<Non il ne peut mourir, mais comme on le devine tous il survivra mais tant quel état. Seul la suite nous le dira sinon terrible et aussi frustrant car à quand la suite ^^.

Je vois bien Slade devenir un puissant jedi gris véritable nemesis des siths de Korriban
J'aurai espérer que cela soit plus long. Bref la suite !!

c'est pour bientôt, je suis a fond dans l'histoire, pour l'autre fic il faut attendre. L'univers de Legacy est très sombre et immersif, je vous recommande de lire la bd, même si le héros "Cade Skywalker" est nul a chier, dans ma fic il est mort et son père a survécus, pardonnez moi ce détail mais c'était nécessaire. Sinon j'espère que Slade vous plait, Main du roi en est fou.

Il est vrai que le personnage de Slade déchire alors que Cade Skywalker est moyen je le trouve pas assez comment dire "charismatique" voilà sinon Tamene je sais pas si tu connait cette fic qui est sur l'adresse suivante mais elle est pas mal (tient voilà l'adresse:http://www.starwars-universe.com/forum/a
rchives-fan-fictions-f53/les-aventures-d-une-jeune
-jedi-tome-1-t13641.html#p531786)

Il est vrai que le personnage de Slade déchire alors que Cade Skywalker est moyen je le trouve pas assez comment dire "charismatique" voilà sinon Tamene je sais pas si tu connait cette fic qui est sur l'adresse suivante mais elle est pas mal (tient voilà l'adresse:http://www.starwars-universe.com/forum/a
rchives-fan-fictions-f53/les-aventures-d-une-jeune
-jedi-tome-1-t13641.html#p531786
par Hiivsha)
Dsl pour le double post.

si je la connais, je l'ai déjà lu, très bonne histoire, pour la mienne voila la suite:

Le retour des Sith

Une semaine plus tard

Coruscant, joyau étincelant de l’Ancienne République qui avait été ensuite sous la domination impériale avant de retomber aux mains de la Nouvelle République. La planète avait considérablement changée quand les Yuuzhan Vong en avaient prit possession. Ils avaient déplacé l’orbite du monde plus près de son soleil en réduisant à néant une des lunes alentour pour créer ce qu’ils appelaient le « pont en arc-en-ciel ». Ils avaient anéanti les canyons vertigineux de duracier pour pouvoir insérer leur végétation indigène qui ne pouvait pas coexister avec l’environnement originel de la planète. Ils avaient donc pu ainsi remodeler le monde à leur guise avec leur biotechnologie. Les Vong furent cependant vaincus et Coruscant reconstruite par l’Alliance Galactique. Cette dernière n’eut guère le temps d’en profiter, avant que l’Empire ne s’en empare une nouvelle fois pour en faire un monde capitale. Cette planète cité, chargée d’histoire, avait été au cœur d’évènements titanesques, témoin de nombreuses guerres plus ou moins importantes au cours de milliers d’années d’histoires. En ce jour, alors qu’une faible lueur perpétrée par les miroirs orbitaux se répandait au travers des innombrables bâtiments, le monde urbain était sur le point d’être à nouveau le théâtre d’une scène qui allait bouleverser irréversiblement la galaxie.

Dans un palais impérial, à l’intérieur d’une grande et somptueuse salle récemment décrétée « Salle du Trône », l’Empereur Roan Fel, confortablement installé sur un large siège doré et protégé par quatre chevaliers impériaux, écoutait attentivement avec ses Moffs ce qui était destiné à être le dernier rapport de la guerre « Impériale et Sith ». Le Grand Amiral Morlish Veed annonça avec fierté que le dernier refuge Jedi était tombé, ce qui voulait dire que l’Ordre Jedi était définitivement brisé, malgré le fait que quelques Jedi s’étaient dispersé et subsistaient dans la galaxie.

« Votre Majesté Impériale, mes camarades Moffs, la guerre est finie et la galaxie est encore à nous. »

