Bonjour à tous,

J'ai commencé une petite histoire et je voulais vous mettre le début en espérant recevoir quelques conseils de style, de vocabulaire,...

Une qualité mise à l’épreuve

Quand je repense au temps où je râlais parce que je devais étudier dix mots de vocabulaires en allemand ou alors résoudre quelques exercices en mathématique, j’avoue que je me serais bien donné des baffes bien placées dans la figure. Mais des années s’étaient écoulées depuis lors et ma vie avait bien changé.

-Cette fois sera la bonne. Il faut que tu aies plus confiance en toi.

Voilà ce que n’arrêtait pas de me répéter ma mère depuis que je lui avais annoncé que j’avais obtenu un quatrième entretien d’embauche pour un poste de comptable. La confiance en soi, tel a toujours été mon problème depuis aussi longtemps que je m’en souvienne.
En fait pour les présentations, je m’appelle Clément, j’ai 24 ans, la dernière fois que je me suis mesuré, je devais faire dans les 1m75. Je suis plus mince que gros. Et je me qualifierais de mec pas trop beau mais pas moche non plus. Voilà, ceci étant fait, je continue.
Pas plus con ou plus intelligent que mes anciens camarades de classe, je n’avais jamais pensé qu’il me serait tellement difficile de décrocher un emploi, particulièrement dans une branche qui était sois dit en, en pénurie. Mais voilà, deux ans et trois entretiens plus tard, j’étais toujours comme je le disais, en « vacances prolongées ». Les essais précédents ne s’étaient pas spécialement mal passés. J’étais apparu un temps sois peu motivé, je possédais quand même un beau parcours scolaire et honnêtement, j’étais prêt à m’investir un maximum dans mon futur travail.
Malgré cela, j’ai vu les trois fois l’emploi me passer sous le nez car jugé pas assez sûr de moi.

Cravate serrée et chaussures lacées, j’essaye d’y aller cette fois avec une toute autre mentalité.
- Il est inutile de te mettre une pression supplémentaire. Tu dois y aller sûr de toi et leur montrer que c’est toi la personne qu’ils recherchent.
-Oui, je vais essayer. A tantôt maman.
Merci maman. Tu me soûles maman.

J’avais beau avoir ce conseil gravé dans ma mémoire, c’est quand même avec la chemise mouillée que j’arrive dans ce putin de zoning industriel (Oui désolé, je pensais éviter la vulgarité mais je crois que je vais avoir du mal donc autant abandonner tout de suite).
Je n’étais pas trempé parce qu’il pleuvait, bien que cela était fréquent dans cette petite ville de l’est de Valhiance où je coulais mes jours heureux, mais particulièrement parce que je transpirais déjà comme un bœuf. Je suis déjà très stressé de nature et en plus, je n’ai aucune idée de l’endroit exact où se situe la société dans la quelle j’ai rendez-vous. Je connais un peu le zoning pour l’avoir traversé quelques fois mais je ne pensais vraiment pas que l’endroit était si vaste.
L’image de l’entreprise décrite par papa était celle d’un bâtiment en forme de pyramide mais aucune des sociétés que je vois défiler ne correspond à une telle description.
Et il faut admettre que le ciel ne me facilite pas la tâche. Celui-ci est tellement brumeux qu’il est impossible de distinguer le nom des entreprises à moins d’être à moins de vingt mètres de celles-ci.

Chouette journée, ça commence bien.

Heureusement, je suis une personne très ponctuelle, peut-être même un peu trop. J’ai en effet pour habitude d’arriver à mes entretiens avec une heure d’avance pour être certain de ne jamais arriver en retard. C’est pourquoi, la plupart du temps, je patiente dans ma voiture en attendant l’heure du rendez-vous. C’est alors avec un petit sourire de satisfait que je réponds à mes interlocuteurs que ma première qualité est la ponctualité.
J’ai malheureusement vite réalisé que cette qualité ne suffisait pas.

