gémit en appliquant une compresse contre son œil.

- Toi il faut dire que tu sais te faire des amis. Dit Harkas faiblement.

- Restez tranquille sergent, on va vous retaper l’œil.

- C’est toi le sergent mon grand. Moi je suis lieutenant désormais. Et mieux vaux rejoindre un salaud qui a abandonné ses hommes qu’un monstre qui voulait tous les tuer.

- Restez tranquille. Répète Slade avec gravité.

Le Koruun sut a l’instant que sa vie avait pris une autre tournure.

Raaaah sublime , ça me rappel le roman " Dark Bane : la voie de la destruction " quand Dessel servait comme sergent dans la marche obscur ; un trés bon chapitre Taméne , et une fic enivrante.

Que j'aime cette fic de plus en plus et que de retournement palpitant.
Vivement la suite ^^

Il ne fallait pas longtemps pour que la nouvelle atteigne les autres garnisons. La 407ème s’était mutiné contre l’empire de Dark Krayt et avait rejoint la 908ème. Le lieutenant Gil Cassel était mort en même temps que Dark Maleval et Harkas le remplaça a la tête des Jokers. Slade qui voulait rendre visite a Jared Cassel a la base, trouva une foule rassemblée autour de l’entrée. Quand il apparut un rugissement immense colossal monta de la foule de soldats. Pour eux Slade avait non seulement tué un Sith mais a prouvé qu’un simple soldat pouvait tuer ces guerriers réputés invincibles. Il était un héros, il était le soldat qui refusa d’obéir aux ordres. Le Koruun s’arrêta et salua la foule de la main. Le temps où il était le lion d’Harruun Kal lui manquait, les cris de la foule lui rappelèrent les jours glorieux de l’arène. Ils ne pouvaient pas entendre ce qu’il racontait aux officiers, mais ceux-ci s’étaient drôlement activés dès qu’il avait fait rompre les rangs. Puis, après un dernier salut à la foule, il rentra dans la forteresse. Tout en traversant la place d’armes devant la caserne principale, Slade prit conscience du regard des soldats posé sur lui et des murmures sur son passage. En arrivant devant une porte, il annonça son arrivée et cette dernière s’ouvrit et Slade entra.

Le bureau était rangé de façon impeccable, la pièce meublée à la spartiate, mais élégante. L’homme derrière le bureau était maigre, avec de grands yeux noirs de biche. Il détonnait avec ses épaulettes dorées de général de garnison.

- Général Cassel. Je suis le soldat Slade Vastor.

- Oui je sais, entrez mon ami. Asseyez-vous, comment va Harkas ?

- Une prothèse dans l’œil et il sera vite sur pied. Réplique Slade en regardant l’homme. Toutes mes condoléances pour la mort de votre frère, pour nous il était notre officier et il nous manquera.

- Je sais, je sais, Gil était… plus qu’un frère… il était un modèle… et je ne voulais pas que les choses sa passent comme ça.

L’homme transpirait, il était mal à l’aise, et Slade avait pitié de lui. Il a perdu son frère et il devait garder son chagrin enchainé pour sauver ses hommes. Jared Cassel ressemblait a un poisson déguisé en requin.

Slade regarda la pièce et aperçu une bouteille de vin posée sur une étagère. Il se leva et ouvrit la bouteille en regardant Cassel avec gravité.

- Je vais prendre un verre, ça ne vous dérange pas ?

- Quoi ? Non, non, servez vous.

Slade but lentement et apprécia le gout légèrement épicé du breuvage, il était venu pour parler d’un possible démantèlement de la 407ème légion, elle devait être réintégré a la 908ème sous les ordres de Jared. Plus possible pour eux de faire machine arrière, en tuant Maleval, Slade les a condamné a l’exil, a moins qu’ils rejoignent cet empereur Fel. Mais en voyant Cassel, Slade comprit que cet homme avait dépassé ses limites. Harkas était convalescent et les Jokers étaient sans chef. Encore une fois le Koruun allait devoir prendre les choses en main.

- Vous devez être épuisé, dit finalement Slade.

- Pardon ?

- Épuisé. La charge de travail qu’il y a ici serait déjà venue à bout d’un homme moins résistant. L’organisation des réserves, de l’entraînement, des patrouilles, de la stratégie. Vous devez être sur les rotules.

- Oui, c’est fatigant, acquiesça Jared, essuyant la sueur sur son front, apparemment soulagé. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui réalisent à quel point c’est difficile de commander. C’est un véritable cauchemar. Puis-je vous offrir un autre verre ?

- Non, merci. Est-ce que cela pourrait vous aider si je vous ôtais un peu de la charge qui pèse sur vos épaules ?

- Comment donc ?

- Général ! Ou comptiez vous emmener vos troupes après votre insurrection ?

- Sur Fondor. Répondit Jared.

- Fondor. Dit Slade songeur, est-elle aux mains de Fel ?

- Pas exactement, en fait c’est sa fille, la princesse Marasiah Fel qui m’a donné les coordonnées. Fondor n’est qu’une escale.

- Je vois, cette princesse vous lui faîtes confiance ?

- Oui, c’est la fille unique de Roan Fel et son héritière directe. Avant qu’elle ne s’exile avec sa famille, certains Moffs contestaient ouvertement la légitimité d’une femme sur le trône. Mais elle a prouvé sous le feu des combat son aptitude a gouverner.

- Bon mais n’oubliez pas que son père n’a pas hésiter à vous lâcher. Réplique Slade, cela dit je fais confiance a votre jugement. Que diriez-vous de me confier l’entraînement et toutes les responsabilités qui concernent la défense. Et je vous laisse planifier l’évacuation afin qu’on soit prêts à partir en un clin d’œil.

Jared n’avait jamais planifié et exécuté quoi que ce soit de ce genre auparavant. En comptant le personnel auxiliaire, il y avait près d’un millier d’êtres et de droïdes à déménager, sans compter l’équipement. Mais Jared était prêt et il sentait monter en lui une confiance toute nouvelle.