Telle fut la phrase qui conclut son exposé sur les derniers évènements. Malheureusement, la joie et la satisfaction n’eurent pas vraiment le temps de s’installer chez les impériaux car une délégation imprévue fit irruption dans la salle du trône. Quatre Seigneurs Sith. Dark Krayt, le meneur, escorté par Dark Nihl, sa fidèle « Main », Dark Maladi, une Dévaronienne responsable de « l’Intelligence et l’Assassinat Sith » et le Chagrian Dark Wyyrlock, qui faisait office de figure publique de l’Ordre. Ce dernier avait rejoins son maître pour achever le plan final, même s’il avait adoubé son autre rejeton dans le temple Sith de Coruscant, la perte de Saraï le faisait bouillir, un tel gâchis était inadmissible, mais il y avait autre chose, l’esclave l’intriguait. Il avait repoussé Charéos et les autres Sith alentour en faisant exploser la force, elle faisait rage en lui et Wyyrlock se demandait comment il l’avait ignoré jusque là. Pourtant les signes étaient visibles, Slade avait survécus dans l’arène des gladiateurs, ses réflexes étaient rapides et sa force prodigieuse. Il a même résisté a ses éclaires Sith en montrant une volonté inébranlable. Qui était cet homme ? Était-il vraiment né de parents de chair et d’os ? Se demanda Wyyrlock. Il semblait avoir été engendré par la nature elle même. La Force était-elle si puissante en lui qu’elle s’était cachée d’elle-même ? Dans d’autres circonstances Wyyrlock aurait était heureux de découvrir un nouveau potentiel pour l’ordre Sith, mais quelque part le coté obscure lui lança un avertissement des profondeur de son être. Cet esclave était dangereux et il devait mourir. L’arbre du malheur est à la fois un châtiment et un supplice, si ce n’est le soleil brûlant qui tuait à petit feu, les charognards eux… n’hésitent jamais à manger une viande fraîche.

Il revint à la réalité et regarda son maître. Dark Krayt est un dieu de la force, aussi puissant et maléfique que ne l’était Sidious ou Bane. Il incarnait une avalanche qui balayait tout sur son passage. Même les chevaliers impériaux, gardes du corps de l’empereur restaient sur leurs gardes en regardant ce Sith habillé en armure Vong. Ils furent inquiets et mal à l’aise face à ces quatre puissants guerriers des ténèbres. Fel tenta néanmoins de faire bonne figure et déclara d’une voix joviale :

- Bienvenu a nos alliés Sith ! Seigneur Krayt, lady Maladi, seigneur Nihl. Nos rapports avaient dit que vous étiez sévèrement blessés au combat, mais a ce que je vois, c’était exagéré. Comme le sont souvent les rapports à vrai dire ! Ajoute-t-il en souriant.

Krayt regarda cet homme avec mépris puis lui rendit son sourire.

- Oh oui ils le sont… Les Jedi comme l’avait dit l’amiral Veed sont exterminés, et je ne parle pas de l’alliance galactique, la galaxie est aux mains de l’empire.

- La paix peut enfin régner, déclare Fel d’une voix vibrante.

- J’ai remplis ma part du contrat, empereur. Déclare Krayt en montant les marches du trône.

- Vous méritez votre récompense.

- Je ne suis pas si exigent, fit Krayt en se dirigeant vers Fel et en ignorant le chevalier impérial qui a activé son sabre laser argenté.

- Que voulez-vous ?

- Votre vie ! Murmure Krayt.

Le Sith à l’armure de crabe Vonduun activa ses deux sabres laser à lames rouges et empala le premier chevalier qui osa l’affronter, puis mutila le deuxième et découpa le troisième, le quatrième bloqua le transversal mais c’était inutile, il périt quand la lame rouge lui faucha la tête. Fel se releva rapidement mais Krayt le transperça avec ses lames et le découpa en deux par la taille. Krayt désactiva ses lames et les rangea dans le dos. Tel était Dark Krayt, le seigneur des dragons de Tatooine, un guerrier si puissant qu’il incarnait a lui seul l’ordre Sith, même un Skywalker n’avait aucune chance contre lui, pas même ce fugitif du nom de Kol que Wyyrlock na tardera pas a entendre la nouvelle de sa mort dans les jours qui viennent. Krayt se tourna vers les Moffs qui restaient immobiles. L’Empereur de la galaxie, Fel le troisième venait apparemment de se faire assassiner dans un de ses propres temples… Krayt déclara d’une voix puissante :

- Roan Fel n’a jamais vraiment adhéré à l’idée d’une guerre ou d’une galaxie unifiée et puissante. « Il n’est arrivé au pouvoir que par nécessité politique. » Ce n’est pas un comportement de ce genre dont a besoin l’Empire et surtout la galaxie. Elle a trop longtemps resté figée dans le chaos et le désarroi. Non, elle a besoin d’avoir à sa tête un homme ayant une vision. Et cet homme c’est moi, car je possède une vision très précise de ce que doit être l’univers et je vais me donner les moyens de l’appliquer.

Le Seigneur Noir s’assit donc sur le majestueux trône.

- Je suis votre nouvel empereur. Amiral Veed ! En vertu de votre rang vous devez être le premier a me jurer fidélité.

Veed bouillonnait de rage, c’est lui qui devait être l’empereur, voila pourquoi il s’est allié aux Sith, ces derniers devaient se débarrasser des Jedi et de l’alliance galactique et ensuite l’empereur, c’était son plan depuis le début. Et voila que ce maudit Sith le trahissait, il hésita un moment, puis une force étrange plia ses jambe et le fit tomber a genoux. Il leva les yeux et foudroya Krayt qui souriait amusé.

