[ Chutes du Rauros ; Fleuve de l'Anduin ]

J'avais essayé de nager vers le rivage avec mes trois membres disponibles, mais le Ouargue était bien trop lourd pour être traîné à la nage, sans compter le courant se faisant de plus en plus fort, à cause des chutes dont je n'étais plus très loin.
Le Ouargue ne lâchera pas, je suis condamné à le suivre jusqu'en bas ; j'imagine être le seul idiot de toute l'histoire de la Terre du Milieu à avoir fait une chute vertigineuse en étant entraîné par un Ouargue... Malgré ça, je parvins à garder mon calme, à aucun moment depuis que je suis dans le fleuve la panique n'a réussi à me gagner, c'est naturel chez moi. Même dans les pires situations, rien ne peut vraiment m'affoler ou m'intimider.
Je me sentis alors brusquement partir en arrière, comme si j'étais tiré par une force hors du commun, et je me sentis dans le vide. Le Ouargue accroché à mon bras étant plus lourd que moi, il prit vite ma place dans notre chute ; il était maintenant en dessous de moi, peut-être que j'aurais plus de chances de survivre grâce à ça.

Nous tombions alors de nouveau dans une eau très agitée, en bas de l'immense cascade. Le choc lors du contact avec l'eau fut amorti par le Ouargue, mais tellement violent que celui-ci lâcha mon bras. Mais je ne le lâchai pas, il me permettra de flotter et il avait toujours mon épée enfoncée dans son épaule. Quelque secondes plus tard, nous étions à la surface, seul moi avais survécu. Je m'aggripai alors fermement aux long poils de la bête pour me hisser un peu dessus, avant de sombrer dans l'inconscience... Cette chute avait vraiment été très dure à encaisser. Le fleuve étant calme mais toujours rapide, moi et mon radeau de fortune allions maintenant devoir le suivre jusqu'à ce que je me réveille.

[Entre les chutes du Rauros et Amon Hen]

Une heure que Nòmin et moi portions la barque.
Nous la reposâmes là où nous étions, au bord du fleuve après les chutes vertigineuses du Rauros, pour nous reposer un peu. Nous étions épuisés, et en examinant toute la côte de l'Anduin que l'on voyaient d'ici, tout se que l'on remarqua était qu'il n'y avait pas de cadavre à la surface. Nous étions découragés, persuadés que Calel était mort depuis plusieurs minutes déjà.
Je demanda à Nòmin, sachant qu'il était un noble et talentueux guérisseurs :
- Dîtes moi, Nòmin, n'avez vous pas de remèdes contre la douleur de l'effort des muscles ?

• Bord de l'Anduin - Emyn Muil - Nòmin *

Je lui lançais une fiole contenant un liquide à l'intérieur tout en disant :

- C'est une douleur comme une autre, ce n'est pas le plus difficile à réduire. Je ne peux pas la faire entièrement disparaître, mais je peux la soulager.

[H-RP] Attention à changer l'endroit de l'action Uta, on est plus à Emyn Muil maintenant !

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[Entre les chutes du Rauros et Amon Hen]

- C'est une douleur comme une autre, me répondit Nòmin en me lançant une fiole, ce n'est pas le plus difficile à réduire. Je ne peux pas la faire entièrement disparaître, mais je peux la soulager.
- Merci, vous devriez en prendre vous aussi.
J'ouvris alors la fiole et en versa une goutte sur ma langue,
puis je retendis la fiole au fils de Thranduil.
- J'ai une question à vous posez, racontez moi comment et pourquoi vous m'avez soigné le jour où j'était empoisonné.

• Entre les chutes du Rauros et Amon Hen - Nòmin *

- À vrai dire, je n'allais plus à Mirkwood et j'aidais les personnes ayant besoin d'aide et je suis tombé sur vous...

[Entre les chutes du Rauros et Amon Hen]

- À vrai dire, dit Nòmin, je n'allais plus à Mirkwood et j'aidais les personnes ayant besoin d'aide et je suis tombé sur vous...
- Pourquoi n'alliez vous plus à Mirkwood ? Ne vous sentez pas obligé de me répondre si c'est une histoire privé.
Et puis, les orcs aurait puent se servir de moi comme d'un appât pour vous attraper, sachant que vous étiez dans le coin. Pourquoi m'avoir aidé ?

• Entre les chutes du Rauros et Amon Hen - Nòmin *

- Je n'ai pas pu sauver mon enfant et ma femme s'en est allée, je dois faire ce qu'il faut pour protéger les autres. Cela aurait été une raison de plus pour vous aider, je les aurais éliminés.

