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Sujet : [Conte] Le Chevalier Sans Princesse

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Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
14 mai 2014 à 16:19:23

:salut: Bonjour bonjour...

J'hésitais à écrire un petit truc en présentation, ou bien plutôt vous laisser découvrir mon petit conte sans a priori, à votre guise. Notez que vous avez néanmoins toujours le choix. :)

Ce que ce texte a pour moi de particuliers, c'est, pour tout vous dire, le fait que je l'ai écrit juste après un moment où je me sentais hyper-mal, mais genre vraiment. Mon intention toute première a alors été de recourir au genre du conte pour dégager une réflexion la plus épurée possible sur certaines questions qui me tourmentent. Pour vous donner une idée, dans ma tête, le noyau du conte en général, sous ses différentes formes, pourrait se résumer en "Chevalier > Dragon = Princesse". Rien de nécessairement romantique, en somme (sans mauvais jeu de mot).
Partant de là, je souhaiterais (sans bien sûr rien exiger) deux choses de votre lecture : que vous lisiez ce conte comme un texte important (sinon pour vous, alors du moins pour moi) ; que vous m'aidiez à en comprendre l'enseignement (ou la morale, pour coller au thème) (autant vous dire que, perso, j'ai pas réussi, si ça se trouve y en a pas).
En outre, je vous prie d'excuser toute cette solennité de ma part. :ange:

Bonne lecture, surtout !

(Musique d'accompagnement possible : http://www.deezer.com/track/10107281 )

~ Le Chevalier Sans Princesse ~

Il était une fois un chevalier sans princesse. Courageux, noble et vaillant, il parcourait le royaume en quête d'aventures. Juste d'aventures. Point de morale, ni de sentiments ; il savait les deux source de milles égarements. « La vie est courte, se disait-il, et les périls abondent. Gare à ne pas mourir trop tristement ! » Son rire sonnait comme celui d'un enfant, gentil, libre et insouciant. Il parcourait le royaume, et il s'abreuvait du temps.

Mais il était tard, et la fin de l'histoire ne l'avait pas attendu. De toute façon, les contes de fées, messire n'y croyait plus. Et Dieu, dans tout cela ? Le voilà qui était vieux. Son écriture tremblait, sur « Et ils vécurent heureux ».

Ainsi, le chevalier sans princesse n'avait plus rien à lire. Refermant ses grimoires, il rit, il rit encore et part. Tout cela n'était qu'une blague ! Ce n'est pas comme ça qu'on vit ! Messire prit son épée, son bouclier puis son casque. Carnaval, lui, n'était pas mort. Il en avait la foi. Et partout, partout où il en aurait le droit, messire, déguisé, rirait aux abois.

Tout cela n'était au début qu'une blague. Une blague à lui-même. Une insulte aux autres, ceux-là mangés par les dragons. Le chevalier jouait, avec son épée de bois, et frappait, et frappait, tous ceux qu'il pouvait. Jamais il ne pesait le pour et le contre, le Bien et le Mal, l'amour et la haine. Tout se confondait dans le spectacle de la danse furieuse de sa lame avec les flammes. Ni victoire, ni défaite. Juste une scénette de marionnettes.

Aucune morale. De simples pulsions.

Et la princesse ? « Une légende démodée, dit-il, pour les âmes faibles et désespérées. On vit dans un monde sans pitié. Le combat ne finit jamais. Pas plus qu'il n'a vraiment commencé. »

Et le chevalier sans princesse vécut passionnément et ne voulut jamais d'enfant...

Jusqu'au jour où il croisa la Mort, appuyée sur sa grande faux, cachée sous son noir manteau. La sombre créature lui déclara alors :

« Preux chevalier, tout le monde ici-bas naît avec un Destin. Et tu as aussi le tien. Ouvre donc les yeux. Toi aussi, alors, tu vivras heureux. »

Mais le chevalier ne l'écouta pas. « On ne vit pas dans ce monde-là, » répliqua-t-il. Puis il détourne le regard, et rit, et rit encore, et part, plein de mépris pour ces paroles. Où donc sont les châteaux ? Qui a vu des trésors ? Depuis quand la magie existe-t-elle ? Quand est-ce que ça tombe du ciel ? « Qui vivra verra, dit-il, et qui verra croira. » Et le Destin, alors, messire s'en moquait bien ! La Mort s'en alla, dans un nuage de brume, et le chevalier sans princesse continua son chemin.

« Mais alors, pourquoi être fort ? » s'interrogea-t-il quand même, quelques sentiers plus loin. « Pour rien, répondit-il très vite. Pour rire. » Entre les arbres, il sifflota une petite chanson et, léger, dansa sur quelques mètres. Nul besoin de cavalière, l'éternelle jeunesse de son âme suffisait à guider ses pas. Un coup par-ci, un coup par-là... Aucun malheur ne pouvait l'atteindre. Pas un brigand n'arrivait à le blesser. Il était invincible. Pourquoi ? « Parce que c'est comme ça, » répondit-il encore.