« Ça tu me le paieras, sale fils de chienne ».

- Je jure fidélité a l’empereur Krayt. Déclare-t-il sur le bout des lèvres.

- Vous autres ! Ajoute Krayt en regardant le reste des Moffs.

- Nous le jurons ! Firent-ils d’une seule et même voix.

- Vous pouvez disposer. Fit Krayt d’un geste de la main.

Morlish Veed se leva et se dirigea vers la sortie, mais il chuchota a l’oreille de Nyna Calixte, une femme à la tête de « l’Intelligence Impériale ».

Les coups de fouet demeuraient ancrés en son être, il n’était plus esclave mais un chien qu’on s’amuse a torturé. Mais la douleur de perdre un être cher était plus vivace et plus dure. Saraï est morte pour lui, elle refusa l’ultime sacrifice et son père la tua. Cet être ignoble et lâche avait ôter la vie a sa propre fille. Slade aurait voulu la venger mais Stryfe l’en empêcha. Mais a quoi bon venger Saraï ? Elle ne reviendra pas des morts et Wyyrlock semblait peu soucieux de sa perte. Le pouvoir, le prestige, les Sith. C’est tout qui l’intéresse.

Le Koruun ouvrait les yeux et regarda le soleil infernal de Korriban, il était crucifié sur l’arbre du malheur. Il attendait sa mort avec impatience. Ces poignés étaient cloués, et des files barbelées étaient enroulées sur son torse et ses cuisses. Son œil droit était gonflé et parvenait a peine a l’ouvrir, la soif gonflait sa gorge sèche, aucun son ne sortait de sa bouche. Brisé, abandonné en plein désert. Korriban jouait parfaitement le rôle de tombeau. Il va rejoindre Saraï dans la mort, mais aussi sa mère, adieu ce monde ou le mal règne en maître. A quoi bon de lutter ? Pourquoi les forts asservissent les faibles ? Pourquoi lui était esclave ? Qui a décidé sa vie ? De son destin ? Qui l’a obligé à servir ces maudits Sith ? Pourquoi Saraï l’a épargnée ? Pourquoi elle ne l’a pas tué ? Il aurait offert sa vie pour elle. « Peut être qu’elle ne voulait pas perdre la seule chose merveilleuse qui a illuminé sa vie ». Dit une voix antérieure.

« Mais moi je l’ai perdu. » Fit Slade en regardant le vide avec tristesse. Saraï était ma lumière et elle est partie a jamais. Il leva les yeux et aperçu des Shyyrack survoler l’arbre du malheur. C’étaient des rapaces carnivores qui vivaient dans les grottes, mais qui adoraient manger la chaire fraîche. Slade grogna de fureur, lui qui a toujours su dompter les bêtes féroces cria a plein poumons, comme si la rage lui avait redonna un sursit pour un court moment mais il baissa la tête a bout de force.

- Que fais-tu ? demanda une voix étrange.

- J’attends la mort, avait-il répondu.

- Tu ne dois pas agir ainsi. Tu es un guerrier, et un guerrier ne se rend jamais.

- Je suis à bout de forces.

Slade leva la tête mais ne vit personne, la folie avait une voix très douce.

- Sois fort, continua la voix Dans le désespoir réside la défaite.

- Mes membres sont cloués dans cet arbre maudit, je ne sens plus mes mains, il n’y a que… douleur et malheur.

- Tu es vivant, tu survivras.
Slade n’arrivait pas a reconnaître cette voix étrange, elle ressemblait a celle de Saraï mais en plus douce. Elle est peut être morte mais elle lui parle des abîmes du chaos. Slade ouvrit les yeux et aperçu un Shyyrack qui s’apprêtait a lui crever un œil. La colère remplaça le désespoir, d’un coup de dent puissant il mordit le cou du rapace et serra les mâchoires en grognant comme un animal sauvage. Le Shyyrak essaya de se dégager mais cessa de débattre et Slade le laissa tomber au sol. Le goût du sang lui redonna la force, il regarda ses poignés, et les examina, par chance les clous n’étaient pas trop enfoncés, tout le poids du corps reposait sur les files barbelés qui retenait son torse et ses jambes dans l’arbre ; tout n’était pas perdu. Il devait survivre ; survivre.

- Survivre ! Grogne-t-il férocement, je vous tuerais tous jusqu’au dernier.

