C'est une nouvelle, faite pour le lycée. J'ai voulu en faire profiter ce forum.
->S'il-vous-plaît, ne critiquez pas le titre, c'est le seul que j'ai trouvé.
->Ca fait un peu pavé: il y a eu des problemes Word->Forum
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C’était le premier jour de cour. Le professeur, M. Richard, enseignant les mathématiques, accueillais les élèves. C’était un homme sec, maigre, aux petits yeux profonds et à la bouche tordue, dans une éternelle sévérité. La Trique, comme le surnommaient les élèves, expliquais les fondements du règlement intérieur, rappelais l’histoire illustre du lycée Belmont, l’un des plus anciens et respectés de Paris, et préparais les nouveaux élèves que nous étions à « un long rallye de cours et d’apprentissage ». Un des pions, un gros bonhomme pathétique, ayant une longue barbe épaisse et des vêtements tâchés de vin, fit entrer une fille.
« Désolé d’vous interrompre, M’sieur, mais l’proviseur y dit que la fille est dans c’te classe, fit le pion pochard, avec une haleine vineuse. L’étais pas inscrite encore.
-Très bien. Allez-vous en, maintenant, dit-il à l’ivrogne. Et vous, jeune fille, allez vous asseoir à cette place libre, ordonna-t-il en montrant un siège proche du mien. M. Jean Comte, aidez la à s’asseoir.
Je n’avais pas entendu, subjugué par cette nouvelle fille. De petite taille, blonde, un petit nez busqué, de grands yeux verts malicieux, de hautes pommettes, constellées de taches de rousseurs, un front un peu fuyant mais une jolie bouche, toujours souriante. Elle avait coiffé ses long cheveux en queue-de-cheval, ce qui lui donnait un air plus mature que les autres filles, peignées en couettes ou aux cheveux plats. De plus, c’était la seule élève blonde de ma classe. Elle portait une jupe de coton bleu, qui ne descendait qu’aux genoux, une chemise blanche, également de coton, à manches courtes et un veston en velours noir, avec des boutons d’or. Elle rangea rapidement la croix de plomb qu’elle portait au cou dans sa chemise. Ses vêtements, alliés à sa coiffure, donnait un air quelque peu canaille, mais de suffisamment bon gout pour être chic. Ce fut exactement ce que le professeur ne remarqua pas : ce n’était pas choquant.
« Jeune fille, vous veillerez à porter une tenue correcte en cours, et ce dès demain. Quel est votre nom ?
-Andrea.
-Bien, mademoiselle Andrea, gardez à l’esprit que nous, dans cette école, représentons l’élite en France. Et je n’accepterais pas que cette élite soit corrompue par des comportements comme le votre. Est-ce bien clair ?
-Oui, monsieur le professeur. Veuillez m’excuser, M. le professeur, répondit ironiquement Andrea.
-Est-ce que toute la classe a compris ?
-Oui, monsieur le professeur, fit en chœur la classe. ».
Je m’étais tue, comme l’avait fait Andrea. Je la regardais longuement, observant chaque détail de son visage, de sa silhouette, de sa coiffure, de ses vêtements. Elle dû sentir ce regard, car elle tourna la tête et me regarda droit dans les yeux, puis sourit. Rougissant, je détournais le regard.

Pendant près de deux mois, l’image de cette jolie blonde me hantait. Je la voyais à chaque instant, me sourire pendant mon déjeuner, me regarder quand je partais au lycée à pied ; elle m’accompagnait jusque dans mes rêves, les aiguayant toujours par sa simple présence. Je l’observais à la dérobée en cours, essayant de cerner son caractère, ses habitudes, ses connaissances, les lieux qu’elle fréquentait,… Je n’appellerais pas cela de l’espionnage, mais plus du repérage, dictée par ma prudence maladive de grand timide.
Elle aimait à porter des tenues excentriques par rapport aux standards de M. Richard, notre professeur principal. Elle était malicieuse, sociable, amicale. Elle ne prêtait pas attention en cours comme je m’efforçais de le faire, préférant discuter avec ses amies. Malgré cela, elle se débrouillait pour avoir des notes acceptables, en se sublimant pour les contrôles. Elle pratiquait le badminton, se mesurant aux meilleurs joueurs masculins, qui, dégoutés d’avoir été battus par une fille, restais dans le déni. Elle semblait toujours porter une croix en plomb au cou, et préférait éviter le sujet quand on l’abordait. Le dimanche, elle allais à l’église, habillé en noir, accompagnée de sa mère.