Merci si vous avez eu le courage de me lire

cool, suite malgré quelques fautes et approximations

merci d'avoir lu^^

Tu sais me dire où ça cloche que je puisse corriger?
Voilà la suite :

Alors que je fais une troisième fois le tour du zoning (reste calme Clément), j’essaye de me remémorer la conversation téléphonique que j’ai eue avec la responsable des ressources humaines :
-Vous savez où notre société se situe ou vous préférez que je vous envoi un petit plan par mail ? Car celle-ci n’est pas simple à trouver, elle est vraiment dans une rue que…
-Ca ira, je me débrouillerai, c’est gentil.
Je me débrouillerai oui, je me débrouille super bien en effet.
A ce moment là, je commence à pester sur ma stupidité et sur mon père qui a oublié le GPS chez un collègue. Et puis, l’espoir renaît. Je remarque en effet une petite route que je n’avais pas encore empruntée jusqu’à maintenant. Je prends alors à droite, roule une centaine de mètres, risque de tuer un mec qui était en train de traverser et je jubile lorsque je vois enfin le nom de la société écrit sur un énorme bâtiment qui n’avait en rien la forme d’une pyramide. (Papa, la prochaine fois, tu pourras t’abstenir de tes précieuses informations).
Il était tellement imposant que je me demande comment j’ai pu faire pour ne pas le remarquer plus vite, même avec tous ces nuages qui m’obstruaient la vue.
Je me gare alors sur une des nombreuses places de parking et devant l’immensité de l’immeuble, je décide, pour une fois, de rentrer directement dans l’entreprise.
Pas envie de finalement arriver en retard parce que je me suis perdu dans l’immeuble.

Dire que l’enseigne était un peu délabré relevait de l’euphémisme tant le bâtiment paraissait miteux. Tous les murs étaient recouverts de poussière et l’humidité transpirait de partout.
Je comprends maintenant pourquoi ils recherchent des gens. Personne ne veut travailler dans des conditions pareilles. C’est leur jour de chance, moi ça ne dérange pas.
Une fois arrivé devant une porte qui affichait « Bureau », je juge que je suis au bon endroit et je m’assis alors sur la chaise qui se trouve juste à coté de celle-ci.
Comme pour tous les rendez-vous importants, j’ai enfilé mon plus beau costume. Le seul que j’aie d’ailleurs car il je l’ais acheté, comme la majorité des mes amis, pour les différentes présentations orales que j’ai dû effectuer lorsque j’étais encore à l’école.

Pour tuer le temps, je fais ce que la plupart des gens de mon âge feraient. Je joue sur mon Smartphone. Putin d’indépendance.
C’est seulement après avoir perdu toutes mes vies à « Candy Crush » que je pense à regarder l’heure : 7h50. Heureusement que je suis mauvais à ce jeu, finalement.
Je suis soulagé de voir que les gouttes qui descendaient quelques minutes auparavant sur mon front ont disparues. Malheureusement, on ne pouvait pas en dire autant de ma chemise qui marquait bien la trace du stress accumulé depuis le début de la journée.
Et merde, je recommence à suer. Vivement que ça soit fini.
Alors que je m’apprêtais à ranger mon GSM dans ma poche, un homme élancé avec un visage froid sort de la porte devant laquelle j’attends.
-Bonjour Monsieur, lui dis-je tout en espérant que cet homme ne soit pas la personne que j’attendais tellement ce dernier ne m’inspirait pas confiance.
-Je peux savoir ce que vous faites ici ? répond l’homme d’une voix aussi glaciale que son visage le laissait présager.
-Je m’appelle Clément Plaumiuer, euh Plumier pardon. J’ai rendez-vous avec Monsieur Parkair à 8h.
-Pardon ? Monsieur qui ?
-Parkair.
-Il n’y a pas de Monsieur Parkair ici jeune homme. Attendez, vous avez rendez-vous pour quel poste ?
(Tu rigoles ou quoi ?)
-Comptable.
-Vous n’êtes pas au bon endroit, ici vous êtes dans l’entrepôt. Les bureaux se trouvent juste en face de la rue.
-Ah… .
Je deviens encore plus rouge que je ne l’étais, si c’était possible.
-Vous m’avez dit que vous aviez rendez-vous à quelle heure ?
-8h.
-Il faudrait alors peut-être penser à vous dépêcher alors jeune homme.
-Oui…, merci… au revoir.