La colère se transforma en une haine effroyable. Oui, il les tuera tous, il broiera leurs os, la couleur de sa peau sera la couleur de leur mort, la couleur du désespoir qu’il a ressenti après la mort de Rhéa et de Saraï. Tous maudiront son nom avant de rejoindre le chaos. Slade inspira longuement puis essaya de sortir sa main gauche, il cria de douleur et chaque effort lui coûtait des forces, mais réussit a se libérer et retira le clou avec ces dents, puis parvint sans difficulté a libérer son autre bras, puis retira les files barbelés qui lui lasserait la peau, et tomba lourdement au sol. Il essaya de se relever mais cette fois il échoua, il resta au sol et respira lentement, il devait économiser ses forces. Mais aussi trouver le moyen de se soigner, a ce train là ses blessures vont s’infecter. Il entendit des bruis de pas, levant les yeux il aperçu deux silhouettes approcher, l’une était petite de taille mais l’autre plus grande. Si c’est des Sith, il ne pourrait rien faire, il ferma les yeux et attendit ce que le destin lui réservait.

Il sentit des mains douces le relever du sol, il ouvrit les yeux et reconnus Yara l’Arkanienne qu’il a sauver de Cavijak, le chien de Stryfe. Elle poussa un hoquet en examinant ses blessure, puis tira une gourde remplie d’eau puis mouilla un peu les lèvres sèches de Slade.

- Rincez d’abord votre bouche, maître Slade. Recommande Yara. Si vous buvez plus que vous en aurez envie, vous mourrez.

Slade reconnut aussi Charéos, ce dernier n’arrivait pas a croire que le Koruun avait survécus une semaine, alors que les Sith mourraient tous le troisième jour. Sans hésiter il tira sa trousse de secours et commença a éponger les blessures les plus graves.

- On est venu t’enterrer. Déclare Charéos avec un rire nerveux ; mais nom d’un Sith tu as survécu mon ami. Tu es incroyable.

- Je suis mort…

- Vous êtes vivants. S’exclama Yara d’une voix ferme.
Slade sourit faiblement mais ne pu avaler l’eau froide, il la recracha rapidement. Yara sans tarder, but une gorgée puis se pencha sur Slade et pressa ses lèvres contre les siennes puis lui permettre de boire une eau tiède, elle répéta l’opération jusqu'à ce que Slade respira mieux.

- Où est Wyyrlock ? Grogne le Koruun.

- Coruscant ! Répondit Charéos. Les Sith on trahi Roan Fel et Krayt s’est autoproclamer empereur de la galaxie. Les Jedi sont en fuite, et l’alliance galactique est brisée.

- Ils n’ont pas encore gagné ! Dit Slade en respirant bruyamment, je vais les tuer tous.

Charéos se pencha sur son ami et lui serra l’épaule.

- Tu es a moitié mort. Il faut que tu te rétablisses, ensuite je te ferais quitter Korriban avec Yara.

- Et les autres esclaves ?

Charéos le regarda sidéré.

- Tu ne peux rien pour eux, tu es seul. Explose Charéos de colère, Le monde est un endroit tellement simple pour toi, Slade, que cela doit en être abrutissant. Il y a le bien, et le mal. Est-ce qu’il ne t’arrive jamais de penser qu’entre les deux il pourrait bien y avoir une grande zone qui n’est ni pure, ni malfaisante ? Non, bien sûr, tu n’y penses pas ! Voila ton défaut, tu fonces dans le tas sans te soucier des conséquences, tu veux sauver les esclaves ? Quelle chance as-tu ? Tu n’es pas assez fort et tu ne le seras jamais.

- Tu as tort, Réplique Slade calmement. Je suis d’accord, je suis quelqu’un de simple. Je peux à peine lire plus que mon nom, et je ne comprends pas les discussions compliquées. Mais je ne suis pas idiot, je sais que je n’ai aucune chance contre un Sith armé d’un sabre laser. Mais l’un n’empêche pas l’autre, je me battrais contre lui si je le vois faire du mal à un innocent.

- Peut-être bien, convint Charéos, mais même si il lui fait du mal cela ne te regarde pas ! Est-ce que tu vas parcourir le monde à la recherche des veuves et des orphelins à protéger ? C’est ton ambition dans la vie ?

- Non ! Déclare Slade, mais ce ne serait pas une mauvaise ambition.

- Sois maudit ! Hurle Charéos fou de rage.