- Oui c’est ce que je vais faire, pourriez vous rassembler tout le personnel pour moi ? On devrait commencer à se faire une idée de l’ampleur du pont aérien à prévoir puis attribuer des délais et des responsables aux tâches à venir.

Slade sourit et opina du chef.

- A vos ordre mon général, ce sera fait.

Jared regarda le Koruun, il était soldat mais avait l’esprit d’un leader, il entrait facilement au cœur et inspirait confiance au premier regard.

- Je me suis conduis comme un imbécile, Slade, finit-il par admettre.

- Fermez-là ! Gronda Slade. Ecoutez-moi, vous êtes le général et vous commandez désormais deux légions. A partir d’aujourd’hui plus personne ne doutera de vous. Gardez vos peurs par-devers vous, et ayez foi en moi. Tout le monde fait des erreurs. Tout le monde échoue à quelque chose. Mais on va s’en sortir sans l’aide de personne, et que je sois damné si j’ai tort. Si j’avais eu le sentiment que vous étiez un incapable, je vous aurais assommé et renvoyé dans vos pénates. Vous allez nous tirer de là et vous allez le faire bien, parce que je serai à vos côtés. Débarrassez-vous de vos doutes. Hier est mort et enterré. Les erreurs passées se sont dissipées comme la brume matinale. Ce qui compte, c’est demain, et tous les lendemains. Maintenant je n’ai plus le temps de parler, selon Harkas je suis monté au grade de sergent, je vais aller de ce pas prendre mes nouvelles fonctions aujourd’hui même.

- Sergent ! S’exclame Jared d’une voix chargée d’émotion.

- Général ?

- Merci pour votre franc parlé, j’en avais besoin.

- Offrez moi un autre verre de cet excellent vin sur Fondor, et on sera quittes, mon général.

Slade salua puis tourna les talons et quitta la pièce.

Il n’y a pas de passion il n’y a que l’obsession.
Il n’y a pas de connaissance, il n’y a que la conviction.
Il n’y a pas de but, il n’y a que la volonté.
Il n’y a rien…. A part moi.

Dark Havok ouvrit les yeux après avoir terminé de réciter le code Sith de Dark Rivan. Il aimait beaucoup cette autre version de code et se souvenait du jour ou il l’a trouvé sur un vieux manuscrit datant de l’époque des troisièmes guerres Sith. Quelque chose dans ces mots l’avait fait vibrer, et Havok les récitait souvent quand il méditait. Surtout après avoir sentit la mort de Dark Maleval dans la force. Comme il en doutait ce stupide Quarren avait le chic d’attirer l’animosité partout où il passait. Havok ne savait pas encore la cause de sa mort, mais pas besoin de la force pour deviner que ce Sith stupide, enfin… si il faut l’appeler Sith avait était tué par ses propres Soldats. Havok avait toujours maintenu le moral au beau fixe quand il commandait des soldats. Le moral est le mot clé, c’est un atout aussi précieux qu’un destroyer stellaire. Un bon officier doit demander à ceux qu’il commande d’être prêts à mourir pour lui, pas à cause de lui. Et dès l’instant où il perdra leur confiance, la bataille est perdue d’avance aussi. Le subterfuge et la ruse sont parfois plus puissants que la force brute. Maleval était un imbécile et Havok n’était pas désolé pour sa mort.

Havok se leva et observa Borosk par le hublot de ses appartements privés. Son destroyer stellaire de classe Pellaeon se trouvait en orbite et toute communication avec la 407ème était coupée. Il devait donc embarquer ses propres troupes et mater l’insurrection, mais Havok n’était pas comme Maleval, Havok est un seigneur Sith qui se respecte et sait comment mener et inspirer ses troupes, bien sur ses hommes ne vont pas combattre de gaîté de cœur mais ils sont soldats et savent obéir aux ordres. Dark Havok rabattit sa capuche et vérifia son sabre laser. Il était de la race Iktoshi, et avec ses tatouages rouges et noirs il faisait peur a voir, mieux vaut éviter aux officiers de trembler devant son aspect, si l’équipage d’un navire est terrifié à l’idée de faire quelque chose de travers, il cesse très vite toute initiative et ne fait plus rien du tout. Havok devra l’enseigner a la prochaine génération Sith, la peur est pour l’ennemi, pas pour les alliés même si ils sont inférieurs aux Sith.

Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur le pont. Havok fit une entrée remarquée, certains sous officier le saluèrent aussitôt et se raidirent en le voyant. La bure noire lui couvrait non seulement le visage mais aussi tout son corps, il avança au pont et en ignorant les saluts et arriva devant l’amiral Jasayrus, un petit homme chauve qu’Havok avait personnellement choisi comme amiral pour son destroyer « l’Egorgeur ».

L’amiral mesurait à peine un mètre soixante-dix, son visage était fin et ascétique, ses cheveux courts se raréfiaient sur les tempes et il avait un début de calvitie. Avec son uniforme, il ressemblait toujours au professeur qu’il était avant de découvrir sa vraie vocation.

Toute la quatrième flotte connaissait l’histoire de l’Érudit. À vingt huit ans, durant la impériale Sith, Jasayrus, l’enseignant mathématicien, avait été nommé officier dans la quatrième flotte impériale, sous les ordres de l’amiral Sobius. Son rôle était celui d’intendant, où, pensait-on, ses talents logistiques serviraient à quantifier les réserves, les cargos et l’équipement. Malgré son absence de formation militaire, Jasayrus avait demandé le rang d’amiral en second, et il lui avait été accordé. Ce qui, avait-il déclaré, était nécessaire lorsqu’il aurait affaire à d’autres officiers. Sans ce rang, son autorité d’intendant aurait été totalement sapée. Il s’était révélé plus que compétent dans son rôle, et la quatrième flotte était devenue la mieux approvisionnée de tout l’empire.