Et le temps passa, depuis lors. Le chevalier sans princesse riait toujours des contes de fées. Brandissant toujours son épée tel un jouet, messire faisait toujours semblant de combattre des dragons. Jusqu'au jour où l'ennui s'empara de lui, et où il lâcha les armes sans craindre de danger. Son déguisement avait vieilli. Son carnaval avait assez duré. Alors il se mit en quête d'une nouvelle histoire, retira son casque, et disparut dans le lointain.

Au hasard des sentiers, il tomba sur un parchemin laissé à l'abandon, sur lequel était écrit ce qui suit :

« Il était une fois un vrai chevalier qui n'avait rien compris. Ce dernier se croyait drôle, à railler des rêves d'enfant, sans réaliser combien il se mentait. Il n'était pas fort parce qu'il connaissait la vérité. Il était fort parce que c'était ce que je voulais. Mais la force de me reconnaître, elle, je ne peux pas la lui donner. Et la vérité, c'est qu'il me fait de la peine. »

Alors, soudain, le chevalier releva les yeux, et se retrouva au pays des dragons, sans rien de plus que ses larmes pour combattre les flammes...

... et une grande question, toujours, constante, éternelle :

Pourquoi être fort ?

Allez, j'vous le débroussaille un peu, au cas où :

La grande question que je me suis posée, et à laquelle j'ai vainement essayé de répondre en écrivant ce texte, c'est : en fin de compte, quel est notre rapport aux contes de fées, à notre âge ? Doit-on y croire ou pas ? Intuitivement, on aurait tendance à tout de suite répondre que non (y m'semble). Pourtant, d'un autre coté, est-ce qu'on aurait envie de dire à quelqu'un qui apprend la vie "range ton épée, calme ta hardiesse, les chevaliers n'existent pas, les princesses et les dragons non plus" ?
ça aiderait pour résumer d'avoir vu le film "Fight Club", et comprendre ainsi l'allusion au passage où on y entend "vous n'êtes pas exceptionnel..." Plus ou moins dans le même délire de désillusion auto-destructrice ambiante.
Y a aussi l'évocation qu'en montre ce smiley, mais 's'agirait bien sûr de pas tout réduire à ça, c'est surtout pour la jouli déco de mon topic :
:loveyou:
Au final, j'en ressors pas grand chose de plus que le divertissement du mind-fucker de clôture, basé sur le mystère entourant l'auteur du parchemin anonyme. Au besoin, je posterai plus tard les différentes identités potentielles que je lui vois, selon vos coms. :)

Vous, est-ce que vous voyez autre chose ?

(Ah, et parce que je m'emmerdais et que les phrases sont ici un peu moins compliquées que dans d'autres de mes textes, j'ai tenté une traduction en anglais, vous m'dites si ça vous intéresse. :ok: On y perd beaucoup de rimes et quelques connotations sont altérées, mais ça reste marrant)

Habiatio Habiatio
MP
Niveau 10
14 mai 2014 à 16:34:00

Très bien. Voilà.

fruits_secs fruits_secs
MP
Niveau 8
19 mai 2014 à 09:38:15

J'ai pas tout compris dans le débroussaillage mais j'ai trouvé ça cool. :oui:

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
20 mai 2014 à 00:49:53

Hum hum hum... pourquoi j'ai l'impression d'avoir fait fuir plein de lecteurs / commentateurs potentiels avec mon paragraphe de présentation, ou même mes esquisses d'explication à la fin ?
Est-ce que c'est quelque chose qui se fait pas, sur ce forum ? Dehors les digressions existentielles, priorité à l'Art ?

Fruits_secs :d) 'pas compris quoi, en particuliers ? Envies d'explications plus étoffées ?

Enfin... merci quand même à vous des "très bien" et "cool". :-(

falcornea falcornea
MP
Niveau 8
22 mai 2014 à 11:41:52

Pour ma part, j'ai vraiment aimé ton texte, les phrases courtes qui s’enchaînent vont bien avec l'histoire, y'a quelques petits problèmes de syntaxe (genre des virgules que je trouve mal placées : "Son écriture tremblait,(genre cette virgule ci)sur « Et ils vécurent heureux ».") ou parfois des mots que je trouve pas à leur place dans le texte global...
Après, la réflexion proposé, je la trouve pas forcément évidente (mais encore une fois ce n'est que mon humble avis)
Au final, je le répète j'ai beaucoup aimé, et tant mieux si ton texte t'as permis d’extérioriser tes sentiments/ réflexions parce que c'est fait pour ca après tout :)

