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Sujet : [Thriller] Comment devenir millionaire?

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Pseudo supprimé
Niveau 10
04 décembre 2013 à 18:30:29

Bonjour :)

...

Voilà c'est tout :noel:

Place au texte:

Mardi 17 Septembre
21h32

Linda Watson regarda par la fenêtre de la cuisine. Devant elle, une vingtaine d’étages plus bas, s’étendait Central Park. Avec son salaire de professeur remplaçante, Linda n’aurait jamais pu s’offrir un appartement avec une telle vue. Mais une nouvelle vie se présentait à elle, et elle n’avait plus qu’à attendre que l’argent arrive. Alors, elle pourrait rembourser le prêt qui lui avait permis de réaliser son plus grand rêve. En attendant, Linda passait ses journées à admirer le rectangle de nature. Depuis toujours, elle éprouvait une fascination étrange vis-à-vis du parc. Comment une telle merveille pouvait-elle résister aussi inlassablement à l’expansion de la ville ? Pourquoi tous ces politiciens, malgré leur fichue manie de vouloir planter des buildings sur chaque mètre carré de terre, ne tentaient-ils pas d’empiéter sur ce bout de paradis ? C’est ce que cet endroit avait de si magique : il était à la fois superbe et intouchable.
Linda s’accorda le droit d’admirer encore quelques instants l’éclat de la lune sur ces arbres éternels. Elle songeait à aller se coucher quand une main gantée se plaqua contre sa bouche. Lorsque la jeune femme pris conscience de la lame de céramique qui glissait sur sa gorge, tous ses espoirs s’effondrèrent. Comment avait-elle pu penser un seul instant qu’elle pourrait repartir de zéro ? Elle ne pouvait même plus reprendre à un… C’était fini, Game Over.

Samedi 21 Septembre
19h40

L’attention des médias était essentiellement portée sur le tueur de Central Park depuis quelques jours. Quand une femme avait été retrouvée égorgée à son domicile new-yorkais le 8 septembre, sans aucun indice pouvant aider à comprendre ce qu’il s’était passé, les journaux locaux avaient alors parlé d’un simple assassinat bien orchestré. Après la découverte d’une deuxième victime le 12, le pays entier avait eu vent de l’apparition d’un nouveau tueur en série. La capacité de celui-ci à disparaître sans laisser de trace l’avait rendu mondialement connu le 17 septembre, après le meurtre de Linda Watson. Cependant, s’il n’avait toujours pas donné d’indice concernant son identité, il avait cette fois-ci laissé l’arme du crime sur place. Les autorités étaient encore en train de débattre pour savoir si le couteau était un message ou s’il avait tout simplement été oublié, lorsque qu’un cadavre fut repêché dans le lac de Central Park, le 19 septembre. Le corps fut rapidement identifié : il s’agissait de Melvin Elder. L’intérieur de son avant-bras était en charpie, l’homme s’était vidé de son sang. Le couteau qui avait causé la blessure se trouvait dans la main de Melvin ; il s’agissait d’un couteau en céramique, deux ustensiles identiques furent retrouvés dans son manteau.
Conclusion des psychologues après deux jours d’enquête : Melvin, atteint depuis longtemps de troubles de la personnalité, était devenu fou après la faillite de son entreprise, il avait alors planifié inconsciemment plusieurs meurtres parfait pendant qu’il regardait son feuilleton policier du soir. Entrant alors dans une transe meurtrière à la fin de chaque film, il s’était infiltré chez plusieurs jeunes femmes avec lesquelles il n’avait aucun lien quelconque, et les avait toutes égorgées. Il avait alors repris conscience juste après son troisième crime, et, en comprenant ce qui s’était passé, avait lâché le couteau et s’était enfui à travers Central Park. Il avait eu une absence et s’était retrouvé en plein milieu du lac. Pris d’une ultime crise de panique, il avait pris un autre couteau dans sa veste et avait mis fin à ses jours.