[ Quelque part sur la rive de l'Anduin ]

Je sentis que les flots arrêtèrent de me bercer, pour me déposer sur le bord du fleuve, c'est ce qui me fit sortir de l'inconscience je pense ; même si j'avais été incapable de me situer pendant ce " repos ", la sensation de vitesse ne m'avait pas quittée, je savais qu'avec le Ouargue me servant d'embarcation, nous avions filé à toute allure le long du fleuve.
J'ouvris l’œil, et constatai que ma tête reposait sur le dos du Ouargue ; nous étions sur la rive du fleuve, mais mes jambes trempaient toujours dans l'eau. Je réunissais mes forces pour me mettre debout, avant de me faire craquer le dos. Je me souvins alors que j'avais perdu Cadhras et Nòmin, lors de l'affrontement avec les Ouargues. Je vis ensuite que je me trouvais à proximité de deux villes, l'une, sûrement Minas-Tirith, était de l'autre côté du fleuve. La deuxième, que je soupçonne d'être Osgiliath, se trouvait de mon côté du fleuve. Je me trouvais donc dans le virage de l'Anduin, qui contourne l'Emyn Arnen.
Je mis un pied sur la tête du Ouargue mort, et saisi le manche de mon sabre pour le retirer de son épaule.
- Maudits Ouargues, toussai-je en nettoyant ma lame dans le fleuve.

Il me faut maintenant agir, je ne pouvais pas attendre ici au bord de l'eau, que mes compagnons de route me retrouvent. Rien ne me garantissait qu'ils avaient survécus, même si je les estime assez compétents pour survivre à une attaque de Ouargue. Mais peut-être avaient-ils changé d'itinéraire, à cause d'un problème de barque ou je ne sais quoi ; Thranduil m'a demandé de me rendre à Edhellond, et c'est ce que je vais faire, en espérant retrouver Cadhras et Nòmin là-bas.

[Anduin, après les chutes du Rauros]

Après un petit repos, Nòmin et moi étions retourner sur l'Anduin en ayant remis à flot notre barque. Notre prochaine destination était donc Osgiliath. Nous avions toujours le sac de provisions de Calel, que nous avions gardé au cas où on le retrouverait.
Nous avions pris soin d'examiner toutes les côtes des bras du Rauros en vain, et nous avons conclu qu'il fallait tout de même aller à Edhellond, et que ce serait donc Nòmin qui représenterais son père.
Arrivés à Osgiliath, nous allons demander dans un dernier espoir si quelqu'un à retrouver un elfe masqué ou un ouarge au bord de l'Anduin.
Nous étions sur l'Anduin depuis peu, alors que depuis deux heures j'avais cherché Calel au bord de tout les bras qui suivent les chutes du Rauros pendant que Nòmin gardait la barque et les provisions.
Il avait ramait en premier, alors qu'il était déjà sept heures du soir et que nous approchions d'Osgiliath, je regardai avec fierté Naethathal, ma lame.

[ Anduin ; Emyn Arnen ]

Il fallait que je traverse le fleuve, c'était le chemin le plus court pour me rendre à Edhellond. J'avais examiné mon bras en retirant mon armure un moment, celui-ci avait été épargné par les crocs du Ouargue, mais avait été soumis à une forte pression, ce qui expliquait pourquoi une longue trace violacée recouvrait mon avant-bras.
La nuit commençait à tomber, il devait être vers sept ou huit heures du soir ; pour traverser le fleuve, je décidai d'y aller à la nage, après tout, j'avais déjà passé pas mal de temps dans l'eau. Le courant me fit certes dérivé d'une centaine de mètres, mais j'atteignis quand même la berge.

Je me trouvais maintenant dans le Lossarnach, et me mis à marcher vers l'Ouest. Je me sentais faible et la faim commençait à me prendre, ce qui rendit mes déplacements plus lents. J'espérai tout de même pourvoir atteindre le sud du Mont Mindolluin avant la nuit noire pour y trouver un endroit où dormir.

Salut désolé j'ai pas été très co cette semaine

[Anduin, entre le Marais des Morts et Cair Andros]

Nous étions tout deux épuisés de notre voyage qui se trouvait être très rude. Nous avions à présent besoin de réconfort.
Une demi-heure environ après notre départ du Rauros, nous vîmes au loin la forteresse de Cair Andros. Heureusement que la poussée de la cascade nous avait rapidement propulsés via les courants de l'Anduin vers Cair Andros.
Arrivés dans le port, on nous demanda notre identité. Nòmin dit qu'il était le fils de Thranduil et les gardes nous firent alors rentrer dans la forteresse. Il y avait beaucoup d'établis, de forge et d'haras, mais il y avait aussi quelques habitations et des tavernes pour les voyageurs et les hommes qui résidaient ici.
Nous entrâmes alors dans une taverne bondée de marins qui buvaient à cœur joie. Je les trouvais barbares, abrutis par l'alcool et les femmes. En entrant, tout le monde nous regardaient, se demandant se que faisais deux elfes ici est maintenant.
Un amuse foule, qui semblait d'ailleurs soul, vint vers nous et nous dit :
- Que font deux si délicieuses, hic !,créatures en ce lieu ?
Nous l'ignorions et demandions une chambre et deux verres au barman. L'homme répliqua :
- Eh ! J'te cause crétin ! Retourne dans ton arbre si tu n'es pas capable de répondre !
Je m'étais rarement senti insulté de la sorte, il faut dire que je n'avais pas vu autre chose que des elfes et dans orcs dans ma vie, et ces hommes me répugnais.
Je lui répondis :
- C'est ainsi que les hommes traite deux nobles voyageurs dans leur trou ?
- Un trou ? Mais c'est le paradis ici !
Alors je m'emporta et lui dis :
- Pour vous, c'est ça le paradis ? Mais alors qu'est ce que l'enfer, la honte, l'ivresse et la stupidité pour vous ?

