Résumé :

Cent trente années s’étaient écoulées depuis le décollage d’un cargo Corellien rouillé de l’astroport de Mos Eisley, entraînant avec lui un vieux général Jedi, un jeune fermier, un pilote intrépide, son copilote Wookie ainsi que deux vieux droïdes. La toile de fond restait pourtant inchangée : c’était la guerre ! Et quelle guerre... Un nouvel Ordre Sith, des Jedi au bord du gouffre, un Empire de nouveau dominant. Que s’était-il passé ?

La paix régnait. L'Alliance Galactique avait reprit le contrôle de la galaxie en récupérant lentement ses forces et en continuant de panser ses nombreuses blessures dues aux guerres passées, notamment la guerre dévastatrice contre les cruels Yuuzhan Vong qui avait décimé des centaines de mondes. Avec la perte du Temple Jedi de Yavin IV durant le conflit, les Jedi avaient eu besoin d'un nouveau refuge, et c'est pourquoi, avec la reconstruction de Coruscant, ils avaient rebâti un Temple Jedi aux formes pyramidales sur la planète capitale de l’Ancienne République. Le Conseil Jedi, toujours présent, avait alors toujours suivit les ordres de l'Alliance Galactique. Cela ne s’était pas fait sans de nombreuses dissensions : combien de décisions ne furent pas prises au détriment de l'avis de certains Jedi ? On ne peut alors que citer Kol Skywalker, un membre influent du Conseil, qui regrettait le manque de liberté des Jedi, estimant qu'ils ne pouvaient être aux ordres d'un gouvernement tout en suivant la volonté de la « Force Vivante ».

Malgré cette ère pleine d’espoir, teintée de trop légères déceptions, une ombre s’était profilée : celle des Sith. Un certain Dark Krayt, s’étant maintenu en vie plus d’un siècle, était devenu le chef incontesté d’un nouvel Ordre Sith. Caché sur Korriban, Dark Krayt avait décidé d’abandonner la « Règle des Deux » instaurée jadis par Dark Bane au profit de celle de l’Unique, celle d’un « Ordre Sith unifié et puissant ». Dark Krayt était ainsi parvenu à former en cachette de nombreux Sith tels Dark Wyyrlock (son plus fidèle lieutenant et figure politique de l’Ordre), Dark Nihl (son homme de main), Dark Talon (son bras armé), Dark Stryfe (un tueur brutal) ou encore Dark Maladi (experte en espionnage et torture). Cette tâche achevée, Krayt pouvait donc passer à la phase suivante de son plan : prendre le pouvoir dans la galaxie, non sans y semer le chaos. Comment s’y prit-il ?

Tout commença avec l’idée d’une reconstruction des planètes jadis dévastées par les Yuuzhan Vong, pour les rendre à nouveau viables. Ce projet était simple : par la terra-formation, faire renaître de leurs cendres les planètes qui furent exploitées et quasiment détruites par les redoutables envahisseurs. Kol Skywalker proposa d'expérimenter la technique sur Ossus, un monde très important dans l'histoire des Jedi. L'opération fut un franc succès et permit la construction d'une nouvelle Académie Jedi. Ce temple, éloigné des centres de pouvoirs politiques, avait l'avantage de permettre aux Jedi qui le souhaitaient de se focaliser sur la « Force Vivante », loin des affres de la politique. La terra-formation – cette formidable technologie biologique mise au point par des scientifiques Vong – devant le franc succès d’Ossus, fut alors appliquée sur une centaine de mondes judicieusement choisis (particulièrement au sein des Vestiges Impériaux durement touchés durant la guerre). Tout se passa comme convenu jusqu’à ce que les plantes dégénèrent et que les planètes se meurent, entraînant dans leur fin leurs habitants. La façon dont mourraient les populations était fort étrange, les symptômes ressemblant étrangement aux anciennes méthodes de guerre des Vong, et ces derniers furent donc tout naturellement montrés du doigt.

Ni une, ni deux, les Vestiges de l’Empire accusèrent les Vong : ces derniers reprenaient certainement leur sinistre croisade dont le but n’était autre que l’asservissement de toutes les espèces de la galaxie. Le mécontentement gronda et face à l’obstination bornée de l’Alliance Galactique et des Jedi, qui protégeaient les Vong, les Vestiges firent sécession et se proclamèrent « Nouvel Empire », rassemblant autour d’eux de plus en plus de systèmes solaires, encore choqués par l'ancienne guerre contre les envahisseurs Vong. D'autres mondes préférèrent rester neutres. Les traités de paix – dont le traité d’Anaxes – furent révoqués, et certains Jedi rejoignirent l’Empire, où ils se chargèrent de protéger son dirigeant, l’Empereur, comme membre de la Chevalerie Impériale. Cet Empereur avait un visage connu pour les membres de l’Empire : il s’agissait en effet d’un Fel descendant de Soontir Fel l’as des as de la marine impériale sous Palpatine, une famille qui était parvenue à rester au pouvoir avec l’Empereur Roan Fel dit Fel le troisième. L’attitude de l’Alliance déplut à un tel point aux Vestiges, ivres de vengeance, que les relations s'envenimèrent jusqu’à aboutir à un conflit armé.