Malheureusement, elle n’avait pas été la mieux dirigée.

Sobius avait été trop prévisible, débordé, surclassé. La flotte avait été écrasée, quatorze mille hommes massacrés, huit destroyers détruis et seulement quatre mille rescapés avec trois destroyers encore fonctionnels. La plupart des officiers ayant trouvé la mort, l’inexpérimenté Jasayrus avait été forcé de prendre le commandement. Il avait organisé une ligne de défense à l’arrière, qui avait repoussé la flotte de l’amiral Stasi pendant dix-sept jours, jusqu’à l’arrivée des renforts. L’érudit avait lancé une contre-attaque face à a la flotte de l’alliance galactique, la mettant en déroute et capturant deux de ses meneurs. Trois mille soldats rebelles avaient été exécutés, les meneurs tués.

À vingt-neuf ans. Jasayrus était devenu le héros incontesté de la flotte impériale. A trente six ans. Il est devenu le plus grand amiral de la flotte impériale de l’empire de Krayt. Respecté et craint, il avait remporté campagne après campagne, avec une efficacité quasi chirurgicale. Jasayrus était devenu de plus en plus populaire au sein de la galaxie.

Même Havok aussi Sith qu’il était admirait le petit érudit. Pour ses soldats, l’Érudit était une figure divine qu’il fallait craindre et à laquelle on devait obéir aveuglément. Il était également l’officier qui avait fait en sorte que ses hommes aient toujours à manger, et que la solde arrive toujours à l’heure. En plus de tout cela, il était aussi un planificateur hors pair et il s’assurait que ses troupes ne courent jamais de danger inutile.

C’étaient des qualités qu’Havok et ses hommes appréciaient par-dessus tout. Que sa discipline soit dure – la flagellation et les exécutions étaient monnaie courante – ne les dérangeait pas plus que cela. La plupart de ces décisions disciplinaires concernaient l’inattention, et l’inattention pouvait être fatale aux soldats. Les hommes le comprenaient bien.

Si l’érudit avait était sensible a l’a force, Havok l’aurait volontiers prit sous son aile. Il ferait un puissant seigneur Sith, mais la nature avait décidé autrement. En observant la flotte se déployer autour de Borosk. L’érudit fronça les sourcille et fit claquer ses doigts, un opérateur apparut a ses cotés :

« Appelle l’officier qui dirige cette canonnière et dis lui de faire respecter la distance réglementaire entre ses chasseurs et les cargos de troupes. Dis-lui également de venir me faire son rapport dans les plus brefs délais.

A présent contrarié. Jasayrus fit les cent pas devant le hublot, Havok sourit derrière sa capuche et n’intervint pas. L’érudit se tourna vers ses officiers et en désigna un du doigt.

- Récites moi les paroles du grand amiral Vayken a propos des camps de compagne.

Le jeune homme s’humecta les lèvres.

- Je… ne les sais pas… précisément… général, bafouilla-t-il. Mais en gros, sa théorie…

- Je ne t’ai pas demandé « en gros ». (Jasayrus resta silencieux un instant, ses yeux pâles rivés sur le jeune homme.) Va-t’en, fit-il doucement. Je te poserai une autre question demain. Si tu ne connais pas la réponse « précisément, général », je te ferais exécuter.

Le jeune homme s’enfuit, mais s’arrêta, réalisant qu’il avait oublié de saluer. Jasayrus le congédia d’un signe méprisant de la main et porta son attention sur les autres.

- Je présume que l’un d’entre vous connaît la réponse ? Toi, Garus ?

Le jeune homme fit un pas en avant. Il était grand et fin, ses cheveux couleur de jais coupés à ras.

- C’est une phrase difficile à réciter, car toute l’oeuvre de Vayken est verbeuse et grammaticalement indigeste. Cependant, je pense qu’il a dit : « L’importance de fortifier un camp de nuit ne réside pas seulement dans le danger auquel s’exposent les troupes ne bénéficiant pas d’une telle protection, mais aussi dans la détresse d’une armée qui vient d’être mise en échec sur le champ de bataille et qui n’a pas d’endroit où se retirer, restant par conséquent à la merci de l’ennemi. »

- Presque parfait, déclara Jasayrus. La citation correcte est : « auquel s’exposent en permanence les troupes. » En permanence. C’est la nature de la guerre. Va trouver l’idiot que je viens de renvoyer. Tu peux passer la nuit à lui apprendre. S’il échoue à mon test demain, je te ferais exécuter avec lui.

- Oui, amiral, répondit le jeune homme en exécutant un salut crispé.

- Et, Garus, fais tout particulièrement attention à la topographie nécessaire pour monter un camp de campagne.

- A vos ordres.

Comme il s’en allait, les deux derniers jeunes officiers se détendirent un peu. Sûrement pensaient-ils que deux victimes suffisaient. Havok décida de retirer la capuche, finalement l’érudit faisait plus peur à ses subordonnées que la présence du seigneur Sith.

- Vous n’êtes pas assez satisfait de vos élèves, amiral. Déclare Havok avec gravité, ou avez-vous peut être était troublé par autre chose.

- Je n’aime pas l’idée de détruire une place forte comme Borosk. Réplique Jasayrus. C’est une infrastructure précieuse pour l’empire.

- C’est pour ça que nous sommes venu la reprendre sans faire de dégâts. Et je sais que vous étiez contre l’idée d’envoyer Maleval.

- Maleval était un imbécile. Réplique l’érudit avec froideur.

La réplique était dangereuse, quelqu’un d’autre aurait fait étrangler l’amiral pour son audace, mais Havok respectait l’érudit.

- Je dirigerais l’attaque moi-même, ce sera vite réglé. Assure Havok.

- La flotte a était déployée afin d’empêcher tout vaisseau d’échapper. Ils sont perdus. Assure Jasayrus avec sérénité.

Havok décida de garder son trouble, quelque chose dans la force lui disait que la prise de Borosk n’allait pas être aussi facile que ça.