Logan était perplexe, leur récit ne collait pas, trop de questions restaient en suspens. Comment Melvin avait-il fait pour se retrouver à chaque fois dans l’appartement d’une femme isolée, et ce du premier coup, si son esprit avait choisi au hasard ? Comment son médecin généraliste, lui qui prétendait avoir toujours su que Melvin était instable, avait-il pu le laisser faire sa descente aux enfers sans s’inquiéter de rien ? Et enfin, pourquoi l’homme s’était-il « littéralement creusé l’avant-bras » avec sa lame alors qu’un simple sectionnement des veines aurait suffit à le tuer ?
« C’est une conspiration… s’entendit-il soudain marmonner. C’est une conspiration ou ils sont juste cons. »
Logan n’était pas du genre à se méfier de sociétés imaginaires et à croire aux complots les plus farfelus. Les flics de New-York étaient juste cons, ou alors c’était les médias, qui s’étaient arrêtés à la version des faits qui attirerait le plus d’audience

« Je… Je ne comprends pas… Melvin n’aurait jamais pu faire de mal à qui que ce soit ! » balbutiait la femme de Melvin qui, depuis plus de cinq minutes, était en train de pleurer dans le micro de la journaliste. Celle-ci lui demanda une fois de plus si elle était sûre que Melvin était sain d’esprit, histoire de rajouter des larmes. Les larmes, ça faisait toujours grossir la part d’audience. Bien sûr, les larmes arrivèrent, et la veuve pleura de plus belle.
La télévision avait décidément touché le fond… Mais Logan ne pouvait plus se permettre d’autres distractions. La boîte à images était déjà un énorme don de la part de Jenna. Cette dernière lui aurait tout aussi bien pu trouver un moyen de tout lui interdire, voire le mettre à la porte. Il se sentait coupable, coupable envers Jenna, mais surtout envers lui-même, d’être tombé aussi bas.
« Je t’ai déjà dit un paquet de fois de ne pas mettre les pieds sur le canapé ! »
Il ne l’avait pas entendue rentrer. D’après le ton de sa voix, Logan décida qu’il serait plus judicieux de ne rien répondre et d’obtempérer immédiatement. S’il répondait, même en chuchotant, il était à peu près certain qu’il finirait par hurler sur celle qui l’avait jadis aimé, et il s’en voudrait, car il était le seul et unique responsable de la situation. Pourtant, il murmura malgré lui : « Désolé. Je… »
Et Jenna s’énerva. Ce fut un long sermon, si long que Logan se mit à envier ce Melvin Elder, qui n’aurait plus jamais à se soucier de quoi que ce soit.
Je n’en peux plus, tu envahis ma vie, j’en ai marre de toi, je pensais que j’en avais fini avec tes conneries, regarde tout ce que j’ai fait pour toi, c’est de ta faute si notre couple a foiré, tu aurais du rester chez tes parents, à leur place moi non plus je ne te laisserais pas revenir, profiteur, égoïste, parasite, loser. Et ton poker, tu peux te le foutre dans le c…
« J’ai arrêté le poker, s’entendit-il dire. J’ai arrêté, je vais me racheter. »
A sa grande surprise, Jenna n’explosa pas. Il la regarda avec stupeur contenir sa colère. Elle répondit calmement et lentement : « Le poker, tu l’as arrêté il y a quatre mois. Puis tu m’as dit que tu avais trouvé le coup du siècle, que tu allais te renflouer. Et tu as perdu les cinq mille dollars que je t’avais prêtés, tu les as perdus au poker. »
Un silence de plusieurs secondes s’ensuivit. Enfin :
« Demain matin, je pars au Chili pour deux semaines, pour le boulot. A mon retour, je veux que tu sois parti. »
Logan marcha silencieusement vers la porte d’entrée. Il préférait éviter de se trouver dans l’appartement lorsque Jenna était là. Il la dérangeait bien assez lorsqu’il vidait son réfrigérateur. Il allait devoir tuer le temps dehors pendant plusieurs heures. Elle l’appela avant qu’il atteigne le bout du couloir, alors qu’il réfléchissait à ce qu’il pourrait faire. Il se retourna.
« Tu as jusqu’au sept octobre. Je n’hésiterai à faire appel à un avocat si tu es encore ici à ce moment là. »