Cela ne lui avait pas plu du tout et il me lança une bouteille que je parvins à éviter.

• Entre les chutes du Rauros et Amon Hen - Nòmin *

Au moment où l'homme avait lancé sa bouteille sur mon camarade, j'avais dégainé mon arc et j'étais près à tirer une flèche.

- Un geste déplacé et c'est la mort que tu trouveras au bout du chemin. Nous sommes ici pour nous reposer, nous sommes attendus, si par malheur nous sommes dérangés, vos têtes tomberont.

• Anduin, entre le Marais des Morts et Cair Andros - Nòmin * *

[Cair Andros]

- Un geste déplacé et c'est la mort que tu trouveras au bout du chemin, dit Nòmin. Nous sommes ici pour nous reposer, nous sommes attendus, si par malheur nous sommes dérangés, vos têtes tomberont.
Après ces paroles. L'homme se calmait puis revint à se table en disant un simple "pff", d'autres hommes à sa table riait comme pour se moquer de lui.
Le barman dit alors :
- Tenez voici vos boissons, cela fera quatre sous s'il vous plait. Et tenez, c'est la clé de votre chambre. Vous la trouverez au 1ère étage, au bout du couloir, à gauche.
- Je vous remercie, lui répondis-je, veuillez nous excusez pour ce dérangement. Je suis content de voir qu'il y a des personnes sensés parmi la race humaine.
Alors nous nous assîmes sur une table à deux, seuls dans un coin du pub.
- Ah, il est bon de s’asseoir sur quelque chose de plus confortable que le bois d'une barque! M'exclamais-je alors.
Un homme assis seul un peu plus loin se leva, il était bien armé d'un arc et d'un glaive, avec un manteau gris à capuche bleu nuit. C'était surement un rôdeur. Il s'approcha de nous et nous demanda :
- Que faîtes vous ici ?

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Uta, je te laisse répondre.

• Anduin, entre le Marais des Morts et Cair Andros - Nòmin *

- Comme si ça vous regardait. dis-je alors que mon visage restait neutre et parfaitement calme.

Fais gaffe Uta, tu t'es encore gouré d'endroit !

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[Cair Andros]

Nòmin lui répondit d'une voix sèche et neutre :
- Comme si ça vous regardait.
- Croyez moi ou non, ça me regarde.Répondit le rôdeur. Si vous êtes les elfes qui sont sensés représenter le roi Thranduil au prochain conseil d'Edhellond, sachez que d'autres elfes sont déjà sur le territoire de Gondor à votre recherche pour vous empêcher d'aller à celui-ci. Nous ne savons pas pourquoi ils veulent votre peau, mais vous devriez vous montrer plus discret.
Je sais que vous n'êtes pas deux d'entre eux, sinon vous n'auriez pas réagis de la sorte contre l'ivrogne de tout à l'heure.
Nous avons remarqué que vous étiez avec une barque dans le port, mais ces maudits espions elfes sont positionnés un peu partout sur les côtes d'Osgiliath à Edhellond en passant par Pelargir.
Vous devriez donc continuer votre voyage à pied, pour ne pas vous faire repérer sur votre barque.
Je vous donne rendez-vous ce soir à deux heures du matin à la sortie de la forteresse. Vous vous mettrez avec vos provisions dans une charrette remplie de foin alors que je me ferrai passer pour le conducteur.

• Cair Andros - Nòmin *

- Qui nous dit que nous pouvons vous faire confiance ?

Je me permets quand même de m'étonner de la relative indifférence des hommes du Gondor par rapport à la présence d'Elfes sur leurs terres ...
Non seulement les derniers Elfes sont censés vivre reclus sur leurs terres, mais ils commencent à doucement s'effacer physiquement du monde réel, tout le monde aurait du être abasourdi de vous voir !

Thanator :
Lorsque Nòmin et moi entrons dans la taverne, tout le monde est abasourdi, mais on parvient à calmer tout le monde qui comprends alors qu'il ne faut pas faire de remarque sur nous, en plus les trois quarts des gens dans la taverne sont bourrés.
Pour les elfes en Gondor, seuls les rôdeurs le savent car les elfes sont venus discrètement et se cachent constamment dans les bois de Gondor, Calel est masqué donc personne ne sait que c'est un elfe, et l'armée de Gondor savait quand même que des elfes allaient traverser leurs terres pour aller au conseil d'Edhellond non ?
Avec tout ça, moi ça ne me choque pas...