Il se releva et s’éloigna a grand pas. Yara secoua la tête puis aida le Koruun a se relever. Ils devaient trouver un abris avant la nuit.

j'allais poster la suite, mais bon j'attendrais que vous soyez là. @+

Non vas y poste c'est juste que bcp de boulot pour moi et surtout pour l'instant la suite de l'histoire m'intrigue car les pensée de Slade vont à droite et à gauche donc je ne sais que penser sinon tjs aussi bien et vivement la suite avec Slade et j'espère aussi Den ^^

Charéos était si en colère qu’il avait envie de tuer un Wookie a main nue. Il jeta un regarda a Slade et aperçu qu’il s’était endormie. Yara continuait de soigner ses blessures et lui injectait du Bacta rouge pour accélérer la guérison des blessures graves. L’Arkanienne était douée malgré son jeune âge, elle était de sang pure a en juger par ses yeux blancs comme neige. Charéos s’assit devant l’entrée de la grotte ou ils s’étaient réfugiés et observa le vide. Les paroles de Rhéa le hantaient.

« Depuis quand tu as renoncé à l’honneur ? »

Charéos secoua la tête et serra les dents de rage. L’honneur ? Quel honneur ? Il n’y en a pas, il a vu trop d’horreur, bien des injustices. De la part des Sith comme de la part des Jedi. Ces deux sectes maudites qui plongent la galaxie dans le chaos depuis des millénaires. L’honneur, la bonté, l’altruisme. Charéos n’y croyait pas, pour lui les bonnes actions sont un acte égoïste, puisque les gens qui les accomplissent se sentent mieux après. Par conséquent, ils ne sont pas généreux, mais n’ont agi que pour se faire plaisir. Mais Slade n’était pas ce genre de personne, et Charéos serra les poings de colère.

- Maudit soit-il ! Il va gâcher sa vie. A-t-il au moins une idée de la puissance des Sith ? Maintenant ils dirigent la galaxie et il veut les combattre comme ça ! Tout seul, comment espère-t-il réussir ? Quel Idiot !

- Ce n’est pas un idiot. Réplique Yara d’une voix douce. Il le sait mais il est Slade – Il n’est pas comme vous ou moi. Pour nous autre esclaves c’est un héros a l’ancienne, on n’en voit plus beaucoup des comme lui ces temps-ci.

- Hmmm. Eh bien, ton héros à l’ancienne a autant de force qu’un agneau de trois jours. Il est dans un profond état de mélancolie, et tant qu’il n’en sera pas sorti, je ne pense pas qu’il se remette entièrement. Fais-lui manger de la viande rouge et des légumes verts. Il en a besoin pour son sang.

Yara opina du chef et Charéos observa le vide, il baissa la tête et réfléchit quelque minutes, il a pris sa décision, il aidera son ami a guérir pour libérer les esclaves, mais il ne le fera pas par altruisme. Une partie de lui a envie de croire qu’il pouvait réussir. Quelque chose l’incitait à éprouver l’espoir de voir le bien revenir sur cette galaxie chaotique. Il aidera son amie et si ils doivent mourir alors autant mourir en paix car ils ont essayer de faire quelque chose. Charéos se leva et sortit de la grotte, puis revint une heure plus tard, il examina Slade et le trouva brillant de fièvre, le Bacta avait guérie quelques blessures, mais celle qu’il avait aux cotes s’est infectée. Yara avait beau la nettoyer mais rien n’y fait. Le maître d’arme souleva le bras de Slade pour mieux voir la blessure.

- Très mauvais, commente-t-il en posant une main sur le front de Slade. Pire que ce que j’imaginais.

Il sortit un petit sac et l’ouvrit, puis posa a ses coté un petit flacon couvert. En l’ouvrant, Yara le vit appliquer sur la blessure une crème blanche. Puis elle regarda de plus prés, la crème se tortillait.

- Mais qu’est ce que vous faîtes ? Demande-t-elle effrayée.

- Faites moi confiance.

- Des asticots ? S’écria-t-elle avec horreur.

- Des asticots oui, ils sont sa seule chance de survivre, comme nous avons utilisé tout le Bacta, et que le temps nous manque pour aller en chercher, autant le soigner a l’ancienne.

- Les asticots sont des créatures sales.

- Oui, fit Charéos en déposant les minuscules vers blancs sur la blessure, puis il la recouvrit d’un morceau de gaze. Les asticots vont manger la chair pourrissante et dévorer la maladie qui est en lui. Tu as raison, ce sont des créatures de la saleté – et elles se régaleront de la saleté qui est en train de le tuer.

- Combien de temps ils vont… se nourrir de sa plaie ?

- Trois jours. Les asticots vont grossir jusqu’à dix fois leur taille actuelle. Je les enlèverai, et j’en mettrai peut être d’autres. Il faut qu’on reste en permanence à côté de lui. Quand il se réveillera, on le fera boire le plus possible, de l’eau avec du miel.

- Maître Charéos… je voulais vous dire…

- Ne me remercie pas, dit-il froidement. Je ferais tout pour l’aider mais ne vous fais pas trop d’idées sur moi, je me fiche des esclaves, tout comme je me fiche des Sith. Je vis dans ce monde depuis longtemps, et j’ai vu la gloire, et aussi des horreurs. J’ai vu de la compassion dans le coeur d’hommes mauvais, et l’obscurité tapie au fond du coeur des hommes bons. Mais Slade est différend et c’est aussi mon ami.

