[ Bord de l'Anduin ; Emyn Muil ]

Nous marchions sur le chemin de portage qui bordait le fleuve, qui était animé par de puissantes rapides qui créaient un bruit de fond assez répétitif. Malgré le vacarme de l'eau, je m'appliquais à écouter tout ce qui nous entourait, dans le but de prévoir une éventuelle menace.
Je pensai entendre des bruits de pas, de cailloux roulant sur les rochers ; en cas d'attaque, nous serions pris au piège entre le fleuve et d'immenses rochers se trouvant de l'autre côté du chemin.
Cadhras et Nòmin marchaient devant en portant la barque, tandis que le pressentiment que nous étions suivis me prenait, et ralentissait mes pas. Je finis par m'arrêter complètement sous une corniche, alors que mes compagnons de route se trouvaient presque une dizaine de mètres devant moi. J'entendis alors le souffle d'une bête, jusqu'à ce qu'elle se mit à grogner, j'eus à peine le temps de regarder au dessus de moi en levant lentement la tête que quelque chose me sauta dessus, mais en se prenant tout de même mon sabre dans la gueule.
- Des Ouargues ! hurlai-je alors en sortant mon arc pour en abattre un deuxième, sur la dizaine qui surgissaient des rochers bordant le chemin.

[Osgiliath]

Après avoir traversé la ville, nous étions à présent dans la moitié Ouest d'Osgiliath. Les portes occidentales de la cité nous tendait ses bras.

Alors que nous empruntions l'artère principale, Pallando me dit en aparté :
- Angthor. A présent que nous approchons de notre destination, il faut que vous sachiez que les Elfes doivent avoir beaucoup changé. Le temps qui s'écoule maintenant n'est plus le leur, et leurs esprits commencent à se détacher de leurs corps. Ne soyez pas trop surpris lorsque vous les verrez.

Ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, je lui demandai :
- Nous sommes sur les Terres du Gondor, mais serons-nous cependant en toute sécurité même avant d'arriver à Edhellond ?
- Je ne saurai vous le dire, Angthor. Voilà trop longtemps que j'ai demeuré dans le Lointain Est, et le Gondor tel qu'il l'est aujourd'hui m'est inconnu. Mais si les Fiefs sont toujours loyaux à la Couronne du Roi du Gondor, nous ne devrions pas rencontrer le moindre problème.

J'acquiesçai, et tournai de nouveau le regard vers l'Ouest, tandis que les Portes d'Osgiliath se présentaient devant nous.

• Bord de l'Anduin - Emyn Muil - Nòmin *

Je lâchais délicatement la barque afin de ne pas l'endommager et aussitôt je pris mon arc en main, tirant une flèche entre les deux yeux d'une de ces saletés.

- Quelle chance nous avons !

Je saisis ma dague pour en embrocher un qui s'apprêtait à me sauter dessus, mais il restait au dessus de moi, la dague dans le ventre, essayant de me dévorer.

[ Bord de l'Anduin ; Emyn Muil ]

Des ouarges nous suivaient depuis je ne sais quand, mais grâce à Calel qui les provoqua de sa méfiance, elles nous attaquèrent.
Nous nous battions alors à côté de la barque, Calel était à une dizaine de mètres mais il parvint à nous rejoindre.
Je trancha la gorge d'un ouarge blessé par Nòmin avec mon épée qui appartenait autrefois à mon glorieux père Caros, et qui depuis se nomme Naethathal (lame de peine) en son honneur.
Le nombre de ces bêtes sauvages se réduisaient petit à petit.
Mais deux ouarges me sautèrent dessus en même temps, je pus trancher la mâchoire d'une d'entre elles mais l'autre me renversa et Naethathal tomba de ma main en glissant vers l'Anduin. Mais une flèche de Calel poussa le ouarge qui m'écrasait sur le côté, je me releva précipitamment et courus après ma lame qui m'était si chère, je pus la rattraper avant qu'elle soit emportée par le courant violent de l'Anduin, mais je devais à présent remonter vers mes camarades qui devaient maintenant se défendre sans moi.