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
22 mai 2014 à 12:13:27

:merci:
Pour les problèmes de syntaxe... celle-ci est peut-être un peu biaisée par une certaine recherche de style, et aussi de rythme, propre au conte. C'est notamment le cas pour certaines virgules. Évidemment, c'est presque fait pour que le rendu manque de naturel. Mais si par contre ça pose problème à la lecture, si ça gêne, oups, j'ai loupé un truc.
Je crois voir à peu près ce que tu veux dire à propos des virgules, j'vais y réfléchir. Par contre, pour les mots inadéquats, j'ai plus de mal... Est-ce que tu pourrais un peu préciser, s'il-te-plait ? Un ou deux exemples (ou plus) ? :-d

Et encore merci de ton com. :)

falcornea falcornea
MP
Niveau 8
22 mai 2014 à 12:23:14

Eh bien je dois être passé à côté d'une partie de ton texte/ ou je ne l'ai pas lu comme il faut alors, parce qu'en le lisant et en le relisant j'ai pas vraiment senti le rythme... Si les virgules sont posés à dessein comme cela, je vais me faire une joie de relire en y prêtant plus attention :)
J'aurais, pour coller plus au temps, mis "spirituel" à la place de "drôle", ou quelque chose dans ce gout la du moins, mais si ça foire ton rythme, alors je garde mes critiques injustifiées pour moi :hap:

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
22 mai 2014 à 13:25:27

Ou je n'ai pas écrit comme il faut, ça se peut aussi. :hap:
Par contre, pour "spirituel", euh... mais c'est pas trop une question de temps, ça, c'est plus une question de sens. :doute: J'ai mis "drôle" comme j'aurais pu mettre "amusant", "rigolo", "bout-en-train"... "Spirituel" me semble un peu HS. Mais je crois comprendre le lien que tu vois, et compte tenu de ça, j'dirais que "spirituel" me semble juste un peu trop pompeux pour le ton général. Le message peut être profond (c'est à voir), mais pas forcément en même temps que la forme... Enfin c'est une question de point de vue, là, je pense. :)
A part ça, s'il-te-plaît, ne parle pas de "mon" rythme. C'est le rythme du texte, qui est (ou se veut) pour tout le monde...

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
22 mai 2014 à 13:35:41

Au temps pour moi, ça n'a rien de HS :
http://www.synonymes.com/synonyme.php?mot=spirituel&x=0&y=0 (1er sens)
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/spirituel/ (2ème)

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
22 mai 2014 à 13:36:22
  • 3ème
-scarytaupinet -scarytaupinet
MP
Niveau 8
26 mai 2014 à 16:20:41

Kikoo :noel:

Bon, tu m'as demandé de lire ton texte hier et aujourd'hui je m'exécute. Je l'ai trouvé très bon, sincèrement, j'ai vraiment aimé ce conte, cette ambiance assez mature/désabusée pour un type de texte à la base enfantin. Y a dans ce mix quelque chose que j'adore, qui me parle bien. J'dois dire que je m'attendais à un truc pas jojo mais niveau syntaxe, voca, fond et forme, t'as assuré pour moi. Ca peut paraître un peu excessif mais pour un truc de cette taille c'est rondement mené. Après, c'est vrai que quelque chose de plus long, de plus approfondi aurait été much appreciated. Les passages sont courts et donc "pauvre" en sens, difficile d'en tirer une vraie leçon, on dirait qu'ils sont là juste pour dire : Non, ce chevalier est désabusé, il ne changera pas. Et c'est assez dommage d'expédier tout ça comme ça.

Bon sinon, de là à en tirer une morale, c'est un peu court pour moi. Peut-être que tous les combats ne se mènent pas à l'épée, que mener le combat de son esprit et de son verbe lui aurait évité de se retrouver sans épée à la fin :hap: je sais pas

Bref, j'ai bien kiffé :oui:

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
26 mai 2014 à 19:58:09

:merci: Merci beaucoup pour ce commentaire très encourageant ! :-d

Une de mes proches me disait aussi que ça méritait peut-être un récit plus long, avec des chapitres etc... J'ai un peu du mal à me le figurer mais ça viendra peut-être. "Difficile d'en tirer une leçon", je ne peux que confirmer. Cela étant, avec du recul (pas mal de mois, maintenant), j'en dégage une structure un peu moins uniforme. Comme je t'ai plusieurs fois lu le rappeler sur le forum, ça fait un peu con d'indiquer au lecteur ce qu'il est censé comprendre, donc j'essayerai de rester mesuré. En gros, c'est :
"Chevalier rebelle insouciant --> élément perturbateur (paradoxe temporel) --> déni de la magie dans la FICTION --> absence de but, de FIN --> déni de la magie dans le REEL --> interrogation sur les MOYENS, bien présents --> désertion de négligence --> mind-fucker (fin malheureuse ?)"
Mais effectivement, lors de l'écriture, j'me demandais bien quand j'allais finir par faire évoluer ce chevalier, avec son histoire. Peut-être effectivement que ça serait plus évident avec un récit plus long.