La guerre était donc revenue après plusieurs décennies de paix. Les forces en présence s’équilibrèrent. C’est alors que le Conseil souverain des Moffs impériaux, qui voyait d’un mauvais œil que la fille de l'Empereur, Marasiah Fel, devienne leur future Impératrice, reçut la visite d’utilisateurs de la Force. Ces derniers étaient les héritiers de l’Ordre Sith mené par Dark Krayt. Ils avouèrent avoir saboté les efforts des Vong. Ils prétendaient aussi rapporter la paix et l’ordre en amenant l’Empire au pouvoir, pour l’intérêt de tous. Le Nouvel Empire, séduit, accepta ce marché insensé : aider les Sith pour prendre le pouvoir galactique. C’est ainsi qu’après trois ans de guerre, Coruscant tomba et Fel se retrouva, comme Palpatine près d’un siècle et demi auparavant, à la tête de toute une galaxie. Il est toutefois à noter que, contrairement à la tradition d’antan, Coruscant, qui avait été Yuuzhan’tar, le monde trône des Vong, ne redevint pas le monde capitale de l’Empire, délaissée en faveur de Bastion, capitale Impériale depuis plus de cent ans et réputée pour être imprenable. L'Alliance Galactique durement touchée, admit sa défaite et fut absorbée dans l'Empire. Les Yuuzhan Vong furent jugés coupables et leur technologie interdite.

Désormais, la galaxie semblait avoir un gouvernement puissant, stable et juste. L’Empereur n’était cependant pas aussi fier que le fut Palpatine : il proposa aux Jedi de se joindre à lui pour assurer la paix galactique en tant que membres de la Chevalerie Impériale. Certains acceptèrent, jugeant que l'ordre et la justice devait passer par le gouvernement en puissance, d’autre pas, préférant s'isoler du gouvernement pour suivre la voie de la « Force Vivante » sur Ossus. Malheureusement, ceux qui refusèrent, comme le maître Jedi Kol Skywalker, furent poursuivis jusqu’au refuge Jedi par les troupes de l’Empire aidées de celles de Dark Krayt, désirant plus que tout mettre fin au règne de ses ennemis millénaires avant de se retourner contre ses alliés et imposer la puissance de l’Ordre Sith à toute la galaxie… La nouvelle purge commença, Ossus fut annexée, des milliers de Jedi massacrés par les nouveaux Sith de Dark Krayt. Comme le disait Dark Nihl, l’erreur de Palpatine ne se reproduira pas. Tous furent exterminés, Kol Skywalker avait disparu. La lumière s’est éteinte, et les ténèbres ressurgirent du néant pour parcourir la galaxie et la force. Krayt avait réussit là ou Palpatine avait échouer. Si nous voulons survivre un nouvel équilibre doit se mettre en place.

A une époque normale le mal serait combattu par le bien. Mais a l’époque ou nous vivons, il devrait être combattu par une autre forme de mal.

La force est toujours là, la lumière se cache dans les ténèbres dans l’espoir de briller un jour. Et ce jour au temple Sith de Korriban, une esclave originaire d’Harruun Kal mit au monde un enfant. Et elle lui donna le nom de « Slade ».

La rencontre

Quelque part dans la bordure extérieure, une petite planète du nom de Dajuul située dans le secteur de Tion, un sombre lieu constitué principalement de rocs et d’océans. Une sombre silhouette arpentait un immense pont taillé dans la roche et surplombant un vertigineux et sinistre canyon dont le fond se perdait dans une épaisse brume. Sur les côtés du pont de pierre apparaissaient des dizaines de crânes de droïdes de toute sortes, empalés sur des pieux en bois. S’agissait il d’un curieux rituel autochtone ou d’une simple façon de pouvoir repérer le passage dans le brouillard grâce aux photorécepteurs lumineux des droïdes ? L’étranger ne se posa pas la question et sans prêter attention à l’étrange spectacle, il continua son chemin jusqu’à se retrouver face à trois autres silhouettes encapuchonnée. Et c’est là que le premier visiteur releva sa capuche et découvrit son visage. Il s’agissait de Kol Skywalker, maître Jedi et un des rares survivants a la purge Sith de Dark Krayt, les autres l’imitèrent et relevèrent leurs capuches. Le premier était un Cathar. Rasi Tuum, une jeune humaine qui était son apprentie. Azlyn Rae. Et le dernier était petit de taille avec une canne, il décida de garder caché son visage.

