Bah je conseille aux gens de l'écrire sous un logiciel de traitement de texte, comme Word, ou OpenOffice

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Divin divin...ça peut être intéressant, je m'inscris.

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Edition deux: Le divin

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Alpha

J'ai écris mon texte (en mode flash éclair! ) je le posterais demain, ou après

Bon allez hop, nouveau texte avec inscription dans la foulée, je surfe sur ma vague habituelle, mais je préviens, c'est plutôt space et absolument libre de toute interprétation, je me dis que ça va encore être une session de textes variés

¤ Thème : le divin

"Le diamant éternel sera votre allié pour l'éternité" ... la brochure semblait avoir réponse à tout. Assis au comptoir, Frank Doubleglass tentait d'avoir des réponses sur sa vie, ses échecs, la chance, la malchance et toutes ces choses qu'il préférait noyer dans l'alcool.

Le barman lui fit un geste. Il avait remarqué que Frank venait de plus en plus souvent. Celui-ci préféra l'ignorer, en levant puis posant machinalement son verre sur l'annonce, faisant s'agiter les glaçons de sa boisson.

Il n'y avait pas grand monde dans ce pub. Pour ainsi dire, ils étaient presque seuls, si ce n'est un homme discret, dissimulé derrière son feutre, qui semblait lui aussi perdu dans son verre dans un coin de la salle. Des discussions d'un groupe à l'extérieur se firent percevoir, puis se turent. Un miaulement conjura le bruit lancinant du ventilateur central. Le chat sauta sur le comptoir, et se positionna non loin de Frank, les yeux rivés sur lui. Puis partit aussi vite après qu'un regard fut échangé entre les deux.

Frank finit la dernière gorgée, et laissa son portefeuille, alors que le barman était parti dans l'arrière salle. L'autre homme n'avait pas bougé, si bien qu'il sortit du bar sans alerter personne, les mains dans les poches.

"Ce soir à 22h à l'arène de la ville ! Le meeting annuel du diamant éternel". Pour l'occasion, il y avait des affiches un peu partout en ville. Frank contempla le paysage urbain, les gratte-ciels immaculés du centre ville, qui tranchaient avec la banlieue crasseuse où il se trouvait. Une sorte d'effervescence animait les rues en direction de la réunion.

En haut des gradins, toujours nonchalant, Frank ne faisait presque pas attention à l'énorme clameur ambiante. Plus de cent mille personnes étaient peut-être rassemblées, mais de son point de vue, ils faisaient seulement partie du décor. Il se sentit si désabusé qu'il hésita à rebrousser chemin, se demandant soudain ce qu'il foutait là. Avant qu'il ne prenne sa décision, des spots s'allumèrent sur la scène montée en contrebas, les autres sources de lumière de l'arène s'éteignirent, des showmen apparurent sur une musique écrasante à grand renfort d'effets pyrotechniques.

Il en avait déjà marre. Il repartit. Il se trouvait stupide d'avoir pu penser trouver quelque chose ici. Après avoir parcouru une centaine de mètres sur le gigantesque parking, dans les files de véhicules se ressemblant tous, il croisa l'homme du bar, le dépassa sans un mot, en sens opposé. Puis il se retourna quelques secondes plus tard, et il n'y avait personne. Cela n'avait plus guère d'importance.

Arrivé au niveau d'un pont, ni petit, ni grand, suffisant pour surplomber un des canaux collecteurs des eaux de la ville, il se dit que c'était la conclusion logique. Vie de merde, mort de merde. Une fois le garde fou enjambé, il attendit quelques secondes.

"Allez y, sautez". L'absurdité de la chose manqua de le faire glisser, suite à quoi son instinct de survie le fit se cramponner de manière paradoxale. Lorsque son équilibre se rétablit, un pied dans le vide, il tourna la tête vers l'homme du bar, qui le regardait en souriant.

"Et bien ? Qu'attendez vous ?" L'eau ruisselait en contrebas. Cela lui provoquait une sensation de vertige. "Pourquoi êtes vous là ? Vous m'avez suivi, c'est ça ?" le ton de voix de Frank fléchissait un peu.

"Réfléchissez rapidement. Hésitez une seconde, et vous ne pourrez plus revenir en arrière" son sourire était constant. "Mais ... attendez ... qu'est ce que vous voulez di..." Frank n'eut pas le temps d'avoir une réponse. L'homme lui plaqua une main violente sur la poitrine, lui faisant lâcher la rambarde. Il n'eut comme dernière vision que le ciel étoilé, avant d'être sonné par le choc de la surface de l'eau.

L'homme ne souriait plus. Il détestait devoir précipiter une âme si rapidement. Il regardait le corps de Frank emporté par le courant. L'instant d'après, il se trouvait dans une autre partie de la ville, dans le jardin d'une petite maison.