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Hs : Pour inventer des noms de lieu (comme Gobel Duirrethir) ou d'objet (comme Naethathal), je vous conseil se dictionnaire Français-->Sindarin !
http://www.jrrvf.com/hisweloke/sindar/online/sindar/dict-fr-sd.html

C'est moi ou les perso à Minas Tirith ne sont pas encore partis ?

On va dire qu'ils ont beaucoup de mal à bouger, je prévois le conseil pour dans un mois.

Très bien, je vais ralentir un peu le rythme de mon RP pour être en phase avec tous les autres joueurs de l'Est dans ce cas.

Même en ralentissant, le conseil mettra du temps à arriver, il faudrait qu'ils bougent, mais vu le nombre qu'ils sont ..

[ Bord de l'Anduin ; Emyn Muil ]

J'avais sauvé la mise à Cadhras, qui était parti chercher son arme ayant failli tomber dans le fleuve, après avoir sécurisé nos sacs de provisions en les déposant dans la barque. Trois Ouargues m'encerclèrent, enfin un défi de la part de ces bêtes féroces...

Ils tournèrent autour de moi un moment, tandis que je plissais l’œil pour me concentrer. Je sentis que le Ouargue dans mon dos pris son élan pour me bondir dessus, mais je bondis à mon tour en effectuant un saut-périlleux arrière pour retomber debout sur son dos, en lui enfonçant ma lame dans le crâne. Le second arriva aussitôt en sprintant, mais je lui tranchai la gorge d'un agile revers, avant de lui enfoncer mon sabre dans la poitrine. Mais le troisième Ouargue me pris de vitesse, si bien que je ne pu anticiper son arrivée... Il referma sa gueule pleine de crocs acérés sur mon avant-bras tenant mon épée, je grognai de douleur en essayant de me défaire de son emprise, mais il avait une mâchoire puissante. Je lui mis plusieurs coups de poings sur le museau, mais ce n'eut pour effet que de le faire courir, ce qui me fit m'éloigner de mon groupe, qui devait maintenant se trouver une vingtaine de mètres plus loin. Je parvins à me remettre sur pieds, et eus l'idée de prendre mon sabre de la main gauche pour lui enfoncer dans l'épaule. La bête, furieuse, et sans lâcher mon bras, s'élança alors vers le fleuve, dans lequel nous chutions. Les remouds des violentes rapides nous aspira vers le fond du fleuve, il était impossible pour mes amis de me venir en aide...

• Bord de l'Anduin - Emyn Muil - Nòmin *

Je me confrontais à ces créatures avec ma dague et mon arc, près de la barque afin de la protéger, sans elle, notre voyage risquerait fort d'être long et plus mouvementé. Soudainement, je vis l'assassin de mon père chuter dans le fleuve, je ne pourrais rien faire pour lui et au même moment, une bête me sauta dessus, me plaquant au sol et se servant de ses pattes pour bloquer mes bras. Elle ouvrit grand la gueule et l'approcha de moi. Grâce à ma grande agilité, je pus lui mettre un coup de genou qui la fit bouger et me permit de lui planter ma dague dans le cou, elle s'écroula sur moi, du sang coulant de sa bouche.

[ Fleuve de l'Anduin ]

Le Ouargue me mordait toujours le bras, heureusement pour moi, mon armure était assez résistante et solide pour ne pas plier ou laisser passer les crocs de la bête. Cela m'évitait une blessure mortelle, mais mon bras était tout de même compressé par les plaques de mon armure, cette douleur commençait à devenir insoutenable, en plus de ne pas pouvoir respirer.
Les rapides dans lesquelles le Ouargue et moi étions entraînés étaient si puissantes que le courant et l'agitation de l'eau à la surface rendaient toute tentative de remonter impossible.
Toujours solidement accrochés, le Ouargue et moi même étions violemment précipité contre quelques rochers qui se trouvaient dans le fleuve, mais c'était généralement le Ouargue qui encaissait ces chocs. J'avais lâché mon sabre, toujours planté dans l'épaule de la bête, je ne pouvais pas la récupérer à cause des mouvements imprévisibles que nous faisions dans l'eau. Cela devait faire une minute que j'étais sous l'eau, je devais me trouver bien loin des autres maintenant... Mais quelque chose de plus inquiétant me fit prendre conscience qu'il était impératif de remonter à la surface.