- En ces sombres jours, vous avez commis une erreur en convoquant plusieurs Jedi dans un lieu aussi découvert, maître Skywalker. Déclare le Cathar froidement. Nous sommes vulnérables. Si ce n’est pas les chasseurs de primes qui auront notre peau, ce seront les Sith. J’espère que vous avez avait une excellente raison de mettre nos vies en péril.

Kol connaissait la prudence du maître Tuum, elle lui sauva la vie. Sans hésiter il répondit d’une voix sereine.

- Nous sommes morts pour les Sith, et les gens nous croient tous disparus. Il n’y a rien à craindre par ici. Je vous ai appelé car nous devons rapidement décider du sort de notre ordre.

- Il n’y a plus d’ordre, répondit le petit homme a la canne, peut être est-ce la volonté de la force que les Jedi disparaissent.

- C’est la volonté des Sith et non de la force. Répondit Kol avec fermeté, si nous abandonnons la lutte, nous insultons nos morts.

- J’ai ouie dire que votre fils et votre padawan ont rejoins la force quand Ossus tomba. Répondit l’homme à la canne.

- Comme tout les autres Jedi, réplique Kol avec un calme olympien. Mon fils est mort l’arme au poing, sans oublier mon padawan Shado. C’étaient des Jedi, et je pense que leurs morts méritent le respect.

- Ils la méritent, assure le maître Tuum. Mais nous sommes peu nombreux et la liste de nos alliers bien courte. Nous ne pouvons nous allier avec l’alliance galactique. Ce n’est ni plus, ni moins qu’une faction qui cherche a reprendre le pouvoir. Même Roan Fel est indigne de confiance. Il se prétend empereur légitime alors qu’il fut le premier à s’allier avec les Sith pour combattre l’alliance et les Jedi. Ses chevaliers impériaux sont une insulte aux Jedi et à la force.

- J’y ai médité durant mon exil. Assure Kol avec gravité, les Sith cherchent plus à dominer qu’à asservir. Je ne suis pas d’accord avec vous en ce qui concerne l’alliance, mais pour le reste je vous donne raison, nous devons trouver des alliers pour combattre les Sith.

- Hapes est neutre, de plus qui acceptera de s’allier avec des traîtres, surtout après l’échec du projet terra-formation. Dit petit homme à la canne.

- Je prouverais en temps voulu que le projet a été saboté, décide Kol avec assurance.

- De mon coté je continue de rechercher d’autres survivants d’Ossus, déclare Tuum. Moi et Azlyn nous irons sur New Alderande.

- Et vous maître ? Demande Kol en se tournant vers le petit homme.

- Je vais a Korriban, dit il avec un étrange sourire.

- Korriban ? S’écria Kol horrifié, pourquoi donc ?

- Vous oubliez que je suis une feuille emportée par les courants de la force, maître Skywalker. Et celle-ci me dit que Korriban sera très intéressante comme retraite.

Le petit être les salua et s’éloigna sous les regards abasourdis des autres Jedi. Tuum secoua la tête et se tourna vers Kol.

- On m’a toujours vanté sa sagesse, mais je me demande si il est parfois simple d’esprit.

- Le fou est celui qui a tout perdu, sauf la raison. Réplique Kol en regardant gravement le vieux maître Jedi s’éloigner.

Une future autre fic de qualité

kazekagé ou es tu ?

Ah ca donne envie vite la suite.

Ah tu reprends les bases de Legacy ;)

tamene
Posté le 30 septembre 2013 à 13:14:12 kazekagé ou es tu ?

Je suis la mon ami , un début de fic prometteuse qui reprend les bases de legacy , voila qui me semble prometteur , j'ai hate de lire la suite .

main du roi est de retour, alors la suite sera pour trés bientôt

voici l'acteur Kevin Grevoux qui a joué "Raze" le bras droit de Lucian dans les films Underworld. Ma source d'inspiration pour le personnage principal de ce Legacy. Slade

http://www.stumpedmagazine.com/wp-content/uploads/2012/02/KevinGrevioux.jpg

http://www.lahiguera.net/cinemania/actores/kevin_grevioux/fotos/8638/kevin_grevioux.jpg

bon choix

La tombe de Ludo Kresh était un endroit lugubre et sinistre, un temple creusé au fond de la caverne interdite. Un lieu a un miles de la vallée des seigneurs noirs. Un endroit infesté de Tukata et de Shyrack. Des oiseaux carnivores avides de sang et de viandes fraîches. Il n’était pas rare de trouver une meute de Shyrack se battre avec des Tukatas isolés. Sans oublier ces étranges murmures qu’on entendait a l’intérieur, d’aucuns disent que la caverne est hantée depuis qu’un Jedi exilé s’y est aventuré il y a quatre mille ans, nul ne sait si il était ressortis ou pas, un endroit a éviter a tout prix, même pour les seigneurs Sith.