[à suivre]

(bon bien sûr ce n'est qu'un début ^^)

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 décembre 2013 à 17:03:06

Samedi 21 Septembre
20h32

Le regard perdu vers l’horizon, Logan se laissait bercer par le chuchotement du vent. La nuit tombait, et la ville commençait à changer de visage. Il n’avait jamais aimé ce moment de la journée. Pour lui, les mondes du jour et de la nuit étaient incompatibles. L’un était destiné aux esprits cartésiens, aux gens sérieux, à ceux qui ne laissent pas de place à l’inconnu
, ceux qui veulent se montrer. L’autre s’adressait davantage aux rêveurs, aux solitaires, à ceux qui vivent dans l’ombre, ceux qui se cachent. Ceux qui vivaient sous le soleil devaient rentrer chez eux la nuit pour se reposer et fuir leur peur de l’obscurité, et inversement pour les fils de la lune, qui s’abritaient le jour. A l’aube, ces derniers disparaissent, alors que sortaient les premiers adeptes de la lumière. Au crépuscule, alors que les diurnes les plus courageux traînaient dehors encore quelques heures, les créatures de la pénombre quittaient leurs tanières pour entamer leur marche quotidienne.
Logan craignait cette période-là, elle lui inspirait toujours des visions d’apocalypse. Les morts se réveillent, et prennent la place des vivants. Il redoutait surtout qu’un jour, s’il s’attardait trop longtemps dans les rues de Vancouver, il deviendrait un nocturne sans en avoir conscience. Et à l’aube, il retournerait se terrer avec les autres morts. D’une façon ou d’une autre, bien qu’il ne soit ni superstitieux, ni paranoïaque, Logan était convaincu qu’un jour, il mourrait au crépuscule.

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 décembre 2013 à 17:04:13
  • ces dernier disparaissaient (j'ai oublié de me relire)
Ostramus Ostramus
MP
Niveau 24
08 décembre 2013 à 17:42:58

J'ai beaucoup aimé l'introduction.