Pour ce qui est d'en tirer une morale, ce serait une bonne aide selon moi que de voir tout ça sous un angle allégorique. Là encore, j'vais pas trop m'étaler sur ce que je vois personnellement, mais je fais quand même une analogie assez automatioue entre l'épée du chevalier et l'intellect (au moins rattaché au verbe, si ce n'est à l'esprit, comme tu dis), ou entre les dragons et les "trolls" ( :noel: ). D'où le deus ex machina apparent à la fin qui le catapulte en enfer juste après qu'un parchemin de déception l'ait plongé dans le doute. Ou le rapprochement entre les flammes (ou ses armes) et la grande question (amie ou ennemie ?).

Après, il y a carrément des passages que j'ai casés presque juste pour faire référence à ma vie, :rouge: et où il ne faut effectivement peut-être pas chercher le moindre sens... en espérant qu'au moins ça se mêle bien à l'ensemble et aide à la narration générale... :pf:

Encore merci, en tout cas ! :-d

Mirage_Affable Mirage_Affable
MP
Niveau 2
02 juin 2014 à 22:22:09

Le mirage affable avait faim de fables. Sadenigma a posté son up et donc hop, me voilà.

J'ai lu ton texte. J'ai bien apprécié ton style, sa légèreté et son rythme.
L'état d'esprit général de l'oeuvre est également agréable.

Quelques petites remarques :
- Mille est invariable. Donc on écrit "mille égarements".
- Parfois tu emploies le présent, alors que la grande majorité du récit est écrite au passé. Pourquoi ?
- Pourquoi est-ce la mort qui tente de convaincre le chevalier qu'on peut vivre heureux ? La grande faucheuse a bien changé ! :p

Quant à la grande question qui revient dans ton texte "pourquoi être fort ?", je pense qu'elle mériterait d'être mieux intégrée. Pourquoi le chevalier se pose-t-il cette question ?
Peut-être parce qu'à force de triompher sans difficulté, il y a perdu tout intérêt ? Je ne vais pas citer le Cid de Corneille.
J'imagine que ce sont toutes ces victoires, sans but, qui ont rendu ton chevalier las.

Pourquoi un chevalier a besoin d'être fort ? Parce qu'il est obligé d'affronter un dragon. Pourquoi doit-il affronter un dragon ? Parce que ce dernier est l'ultime obstacle entre le chevalier et la princesse. Mais si le chevalier se contrefiche de la princesse, alors pourquoi être fort ... ?

La force devient vite fade, si elle n'est mise au service de rien.

A part ça, je trouve aussi que l'usage du mot drôle était adapté. Glisser quelques mots familiers dans un texte bien écrit donne plus de vivacité à l'ensemble, je trouve.

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
03 juin 2014 à 17:28:32

:merci: Merci pour ce commentaire ! Et aussi pour tes compliments. :-d

:d) Au temps pour moi.
:d) Euuuh... j'me souviens, à la toute base, c'était surtout pour que "part" rime avec "grimoires". :rouge: J'l'ai gardé tout ce temps parce que je trouvais que ça sonnait plutôt bien, dans le texte d'ensemble, et à la réflexion, maintenant, j'me dis que le présent correspond peut-être mieux à la répétition ("il rit" / formule reprise plus loin) et à l'énumération d'actions (aussi courte soit-elle). Mais bon, la première excuse est bien sûr la principale à retenir. ^^'

:d) Je parlais à la fin de mon précédent post des références autobiographiques, en l’occurrence, le passage avec la rencontre de la Mort en est précisément une. Là encore, à la base, ce choix de perso ne va pas chercher très loin. C'est juste qu'au lycée, j'ai reçu un sms d'une nana de ma classe précédente, dont je connaissais certains goûts un peu "gothiques", dans ses lectures ou autres (pas dans son look, dommage), un sms qui me disait de prendre confiance en moi et que chacun sur Terre avait un rôle à jouer. Après lui avoir dit de ne pas dramatiser mon rapport à l'estime (vu le peu qu'elle me connaissait), et surtout de respecter les avis de chacun sur le monde etc (comme mon scepticisme / nihilisme naissant de l'époque), elle m'a dit qu'elle était médium. Donc j'ai choisi de la représenter ici sous la forme de la Mort pour son esthétique ainsi que pour son renvoi au paranormal, l'au-delà, etc...
Avec un peu de recul, j'ai aussi trouvé ce choix de perso justifié par le fait que l'alternative d'une bonne fée m'aurait semblé trop peu contraster l'ambiance générale de mon conte. En l’occurrence, si la Mort dit qu'on peut être heureux, c'est selon une certaine condition, sous-entendant par là qu'on peut aussi être malheureux... :p) Sa connotation funeste est donc sauve.
Enfin, j'vais encore faire un peu "auteur qui se la raconte tout seul", mais sans l'image de la Mort, j'aurais peut-être trouvé un parallèle moins évident (peut-être encore moins que celui actuel) avec le mythe de Dom Juan. J'n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais voilà, d'un noble qui se prend pour un empereur de toutes les femmes à une chevalier qui se prend pour un guerrier célibataire endurci...