Mais Slade contemplait la statue de Kresh avec gravité, la caverne n’avait plus de secrets pour lui, il l’a explorer depuis longtemps et y a affronter des dangers inimaginables, il connaissait donc tout les passages secrets pour arriver jusqu'à a la tombe sans rencontrer de monstre. Le Korruun ne fit pas attention a une ombre mençante qui approchait a pas de loup, et Slade toujours perdu dans ses pensées serra subitement le poing quand elle bondit sur lui, mais Slade pivota et parvint a se retourner a temps pour saisir son assaillant et le plaquer brutalement sur le sarcophage en pierre qui reposait aux pieds de la statue de Kresh.

La Chagrianne le foudroya avec son regard doré, mais au lieu de le tuer ou lui tordre le cou, elle l’attira vers elle et l’embrassa goulûment puis lui arracha sauvagement la tunique et l’embrassa sauvagement en poussant des grognements, pressant ses seins contre sa poitrine monstrueuse. Il dénoua les nouds de sa robe et l’arracha puis embrassa sauvagement ses seins.

- Saraï je… murmure Slade.

- Tais toi ! Ordonne-t-elle d’une voix tremblante.

D’un geste hésitant, il lui caressa le sein, titillant le mamelon dressé. Elle poussa un gémissement puis lui mordit la nuque. Pendant quelques instants, ils se contentèrent de s’embrasser et de se frôler, puis Saraï s’allongea sur le dos et attira Slade sur elle. Il poussa un grognement en la pénétrant et elle noua aussitôt les jambes autour de sa taille. Il n’aurait jamais cru qu’un tel plaisir fût possible. Il ne contrôlait plus rien, ne voulait surtout pas contrôler ce qui lui arrivait. Même une mort certaine n’aurait pu l’arrêter.

Le désir qu’il éprouvait l’incitait à se hâter mais, voulant que l’instant s’éternise, il se força à bouger lentement et en rythme. Il la buvait littéralement des yeux. Elle avait les paupières closes et les joues rosies par le plaisir. Il se pencha vers elle et leurs lèvres s’effleurèrent ; aussitôt, elle entrouvrit la bouche et sa langue vint le provoquer. Sentant qu’il était incapable de se contenir davantage, il se retira d’elle.

- Non, gémit Saraï en le serrant contre elle. Qu’est-ce que tu fais ?

Sans répondre, il se dégagea, s’agenouilla et promena sa langue sur le ventre plat de la Chagrianne. Elle tenta de s’asseoir lorsqu’il lui écarta doucement les jambes, mais il la repoussa sur le dos et plongea la tête entre ses cuisses. Elle se mit à gémir, doucement d’abord, puis de plus en plus fort. Enfin, elle fut prise d’un long spasme et serra convulsivement les poings. Alors, il se redressa et la pénétra une seconde fois. Les bras de la jeune femme se refermèrent sur sa nuque et elle s’agrippa à lui avec une force étonnante jusqu’à ce qu’il jouisse à son tour.

Baignés de sueur, ils restèrent longuement serrés l’un contre l’autre. Puis elle s’écarta de lui et resta allongée à ses cotés sans dire un mot. Saraï leva une jambe et commença à l’inspecter amoureusement, après l’amour elle redevenait froide et distante, mais Slade en revanche demeurait le même, impénétrable mais rayonnant de bonheur. Saraï n’était pas le genre de fille a qui on faisaient des déclaration d’amour, elle est une Sith, et la passion nourrit le coté obscure, même si Slade était persuadé qu’elle l’aimait mais n’osait l’avouer directement. De son coté, Saraï ne pouvait se passer de Slade, elle avait besoin de lui car elle se sentait si vivante dans ses bras, aussi vivante que pourrait offrir le coté obscure, ses instructeurs lui chantaient des sérénades sur la passion, les émotions qui alimentent le pouvoir d’un Sith, mais Saraï n’en a que faire de ces leçons ennuyeuses, les bras de Slade lui donnaient plus de sensation que le code Sith et cela lui suffit, pour le moment. Slade était son amant depuis des années et pourtant elle sentait qu’un changement allait venir, les épreuves approchent, si elle les réussit elle deviendra Dark Wyyrlock 4 et poursuivra la lignée de ses aïeux, elle devait se tenir prête, la nuit qu’elle a passé avec Slade était la dernière, bizarrement elle sentit un pincement au cœur.

- Quelque chose ne va pas ? Demande Slade inquiet.

- Je ne veux pas que cela cesse, pas ce soir ni jamais. Réplique Saraï avec gravité.

- Tu es avec moi et tu es a moi, fit Slade en lui caressant son dos.

Les doigts de Saraï caressèrent la poitrine de Slade et descendirent le long de son abdomen musclé, puis descendirent plus. Il gémit.