Un jour, à l’approche de Noël, je pris mon courage à deux mains. A un moment de la journée où ses amies étaient absentes, je m’approchais et demandais, d’une voix timide et bredouillante, le visage rouge :
« Euh, salut, moi c’est Jean Comte.
-Qui ? demanda-t-elle, étonnée.
-Jean Comte, dis-je, en devenant écarlate. On est dans la même classe, depuis le début de l’année.
-Ah, oui, je me souviens. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
-Je… On… Ca te tenterais, de manger avec moi au restaurant d’en face ?
-Ah, oui, fit-elle, sans doute étonnée d’une telle demande, de ma part, moi, le timide de la classe. Mais pourquoi pas plutôt au Labegio. C’est un restaurant italien. J’y vais souvent quand… Euh, quand… Enfin, souvent. Et puis c’est plus chic que le bistroquet d’en face.
-Très bien, le Labegio. Quand pourrais-tu ? demandais-je, sachant déjà presque mieux qu’elle son emploi du temps.
-Le jeudi soir, ce serais très bien.
-Parfait. J’ai vraiment hâte.
-Moi aussi. »
J’avais le visage cramoisi, mais non de honte ou de peur du ridicule, mais d’excitation. Cette excitation qu’on les amoureux, lorsqu’ils se jettent à l’eau, et que ce petit risque pris en valais la peine. Elle avait accepté, sans grande difficulté. Elle lui avait sourit, un grand sourire franc, montrant ses dents blanches parfaitement alignées. Mais surtout, c’est avec ce sourire qu’elle lui avait dit « J’ai hâte ». Pourvu que rien ne gâche cette soirée au restaurant.

Le mercredi soir, je n’avais pas trouvé le sommeil. La matinée me parut être une journée entière en elle-même, tant j’étais impatient. A la fin des cours, vers cinq heures, je me précipitais chez moi. Après m’être lavé, séché et peigné, je choisi une tenue très -voir trop- élégante pour mon âge : un costume complet, en coton bleu sombre, une belle chemise en coton blanc, et un nœud papillon d’un noir d’encre. La chaîne d’une montre en or, dépassant de la poche, et accrochée aux boutons de ma veste, complétait cette tenue. Je dis à mes parents que je sortais avec des amis, bien qu’ils ‘y crurent guère, étant donné ma tenue.

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La 2°partie arrive.

J'ai énormément aimé!

Petite nouvelle, bien foutue, bien structurée. Tout est mis en place au bon moment, tout s'enchaine logiquement. Même si l'intrigue est vu et revu, tu la traites super bien et puis c'est toujours un sujet kiffant

Le dénouement est surprenant et arrive aussi sèchement qu'il le fallait. Nan, franchement, à part les fautes qui, même si elles ne sont pas nombreuses, ne sont pas peu (cette phrase ne veut rien dire).

Juste un truc, à chaque fois qu'y avait le mot "dishonorer", j'pensais au jeu vidéo Dishonored mais ça, t'y peux rien

Merci.
En effet, je fais pas mal de fautes. J'assume, et j'essaye de compenser par l'histoire.
Moi aussi, j'ai pense a dishonored ;-)

C'est vraiment super !
Je me suis complètement faite piégée par l'histoire, et j'ai oublié tout le reste !
Seul petit problème, oui les fautes, mais bon, c'est pas moi qui vais critiquer sur ce point... Sinon quelque fois j'ai était surprise par le changement de narrateur, tu disais "je" puis la phrase d'après "Jean", c'était intentionnel ?
Sinon bravo

Bon,tu demandes des avis, je vais donc te le dire franchement : ta nouvelle est d'une médiocrité rare.