Slade n’avait pas de talents pour tenir une place forte, ses connaissances en stratégies étaient limitées mais savait un rayon en terme de guerre d’usure. Quand il était mercenaire il adoptait souvent cette tactique quand il rencontrait une force supérieure. Son expérience des batailles lui avait enseigné à adopter des replis stratégiques quand les chances de victoires étaient minces. Borosk était une bonne place forte, ses défenses étaient aussi bonnes que celles de Bastion, aucune flotte ne pourrait approcher à moins d’attaquer en surface. Mais les données avaient changé. Une autre flotte était apparu et l’évacuation fut compromise, Jared Cassel s’apprêtait a abandonner les préparatifs pour tenir un siège mais Slade le dissuada de continuer comme prévu et de le laisser gérer les défenses.

Mais voila le problème, même si ils parvenaient a tenir l’ennemi, les cargos de transports seraient interceptés par la flotte. Ils étaient piégés, ils pourraient tenir aux moins quatre jours, cinq avec de la chance mais pas plus. Le Koruun jura a voix basse, comme pour couronner le tout c’était Jasayrus qui commandait la flotte, les soldats étaient terrifiés, l’érudit était sans pitié et ne fera pas de quartier, bien sur il va tenter de garder la base intacte. Slade en marchant devant les camps adoptait une attitude ferme et confiante. Seule l’escouade Joker avait le moral au beau fixe. Quoi qu’il en soit le Koruun avait doublé les gardes, puis convoqua les sergents d’escouade Bravo et Delta de la 908ème dans la tente de commandement des Jokers. Les deux hommes se présentèrent. Le premier était grand et large d’épaule et répondit au nom de Cash, l’autre était plus fin et moins grand mais avait l’air d’un rapace, Falt était son nom mais Slade devina que Falt n’était qu’un sobriquet.

Cash et Falt portaient tout deux l’armure des commandos, celle de Falt était tachée et boueuse mais celle de Cash était si usagée qu’elle menaçait de se disloquer.

- Asseyez-vous messieurs. Dit Slade.

Cash prit une chaise et la retourna pour pouvoir s’accouder sur le dossier. Falt, lui, s’assit sur un coin de table, les bras croisés sur sa poitrine. Falt observa minutieusement les deux hommes. Il ne savait pas à quoi s’attendre de la part de Slade, mais il avait supplié Cash de le laisser assister à la rencontre. Il adorait Cash ; toutefois le sinistre personnage assis en face de lui avait gagné son respect quand il tua Maleval.

- Ravie de vous voir des nôtres, sergent Vastor. Dit Cash. Vous avez déjà réussi à relever le moral des troupes. Les hommes ne parlent que de vous. Je suis désolé pour la mort du lieutenant Cassel, ce Sith était une vraie pourriture.

- J’ai cru comprendre que vos hommes on repérer les troupes ennemies qui ont débarqué. Dit Slade avec gravité.

- Oui, ils seront ici dans une semaine.
- Nous serons prêts. Mais ça va demander beaucoup de travaille. Les hommes sont très mal entraînés – pour autant qu’ils le soient. Ça doit changer. Nous n’avons que dix chirurgiens, pas d’aides-soignants, pas de droïdes médicaux, et un seul hôpital - et encore, il est au Secteur Un, ce qui ne nous aidera pas beaucoup. Des commentaires ?

- L’évaluation est correcte. Tout ce que je peux ajouter, c’est qu’à part mes hommes, il n’y a pas une dizaine d’officiers valables.

- Je n’ai encore décidé de la valeur d’aucun homme, ici. Mais soyons positifs l’espace d’un moment. J’ai besoin de quelqu’un qui soit bon en mathématiques pour se charger du rationnement et de l’approvisionnement des stocks. Il devra se débrouiller pour compenser tout ce que nous perdrons. Il doit également servir de liaison auprès du général Cassel et l’aider dans les tâches administratives.

Slade les observa échanger un regard, mais ne le fit pas remarquer.

- Le lieutenant Girdun est l’homme qu’il vous faut, déclare Cash. C’est déjà lui qui dirige pratiquement toute la base.

Les yeux de Slade se glacèrent tandis qu’il se penchait vers le jeune sergent.

- Je ne veux plus jamais entendre ce genre de commentaire, Cash. Ça ne sied pas à un soldat de carrière. Aujourd’hui, nous repartons à zéro. Hier n’existe plus. Je me ferai ma propre opinion et je ne veux pas que des officiers fassent des commentaires en douce sur les uns et les autres.

- J’aurais cru que vous vouliez savoir la vérité, intervint Falt avant que Cash ait pu répondre.

- La vérité est une drôle de bête, mon garçon. Elle n’est jamais la même en fonction de la personne. Et maintenant, ferme-là. Comprenez-moi bien, Cash, je vous apprécie beaucoup. Votre passé militaire est excellent. Mais dorénavant, plus personne ne doit critiquer le général. Ce n’est pas bon pour le moral, et ce qui n’est pas bon pour le moral est bon pour les Sith. Nous avons suffisamment de problèmes.

Slade déroula un morceau de flimsi et le tendit à Falt, ainsi qu’un stylo.

- Rends-toi utile, mon garçon, et prends des notes. Inscrits « Girdun » en haut de la feuille, c’est notre intendant. Bon, à présent, il va nous falloir cinquante aides-soignants et deux cents droïdes médicaux. Les premiers, notre toubib de la 407ème pourra les choisir parmi des volontaires, mais les droïdes vont avoir besoin de quelqu’un pour les Maintenir en état de marche. Je veux qu’ils soient fonctionnels, quand ça va commencer à chauffer par ici.
- Je m’incline devant votre logique, Slade. Dit Cash.

- Ne t’incline devant rien, fiston. Je fais autant d’erreurs que n’importe qui. Si tu penses que je me trompe, tu as intérêt à me le faire savoir.

- Tu peux compter la dessus, sergent.