Evelyne se préparait une infusion avant de se coucher. En versant son thé, la vieille dame eut l'impression d'apercevoir une silhouette au dehors. Rien. Elle but lentement sa tasse, profitant de sa chaleur sur la petite table de sa cuisine, éclairée seulement par un minuscule plafonnier. Puis elle monta difficilement dans sa chambre, déposa ses chaussons au pied de son lit. Alors qu'elle voulut se placer dans ses draps, elle tomba sur place, s'écroulant sur sa table de chevet et projetant la lampe trouvée quelques années plus tôt dans une brocante avec fracas sur le mur. Le lendemain, son coeur s'était définitivement arrêté. Dans un coin de la chambre, l'homme regardait le corps sans vie, sans esquisser une seule émotion. Il regarda par la fenêtre, les premières lueurs du jour. L'instant d'après, il était ailleurs.

David appuyait sur l'accélérateur, il était en retard sur sa livraison. En regardant sa montre, il fit un écart sur la route et sa fourgonnette manqua de percuter le véhicule arrivant de l'autre côté, qui lui signala après coup par un coup de klaxon furieux. Il jeta un coup d'oeil rapide dans son rétroviseur, légèrement énervé par l'événement, et remarqua tout aussi rapidement que quelqu'un était apparu sur son siège passager. La stupeur le bloqua sur l'homme souriant, cinq bonnes secondes, de sorte qu'il ne vit pas le feu rouge et percuta la voiture de la jeune femme qui passait là à ce moment précis. Elle, était partie, lui, était devenu amnésique.

Au coucher du soleil, assis sur une digue en face de la mer, l'homme repensa à son existence. Cela faisait peut-être 100, 130 ans qu'il répétait sans cesse la même action ? Il avait perdu la notion du temps, et ne savait pas ce que sa vie antérieure avait bien pu produire pour qu'il mérite ce rôle. A sa mort, un homme lui était apparu, souriant. Il lui dit que tel serait son but dès lors, affranchi de sa principale enveloppe physique. Il ne savait pas s'il y en avait d'autres comme lui, comme eux, ni si tout ça était écrit, ou non. Le regard perdu dans l'écume brillante, il réalisa tardivement qu'une femme souriante était apparue à côté de lui.

"Qu'attendez vous ? Hésitez une seconde, et vous ne pourrez plus revenir en arrière". Il ne répondit pas. Ils se regardèrent, sans un mot. Le soleil se coucha.

En espérant que vous aimerez

Le Dieu Sacrifié

« -Aujourd’hui, notre village va perdre onze de ses enfants. Onze de nos fils vont nous être arrachés par les Feux d’Umar. Et dans le sang, nous seront offert onze hommes. Onze hommes, onze guerriers, onze maris, onze pères… »

Ainsi parlait l’ancien, Rinska, dans la noirceur de la nuit, que même le feu rougeâtre n’arrivait pas à percer. Ils étaient là, alignés, séparés par le sage par ce feu, et entourés du village tout entier. Onze enfants, de onze à quatorze ans. C’était le soir le plus important de leurs première vie.

« On ne quitte pas sa première vie facilement ! Umar le Dieu Sacrifié a su nous l’apprendre ! Comme il le fit, vous devrez affronter la douleur… Restez fier, enfants ! Il est honteux d’entrer dans sa deuxième vie sous les larmes.
Umar a souffert, Umar est resté fier… »

Toute l’assemblée frémit. C’était l’histoire de leur peuple qui allait se conter, la raison de leurs existences, leur don le plus précieux.

« En ces temps immémoriaux, tout les vivants étaient dans leurs première vie. Tous, égaux, le Mal n’avait pas encore germé dans le cœur des dieux. Ils vivaient en harmonie avec la nature et les éléments. Les forts aidaient les faibles, les faibles n’étaient pas opprimés par les forts.
Mais le Mal était là, caché, endormi. C’était dans une grenade mure qu’il s’était dissimulé. Ce jour fut le jour de la deuxième vie du monde ! »

Les colifichets du vieux sage s’agitaient au rythme de ses paroles, seul autre son que celui de sa voix. Les villageois se taisaient, humble. Le feu ne crépitait pas, même le vent s’était tut.

« Molag, dieu du Feu, mangea la grenade, et le Mal naquit en lui. Il lui inspira l’envie. Il voulut dominer les faibles, pour son compte. Molag était puissant, il changea ce jour là la montagne Kaoume en volcan, exhibant ses pouvoirs. Ce volcan, est le volcan Molag, où nous laissons nos morts trouver la voie des esprits.

Molag aurait réussi à dominer, si aucun n’était intervenu. Mais Oo, dieu du Vent, avait en lui un germe. Si le Mal dormait dans une grenade, le Courage dormait en lui. Et il s’est réveillé. Oo s’est dressé face à Molag, et le Premier Combat débuta, sur la plage.
Oo appela le Vent, et une tornade descendit sur Terre. Molag appela le Feu, et un incendie l’entoura. Tous deux armés ainsi, ils se jetèrent l’un sur l’autre. Mais ils étaient tant fort l’un que l’autre, que rien ne les départageait. Redoublant d’ardeur, La tornade devint cyclone, l’incendie devint brasier. Mais le sable sur la plage, modifia l’issu du combat. Soulevé par les vents, il se mélangeant au feu et devint des perles brûlantes. Oo et Molag ne contrôlaient plus leurs éléments, la tempête de sable enflammé les ayant bloqués. Celle-ci gagnait en puissance, et elle ravagerait le monde si elle continuait de prendre de la force. Le dieu igné pris peur, le Mal en lui plus craintif que tout. Ni lui ni Oo ne pensaient à se battre, devant la dévastation qu’ils avaient engendrés. La tempête les avait rapprochés à tel point qu’ils étaient torse contre torse.