- Je le sais, mais merci quand même. Dit Yara avec un sourire.

Charéos grogna et se retira. Yara se pencha sur le Koruun et murmura d’une voix douce.

- Accrochez-vous maître Slade. Vous devez vivre.

Le troisième jour. Slade avait un teint moins blafard, mais il avait toujours de la fièvre. Yara regarda le maître d’arme retirer la gaze. Elle eut un haut-le-coeur quand elle le vit sortir un par un les asticots, maintenant gras, et les laisser tomber dans un récipient vide. Ils étaient énormes, enflés. Mais la blessure, bien qu’ouverte et à vif, avait l’air plus propre et moins enflammée.

- Vous aller en placer d’autres ?

Charéos se baissa et renifla la blessure.

- Elle est encore sale. Encore trois jours.

Il saisit un autre récipient et plaça des asticots minuscules dans la blessure avant de la recouvrir de gaze.

Les jours passèrent lentement. Slade avait davantage de moments de lucidité, et il parvint même à manger un bol de bouillon de viande et un peu de pain. Les nuits restaient difficiles. Il criait pendant les rêves induits par la fièvre, appelant sa mère ou Saraï.

Après trois autres jours, Charéos examina la blessure qui était presque refermée, et le maître d’arme, après l’avoir nettoyée, déclara que le moment était venu de la recoudre. Il prit une aiguille incurvée et du fil sombre et commença à fermer la blessure.

- Il délire de plus en plus, fit Yara inquiète.

- Il donne l’air d’être solide, mais a l’intérieur il souffre encore de la mort de Saraï, il est dans le coma maintenant. Il doit lutter contre ses peurs, et ses démons. Mais nous devons l’aider a se réveiller.

- Comment ?

- Il faut amener une jeune femme a lui, il faut qu’elle s’allonge a ses cotés, nue, et le caresse.

- Pourquoi ?

- Pour lui rappeler les plaisirs de la vie.

- Je peux le faire. Dit Yara en levant fièrement la tête.

- Tu n’es encore qu’une gamine, dit Charéos froidement. Je peux deviner sans peine que tu n’as couché avec personne. Je vais me rendre au statioport et trouver quelqu’un, il y a des cargos de contrebandiers qui atterrissent pour commercer avec les Sith, avec de l’argent et un peu de persuasion je réussirais.

- Je vous dis que je peux le faire. Insiste Yara avec énergie.

- Non c’est non, je ne veux plus en entendre d’avantage. Restes avec lui, je reviendrais dans quelques jours, et surtout ne fais pas l’idiote.

Charéos tourna les talons et se retira, et Yara en colère se retint de crier qu’elle seule pouvait lui donner de l’amour, et pas une fille de mauvaise vie aussi experte. Elle entendit Slade murmurer le nom de Saraï et Yara accourut vers lui pour lui donner à boire.

Le statioport de Dreshdae était encombré de cargos. Et Charéos marchait en gardant ses sens à l’affût. Examinant chaque détail qui pourrait le convaincre de choisir la personne adéquate. Mais il n’y avait personne, seulement le personnel de la douane et quelques Togoriens qui déchargeaient une marchandise. De l’épice de Kessel a n’en pas douter. Charéos se dirigea vers la Cantina, seulement fréquentée par les visiteurs et rarement par les Sith du temple. Et pourtant il trouva du monde, il y avait des individus de différentes races, des Wookies, des Rodiens, et même des Twi leks. Le maître d’arme examina ces derniers, il y avait une femelle parmi eux, elle buvait beaucoup et riait avec ses comparses, assez belle, mais pas la bonne candidate, une ivrogne que l’alcool finirait par délier la langue. Il voulait trouver une personne assez discrète pour aider Slade, mais autant chercher une aiguille dans une meule de foin.