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 décembre 2013 à 17:44:15

Samedi 21 Septembre
22h13

Il entra sur la pointe des pieds dans l’appartement. Pas question de faire le moindre bruit, ni même d’allumer la lumière. Derrière la porte fermée de l’unique chambre somnolait un monstre dangereux. S’il réveillait Jenna, si jamais ce dragon était pris d’une nouvelle crise de fureur, alors Logan serait expulsé sur le champ. Deux semaines représentaient déjà un délai plutôt court pour recommencer une nouvelle vie, aussi il décida de s’y accrocher. Jadis, elle aurait réagi en lui murmurant de faire moins de bruit. A présent, elle était capable de l’étriper.
Logan prit alors conscience d’un fait amusant : s’il passait toutes ses journées à détester ce qu’il était devenu, il consacrait ses nuits à haïr la nouvelle Jenna. Ainsi fonctionnait son esprit : deux mentalités différentes, qui alternaient leur prise de contrôle sur un corps exténué. La première était lucide, la seconde était aveugle. L’une comprenait ses erreurs, l’autre les voyait comme des réussites. Le bon Logan et le mauvais Logan… Leur règne datait de plusieurs années. Mais toutes sortes d’échecs étaient en train de submerger le bon, tandis que le mauvais commençait à prendre de plus en plus de place dans la vie du vrai Logan.
Il n’était que 22h13, mais celui-ci fut pris d’une violente envie de jouer. En général, il était couché avant que ces pulsions arrivent, et il se contentait de rêver de poker. Mais cette nuit-là, cet instinct se réveilla avec une heure d’avance. Il se dirigea machinalement vers l’ordinateur portable qui trônait sur la table basse du salon. Il l’alluma, entra son mot de passe, et ouvrit son navigateur internet. D’une façon quasiment automatique, il cliqua sur le marque-page qui le mena sur le site qu’il avait le plus fréquenté au cours de sa vie : du poker en ligne. Logan était loin d’être mauvais à ce jeu. Seulement, à chaque fois qu’il gagnait une partie, il misait deux fois plus à la suivante, certain d’en sortir encore victorieux. Et il perdait. C’était ce réflexe qui l’avait fait couler aussi bas. Et aussi le fait que les avatars virtuels ne lui permissent pas de détecter le bluff de ses adversaires. Autour d’une vraie table, il était imbattable. Une sorte de don. Mais il ne pouvait plus entrer dans les casinos. Interdit à vie pour tricherie. Son ancien ami avait pensé pouvoir mieux s’en tirer s’il parvenait à faire passer Logan comme complice de son plan. Ce dernier n’avait jamais réussi à prouver son innocence.
D’un seul coup, il se retrouva sur une page du site qui affichait des couleurs plus vives. L’écran La luminosité ambiante de la pièce augmenta. Cette lueur soudaine fit revenir le bon Logan. Il parvint alors, au bout de quelques secondes intenses de débat interne, à ouvrir une autre page, pour se détourner de la tentation. Il prit l’initiative de consulter sa messagerie. Au milieu d’une bonne dizaine de messages du précédent site, qu’il se persuada de ne pas lire, il vit un e-mail portant l’objet : « Besoin d’argent ? »

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 décembre 2013 à 17:58:03
  • La luminosité ambiante

(j'avais pas vu, dsl)

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 décembre 2013 à 16:06:24

??? ?? ???
??h ??

Il se retrouve encore dans cette pièce enfumée, scrutant avidement les jetons posés sur la table. Cette fois c’est la bonne. Il examine les cartes, à peine éclairées par une ampoule au plafond. Le reste de la salle est plongé dans la pénombre. Logan ne distingue pas les autres personnes. Certaines sont des croupiers, d’autres des joueurs, peut-être même un ou deux agents de sécurité. Il ne peut pas les compter, ne voit pas leurs visages. Mais il sait que ces silhouettes ont le regard braqué sur lui. Il vérifie encore une fois son jeu : quinte flush. Il fait tapis. Il gagne. Une somme colossale. Il sent un hurlement de victoire monter en lui. Soudain, les autres lampes s’allument. Il peut enfin regarder les silhouettes. Elles ont toutes le visage de William, son ami de toujours. Elles rient. Quelqu’un – quelque chose – le tire en arrière. Il bascule, se fait traîner loin de la table, loin des lampes. Il se retrouve dans le noir. On le lâche. Il sent un visage s’approcher, un souffle fétide lui caresser le visage. Malgré l’obscurité, il reconnaît Jenna. Elle murmure : « tricheur… »

Pseudo supprimé
Niveau 10
30 décembre 2013 à 17:36:05

Dimanche 22 Septembre
6h00

Finalement, ayant renoncé au sommeil, Logan s’était levé deux heures plus tôt que prévu. Les premiers rayons de l’aube s’infiltraient dans l’appartement, aussi s’accorda-t-il le droit de savourer cet instant pendant quelques minutes de plus. S’il craignait le crépuscule, l’aurore était pour lui le moment le plus rassurant de la journée. L’apparition de la lumière, la fin des ténèbres. Il brûlait d’envie d’enfouir son cauchemar au plus profond de sa mémoire. Cette nuit-là, le rêve avait été pire que toutes les autres fois, la sensation de menace et de rejet avait n’avait jamais été aussi intense, la scène avait l’air… vraie.