Maintenant, la "grande question".
Pour tout dire, je ne suis pas sûr de l'avoir moins bien intégrée que la plupart des éléments du récit, comme "la fin de l'histoire" personnifiée, l'apparition de la Mort, la réponse du chevalier, le parchemin final, etc... :rouge: Probablement le fait d'une certaine volonté de "surréalisme" dans le ton général... J'imagine que le tout semblerait plus logique si j'en faisais, comme a dit scary, une version plus longue. A voir. :)
Cela dit, j'trouve quand même cette question assez cohérente avec les idées qui la précèdent : la Mort qui parle de Destin, et même de destin heureux, qui lui dit, en gros, "d'avoir la Foi", et le chevalier qui lui répond, en gros, "quel destin ? Quel but, quelle raison de vivre, quelle cause pour laquelle se battre ? Un château ? Des trésors ? Pour la Magie ? Pour une princesse ? Non, rien ne tout cela n'existe, tant que je ne l'ai pas vu", la Mort "ok j'insiste pas" et qui le laisse se demander plus tard "ben ouais mais est-ce que t'as une meilleure idée ? Peut-on vraiment se passer de la réponse à cette question ?"
Effectivement, il est plus question d'absence de but que de difficulté. :spoiler: Pour ma part, mes références sont ce que j'ai entrevu de la philosophie nietzschéenne sur la volonté de puissance, une des idées de "1984" ([ATTENTION SPOIL] "le pouvoir pour le pouvoir, exclusivement pour le pouvoir" [FIN DU SPOIL]), et, encore une fois, "FightClub", dans lequel [reSPOIL] des gens se maravent la gueule pour se maraver la gueule, pas pour prouver leur supériorité, pas pour des questions sentimentales, ni par intérêt matériel. Juste pour leurs pulsions de mort, en restant "gratuit pour tous". :p) [re FIN DE SPOIL]

Et le but de ce conte est, oui, au moins d'interroger cette vision des choses, à savoir si tant de gratuité ne finit pas par devenir dramatiquement fade...

J'ai aussi essayé d'interroger la dépendance aux prétendues illusions (les contes de fée, quoi), à travers le deus-ex-machina de la fin, bizarrement presque fatal, je trouve, au vu de tout le récit. La notion de force peut d'ailleurs aussi y être appliquée : est-ce une démonstration de force que de résister aux illusions ? Et dans ce cas-là, quel intérêt ? Quelle raison, pour ne pas être une "âme faible" ? (c'est aussi cette question qui me préoccupe le plus personnellement, et qui a justifié mon écriture de ce conte)

Et encore merci de ton com :) (et désolé du pavé :-( ).

Rayman_2009 Rayman_2009
MP
Niveau 10
04 juin 2014 à 17:56:25

Bien, on dirait que je vais finir par commenter moi aussi. :noel:

Pour commencer, je vais te dire que j'ai trouvé ton texte vraiment génial, et pour une raison particulière ; si je devais résumer ce conte farfelu en un seul adjectif, je dirais "atypique" parce que cela correspond parfaitement au texte et à mon ressenti après la première lecture.

Et à mon avis, c'est ce que qui donne vraiment envie de lire jusqu'au bout. :noel:

Deux choses avant d'approfondir ; les virgules placées de façon excessive sont devenues très fréquentes, et les gens adorent en placer un peu partout dans leurs phrases (on remarque surtout la manie d'en placer entre le sujet et le verbe). Fort heureusement, ce n'est pas ton cas.
Après, faut savoir que c'est marrant que tu le fasses sous la forme d'un conte, parce que le genre est souvent critiqué pour son côté basique et quelque peu gnangnan que tu évoques justement au début de ton pavé, mais c'est aussi très intéressant. :p)

Maintenant, je vais tenter de donner mon avis, mais le risque principal, c'est de passer complètement à côté de l'intérêt du texte, donc je ne promets rien, peut-être vais-je me gourer en beauté - et qui sait, te faire reculer au lieu d'avancer. :hap:

Sinon, je lis un peu ton conte comme une sorte de confrontation entre différentes visions du monde - mais pas que du monde, aussi de la vie.