- Je t’ai fait mal ? S’enquit-elle, une lueur moqueuse dans les yeux.

- Vilaine fille ! S’exclama Slade en l’attirant vers lui et l’embrassant.

Saraï s’abandonna dans ses bras puis le repoussa brutalement et détourna les yeux en maudissant.

- Dis moi ce qu’il y a ! Dit Slade inquiet.

Elle le regarda un moment, il était si beau et si sincère qu’elle frissonna, elle ne pouvait pas le perdre, il était trop important pour elle, il était Slade, son Slade.

- Je vais passer les épreuves, et je deviendrais la quatrième Wyyrlock, la Saraï que tu connais mourra, une autre prendra sa place, est ce que tu comprends ce que je veux dire.

- Pour moi tu restes toujours Saraï, et je t’aimerais toujours.

- Arrêtes maintenant ! Gronde-t-elle furieusement, je suis une Sith et j’ai prêté un sermon plus important que tes sentiments pathétiques

- Pathétiques ? S’exclame Slade en colère, tu vas vivre dans les ténèbres toute seule, ayant pour seul compagnon la solitude, la trahison, c’est cela que tu veux être Saraï ?

- Ma famille sert Dark Krayt depuis des générations, c’est un héritage, un honneur.

- Un héritage fait de sang et de chaos, ma mère était enceinte quand les Sith ont attaqué ma planète, je suis venu au monde ici a Korriban comme toi, et je n’ai connu que mort, humiliation, servitude, mépris, ton peuple a asservis le mien…

- Oui, c’est vrai ! Coupe Saraï, mais tu trahis ton peuple en couchant avec une femme qui appartient a ceux qui t’ont réduis en esclavage.

- Tu n’es pas comme eux, Saraï ! Dit Slade en la regardant avec des yeux tristes. Du moins pas encore, tu es forte, courageuse, honorable, c’est ça que j’aime en toi.

- Tu es un imbécile, dit-elle en détournant les yeux.

Elle se leva et s’habilla rapidement, puis jeta un dernier regard a son amant qui se leva a son tour.

- C’est fini, la prochaine fois je pourrais te tuer, alors évite ma colère, esclave.

Puis elle est partie en le laissant seul. Slade secoua la tête encore choqué de ce qu’il a entendu, mais il n’y croyait pas, Saraï l’aime et il en est sur, pendant ce temps sur le chemin, la Chagrianne vacilla et faillit tomber, lui dire ces mots était torturant, elle grogna en maudissant sa faiblesse, elle devait se ressaisir et regagner son self contrôle, sa vie en dépend, mais aussi la vie de l’homme qu’elle aime.

Slade me fait penser à mon seigneur Sith sur SWTOR c'est marrant.
Sinon c'est excellent comme d'habitude et vivement la suite.
Mais tu continue encore ta fic sur Kempo ou pas ?

J'aime beaucoup ce nouveau personnage Il me tarde de voir son devenir, comme toujours c'est super sympa agréable à lire.

Sweet !!

la suite est pour bientôt, et oui je continuerais Kompo, cela va sans dire. Ravie que Slade vous plaises, un personnage principale noir de peau, kazekage sera aux anges.

pardon pour le retard, j'étais occupé a organiser mes vacances au portugal, mais la suite est en court et elle promets d'être génial, merci pour votre patience.

Viiiite

Je suis étonné qu'il n'y ai pas plus de lecteurs pour cet fic qui me parait vraiment bien .

Le Lion d’Harruun Kal

L’aube s’était levé et Slade sortit de la caverne pour rentrer chez lui, mais en chemin il décida d’aller vers la colonie pour acheter quelque chose à manger pour sa mère, après ses achats il se dirigea vers le quartier des esclaves, des bidonvilles miséreux qui ressemblaient a des niches de chiens. Slade arriva devant une petite maison qu’il a lui-même construite, il trouva sa mère assise devant l’entrée, profitant du soleil. Elle sourit en le voyant entrer. Elle était horriblement maigre, les yeux à l’ombre des orbites. Il lui toucha l’épaule et l’embrassa doucement, sentant l’os de sa mâchoire sous sa joue décharnée.

« Est-ce que tu manges suffisamment ? Voulut-il savoir.

- Je n’ai plus d’appétit, répondit-elle d’une voix à peine audible. Mais le soleil me fait du bien ; grâce à lui, je me sens revivre. » Slade lui apporta un gobelet d’eau et s’assit à côté d’elle.

- Tu vas partir pour Géonosis ?

- Oui, répondit-il.

Elle hocha la tête et une mèche sombre tomba devant ses yeux. Slade la remit délicatement en place.

« Tu as chaud. Tu devrais rentrer, lui conseilla-t-il.

- Plus tard. Je n’aime pas l’idée de te savoir dans l’arène, qui combattras-tu ?