Un quart d’heure plus tard, il se retrouva sur le palier, prêt à partir. Il verrouillait la porte derrière lui lorsque Chris l’appela dans son dos.
« Hey !
- Oui ? s’entendit-il répondre sans conviction.
- Juste… Hey ! Je veux dire… Ca faisait un bail que je t’avais pas vu. T’habitais plus ici ? »

Chris Whitfield, trente-cinq ans, afro-américain, entraîneur d’une équipe de hockey junior, voisin de Jenna. Les deux hommes s’étaient rapidement liés d’amitié quand Logan avait emménagé chez cette dernière. Mais depuis plusieurs mois, ils avaient effectivement arrêté de se voir.

« On ne doit plus avoir des horaires compatibles, je pense.
- Ca veut dire que t’as trouvé un boulot ? lança Chris.
- Non, j’ai juste…

(Je suis en train de devenir une créature de la nuit)

- …Non, j’ai adapté mon emploi du temps pour éviter de croiser Jenna dans la journée, elle est un peu sur les nerfs en ce moment.
- Tu pouvais m’appeler quand même, on lâche pas ses potes comme ça !
- Tu m’as pas appelé non plus…
- C'est-à-dire que… Bon on va pas commencer à débattre sur lequel est le plus gros connard, et je vais te souhaiter une bonne journée. Je t’aurais bien proposé de faire un truc pour fêter nos retrouvailles, mais là j’ai une heure de course à faire, puis je vais passer à la salle de gym, donc je vais probablement être occupé toute la journée. Faudra quand même qu’on se contacte !
- J’y veillerai
- A plus !

Et il disparut dans la cage d’escalier en trottinant.

xDriss xDriss
MP
Niveau 6
01 février 2014 à 16:58:10

Franchement l'introduction est superbe :coeur:

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
11 février 2014 à 01:15:49

Comme déjà dit, l'introduction est pas mal du tout, ça surprend bien et ça met dans l'ambiance.
Sinon c'est bien raconté, fluide, agréable à lire, alternant judicieusement entre du descriptif et les pensées de Logan. C'est la vie de monsieur-tout-le-monde, mais c'est intéressant.
Deux petits points qui m'ont dérangé:
Le dialogue avec le voisin, ça fait pas "réel". Fin je sais pas, mais si c'étaient des vieux potes et qu'ils ne se sont pas vus depuis un moment, j'aurais pas vu leurs retrouvailles comme ça... (Et le "je suis en train de devenir..." entre parenthèses, bof..
Sinon, je ne suis pas persuadé de l'utilité des dates et heures indiqués en début de post. Une simple indication de temps suffirait, genre, le lendemain, quelques heures plus tard... Là je trouve que ça coupe le texte.

Mais dans l'ensemble c'est bien et intéressant! :oui:

S'il y a une suite, je ne promets pas de la lire... :hap:

Psyclo Psyclo
MP
Niveau 10
11 février 2014 à 18:17:09

bon, j'ai lu le preier post, ça ne m'a pas emballé...

une histoire policière à new-york, non merci...

pourquoi new-york au fait ?

J'ai lu un truc récemment qui disait que de plus en plus d'éditeur refuse ou demande à faire retravailler des manuscrits parce qu'ils sont écrits par des gens qui ne connaissent pas du tout les Etats-Unis mais qui écrivent leurs histoires là-bas juste parce que "ça fait mieux"

bon ça veut pas dire que tu veux faire éditer cette histoire et qu'on a pas le droit de rêver, peut-être même connais-tu new-york comme ta poche, j'en sais rien, mais bon, c'est quand même symptomatique de l'abrutissement qu'opère hoolywood sur notre imaginaire... ça me désole un peu :(

sinon côté forme c'est bien écrit, bravo et bon courage pour la suite :)