L'Anduin est aussi connu pour ses chutes du Rauros...

[ Bord de l'Anduin ; Emyn Muil ]

Calel, mordu au bras par un ouarge acharné, était tombé dans les rapides de l'Anduin et s'approchait des chutes du Rauros.
Nòmin est moins étions affolés, surtout lui qui devait déjà s'imaginer raconter à son père que son assassin privé était mort en route.
Mais j'avais foi en Calel, et je m'inquetais en réalité peut-être plus de la façon dont il allait survivre plutôt que s'il était mort ou non, ce qui est idiot, puisqu'au fond, la nature est toujours plus puissante que l'être qui l'habite.
Nous n’apercevions plus Calel depuis longtemps. Nòmin avait mis nos sacs de provisions dans la barque, ce qui faisais quelle était encore bien plus lourde. Les eldar, même s'ils sont puissants, n'ont pas été créés pour leur force brute. Mes bras et ceux de Nòmin souffraient davantage que nous nous dépêchions pour arriver le plus vite possible en bas des chûtes du Rauros, espérant y trouver Calel sur le côté, vivant.

Nòmin n'est pas affolé le moins du monde en fait...

Sérieusement ? Il s'en fou que Calel risque de mourir alors qu'il est sensé le protéger ?!?!

Si c'est l'assassin privé de son père, il a forcement des ressources, tu sais...

[ Fleuve de l'Anduin ]

Décidément, ce Ouargue n'était pas décidé à me lâcher le bras, je commençais d'ailleurs à y sentir un certain engourdissement dû à une circulation sanguine difficile.
Le manque d'air commençait à me faire tourner la tête, il me fallait absolument respirer... Heureusement, le fleuve semblait se calmer, ce qui me permit d'atteindre mon carquois pour prendre une flèche, et l'enfoncer dans l’œil du Ouargue, qui ne fit que renforcer la force exercée sur mon avant-bras.
Je me doutais bien que la fin des rapides annonçait notre arrivée vers les chutes du Rauros, je devais faire vite si je voulais avoir une chance de rejoindre la rive avant de faire une chute qui pourrait être mortelle. Soudainement, la lumière du jour se fit plus intense, et je pu enfin respirer ; nous étions maintenant à la surface. Après avoir brièvement repris mon souffle, en me maintenant le haut du corps hors de l'eau en agrippant la fourrure du Ouargue, j'essayai de nouveau de le frapper au visage pour le faire lâcher, mais rien n'y faisait. Le bruit assourdissant des chutes se fit plus fort, et je tournai la tête pour me rendre compte que le fleuve disparaissait soudainement une cinquantaine de mètres plus loin.

Over ne passe pu

Mais si il va revenir

[Parth Galen ; près d'Emyn Muil]

Nous courrions déjà depuis au moins quinze minutes avec la barque et nos provisions à bous de bras. Mes muscles se tirait mais il fallait retrouver Calel qui était surement déjà soit mort noyé ou transpercé des dents du ouarge soit vivant, nous attendant le long du fleuve. Nous commencions à freiner sous l’épuisement, en vérifiant constamment s'il n'y avait pas d'autres ouarges à nos trousses.

• Bord de l'Anduin - Emyn Muil - Nòmin *

- Il risque de tomber dans les chutes, dis-je en continuant de courir derrière Cadhras, mes muscles me tirant aussi à cause du poids de la barque et de l'épuisement dû à la course..