- Je l’ignore, mais cela n’a aucune importance. Dit Slade d’une voix rassurante, ne t’en fais pas mère, Charéos est un bon maître d’arme, il m’a bien entrainé, et puis c’est lui qui a formé Saraï au combat.

- Saraï, dit-elle gravement, tu l’aime n’est ce pas ?

- Je sais ce que tu vas dire, mère.

- C’est une Sith, mon fils ! Je ne voudrais pas te voir souffrir.

- C’est une Sith, admit Slade en hochant la tête, mais elle n’est pas comme les autres.

- Tu parles en homme amoureux, dit-elle tristement.

- Comment te sens-tu ? Demande Slade en changeant de sujet
- Fatiguée, mon fils. Épuisée, même.

- Y a-t-il quoi que ce soit que je puisse faire pour toi ? Veux-tu quelque chose à manger ? »

Slade prit la main de sa mère entre les siennes et la serra pour lui insuffler sa force.

- Je n’ai besoin de rien, l’assura-t-elle. Tu sais, cela fait plusieurs jours que je pense à Harruun Kal, ses plaines et ses forêts.

- Il faut que tu manges, Maman, ou tu ne recouvreras jamais tes forces. Dit Slade en déposant des fruits sur ses genoux.

Elle mangea un peu puis s’assoupit, Slade la porta a l’intérieur et la déposa sur son lit, le fait qu’elle se souvienne de sa planète natal le rendit triste. Hewla, sa mère était née libre, contrairement a lui qui a vu le jour sur Korriban, ce mot lui était étranger, qu’est ce que la liberté ? Le droit de faire ce qu’il voulait ? Même les hommes libres n’avaient pas ce luxe, et puis la galaxie entière était sous le joug des Sith, de nombreux mondes étaient esclaves ou sous-fifres, l’alliance galactique était démantelée, les Jedi étaient exterminés, il ne restait qu’une noirceur sans nom, le mal régnait en maître, et Dark Krayt s’est proclamé empereur a la place de Roan Fel qui d’après la rumeur serait toujours en vie quelque part, mais Fel n’était pas une menace, il n’était qu’un animal traqué par une meute de prédateurs, les pauvres gens sans défense devaient se débrouiller avec ce qu’ils avaient comme moyens. Slade pour sa part travaillait dans les mines d’épice sur Kessel, et extrayait aussi le Cortosis dans les mines infernales de Bal‘demnic, et parfois se battait dans les arènes de gladiateur de Rattatak ou de Geonosis. Parfois il gagnait ses combats, et les perdait en de rares cas. Charéos le maître d’arme de la famille Wyyrlock, ne cessait jamais de lui monter des techniques de défense contre telle arme, ou tel combattant. Il lui incitait aussi a faire des exercices chaque matin pour détendre ses muscles.

Slade monta sur le toit de sa maison, puis se dévêtit et laissa la chaleur caresser sa peau d’ébène. Il étira les muscles de ses bras et de son dos, puis se mit en position du chauve faucon, le pied gauche passé derrière la cheville droite, le bras droit levé et le gauche enroulé autour de lui, le dos de ses mains appuyés l’un contre l’autre. Il resta ainsi, immobile, en équilibre parfait. A cet instant, il ne ressemblait plus à un esclave. Son corps était bien musclé, et d’anciennes cicatrices de coups de vibrépée et de pique de force couvraient ses bras et sa poitrine. Il respira plus profondément, puis il se détendit. La chaleur ne le gênait plus, et il pratiqua avec souplesse les exercices fondamentaux que lui y a enseigné Charéos : le Ysalamari, le Woolamandre et l’araignée.

Une fois ses muscles échauffés, il entama une série de mouvements semblables à une danse, des sauts et des tours, toujours en équilibre parfait. La chaleur et la sueur se firent voir sur sa chair nue. Slade frappait le vide avec ses poings et sautait en tournoyant son corps puissant, puis acheva la séquence par un coup de poing au sol. Il savait se battre, et ne prenait conscience de son sens des valeurs qu’au combat, La vie et la mort, peu lui importait. Tout ce qui comptait, c'était que la foule soit là pour le saluer de ses cris de joie et de fureur. Et il avait hâte de combattre dans l’arène de Yinchorr. Une heure plus tard, il embraqua dans un vaisseau avec Charéos, son maître d’arme, accompagnée de deux gardes Sith.