Plusieurs points.

- orthographe calamiteuse (conjugaison de la 3e sg notamment...)

- tu passes d'un coup, et de façon incompréhensible, d'une narration homodiégétique ("Je...") à une narration hétérodiégétique ("Jean Comte..."). Comment est-ce possible, sérieusement ?

- vraisemblance zéro. Le ton très sec adopté par le professeur à l'endroit du surveillant est fort peu crédible. L'idylle amoureuse naît comme par magie, la fille tombant dans les bras du mec dès le premier soir alors qu'elle avait jusque là à peine conscience de son existence... La fin est ridiculement abracadabrantesque (le père qui sort avec son fusil, ben voyons...)

- personnages caricaturaux, notamment le père, sans épaisseur, un vrai catho pur jus avec un discours qui prête à rire ("tu ne nous déshonnoreras pas...")

- aucun style. Images téléphonées, vues et revues ; descriptions caricaturales (les boucles d'or, etc.).

Je m'arrête là. Je préfère dire les choses clairement : c'est pathétique.

P. S.

robe sans corset ? c'est une jupe en fait ? elle est seins nus ? ....

Je ne comprends pas pourquoi tu lis cette nouvelle, ecrite par un debutant (je suis au lycee).
Ensuite, je dis et je repete (ca t'arrive de lire les postes precedents?) que je fais des fautes...
Et si j'avais fais une description de quatre pages sur le pere? Ce ne serait plus une nouvelle mais un roman.
Si tu veux un style flamboyant, va lire un VRAI livre, et pas une histoire amateur sur un site pour jeux videos.
Une robe sans corset est... une robe ou y a pas de corsets. Incroyable, non ? Plus que la jupe, moins que la combinaison de plongee.
Ton ton de troll trentenaire qui sait tout mieux que les autres ne prend pas, alors ouste ! Va embeter qqun d'autre.

Cette page, tu l'aimes ou tu la quittes.

"Cette page, tu l'aimes ou tu la quittes."

Non chap, ça ne se passe pas comme ça ici.

Tu nous soumets un texte particulièrement mauvais ; je prends quant à moi le droit, pour ne pas dire le devoir, de souligner, de façon argumentée, sa nullité, qui n'est pas là simplement relative (il est évident que Balzac ou Fénelon écrivent mieux que nous tous), mais bien absolue.

Ca va les chevilles Chaos, on te dérange pas ?

--crazymarty--
Posté le 5 juin 2013 à 21:04:37
Ca va les chevilles Chaos, on te dérange pas

Dire d'un mauvais texte qu'il est mauvais, et le dire sans détour, moi j'appelle cela de la sincérité, ni plus ni moins.

Perso j'appelle ça un connard

Oops là! Mon bro qui a pris l'iPod

Méchant frangin !

Mais sinon, sincèrement, pourquoi tu viens démonter les gens? Quand tu fais bricoles quelques petits trucs, j'pense pas que t'aies envie qu'un ingénieur arrive derrière toi et te fasse "C'est de la merde ton machin, crève" et se casse. Tu t'attends au moins à ce qu'il le te dise sympa et qu'il t'aide à le faire bien, non? À part si c'est un putain de prétentieux qui sort de son école d'ingé et qui n'a pas conscience de sa propre médiocrité face aux meilleurs mais que de sa supériorité face aux débutants... Mais bon, j'espère que tu fais pas partie de ce genre de personne

Bon, chaosleader, je me fiche de ta sincerite: tes critiques a deux balles ne m'aideront en tien a l'ameliorer.
De plus, j'ai remarque que tu n'as pas repondu a ma premiere reponse, mais deuxieme ("aimes ou quittes").
Pour moi, tu n'es qu'un troll de 19 ans qui veut peter plus haut que son cul en utilisant du vocabulaire "Docteur es Lettres"
Mais ca m'arrange, tes critiques bidons: ce topic gonfle et prend de l'ampleur.

Je n'ai pas répondu sur le fond parce que ta nouvelle n'en vaut vraiment pas la peine...