Je pense que ton chevalier essaie de fuir les codes pré-établis du conte (ces sempiternelles règles avec la fameuse princesse à libérer et le méchant dragon à combattre), mais pas dans le but de "l'insulte" évoquée - tout du moins, pas seulement - mais aussi et surtout dans le but de se démarquer, de se distinguer. :oui:

Bien sûr, il y a l'ivresse des combats et la joie de l'aventure, sans oublier ces "pulsions" qui vont à l'encontre de la morale, puisqu'il n'y a ni jugement, ni notion de bien ou de mal, juste une cour de récréation pour l'enfant qu'est ce chevalier.

Et cela, je le perçois de deux façons.

Déjà, on peut penser qu'il emprunte la solution de la facilité en s'affranchissant des règles ; quoi de plus facile que d'ignorer, que de se moquer, que de rire au nez de tous les autres imbéciles avec leur guide du parfait chevalier ? Après tout, il assouvit ses pulsions, c'est bien là l'essentiel, peu importent l'éthique et la morale.

Mais plus sérieusement, je pense que c'est un moyen de s'évader, de laisser libre au cours à son immense blague, tout en faisant au passage un gigantesque pied de nez - à qui précisément ? En tout cas, on peut lire cela comme une sorte de révolte. On pourrait même faire un parallèle avec la société qui nous impose des règles, des limites, et qui donne des envies de fuite, avec toutes ces restrictions frustrantes. :(

Finalement, pourquoi faire ça comme ceci si on peut le faire comme cela ?

Pour aborder la question de la princesse, je pense que ce qu'il y a de subtil est l'inversion pour le moins inhabituelle que je retire de ton conte ; habituellement, on se bat pour récupérer la princesse, qui est la récompense, et le combat contre le dragon est l'obstacle, souvent même la motivation - si on peut parler de motivation, mais là encore, l'épique et la joie de combattre tendent à confirmer ce statut.

Mais là, ce n'est pas le cas ; c'est même l'inverse.

Le combat devient la récompense, autrement dit, tout ce qu'il y a de plus salvateur pour le chevalier, et la princesse s'en retrouve reléguée au rang de simple motivation, de décor, sinon de bête artifice. A vrai dire, le chevalier l'a en horreur, donc ça va plus loin.

Et cette inversion récompense/motivation (et vice-versa) est intelligente. :o))

Après, ce que montrent la Mort et le Deux Ex Machina de la fin, c'est qu'en aucun cas il n'est envisageable que les deux visions sur la vie puissent coexister ; plus flagrant encore, il semble que l'une doive avoir totalement raison alors que l'autre sombre dans le mensonge. Peut-il y avoir une notion d'avis ?

D'autant plus que le Deux Ex Machina, par la rudesse de son message au chevalier, semble briller par sa supériorité (par son mystère aussi), et il dit clairement que le chevalier a tort depuis le début : faut-il croire aux illusions ?

Après, volontairement, la question de la fin est ambigüe. "Pourquoi être fort ?"...
De quelle force parle-t-ton ? La force de résister aux illusions ou, au contraire, celle d'y croire, de fléchir, de céder ? En quoi est-ce fort, justement ?

Pour la morale, je pense ne pas pouvoir m'avancer.
Et est-ce le plus important ?

Pour moi, le message est véhiculé au gré des diverses interprétations que l'on peut se faire de ton conte, mais je ne vois pas une morale précise, fixe et encore moins universelle, donc cela me paraît alambiqué. :-(

En tous les cas, j'ai pris du plaisir à lire et à réfléchir. :-)
Si jamais faut en discuter plus, je suis partant, mais là, je finis de bosser. :-d

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
04 juin 2014 à 22:49:36

Merci beaucoup pour ton commentaire à toi aussi. :-d

Non non, j'pense pas du tout que tu m'ais fait reculer, t'inquiètes. :ok:

"Si jamais faut en discuter plus" :d) Y a pas la moindre obligation, j'ai pas de parchemin sur moi (ni de feu non plus, je fume pas). :o))

Première chose à laquelle je vais répondre : le but du chevalier. Classique, "pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient", de là un renvoi au début du conte, à ce qui détermine, finalement, le chevalier.
C'est pas franchement évident de le dire, ça me ramène à la crainte que j'ai eue au moment de poster ce texte, d'être pris pour un prétentieux qui se prend pour un chevalier, mais v'là une autre référence autobiographique : en primaire, on m'a calculé un QI de surdoué, et mes parents disent que j'ai appris à lire tout seul, presque mieux que mon frère aîné (2-3 ans d'écart) dans la même période. C'est une forme de précocité, en particuliers vis-à-vis des livres (et du coup des fictions), que je partage avec le Chevalier Sans Princesse (au moins celle-là ^^).
Pourquoi est-il différent, "démarqué, "distinct" des autres ? Pourquoi n'obéit-il pas au schéma habituel du conte ? Pas par choix, mais par accident, à cause de "la fin de l'histoire" déréglée (et d'un dieu vieillissant depuis que Nietzsche a dit qu'on l'avait tué). Il a vu un avenir qu'il n'aurait pas dû voir, et donc presque logiquement poussé à ne pas l'espérer / provoquer.