Tandis que la foule réclamait du sang, Charéos se surprit à contempler le gigantesque Colisée, ses colonnes et ses arches impressionnantes, ses gradins et ses statues. Loin en dessous de lui, sur le sable doré de l’arène, deux hommes s’affrontaient pour la plus grande gloire de leur pays. Quinze mille personnes beuglaient en même temps, et la cacophonie ressemblait au rugissement d’une bête difforme. Le Colisée était une vraie merveille d’architecture : ses colonnes arboraient des statues d’anciens héros et de dieux, ses fauteuils étaient faits de marbre précieux et ornés d’épais coussins de velours vert. Construit sur l’ancien centre d’entrainement de la garde royale de Palpatine. Mais l’arène avait gardé son nom ; la tornade, et Charéos connaissait la tornade, puisqu’il s’y est entrainé quand il était jeune. Formé par son père. Une tradition familiale qui remonte au premier empire, car Charéos est un descendant d’un célèbre garde impérial qui a demeuré loyal à Palpatine même après sa mort. La loyauté a toujours était un code enseigné dans la famille Kanos depuis des générations et générations. Charéos s’en souvenait, son père lui disait de toujours honorer sa parole même au péril de sa vie, et Charéos l’a toujours fait, il regarda les deux combattant s’entretuer dans l’arène, l’un était un humain massif aux muscles puissants ; Lagos l’entailleur, un bon guerrier d’après Charéos, mais avec un point faible qui ne pardonne pas, son jeu de jambe révélait ses prochaines actions, si un bon observateur le découvrait, il pourrait facilement le battre. Heureusement pour Lagos son adversaire n’avait pas le sens de l’observation. Irgal poing de Wookie était un Gammoréen qui maniait la double hache, surnommé ainsi car on disait qu’il aurait tué un Wookie avec un seul coup de poing, de la chance d’après Charéos, car Irgal n’avait aucune technique particulière, il frappait dans le vide, et se lançait facilement a l’attaque. Lagos le tuerait d’un moment a l’autre. Le maître d’arme porta son attention aux deux personnes qui s’étaient déplacé pour observer le combat, l’un était un mâle Twi’lek possédant un épais lekku ainsi qu’une peau rouge couverte de tatouages noirs. Ce Sith se prénommait Dark Ruyn, comme Charéos il était un maître d’arme, un tueur capable de massacrer toute une légion de guerrier sans transpirer, avec la force comme allié il était imbattable, et Charéos l’avait vu en action, Ruyn était un massacreur, et les deux gladiateurs qui jouaient dans l’arène ne tiendrait pas une nanoseconde contre lui. L’autre personnage n’était que le tristement célèbre Dark Wyyrlock 3, le Chagrian bras droit du seigneur Krayt. Charéos était son intendant, et il a entrainé Saraï au combat depuis qu’elle était toute petite, de ce fait il avait la confiance de Wyyrlock, a proprement parler, pensait le maître d’arme avec ironie, les Sith ne sont pas réputés pour leurs confiances d’autrui.

Ruyn pour sa part se désintéressa du combat et déclara d’une voix profonde et ironique :

- Comme il est aisé de propager le coté obscure avec ces combats de gladiateurs, seigneur Wyyrlock. Une idée a vous j’imagine ?

- En effet, réplique le Chagrian avec gravité. Nous avons gagné la galaxie avec la prise de pouvoir a Coruscant, mais maintenir notre main mise sur les populations exige d’autres moyens plus subtils que le recours a la force brute. C’est pour ça que nous organisons des combats pour la foule, plus elle exige du sang, plus vite l’obscurité gagnera les habitants, et plus vite ils nous aimeront pour ça, ainsi la lumière disparaitra, et les ténèbres parcourront la galaxie. Notre victoire sera totale et éternelle.

- Gagner le pouvoir sur sois même, puis sur l’individu, puis sur une foule, et enfin sur toute la galaxie.

- Vous citez Dark Plagueis le sage, les anciennes traditions sont interdites, vous devriez le savoir.

- Elles n’en demeurent pas moins Sith comme nous, seigneur Wyyrlock.

- C’est exacte, approuve le Chagrian. Mais c’est nous qui incarnons l’avenir des Sith, et du coté obscure. Au temps de la règle des deux, certains Sith avaient compris l’erreur de cette maxime, mais aucun n’avait le courage de l’enfreindre, et ne me citez pas Dark Millennial ou Vectivus, ils n’étaient que des égalitarismes.
- Oh mais Dark Bane n’en était pas un, d’après vous ? Demande Ruyn en regardant l’arène a nouveau. Si on devait le juger selon ses pairs de l’époque, il serait un paria et un traître, j’en conviens qu’il a sauvé l’obscurité mais il a enfreins les commandements de la confrérie des ténèbres, en créant la règle des deux. De même que notre vénérable empereur Dark Krayt avait créé la règle de l’unité pour le retour des Sith.

- Les Sith respectent les règles, mais les enfreignent pour en adopter d’autres, dit Wyyrlock avec gravité. Même Dark Sidious craignait de mourir par la main de ses apprentis potentiels, cela explique comment il les choisissait aussi vils et serviles, il a tiré des leçons après avoir assassiné son maître Plagueis.

- Heureusement que votre fille ne suit pas le même chemin.