- Bien ! Et maintenant, l’entraînement. Je veux que les hommes soient entraînés par groupes de cinquante. Chaque groupe doit avoir un nom ; choisissez-les à partir de légendes, de noms de héros, de champs de bataille, peu importe, du moment qu’ils remuent le sang. Il y aura un officier par groupe, et cinq hommes du rang, commandant chacun dix hommes. Ces sous-chefs devront être sélectionnés après les trois premiers jours d’entraînement. D’ici là, ils devraient avoir pris leurs marques. Compris ?

- Nous avons compris sergent. Puis-je vous poser une question ?

- Je t’écoute.

- Vous étiez mercenaire n’est ce pas ? Je veux dire avant de porter l’armure blanche.

- Oui je l’étais, ça te pose un problème ?

- Non sergent. Dit Cash avec gravité.

- Je vais t’expliquer une chose mon garçon. Je n’ai pas l’âme d’un soldat comme toi, je ne suis pas le genre de type qui donne sa vie pour une cause et tout le toutim. Je ne vais pas te parler de patriotisme, de devoir, d’indépendance, de défense de la liberté, car pour un mercenaire, ça ne vaut pas un clou. Quand je me bats c’est pour survivre, je ne donne ma vie pour personne, sauf pour mes camarades. Si je me bats a vos cotés c’est pour sauver vos vies, pas parce que les Sith sont mauvais ou que Roan Fel est meilleur. Ma loyauté a un prix bien trop élevé pour un empereur et je ne l’accorde pas facilement. Mais soyez surs d’une choses messieurs, je me battrais jusqu’au bout et je donnerais ma vie pour chaque soldats dehors. Pour nous il n’y a que deux façons de clamser, n’est ce pas ?

Cash et Falt sourirent et le premier déclara d’une voix ferme.

- Mourir pour quelque chose, ou de quelque chose.

- Survivre est le mot d’ordre. Réplique Slade d’une voix sinistre.

- A vos ordres !

- Bien, maintenant que nous avons parler de défense. Passons maintenant au plan d’attaque.

Cette fois ils le regardèrent choqués.

- Sergent, vous avez l’intention de contre attaquer ? Demande Falt ahuri.

- Oh oui, dit Slade avec un sourire de prédateur. On va attaquer et fuir Borosk en même temps, ce sera amusant.

ça c'est sur la suite risque d'être marrante sinon vivement la suite lol ^^

Les transporteurs de troupes fonçaient comme des flèches vers les cibles visées. A son bord Havok regardait la base qui commença a tirer avec les canons lourds. D’après ses estimations, deux légions étaient devant eux, lourdement armés mais commandés par un homme qui perdait rapidement son sang froid, mais qui n’a pas hésité a tourné le dos a l’empire. Havok décrocha son sabre laser et activa sa lame rouge sang. Ses soldats préparaient leurs armes, pour le débarquement, bien sur ils seront a quelques milles de la base, sous un feu nourri, mais Dark Havok mènera la charge et réussira, pas parce que la force est avec lui, mais parce qu’il savait comment prendre une place forte lourdement défendue, ils n’ont aucune chance, leur courage est admirable cependant.

Comme pour le détourner de ses pensées, le pilote annonça qu’ils approchaient de leur objectif.

- Vérifiez vos armes ! Cria Havok à ses hommes.

Des panneaux d’accès s’ouvrirent dans le plafond et des câbles en polyplast se déroulèrent pour venir à portée des soldats. Le transporteur ralentit et répulseurs entrèrent en action. En même moment, des centaines de soldats de la 908ème surgirent derrière des rochets et les accueillir à coup de Blaster. Mais Havok sauta et atterrit au sol en accroupissant a peine puis repoussa les tires avec la lame et fonça sur le premier soldat qu’il découpa par la taille, puis sauta dans les aires et atterrit derrière deux tireurs qu’il décapita d’un seul coup, d’autres tires plus concentrés plurent sur le seigneur Sith qui essaya de repousser, mais recula et sauta par la gauche et s’abrita derrière un rocher. La défense était trop acharnés, ses hommes atterrirent mais durent se réfugier aussi. Qui que ce soit le commandant qui dirigeait ses soldats, son mur défensif était parfait.

De l’autre coté, le lieutenant Harkas nouvellement promu regardait les transports de troupes atterrir et cracher des soldats de plus en plus nombreux, le plan de Slade était audacieux et Harkas l’avait écouté jusqu’au bout, dés que son œil fut remplacé par un implant il quitta l’infirmerie prêt a se battre, Slade mènera sa charge, lui s’occupera de la défense et Cassel commencera a évacuer la base dés que l’attaque commencerait. Harkas n’était pas fidèle a Fel, comme Slade il n’avait plus le choix, après avoir assassiné Maleval ils ont signé leur arrêts de mort, les Sith ne font pas de court martial, ils exécutent les traîtres sans forme de procès. L’important pour lui c’est de sauver ces hommes, que Fel et son empire aillent pourrir en enfer. Dés qu’ils auront quitté cet enfer, ils réfléchiront de la suite.

- Vas-y Slade, c’est le moment de faire ton truc de fou. Murmure Harkas en chargeant son arme.

Pendant ce temps, un transporteur de troupes avait bifurqué et commença une montée a toute vitesse vers l’espace, a son bord. L’escouade Joker était fin prête et Slade commença a vérifier son arme. Il tourna la tête et croisa le regard de Gistang qui lui sourit nerveusement. Vox Potorr et Hando Karr étaient plus calmes. Anson Trask imitait Slade en vérifiant son arme mais le Korruun remarquait bien que le bleu était terrifié. Le pauvre n’avait pas prévu de tourner le dos a l’empire comme ça, la situation était nouvelle et ne savait pas comment la gérer au mieux. Slade se leva et vint s’assoir a ses coté. Anson lui sourit nerveusement.

- Ça va bonhomme ? S’enquit Slade en le regardant avec gravité.

