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Sujet : Pauvre ou riche, ça ne compte plus ici

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BakaBeer BakaBeer
MP
Niveau 8
31 juillet 2014 à 05:56:42

J'ai carrément enlevé les balises comme on me l'a demandé ! J'espère que cette fois c'est bon :(

J'avais juste envie de balancer ce texte que j'ai écris :) Et je voudrais avoir des avis car j'ai besoin d'avis sur mon écriture ! C'est un peu tout et rien , ça peut être un synopsis, un début de roman ou un simple texte je sais pas encore :noel: Bonne lecture !
J'aimerais que vous me dites si j'ai une belle écriture ou en revanche banale, si j'ai quelque chose en particulier, ou si ce texte est à la porté d'écriture de n'importe qui, si il vous plait et si c'est une bonne idée que j'en fasse d'autre :)

J'avais froid. La neige fondait sur mes mains rouges, épousant le vent d'hiver à la brûlure rarement appréciée et mes yeux face au vent pleuraient continuellement. Vêtu de vêtement de fortune et d'un manteau trop grand pour moi, j'attendais là comme un frigo qui attend d'être rempli puis vider. J'attendais que quelque chose tombe du ciel. Comme n'importe quel SDF d'ailleurs. A manger, des habits, de l'argent et des filles ! Combien de temps j'ai passé à mendier bêtement, sans que je ne puisse sentir le parfum et les majestueuses courbes d'un être dont chaque homme nécessite pour son bienêtre mental. Oh combien de secondes en tout, combien d'heures, d'années j'ai passé sans pouvoir apprécier le doux réconfort d'une simple main qui se pose sur ma joue ?! Après tout la question ne se pose même plus, puisque je ne compte plus les jours et les mois qui passent. Personne ne me demande de compter le temps.

J'attendais bêtement, des passants me croisaient et certains avaient la bonté de me donner une pièce, un truc. Et les plus intelligents d'entre eux me payaient parfois une bouteille d'eau, et si j'avais de la chance un casse-croute ! Mais combien de fois cela arrivait par semaine ? Une fois ? Le reste du temps je fouillais les poubelles pour une survie qui ne mène à rien dans un monde où même dans l'abondance on se sent triste et pauvre.

J'avais de bonnes chaussures avec de grosses semelles, je devais souvent bouger pour ne pas que la ville m'engloutisse. Je marchais donc beaucoup à la recherche d'un nouveau spot où les gens passaient souvent, cela augmentait les chances d'avoir quelque chose il paraît. Quelle blague ! Ils étaient tous plus égoïstes les uns que les autres. Certains avaient des vêtements au prix d'un appartement ! Mais ils n'avaient rien pour un homme à la rue, une véritable bande d'enfoirés ! Et bordel j'avais froid.

Ils rigolent beaucoup moins et ce depuis un changement plus que radicale. Quoi de mieux qu'un monde détruit par la chimie pour quelqu'un comme moi qui haïssait le monde chaque jours. ils ne passent plus leur temps à me regarder d'un œil méprisant et suffisant désormais. Je pourrais presque dire que c'est l'inverse, quelle ironie du sort ! Un tel changement... Pas chez moi oh non malheureusement. La ville, et le monde en revanche ne sont plus que cendre pierre et poussière, cadavres radioactifs et pauvreté.

J'ai le cœur léger, un sentiment de liberté ou plutôt d'équité me traverse le corps. Cette justice qui gonfle mes poumons, me donne un immense frisson qui me parcourt le dos et me rempli d'une confiance que seul les plus fous de ce monde voudraient défier. Tout le monde est au même point que moi : pauvre et triste. Mis à part qu'eux pensent encore avoir quelque chose à perdre, sûrement leurs misérables vies. Leurs vies, la vie...
Les compteurs sont à zéro, et j'ai décidé de jouer la mienne. Il n'y a ni policiers, ni militaires, ni pompiers. Du moins il n'y en à plus, ils sont morts ou ont décidé de protéger leurs familles plutôt que leur pays face à la catastrophe radioactive. Geste inutile car au vu des circonstances qui pourrait sauver quelqu'un d'une situation dont lui même ne pourrait se sauver. J'ai carte blanche et le terrain est libre, j'ai faim et l'air mélangé à la poussière radioactive à déjà gonflé mes poumons et infiltré les pores de ma peau mais peu importe. Cette fois, j'ai quelque chose à perdre, mon propre but personnel ! Ce qu'avant les gens appelaient " rêve " ou "but de la vie ", qui n'est maintenant plus qu'un résidu de connerie pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de tout perdre, se construit peu à peu dans ma tête. Un rêve pourtant des plus simples : avant la véritable fin je veux pouvoir pisser sur leurs cadavres et me dire que j'ai bien fini ma vie. Que l'ironie et la tristesse auront été mes meilleures amies, que les rôles se sont inversés et que j'aurais beau mourir, quelque soit la circonstance j'aurais gagné ! Désormais la vie est un jeu, marche ou crève, oublie ou péris, crie ou garde le silence à jamais. Rien n'a changé pour moi, les conditions de vie sont les mêmes mais j'ai maintenant des connaissances et je sais comment survivre dans cette merde. Tout est plus ou moins détruit autour de moi, c'est libérateur et cela vient de me sauver d'un sommeil éternel dans le froid au milieu de gens qui courrait en me piétinant et dont la vie venait juste de prendre sens. Je jure donc solennellement de faire l'apologie de la destruction jusqu'à mon dernier souffle. Les immeubles, les trottoirs, et un épais brouillard mélangé à la poussière empêche parfois de voir au loin. Le ciel est teinté d'un magnifique gris foncé rappelant les moments les plus sombres de notre existence, me remplissant de rage et de détermination. Le ciel parsemé de nuages noirs, gris et blanc aux dizaines de teintes différentes symbolise la diversité, la différence et toute les façons dont, un par un, je pourrais les envoyer dans l'autre monde. Je veux simplement me venger, contre l'humanité et le destin. Tout ce merdier a finalement une certaine beauté et éveille le peu de poésie qui se trouve en moi ... Je pars fouiller le cadavre à seulement quelques mètres de moi. Je lui prends son stylo, et sa montre. Une magnifique montre..
Je sais quel jour nous sommes désormais, il est 18h51 et nous sommes le 9 mars 2034. J'ai donc 18 ans. Aucune personne en vie ne se trouve autour de moi. Moi et moi seul peut décider de quand tout ça sera véritablement fini et rien n'est fini ! Pour moi ce n'est qu'un début, tout commence, et rien n'est plus important qu'un début car lui seul peut avoir la prétention de savoir si oui ou non nous sommes hâtif de découvrir la fin. Tout commence, j'ai faim, je suis accroupie et putain, j'ai froid.

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