Pseudo supprimé
Niveau 10
12 février 2014 à 17:22:59

Alors:
Mandoulis :d) C'est vrai que le deuxième dialogue est assez bâclé, j'étais en manque d'inspiration :(
:d) Pour les dates, j'ai mis ça pour couper les différentes parties, je ne sais pas si c'est forcément une mauvaise idée (je pencherais plutôt pour le "c'est une question de goûts" :p) )
Psyclo :d) Je te l'annonces: ce n'est pas une histoire policière et ça ne se passe pas à New-York :hap: (en dehors de l'intro). Remarque j'avoue que je ne connais pas beaucoup Vancouver (voire pas du tout), mais je pense qu'en France ça collerait pas tellement :( (de toute façon j'ai pas prévu de le faire éditer :-p )

En tout cas je vous remercie d'avoir pris le temps de lire et de commenter :-)

Psyclo Psyclo
MP
Niveau 10
13 février 2014 à 14:59:03

Et pourquoi ça collerait pas en français ? Ton imaginaire se situe outre-atlantique ? :hap:

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
13 février 2014 à 15:01:59

La mentalité et le système outre-atlantique sont bien différents de l'Europe, donc peut-être que son idée repose sur un truc typiquement nord-américain...

Pseudo supprimé
Niveau 10
13 février 2014 à 18:54:20

Ben typiquement nord-américain je sais pas (au pire, c'est pas censé être ultra réaliste donc on s'en fiche un peu :hap: ), mais en général il faut bien avouer que certains histoires paraissent bien plus crédible si elles se déroulent en Amérique que si elles prennent place en France :ok: (ou alors c'est peut-être juste le syndrome Hollywood qui nous empêche d'imaginer une histoire sanglante en dehors des Etats-Unis... :( )

LeRoiSodom LeRoiSodom
MP
Niveau 7
13 février 2014 à 19:24:10

R2MI390 Voir le profil de R2MI390
Posté le 13 février 2014 à 18:54:20 Avertir un administrateur
Ben typiquement nord-américain je sais pas (au pire, c'est pas censé être ultra réaliste donc on s'en fiche un peu :hap: ), mais en général il faut bien avouer que certains histoires paraissent bien plus crédible si elles se déroulent en Amérique que si elles prennent place en France :ok: (ou alors c'est peut-être juste le syndrome Hollywood qui nous empêche d'imaginer une histoire sanglante en dehors des Etats-Unis... :( )

bah, c'est clairement le syndrome Hollywood et ce que tu dis à ce sujet est assez édifiant je trouve parce que dire "certaines histoires paraissent bien plus crédible si elles se déroulent en Amérique" c'est quand meme chaud... 'Fin je vois ce que tu veux dire mais dis comme ça c'est flippant... J'veux dire, bien sûr qu'une histoire de réglement de compte passera mieux à chicago qu'a Henin-Baumont ou Bruy-la-brussière, mais bon... :hap:

24bits 24bits
MP
Niveau 11
13 février 2014 à 19:37:47

Psyclo a raison. C'est un sujet passionnant auquel je me suis déjà confronté au cinéma. Ce qui est sûr, c'est qu'on est "pollué" par une imagerie américaine. On a du mal à s'en débarrasser et on pense certaines histoires avec des images très ricaines. On ne peut pas faire une bonne histoire française si on ne se défait pas de cette imaginaire. Sinon ça sonne faux. C'est l'erreur de plein de films amateurs ou même de certains superproduction Luc Besson. (Taken a fonctionné mais parce que la France ne reste que le décor).

Le problème c'est que si on réfléchit à l'image française du policier français, elle est carrément franchouillarde. C'est pour ça qu'aujourd'hui on patauge et on a un genre policier/action/thriller complètement à la ramasse.