Charéos s’assit sur une banquette de l’autre côté de la table et appela une serveuse d’un geste discret. Elle vint prendre leur commande et s’éclipsa aussitôt. Il était fréquent que les marchands concluent des affaires au fond d’un bar ou d’un club, et le personnel était habitué à respecter la discrétion de ces clients. La serveuse revint, déposa les rafraîchissements et s’éclipsa. Charéos continuait d’observer, son regard atterrit sur un groupe étrange. Assis a l’écart et buvant leurs bières Corellienne. Il y avait un Wookie, une femelle Dévaronienne avec des lunettes de soudage sur la tête, petite de taille, mais totalement minuscule aux cotés du Wookie. L’homme en revanche était noir comme Slade mais pas aussi musclé que lui. Il portait la marque des os sanglants, les pirates les plus redoutés de la bordure extérieure. Charéos repéra deux Blaster dissimulés ainsi que des Scarabées Vong qu’on utilise comme projectile, des armes interdites, mais efficace. La troisième personne était une femelle Zeltron d’une beauté magnifique. Elle avait un corps de rêve, une poitrine généreuse, des jambes musclées et un visage très beau. L’espèce Zeltron utilise des phéromones pour séduire, mais sans cela elle était d’une beauté sublime. Elle se leva et partit au bar avec les coupes vides de ses camarades, sans perdre une seconde. Charéos se leva et se dirigea tout doucement vers elle, la Zeltron le remarqua aussitôt. « Bons réflexes ! » pensa Charéos. Elle le regarda un moment puis lui offrit son plus beau sourire.

- Salut mon beau, moi c’est Deliah Blue.

- J’aimerais discuter d’une affaire avec vous seule. Charéos paya les verres de Deliah et l’invita a la rejoindre a sa table.

Deliah toujours souriante le suivit docilement, mais Charéos n’était pas dupe, le noir aux cheveux tressés les surveillait discrètement, de même que le Wookie et le Dévaronienne.

- Que puis-je pour toi ? Dit elle en le regardant avec des yeux limpides.

- Sans faire de cérémonie ; je vais vous donner de l’argent pour aider un ami dans le besoin.

- De quel aide on parle ? Dit-elle méfiante.

- Rien de spécial, je veux que vous couchiez avec lui, tout simplement.

- Doucement mon beau ! Murmure-t-elle d’une voix menaçante. Premièrement je ne fais pas ce boulot, si vous cherchez de la distraction je vous recommande une Twi lek dorée, il y en a une ici et se donne pas chère.

- Peut être bien, mais vous serez parfaite. De plus je suis prêt à vous payer une grosse somme. Dites moi votre prix !

- Je suis trop chère, mon chéri. Réplique-t-elle froidement

- Combien vous voulez ? Répète Charéos froidement.

Deliah se tut et réfléchit un moment, puis le regarda a nouveau.

- C’est un humain ?

- Oui et il est très malade et…

- Je refuse de coucher avec un malade. Lâcha-t-elle.

- Il n’est pas malade et tu n’as aucune raison de t’inquiéter.

En quelques mots il lui raconta tout, il le devait bien a ce cette femme. Les Sith, le sacrifice, et la mort de Saraï. Après cela elle garda le silence un moment puis :

- Qu’attends-tu de moi ?

- Je veux que tu joues le rôle de Saraï, elle seule peut le ramener a la réalité, il est perdu dans le vide.

- Il t’en coûtera cinq mille crédits. Dit-elle froidement.

- Je t’en donne dix mille. Fit Charéos, cinq maintenant et le reste une fois le travail terminé, et sans bien sur en parler a personne, pas même a tes camarades. Marché conclu ?

- Dix mille maintenant, plus cinq une fois le travail terminé. Avec la promesse de ne jamais me contacter pour un autre… patient malade. Ajoute-elle avec mépris.

Il déposa les crédits et Deliah les compta puis opina du chef. Charéos poussa un soupir soulagé.

- Viens avec moi ! Ordonne-t-il d’une voix grave

Bonjour désolé pour ce long retard de ma part , mais j'ai des problèmes de connexion depuis un bon moment ; en tout cas je suis vraiment époustouflé par les aventures de Slade que j'adore et qui a mille fois plus de charisme que ce corniaud de Cade Skywalker.
Bravo pour cet histoire Taméne c'est vraiment génial , je ne cesse pas de rever grace a toi et cet superbe fic , continue , tu as tout notre soutien .

la suite est pour bientôt, en tout cas j'espère que celle-ci vous a plu.

mais ou est ce que vous êtes, vous avez disparu ou quoi ? j'allais poster mais là je suis dans le noir, même chose pour aiguille. donnez moi de vos nouvelles les copains.

Ne t’inquiètes pas tu as toujours tes fans qui te suivent dans l'ombre comme pour moi

Vivement la suite de Slade et de l’empereur Den Orion

Raaaaah voila un épisode chaleureux , j'adore vraiment cet fic , et j'aime es personnages de Yara et de Deliah :cœur: ; je t'incite a continuer cet fic avec tout ton cœur et ton âme mon ami , car c'est une fic très intéressante et passionnante.
Navré de ne pouvoir répondre plus rapidement mais je suis toujours coupé d'internet , donc la j’écris de chez mon frère.