Le sable les fouettait, traçant des sillons ensanglantés dans leurs chairs. Le Mal, apeuré, quitta le corps de Molag, et s’enfuit, corrompant ceux qu’il croisait. Libéré, le dieu ardent pu s’allier à Oo. Usant de pouvoirs démesurés, ils mélangèrent leurs être, rentrant l’un dans l’autre, fusionnant leurs chairs. Oo et Molag furent les premier à quitter leurs premières vies. Leurs deuxièmes commença en tant qu’Un, se nommant Umar. Le dieu du Feu, de l’action, et le dieu du Vent, de la décision, donnèrent le dieu de la Dévotion. Le courage en fit le dieu du Sacrifice. La tempête était si forte maintenant qu’elle obtint une volonté, et le nom de Glaïr. Umar se dressa face à la tempête, se laissa pénétrer. Glaïr, effrayée par son aura, s’enfuit par les cieux. Mais Umar, ne pouvant laisser vivre ce démon, s’accrocha à elle et la poursuivi. Loin de la Terre, il usa de son pouvoir de dieu deux fois dieux et fit exploser l’abomination. Le sable ardent fut libéré de l’étreinte du tourbillon, et se dispersa dans le Ciel. Ainsi, naquirent les étoiles… »

L’ancien Rinska se tut. Il était temps, maintenant. L’assemblé s’assit, laissant les onze jeunes garçons, face à Rinska, qui se redressait péniblement. Il s’approcha du feu, et y plongea ses mains nues. Il en ressortit un bambou noircis, contenant du sable. Il fit face au premier garçon.

« -Meurt ! Molu ! » hurla-t-il en lui aspergeant le torse dénudé du sable chaud.
Le garçon eu un moment de recul, ses muscles se tendirent tous sous l’atroce douleur qu’il ressentait. Mais il ne fit aucun bruit, aucune larmes ne vint poindre à la fenêtre de ses yeux. Molu mourut dignement.
Il y avait encore dix bambous sous la cendre, et dix autres garçons devant quitter la première vie. Et Rinska répéta autant de fois l’opération, ponctuant chaque jet d’un « -Meurt ! Kœrel ! » « Meurt ! Windia ! »… Seul Bagin lâcha un petit gémissement, qui lui coûta l’âpre regard de son père.

Quand chaque enfant eu quitté sa première vie, l’ancien les fit lever la tête, un par un, en commentant : « Regarde les étoiles, N’Kaba. Voilà ton nom d’homme » Molu, devenu N’Kaba en devenant homme, regarda les étoiles, comme si c’était la première fois pour lui qu’il les voyait. Chaque homme reçus son nouveau nom.

« Aujourd’hui, notre village a perdu onze de ses enfants. Onze de nos fils nous ont été arrachés par les Feux d’Umar. Et dans le sang, onze hommes nous ont été offerts. Onze hommes, onze guerriers, onze maris, onze pères… »

Le village cria sa joie, et les étoiles brillaient tel du sable au coucher de soleil.

Edition deux: Le divin

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10/?

On a jusque quand?

Je pensais dimanche 12, en ajustant

Sun, j'ai bien aimé
de suivre l'histoire d'un pp, et de le changer aussitôt, en ne prenant plus un pdv interne, d'enchainer aussi vite sur un autre perso, ça donne une certaine "inéxorabilité" de la chose
(bravo pour le "Vie de merde, mort de merde" qui était assez grinçant à mon gout, j'aime! )

pour ce qui est du mystérieux perso... bah il est mystérieu

pour en dire plus, le renversement de situation fait un effet de jeu du sort, comme un serpent se mordant la queue

voilou, on prends toujours autant de plaisir à te lire

Ouille ! Je pensais m'inscrire, mais le thème ne m'inspire pas...

Inscris moi quand même, je verrais si je peux faire quelque chose !

Je vais m'inscrire. Ca m'inspire un peu.

J'aime quand on me cite.

Edition deux: Le divin

les inscrits

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- cow-boy03
- Benji510
10/?

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Jerry pp
cow boy, ça va, prviens quand même si tu écris

Merci Jet

Je trouve ton texte très dans le thème recherché, tu sais t'adapter par rapport à ton histoire précédente. Il y un imaginaire qui ouvre tout un background, ça pourrait être encore plus développé mais c'est déjà super sympa. Ça vient d'où le nom "Oo", tu pensais à quelque chose ? Je bloque à chaque fois que je le lis, j'arrive pas à le prononcer rapidement

Je sais plus trop, je crois l'avoir lu dans un article sur des divinité asiatisque, et le nom m'avait marqué, donc j'ai eu envie de l'utiliser

Enfin merci pour le commentaire

J'hésita à m'inscrire, j'ai une idée en tête, mais j'ai peur de pas être dans le thème
Bref, je verrais