A partir de là, les philosophes ont pas fini de se casser les dents sur la notion de liberté, jusqu'au "nous sommes condamnés à la liberté" de Sartre. "Tous les hommes naissent libres et égaux (en droit)", "mais certains le sont plus que d'autres" "imbéciles heureux", etc...

Cependant, j'ai un petit truc à redire en ce qui concerne l'inversion que tu évoques. Je suppose qu'elle découle de mon propre "chevalier > dragon = princesse" ? En l'occurrence, et là où je me suis pour tout dire un peu fait plaiz en écrivant ce conte (bah oui, 'l'en fallait quand même un peu :p) ), c'était plus dans l'idée de rendre la princesse absolument absente, à tout point de vue si on oublie le passage où elle est traitée de légende (donc non-réelle, et donc non prise en horreur, même pas évoquée face à la Mort), du conte (à moins que... :sournois: mais j'vous laisse chercher).
Donc en gros, ça donne plutôt "chevalier > dragon (=/= princesse)" (vivement la touche "n'égale pas"). C'est ce que j'aime (owi, je m'aime :content: ) dans l'ambiguité du titre : on serait tenté de lire "sans princesse" comme l'évocation d'un manque alors qu'il s'agit juste d'évoquer une absence. :p)
Don't feed the princess :noel:
(A force de parler comme ça de la princesse, on va finir par y voir de la néo-misogynie :noel: pour ceux qui n'ont pas compris que "la princesse" n'est ici qu'une allégorie de la transcendance)

Et pour la notion d'avis, c'est juste qu'un conte se doit par essence d'être assez caricatural. On ne sort pas les notions de Bien et de Mal de grand chose d'autre... Sans métaphores, allégories, etc, et plus de réalisme, ça donnerait certainement quelque chose de plus nuancé.

Ah, aussi : "pourquoi faire ça >comme< ceci si on peut le faire >comme< cela" :d) ça c'est surtout le comment, j'voulais beaucoup plus aborder le pourquoi. :hap:

J'crois n'avoir rien oublié de ton com dans ma réponse... Si c'est le cas, alors j'ai juste du ne rien y voir à redire. :ok:

PS : petit minibonus > https://image.noelshack.com/fichiers/2014/23/1401914188-playingcardback-aceh.png j'me suis amusé à faire un petit visuel pour ce conte. S'pas une couv et y a pas lieu d'en faire, mais j'aime bien les idées que j'y vois réunies. :)

Skateurdu27 Skateurdu27
MP
Niveau 10
04 juin 2014 à 23:14:02

Bon je poste aussi, mais tes sous-entendu peuvent être interprété bizarrement sur ton message sur le forum RL.

Je ne vais rien dire sur l'orthographe, la syntaxe... Si je le fait sa me rendrai au moins aussi hypocrite que Dr House.

Apparemment, tu as besoin d'une morale auquel tu n'a pas songé.
La mienne de moral pour l'histoire, c'est qu'il n'y en a pas.
Sa pourai être en rapport avec l'irresponsabilité qui nous rattrape a la fin. Ou l'optimisme a la candide qui provoque une profonde désillusion (plus haut t'est perché, plus dure sera la chute)
Mais ma morale de cette histoire, c'est qu'il n'y en a pas. Que tu cherches des chemins dans cette vaste plaine qu'est ce conte. Que l'homme a besoin d'ordre pour être a l'aise (ouais, je ramène mes cours de philo et? )
Le chevalier se croyai libre alors qu'il n'été que plus libre vis-a-vis des autres. C'est tout.

A mon tour de poser des questions : a quoi sert d'être intelligent puisque c'est une force?

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
04 juin 2014 à 23:48:34

Je pensais pas sous-entendre quoi que ce soit sur le forum de Rayman Legends. 'juste un peu annoncer que mon conte a beau avoir une forme intentionnellement accessible, il est pas forcément évident à comprendre, même pour moi qui l'ais écrit. Qu'on ne vienne pas le lire avec l'esprit aussi léger que quand on lance une partie de Rayman, malgré les apparences. :ok:
Enfin, comme tu l'auras peut-être lu au fur et à mesure du topic, tout ce qui touche à ce texte comporte / souffre quelques ambiguïtés, ce qui a dû se ressentir dans mon post. 'rien de méchant. :-)))

Merci de ton com, en tout cas. :-)
Ouais, l'absence de morale, c'est un peu l'échec auquel j'en suis resté en fin de rédaction...
J'ai pas bien compris "il n'était que plus libre". Le "plus" en trop ? Parce que pour ce qui est de la distinction entre la liberté absolue et la liberté vis-à-vis des autres (et donc pas vis-à-vis de soi), c'est une idée qui me plaît vachement. :-d

Pour ta question, comme je l'ai dit dans un de mes post plus haut, pour moi, ce conte renvoit aussi à la force intellectuelle (épée = intellect, entre autre). Donc oui, "pourquoi être beau ? Pourquoi être intelligent ? Pourquoi être courageux ? etc... bref, pourquoi, plus généralement, être fort ?"