Wyyrlock garda le silence, mais il jeta un œil a la silhouette cachée derrière les ombres, elle se tenait a la droite de Charéos mais lui aussi avait remarqué sa présence. Son aura dans la force était subtile mais très sinistre, presque aussi sinistre que celle que propageait Saraï.

- Parlez-moi de votre protégée, seigneur Ruyn.

L’humeur de Ruyn changea, le Chagrian sentit sa joie et son excitation. Ce dernier regarda par dessus son épaule.

- Approche Krylla.

Aussitôt, elle avança vers la lumière et Wyyrlock pu mieux l’observer, comme son maître c’était une Twi’lek, son teint de peau était aussi rouge vif (signe d’appartenance au groupe des Twi’lek Lethan, les plus beaux de la race) et elle portait des tatouages similaires à ceux de son maître. Seules quelques parties de son corps étaient couvertes, dans le but d’accentuer les courbes généreuses dont était pourvue la grande majorité des femelles Twi’lek. Mais son accoutrement révélait avant tout son statut de Sith : alliance de tissus noir et de parties métalliques.

- Une belle créature, commente Wyyrlock.

- Pas seulement belle, mais très puissante et très bien entrainée, la meilleure apprentie que j’ai formé depuis des années, elle se présentera bientôt devant le seigneur Krayt pour les épreuves finales. Que diriez-vous d’une petite démonstration ?

- Je vous en prie.

- Krylla ! Ordonne Ruyn d’une voix sinistre.

Sans crier gare, la Twi’lek bondit et sauta du balcon en direction de l’arène, elle atterrit sur le sable puis s’élança vers les deux gladiateurs qui continuaient d’ennuyer la foule avec leurs prestations grotesque, la Sith activa son sabre laser a lame pourpre, puis découpa Irgal par la taille sans même qu’il ne comprenne qui l’avait attaqué. Lagos tournoya sa double lame et se mit en garde, il regarda la Twi’lek qui tournoyait aussi son sabre et qui se déplaçait comme un reptile devant sa proie. Lagos chargea mais comprit son erreur quand elle bloqua facilement son attaque, puis faisant une pirouette, elle lui transperça le poumon, puis lui trancha la tête d’un coup rapide et précis, puis désactiva son sabre avant même que le corps de Lagos ne tombe au sol, elle se tourna vers la loge ou étaient assis les deux seigneurs Sith, et les salua en s’inclinant tête en bas.

- Qu’en pensez-vous ? Demande Ruyn amuse

Wyyrlock garda le silence, signe qu’il était satisfait des talons martiaux, il se tourna vers Charéos.

- Maître d’arme, donne-moi ton analyse.

- Elle est parfaite en tout point, maître. Répondit Charéos, agile et forte, une bonne maîtrise du sabre laser, même un Jedi ou un chevalier impérial n’aurait aucune chance contre elle.

- Mais ? Ajoute Wyyrlock en regardant Charéos avec des yeux perçant.

- Mais elle manque d’expérience dans des combats d’usure, remarquez comment elle a tué Lagos, de manière rapide et expéditive.

- Ce n’est pas un gladiateur. Gronde Ruyn.

- Charéos est un grand maître d’arme, seigneur Ruyn. Vous devriez écouter ce qu’il a dire.

- Je ne dis pas qu’elle n’est pas bien entrainée, dit Charéos. Je dis juste qu’elle manque encore d’expérience, elle est jeune et impulsive. Je suis sur qu’après avoir tâté du terrain, elle n’en serait que plus redoutable.

- Louable, admit Ruyn, je reconnais que c’est une vérité bien triste.

- Que diriez-vous de faire affronter votre protégée contre un champion ? Demande Wyyrlock avec un sourire de chacal.

- Un champion ?

- Oui, l’un des meilleurs guerriers que Charéos a entrainé. Slade le lion d’Harruun Kal.

Cette fois Charéos tressaillit nerveusement, il intervint rapidement.

- Monseigneur, si il faut faire combattre Slade, alors autant le faire dans les règles de l’art.

- Je t’écoute.

- L’apprentie du seigneur Ruyn est beaucoup trop forte, moi-même je n’aurais aucune chance contre elle. Que diriez vous de la faire combattre sans sabre laser et sans usage de la force ?

- Comment veux-tu voir tester sa convenance si tu l’handicapes ? La voix de Wyyrlock était douce mais lourde de sous-entendus. N’est-ce pas une concession ?

- Non, monseigneur. Cela crée des conditions plus réalistes pour le test.

- Qu’en pensez-vous, seigneur Ruyn.

- Je ne vois pas d’objection.

Wyyrlock fit une pause puis :

- Très bien, faites entrer le Korruun.

Arghh pourquoi tu arrêtes maintenant juste quand le combat arrive, sinon tu as grandement améliorer ton orthographe et c'est tout à ton honneur.
Vivement la suite