- Je vais bien, sergent. Dit Anson d’une voix calme, j’ai juste une trouille de tout les diables. Mon arme risque de lâcher, je risque d’être touché par un tir perdu, et je viens de trahir mon sermon envers l’empire.

- Désolé de t’avoir embarqué la dedans, petit.

- Non sergent ! Dit Anson d’une voix ferme. A votre place j’aurais fais la même chose, ce Sith méritait de crever, je regrette seulement de ne pas l’avoir tiré dans le dos quand j’en avais l’intention.

- Tu ne t’attendais pas a ça, hein ?

- Tué pour la première fois quelqu’un qui porte mes couleurs ? Non du tout, mon père était stormtrooper dans la 407ème, il parlait toujours de l’honneur de l’armure et le reste, je me demande ce qu’il aurait dit de tout ça. Comme fils de soldat j’avais le droit d’entrer dans son ancienne unité. « Continuité de service », on appelle ça. Alors me voila.

- Je t’envie tu sais ? Dit Slade en regardant le vide.

- Sergent ?

- Toi tu as un but dans la vie, une raison de devenir soldat. Moi je me contente de survivre et de me réveiller le matin en me demandant comment ma journée va se terminer, je vis en marge depuis longtemps.

Anson sentit une boule dans son estomac en regardant ce géant assis a coté de lui, l’homme en a baver, derrière cette carapace de dur se cache une souffrance qu’Anson n’osait pas imaginer.

- Vous n’avez pas besoin de but monsieur. Dit Anson d’une voix chargée d’émotion. Vous êtes le meilleur soldat que je connais, et je vous aime bien. Ça vaut ce que ça vaut, mais vous êtes le genre de gars a qui je veux ressembler.

- Ne me mets pas sur un piédestal, fiston. Je fais des erreurs comme tout le monde.

- Peut être, mais jusque là, vous vous débrouillez merveilleusement bien.

Slade le regarda un moment, puis sourit et lui donna une tape sur l’épaule.

- Merci Anson, tu m’as refilé du courage

- A votre service monsieur.

Slade regarda par le hublot, puis et vit la canonnière ennemie de plus en plus proche.

- Soldat écoute moi, dit Slade d’une voix froide.

Anson se raidit, le sergent Vastor était de retour.

- On va se lancer a l’assaut, si jamais ton arme se bloque, pense a SPORT.

- Un sport comme le bolo-ball ?

- Non, dit il en déchargeant son Blaster. SPORT. Tu soulèves, tu presses, tu observes, tu recharges, tu tires. Pigé ?

Anson chargea son arme.

- Compris, chef.

- Vox, est-ce que tu as réussi a trouver notre porte d’entrée ?

- Oui-da sergent. Dit Vox en souriant. Vous aviez raison, les canonnières appliquent toujours leur procédures militaires au doigt et à l’œil. Ils déchargent les détritus en ce moment même, voila notre porte d’entrée.

- Passer par la baie d’ordure, quelle idée géniale ! Dit Gistang d’une voix crispée.

- Bien, très bien. On va aborder le centre de commandement et détourner la canonnière, trois devraient suffirent pour transporter les deux légions, j’espère que les deux autres escouades vont réussir aussi.

- Ils réussiront, intervint Hando en mettant leur casque. Cash et Falt sont des durs a cuire, pas aussi dur qu’Harkas mais des durs.

Slade se leva et enfila son casque, le pilote lui fit signe de se préparer. Heureusement pour eux les chasseurs TIE restaient a bonne distance des canonnières, une erreur fatale d’après Slade. Ses instincts et impressions ne le trompaient jamais, comme si il arrivait à percer une défense ou à voir les failles de n’importe quoi. Slade ne contrôlait pas son don, mais il soupçonnait son entrainement Echani d’en être l’origine. Les Echani avaient un sens de la stratégie surdéveloppé, au combat ou en tactique militaire. Charéos lui avait enseigné comment repérer les faiblesses de son adversaire au combat, et Slade appliquait aussi ses enseignements sur le terrain, même si parfois la chance lui souriait de manière étrange.

- Mes garçons, la vie n’est rien tant qu’on n’a pas affronté la mort. Mais je peux vous assurer que rien ne vous sera impossible si vous réussissez cette mission. Et on la réussira, ça je peux vous le garantir, on a affronté pas mal d’ennemis mais aucun ne nous a battu, et celui là non plus ne nous aura pas.

Les Jokers hurlèrent comme des fous furieux, même Anson criait a plein poumon.

- Nous sommes les Jokers, et on fera passer la 501ème légion pour des fillettes, nous somme la mort des Sith, par millier. Oui, par centaine de millier. Qui sommes-nous ?

- LES JOKERS ! Hurlèrent les soldats

- Et que sommes-nous ?

- LA MORT DES SITH.

La navette s’avança discrètement à bâbord et, une fois calée au-dessus des compartiments à ordure, se fixa contre la coque. La trappe sur le ventre de l’appareil s’ouvrit ; devant eux se trouvait une ouverture d’à peine deux mètres de large. C’était un piètre point d’accès et un bon endroit pour se retrouver piégé. Slade se glissa à l’intérieur suivie de ses soldats. L’opération avait débuté.

j'attend vos avis avec impatience. désolé pour l'autre fic mais celle aspire toute mon inspiration, nécro si jamais tu la lis j'attend ton avis, aussi, de même pour vous tous, si jamais il y a quelque chose que vous n'aimez pas dites le moi, comme ça je pourrais écrire la suite avec vos recommandations et conseils. comme au beau vieux temps.

Où qu'il est Revan :'( ?

Slade n’avait jamais spécifié ce que l’opération signifiait une fois les écoutilles ouvertes, lui et ses hommes tueraient tout ceux qui bougeaient a l’intérieur. Hando fit signe aux Jokers.

- A trois, dit-il. Un… deux… Go !