Mais si ton topic "gonfle", et ce pour ton plus grand plaisir, tant mieux pour toi ; et si tu as l'intention de te faire une notoriété avec un tel salmigondis littéraire, je n'ose pas te détromper plus longtemps...

Je sais combien la critique est douloureuse. Je sais. Mais on ne le dira jamais assez, il faut en tirer profit plutôt que dépit. Je préférais être tout à fait franc voire violent avec toi, plutôt que de te laisser croire qu'il y aurait quoi que ce fût à sauver dans ce texte.

Le truc, Chaos, c'est qu'on est sur un fofo qui n'est pas vraiment surpeupé alors on essaie de le garder accueillant, j'pense que tu comprends. Alors ok, tu penses que c'est de la merde, c'est ton avis, je respecte, mais y a des façons de dire les choses et l'excuse "bah moi j'préfère être franc, j'suis comme ça", c'est de la merde, désolé de dire ça comme ça. Alors, ce qu'on te demande juste, c'est de pas décourager ceux qui commencent. Je pense pas qu'en seconde, t'étais déjà un pro de la littérature alors arrête de croire que parce que t'as quelques notions, les autres devraient les avoir aussi.

Le truc, scarytaupinet, c'est que lorsque je critique bien justement cette nouvelle, je ne le fais pas dans ma position de khâgneux qui sait très bien quel gouffre il y a entre l’œuvre de nobuli et celle de Verlaine, et quel gouffre il y a aussi entre mon œuvre à moi et celle de Verlaine. La médiocrité de son texte, je le répète, n'est pas simplement relative.

Partant de là, je crois que nous avons deux conceptions antagonistes de ce forum. Je me refuse, moi, à faire des compliments immérités, c'est-à-dire à mentir, à cette seule fin d'être "accueillant". Entendons-nous bien : je suis convaincu que ma pratique est parfaitement anti-pédagogique, et qu'en effet sa violence pour ainsi dire castratrice peut en détourner plus d'un de l'écriture. Pour autant je ne peux m'abandonner à l'hypocrisie que tu sembles professer... Bien sûr, je ne te diabolise pas : ta méthode, c'est sans doute, dire les choses telles qu'elles sont, mais de façon plus feutrée, plus amène... Mais c'est encore trop, je crois qu'il y a une malhonnêteté du style aussi. Bien sûr, il y a encore la possibilité du silence. Mais se taire, en pareil cas, me paraît être encore une forme à peine édulcorée de mensonge...

Ce que je conseille, en fait, c'est de ne PAS publier ses premiers textes, ses mauvais textes. Les garder pour soi et tenter de progresser seul en évitant la critique inhibitrice des indélicats dans mon genre.

J'comprends clairement ton avis, et je vois qu'aucun de nous deux n'en changera Au moins on se rend chacun compte de ses défauts et de ceux de l'autre, et on joue pas à qui clashera le plus violemment, c'est appréciable.

Juste une dernière chose, tu peux, en effet, arriver et éclater un écrivain en herbe mais garde à l'esprit que t'aimerais pas non plus qu'on brise ton oeuvre avec mille critiques acerbes. Alors si tu pouvais juste être un minimum constructif, puisque c'est dans les règles du forum (sur un des topics épinglés).

En tout cas, merci d'avoir bien voulu discuter sans me clasher.

Une critique peut être inhibitrice ou donner un coup de pied au cul, ça dépend de l'estime de soi initiale de celui qui se bouffe la crit'

Ceci étant dit, pour la nouvelle.

Pas mal écrit, ça s'enchaine, ça se comprend, c'est clair comme de l'eau de roche. Mais le thème est tellement vu et revu... Juste la mort de la fille qui m'a un peu surpris, et ajoute de l'intérêt au tout. Je dois dire que je m'attendais à une happy end rose, y'en a pas eu et c'est très bien

Dans l'ensemble... Je sais pas. J'aimerais lire un autre de tes travaux monsieur l'auteur, celui là aurait pu être écrit par tant de gens différents... :p