Le personnage de Slade est juste épique

Ta fic m'a poussé à m'intéresser à Legacy, j'ai l'impression d'avoir retrouvé une bd du niveau de Clone Wars que j'avais adoré

La suite

Renaissance

Trois semaines s’étaient écoulées, et Slade s’est rétabli. Quand il reprit connaissance il ne parla avec personne. Aux premiers jours il ne mangeait plus mais Yara devina la raison de sa tristesse. Saraï n’était revenu qu’en rêve et l’avait laissé encore une fois seul. Bien sur elle refusa de lui dire la vérité pour ne pas le briser d’avantage. Deliah Blue avait quitté Korriban et Yara pria ses dieux qu’elle ne recroise plus jamais le Koruun. Aujourd’hui elle l’observait entrain de regarder l’horizon. C’est là qu’apparut Charéos, le maître d’arme leur apporter des provisions du temple Sith. Pour eux Slade est mort dévoré par les Tukatas et c’était une bonne chose. Il pourra disparaître et refaire sa vie quelque part.

Le maître d’arme descendit de sa moto speeder et fit signe a Yara de décharger les provisions. Puis partit rejoindre Slade qui observait le désert de Korriban avec des yeux vides. Charéos se posta a ses cotés et contempla les canyons en silence. Le Koruun le regarda enfin.

- Quelles sont les nouvelles ?

- Les Sith ont renversé l’empereur Fel, l’alliance galactique n’est plus. Les Jedi furent exterminés et Ossus n’est que décombres. Dark Krayt est le maître de la galaxie. Tout comme l’était Palpatine un siècle plutôt.

- Et les esclaves demeurent esclaves. Fit Slade d’une voix farouche. Que m’importe Fel ou l’alliance galactique, qu’ils aillent pourrir en enfer.

- J’ai préparé ton départ, tout est arrangé. Voila tes papiers d’identité, tu t’appelles Slade Rostu, tu es né sur Haruun Kal mais tu as grandis sur Kintan. J’ai ajouté un compte a ton nom dans la banque de Muunlist, il y a une bonne somme d’argent, elle t’aidera a t’installer quelque part pour ouvrir un commerce.

- Slade Rostu ! Murmure le Koruun d’une voix absente.

- C’était le nom du Ghôsh de ta mère.

Slade regarda son ami avec férocité, puis lui rendit la datacarte.

- Je veux que tu effaces ce nom et que tu écris un autre a la place, désormais je m’appellerais Slade Vastor. Comme Kar Vastor le légendaire guerrier Koruun qui punissait ses ennemis par la justice de la jungle.

- Slade ! Écoutes moi…

- Toi écoute moi, Charéos. Dit Slade en le regardant dans les yeux. Je ne vais pas partir sans faire payer les Sith pour ce qu’ils ont fait a Saraï, ma mère, et aux autres esclaves. Je ne peux pas, tu me demander de vivre une vie tranquille tout en fermant les yeux sur ce qui se passe. Je ne suis pas comme ça. J’obéis aux quatre piliers : Honneur, devoir, famille, troupeau. Ils coulent dans mon sang, mon ami.

- Je me doutais que tu allais dire cela, réplique Charéos sans se fâcher. Même si j’espèrerais que tu changerais d’idées. Aussi j’ai pris une décision, je vais t’aider a libérer les esclaves.

- Merci…

- Doucement l’ami. Dit Charéos en levant une main. Il y a une condition, avant toute chose nous devons nous préparer. D’abord je vais t’enseigner des techniques de combats avancés.

- Mais je sais me battre…

- Tu es un bon gladiateur, mais pas le meilleur, dans l’arène tu n’as pas affronté des légendes comme Klay l’entailleur, ou Hego le Wookie blanc. Sans parler Zharia Vos la reine écarlate. Un gouffre béant te sépare de ces monstres. Et contre les Sith, je préfère ne pas y penser. Je vais pousser ton entraînement à l’ extrême. Et tu apprendras a réfléchir, ainsi tu te débarrasseras de cette manie de foncer tête baissée. Les guerres se gagnent avec l’esprit, pas avec les muscles. Ce sont mes conditions, tu les acceptes ou je te ferais quitter Korriban par la peau du cou.

- J’accepte, maître d’arme.

- Prends garde, je vais être sans pitié. Je te pousserais jusqu’au bout, plus question de reculer, je te ferais endurer jusqu'à ce que tu craques. Tu es prêt à commencer ?

Sans crier gare et avant même que Slade ne réponde. Charéos lui décrocha une droite qui envoya le Koruun par terre.

- Toujours rester en alerte, ce sera ta première leçon. Gronde le maître d’arme froidement.

L’entraînement avait déjà commencé.

je sais c'est petit, mais je voulais pas poster une trop grande partie, histoire de donner du suspence a la Hitchcock. je sais je suis méchant. mais la suite est pour bientôt.