Psyclo Psyclo
MP
Niveau 10
13 février 2014 à 20:32:14

24bits : Les luc besson fonctionnent en général très bien, c'est probablement les plus belles tentatives du genre, genre forcément décrié parce qu'en France il faut faire du cinéma d'auteur sensible dans lequel il se passe rien (de rouille et d'os) sinon une histoire d'amour pourri et + il faut au moins que ça défende une minorité soit disant opprimée ( la vie d'adèle) sinon c'est de la merde... Hé ben voilà ce qu'on obtient ; des histoires typiquement américaines qui sortent de la tête de gens qui n'y ont jamais foutu les pieds....

d'autant qu'imaginer savoir ressentir, penser agir et écrire des personnages américains en passant uniquement par le prisme de ce qu'ils ressentent à travers un média tel que le cinéma dans la litté... nan je m'égare là :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
13 février 2014 à 21:11:38

Ben justement, je ne prétends nullement présenter de vrais américains (d'autant plus que ça se passe au Canada), mais j'ai imaginé l'histoire comme s'il s'agissait d'une moyenne-grosse production hollywoodienne :rouge: (enfin pas forcément d'Hollywood mais vous m'avez compris)

Bref du coup vous avez pas fini de râler, parce que la suite ça se passera en Chine :hap: (mais dans une ville imaginaire, donc ça passera peut-être mieux)

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 mars 2014 à 22:02:54

Dimanche 22 Septembre
8h 24

Il était passé de l’autoroute aux routes secondaires, puis des routes secondaires aux routes de campagne, puis des routes de campagne à des chemins sordides qui ne semblaient mener nulle part. Cependant, Logan arriva bel et bien au lieu de rendez-vous (grâce à Dieu, son gps n’était pas tombé subitement en panne en plein milieu du trajet). Les coordonnées qu’on lui avait communiquées le menèrent à une table de pique-nique plantée sur le bord de la route. La structure, fendue de toutes parts, semblait pourtant solide, comme si le bois avait était fossilisé.
En ce lieu isolé, figé dans le temps, se détachait clairement une silhouette appuyée contre le capot d’une BMW de série. Logan se gara à une dizaine de mètres, puis marcha vers le contact mentionné dans l’e-mail, qui se redressa à son approche.
Il s’agissait d’un homme d’apparence ordinaire, d’un peu moins de soixante ans, les cheveux gris, gagné par la calvitie, vêtu de chaussures en cuir noires, d’un pantalon gris clair, d’une chemise blanche pas complètement fermée, les manches relevées.

« Bien le bonjour monsieur ! lança-t-il d’un ton détaché, tandis qu’il s’avançait également vers Logan. Mon nom est Wade Anderson.
- Enchanté, répondit Logan en lui serrant la main. Je suis Logan Hunter.
- Je m’en doute bien. Vous l’aurez compris, c’est moi qui suis chargé de vérifier si vous avez bien le profil requis pour participer au jeu. Pas de panique, je ne vais pas vous faire remplir tout un tas de formulaires, nous allons simplement discuter, tranquillement. Certes, il y a une somme assez conséquente à gagner à l’issue de cette compétition, mais je vous assure que cet entretien ne sera pas compliqué, je vérifie juste les renseignements que vous nous avez fournis, de simples détails. »

Wade s’exprimait avec une assurance et une empathie hors normes, de manière fluide et avec une intensité régulière. Pas un seul tic ne trahissait une quelconque gêne, aucun doute ne transparaissait de son attitude : cet homme exerçait son métier depuis des années, il le connaissait sur le bout des doigts et à aucun moment ne doutait de bien le faire. Un véritable expert en entretiens d’embauches, capable de mettre son interlocuteur à l’aise sans cesser d’analyser la moindre de ses paroles.
Constatant cela, Logan s’autorisa à débloquer ses poumons. Quand bien même il pourrait se couvrir de ridicule, le charisme de Wade réduirait systématiquement son stress. En ce moment même se jouait son avenir, mais il n’avait plus l’impression que le premier faux pas puisse avoir des conséquences gravissimes. La pression qui l’avait écrasé pendant tout le trajet disparaissait progressivement.