Un flot concentré de tirs de blaster arracha l’écoutille de ses gonds. Elle s’affaissa dans le passage situé derrière et resta coincée dans le cadre, comme une rampe de secours improvisée. Slade déclencha un tir de couverture tandis que six de ses Jokers s’élançaient à l’intérieur et plongeaient sur le pont. Ils se mirent à tirer en position allongée en essuyant une pluie de tirs de blaster. Les officiers de pont n’avaient pas l’intention de se rendre sans combattre. Slade plongea dans l’action et se mit en pilotage automatique, pointant son fusil Blaster et tirant sur chaque ennemi qui tentait de l’abattre. Enregistrant la direction des tires ennemis et anticipant chaque geste, ou chaque réaction, et puis le temps s’arrêta brusquement, sans l’expliquer Slade vit un officier de pont abattre Vox d’un tir sur la tête, sauf que ce n’est pas encore arrivé, c’était un événement qui allait se produire dans quelque secondes. Ses tripes se glacèrent et le Koruun dégaina un de ses pistolets Blaster, et tira sur l’impérial au moment ou il s’apprêtait à viser Vox. Ce dernier fit volte face et plongea en regardant en arrière avec stupeur, mais l’action ne s’arrêtait pas là. Slade jeta son fusil et dégaina son deuxième pistolaser et commença a abattre toute personne armée dans le pont, et cela a une vitesse phénoménale, une fois la valse mortelle terminée. Slade rengaina ses armes avant même que les soldats tués ne tombent au sol. Puis lança un regard circulaire a la recherche d’un autre danger, mais la frappe éclaire avait réussi. C’est là qu’il prit conscience des regards ahuris de ses camarades, et des survivants.

Slade poussa un soupir et parut sortir d’une transe, c’est a ce moment qu’il réalisa son exploit incroyable, il tua sept ennemis d’un coup, chacun d’un tir dans la tête avec une précision chirurgicale. Lui-même était sonné, c’était comme si son esprit avait était guidé par quelque chose d’invisible. Il savait quand tirer, comment ses ennemis allaient tirer, et surtout l’endroit où il fallait tirer en épargnant ceux qui n’étaient pas un danger pour l’escouade, comme les opérateurs radios, ou le personnel du pont. Slade récupéra son fusil Blaster et vit Hando Karr le regardait avec intensité. Impossible de savoir ce qu’il pensait, Anson Trask restait sans voix, le sergent en plus d’être un éclaireur s’est révélé aussi bon tireur que Gistang, cette dernière secoua la tête et aida Vox a relever.

- A charge a revanche, mon vieux. Murmure Vox d’une voix secouée.

- Aller on bouge, aboya Slade. Fini de rêvasser les gars. Ce vaisseau est désormais a nous. Trask ! prends dix Jokers avec toi et va nettoyer le reste de la canonnière. Vox ! Regarde ou sont Falt et Cash et si ils ont réussi de leurs cotés. Gistang surveille ces techniciens et fais leur comprendre comment on joue bolo-ball si jamais ils ne supportent pas la même équipe que nous. Hando ! Toi et moi on va sécuriser le pont pour recevoir les premières navettes des transfuges.

- Slade ! Intervint Jes avec gravité, si la flotte ennemie découvre qu’on a abordé l’une de leurs canonnières, on sera fichue.

- C’est pour ça que cette manœuvre est une manœuvre de sourdine. On file à la Corellienne. Vox ! Ajoute-t-il rapidement, fais en sorte qu’ils croient que tout va bien ici.

- Oui-da ! Dit-il nerveusement, mais pour combien de temps ?

- Le temps qu’il faudra a Harkas de tenir pour que les vaisseaux décollent.

- Falt et Cash ont réussi a prendre deux autres canonnières.

- Les soldats seront à l’étroit, mais on n’a pas le choix. Contacte Cassel et dis lui qu’il peut lancer les transporteurs. Et prions que Jasayrus n’y voit que du feu.

Tout ce passait comme prévu, ou presque. Les transporteurs arrivèrent par masse et atterrirent aux hangars des deux corvettes. Vox faisait de son mieux pour tromper les patrouilleurs TIE et les maintenir assez loin de leurs positions. Slade et le reste des Jokers surveillaient les hangars. Cassel descendit d’une navette Lambda, il avait réussi a maintenir son calme et Slade lui était reconnaissant. Il ne restait qu’Harkas qui avait reculé d’après Cassel pour permettre a ses unités d’embarquer pour les derniers cargos. Slade lança un appel par son unité COM mais Harkas ne répondit pas. Il se tourna vers Hando et ce dernier l’arrêta d’un geste.

- Je viens avec toi. Dit-il froidement.

Slade se tourna vers Anson et aboya d’une voix ferme.

- Je te passe le relais, petit. Dis à Cassel de foutre les camps en vitesse. On se retrouve sur Fondor.

Jes avança et regarda Slade dans les yeux mais le Koruun leva un doigt comme pour l’avertir.

- C’est un ordre, soldat. Ne me complique pas la vie.

- J’ai compris, mais sois prudent. De tous mes amants, tu es celui qui m’est le plus cher.

Telle était Jes, une romantique version Corellienne. Slade se força a sourire et s’apprêtait a partir mais Jes Gistang lui prit la main et l’embrassa avec fougue. Puis se détourna de lui et s’éloigna en vitesse. Slade la regarda puis secoua la tête. Décidément les femmes disaient des choses, mais leurs actes prêtent a confusion. Alors il fit ce qu’il faisait quand un problème le dépassait : il l’oublia. Vox le salua et Anson aussi. Peut être qu’il ne les reverrait plus jamais. Sans hésiter il fonça dans une navette Lambda avec Hando et quelques minutes plus tard. les trois Canonnières entrèrent en hyperespace et la navette fonça pour pénétrer dans l’atmosphère de Borosk. Pendant ce temps, sur le destroyer impérial « l’Egorgeur. » un officier de renseignement arriva devant l’amiral Jasayrus et lui donna un rapport déroutant. L’Erudit en le lisant fronça les sourcilles. Trois canonnières avaient quitté leurs positions et avaient disparus. Il se tourna brusquement vers la carte de bataille holographique et l’observa un moment, puis se remémora les événements depuis le début. Havok avait rencontré une résistance farouche en surface. Les chasseurs n’avaient pas pu pénétrer à cause des défenses sol-air. Les troupes avaient du progresser en surface. Trois de ses canonnières surveillaient l’autre bout de la planète et on disparus. L’Erudit avait reçu un autre rapport d’Havok, la défense était moins acharnée. Ou bien les soldats étaient morts ou bien… ils avaient évacué vers…

- Ils ont abordé les trois canonnières et on pu évacuer tout leurs personnels. Dit Jasayrus d’une voix douce.