Rayman_2009 Rayman_2009
MP
Niveau 10
05 juin 2014 à 16:38:46

Je viens répondre ! :-d

Un truc intéressant que tu soulèves avec l'inversion. :p)

"Cependant, j'ai un petit truc à redire en ce qui concerne l'inversion que tu évoques. Je suppose qu'elle découle de mon propre "chevalier > dragon = princesse" ? En l'occurrence, et là où je me suis pour tout dire un peu fait plaiz en écrivant ce conte (bah oui, 'l'en fallait quand même un peu :p) ), c'était plus dans l'idée de rendre la princesse absolument absente, à tout point de vue si on oublie le passage où elle est traitée de légende (donc non-réelle, et donc non prise en horreur, même pas évoquée face à la Mort), du conte (à moins que... :sournois: mais j'vous laisse chercher).

Si je regarde bien le "à moins que", je pense éventuellement avoir trouvé (MP ?). :hap:

Sinon, lorsque je disais "prise en horreur", c'est en référence au comportement moqueur du chevalier et de son regard sur les contes habituels ; il se moque et se dit que "ce n'est pas comme cela que l'on vit", donc quelque part, il y a une sorte de mésestime de la princesse.
En tout cas, c'est ce que j'ai cru lire. :hap:

Ce que je peux affirmer plus sûrement, c'est que tu m'as donné (volontairement ?) une impression en traitant la princesse de légende ; celle qu'elle est en vérité un fantôme, LE fantôme de ce texte, qui plane discrètement sans jamais apparaître véritablement.
On en parle, mais comme tu le dis, elle est totalement absente (quoique... :hap: ).

Petite chose aussi : "mais certains le sont plus que d'autres".
Oh, La Ferme des Animaux, d'Orwell ! :-d
Assez frappant ce livre, j'ai aimé mais c'est particulier (et lié à son contexte surtout).

"Ah, aussi : "pourquoi faire ça >comme< ceci si on peut le faire >comme< cela" :d) ça c'est surtout le comment, j'voulais beaucoup plus aborder le pourquoi. :hap: "

:d) Bah il est au début de la phrase mon "pourquoi". :hap:
Plus sérieusement, si l'on en croit la Mort et le Deux Ex Machina, la réponse au "pourquoi" serait un déni, un refus des conventions (je sais, ce terme est aussi mal employé que mal adapté à ma phrase), l'exaltation du chevalier, mais je préfère en rester là. :noel:

J'ai très peur de dire des bêtises. :hap:

Mais je suis désormais persuadé d'une chose.
Le Deux Ex Machina est une vengeance.
Alors oui, diverses réponses sont possibles, mais je privilégie celle-ci. :noel:

Une autre chose à laquelle j'ai réfléchi ; pour moi, ton conte a une difficulté - sinon une impossibilité ? - à véhiculer une morale parce que je le perçois plus comme étant une énigme à part entière. Une énigme saupoudrée de différents indices que l'on peut plus apparenter à des interprétations pour le coup. Et cette énigme réclame-t-elle une réponse ?

Si l'énigme ne réclame pas de réponse, peut-être ton conte ne réclame-t-il pas de morale ?

Cela ma fait penser à l'énigme de l'abbaye de Thélème quelque part... :oui:

Et l'image est particulièrement intéressante, pour ma part.
Plein de choses à en tirer... mais je préfère aller goûter d'abord... :noel:

Néanmoins, si tel est qu'il n'y a pas de morale, retenons une chose.
Il faut toujours extraire d'un texte "la substantifique moelle". :oui:

Sadenigma Sadenigma
MP
Niveau 36
05 juin 2014 à 17:14:56

Non, pas MP, tu peux donner ton idée ici (même si j'pense déjà la deviner à travers ton allusion au fantôme ^^). :ok:

Oui, effectivement, il y a une sorte de mésestime. :oui:

Mais non, nez pas peur de dire des bêtises, voyons. :hap:

Et oui, j'ai effectivement écrit la fin comme un moment de vengeance, pour qui le "vrai chevalier" (le chevalier sans princesse, évidemment) a "fait de la peine". Reste à voir qui est ce "qui". :)

"Et cette énigme réclame-t-elle une réponse ?" --> Je suppose que c'est aussi à chacun de répondre à cette question-là. :hap:

Je ne connais pas l'abbaye de Thélème. Ce sera donc au programme de mes prochaines recherches / lectures. :-d Merci !

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