« Une bière ? »

Wade pointait du doigt un pack de Labatt Blue posé sur le capot de la voiture. Il tenait lui-même une bouteille dans la main.

« Non merci, répondit Logan. Je ne bois pas d’alcool.
- Oh, allons, vous n’allez pas me laisser boire ça tout seul tout de même… Et puis, vous allez peut-être gagner cinq millions de dollars, c’est un évènement qui se fête ! Enfin, c’est comme vous voulez, je ne vais pas vous forcer…
- Si vous insistez, rétorqua Logan avec un clin d’œil. Je n’ai juste pas l’habitude. »

Ils se dirigèrent vers la table de pique-nique et s’assirent chacun d’un côté. Logan décapsula sa bière avec le couteau suisse tendu par Wade, tandis que ce dernier sortait une pile de papiers de sa mallette.

« Alors… hésita-t-il en vérifiant les feuilles une par une. Alors, alors… Ah voilà ! Logan Hunter ! Donc tout d’abord vous habitez à Vancouver, 1263 Barclay Street.
- En effet.
- Vous avez trente-et-un ans, vous êtes au chômage.
- Oui.
- Vous êtes célibataire, fils unique, n’avez plus de réel contact avec vos parents…
- C’est juste. Mais j’habite chez mon ex.
- Ah bon. Et elle vit dans l’appartement elle aussi ?
- Oui, mais actuellement elle est au Chili, jusqu’au sept octobre.
- Ok, je le prends en compte… Ça, ça va. En revanche, je vois que vous n’avez pas rempli le champ « hobbies ». Je conçois que vous puissiez avoir honte de certaines de vos passions, on a tous nos démons, mais je me dois de vous informer que laisser un critère vide entraîne l’invalidité de votre dossier. Bref, de toute façon personne n’est totalement inactif, il doit bien y avoir quelque chose que vous…
- Eh bien, c’est assez compliqué. J’ai joué au poker à un niveau quasi-professionnel pendant pas mal de temps, mais j’ai eu quelques démêlées avec un casino et j’ai fini par chuter, si vous voyez ce que je veux dire. J’essaie d’arrêter de jouer, je suis trop endetté pour continuer. Finalement, même si ça a toujours été un hobby, je pense que ce serait une mauvaise idée de le noter en tant que tel dans ce dossier..
- Si vous le dites. Après tout, les gens changent. Mais je suis obligé d’entrer au moins un mot. Cherchez un peu… Si vous n’avez pas de travail, comment passez-vous le temps puisque vous avez arrêté le poker ?
- Je ne fais pas grand-chose concrètement. Je sors, je marche un peu, je me pose sur un banc, et en général les journées passent toutes seules. Je regarde le ciel, je pense à mon passé, à mon futur, au jour et à la nuit, et aux transitions entre les deux… »

Il venait de se confier à un parfait inconnu à propos de ses réflexions saugrenues sur le crépuscule. Il commença à transpirer légèrement.

Bien joué, Logan, tu viens de passer à côté de cinq millions de dollars. Ce mec va maintenant s’enfuir à toutes jambes et peut-être même appeler les messieurs en blanc pour t’empêcher de faire du mal à qui que ce soit.

Mais Wade ne tint pas compte de la fin de la phrase :

« Vous vous baladez, vous faites de la marche à pied. Ce n’est pas tout à fait rien, ça devrait convenir. Bien joué, vous avez passé la première étape. »

Bien joué ? Il s’était contenté d’écrire son nom et son adresse dans un mail, et de l’envoyer. Ce Wade Anderson n’était-il pas en train de le prendre pour un demeuré ? Non, tout allait bien. Il n’y avait aucun sous-entendu dans ces félicitations, juste une vague plaisanterie pour détendre l’atmosphère. Logan se relaxa un peu plus, assez pour prendre à présent une initiative.

« Si je peux me permettre, M. Anderson, je pense que c’est mon tour de poser les questions, lança-t-il, bien plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu.

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