C’était une stratégie classique appelée la main pleine de Solo. Une simple et petite stratégie qu’il n’aurait imaginé voir appliquer contre lui. Et pourtant elle avait marché.

- Basique et efficace. Dit Jasayrus avec un sourire admiratif. Trouvez moi le nom de l’officier qui a diriger ce coup contre moi.

- Il s’agit peut être de Cassel, amiral.

- Ce n’est pas lui, Cassel est un imbécile. Dit l’Erudit d’une voix glaciale. Trouvez moi l’homme qui a réussi a embarquer deux légions sous le nez d’une flotte impériale. Exécution !

Pendant ce temps, la navette lambda avait atterrit a quelque lieux de la base, le signal de la balise d’Harkas était au vert et Hando le suivait tout en gardant ses sens en éveil. Slade surveillait ses arrières avec son fusil Blaster DC et le Mandaloriens le regarda avec une lueur d’admiration. Voilà un homme qui lui y a probablement sauvé la vie des centaines de fois, et au moins à trois reprises de façon certaine. Le guerrier le plus loyal, le plus sérieux et le plus talentueux qu’un autre guerrier Mando puisse souhaiter. Slade aurait mérité de porter une Beskar’gam.

- Harkas est tout prés.

- Et quelqu’un d’autre avec lui. Réplique Slade inquiet.
Oui il sentait un danger, ses tripes étaient glacées. Il continuait d’avancer et fit signe à Hando de se tenir prêt. La forêt était danse et empêchait les rayons solaires de pénétrer, en marchant il leva un poing. Harkas était en vu, mais seul. Il était assis contre un arbre et semblait somnoler. Hando sans hésiter s’élança a son chevet mais Slade jura a voix basse. Et regarda les alentours. Quelque chose cloche, Harkas était seul, ou est le reste de sa compagnie ? Hando pressa ses doigts contre sa gorge.

- Il est vivant, s’écria Hando d’une voix soulagée.

Slade continua de regarder les alentours, quelque chose cloche. Un sentiment d’urgence le tenaillait. Sans crier garde il fit volte face et tira sur la silhouette noire qui s’apprêtait a le tuer avec sa lame rouge. Mais elle repoussa le tir de coté et tournoya son arme. Slade jura a voix basse en regardant les tatouages rouges et noirs et l’armure de son assaillant. C’était un seigneur Sith, le Koruun tira rafale sur rafale, mais son ennemi repoussait aisément les tires. Hando s’apprêtait a lui tirer dans le dos mais le Sith bloqua le tir sans même le regarder.

- Prends Harkas et fiche le camp. Grogne le Koruun.

Hando hésita mais Slade le regarda dans les yeux. Le Mandaloriens s’exécuta a contre cœur, le Sith ne parut même pas s’intéresser a lui, toute son attention portait sur Slade. Une fois Hando et Harkas partis. Havok examina ce soldat. Il était grand et puissamment musclé, mais quelque chose émanait de lui. Dark Havok le regarda un moment.

- C’est toi qui a tué Maleval, n’est ce pas ?

- Ouais c’est moi, réplique Slade en chargeant son arme.

- Intéressant, en te voyant je voix plus qu’un soldat en armure.

- C’est gentil de me dire ça, dit Slade en souriant froidement.

- Généralement, je goûte la peur sur mes victimes, elle a une saveur très douce. Dit Havok en tournant autour Slade.

Le Koruun réfléchit rapidement, il n’avait aucune chance contre cet Iktoshi. Aucune ruse ne marcherait et même les scarabées Vong ne feront pas le poids.

- Mais toi soldat, continu Havok avec gravité. Je ne sens rien, seulement de la prudence, mais aucune peur.

Havok s’arrêta et Slade retint son souffle.

- Je sens la force en toi, elle est puissante, sauvage.
Havok était si fasciné qu’il en trembla de peur. Cet humain était-il vraiment né de parent de chaire et d’os ? Il regarda autour de lui comme si l’aura de Slade entourait la zone. La force grondait chez cet homme, même Roan Fel n’avait pas cette vibration, et pourtant il descendait de Jaina Solo qui est la petite fille de Vador. Les lignées Fel et Skywalker avaient la même résonance dans la force, mais chez cet homme, la force était si puissante qu’elle grondait comme un Léviathan enragé. Qui était-il ? Se pourrait-il qu’il soit celui qui…

Slade profita d’un moment d’inattention et lança une grenade, puis plongea vers la gauche. Havok leva subitement sa main et créa une boule de force pour contenir l’explosion, elle le fit reculer de quelques pas, sa main était carbonisée mais il ignora la douleur. Puis lança un regard circulaire a le recherche de Slade, mais il a disparu. Il jura puis invoqua la force et sonda la zone, mais rien, il faut absolument qu’il capture cet homme, il est un danger pour les Sith, et pour toute la galaxie, Jedi inclus.

pour ceux qui ont joué assassin's creed 4, sachez que la voix française d'Adéwalé m'a beaucoup aidé pour écrire les dialogues de Slade. A

Je vois que tu as pris une bonne source pour Slade j'ai pensé la même chose lorsque je l'ai vu et entendu sinon la suite excellente et intéressante. Vivement la suite.