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Sujet : Roman du jeu

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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_Andrewrocks_ _Andrewrocks_
MP
Niveau 9
24 mars 2010 à 14:20:49

"Le Cristal De La Vie - L'Histoire De Final Fantasy IX"
OU "La Magie de Héra - L'Histoire De Final Fantasy IX"
ou simplement "Final Fantasy IX - Le Roman"

Je sais pas, c'est à toi de voir. Perso, j'aurai simplement mis "Final Fantasy IX - Le Roman" mais si tu veux vraiment donner un titre différent à ton Roman, je te conseille de prendre la passage/l'idée qui t'as le plus touché dans le jeu et de t'en inspirer pour faire ton titre :oui:

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
24 mars 2010 à 22:22:36

J'aime bien "Le Cristal de la Vie", y'a moyen que ce soit ça.

Bon, je balance la suite, l'intégralité du Chapitre 6 !

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
24 mars 2010 à 22:23:25

Chapitre 6
La Grotte des Glaces

L’intérieur était superbe. Tout était gelé, y compris la végétation qui y poussait, comme si la glace l’avait envahi d’un seul coup. Ou peut-être étaient-ce des plantes qui parvenaient à pousser avec ce froid.
En réalité, la température était tenable. Bien emmitouflé dans une couverture, on ne frissonnait plus.

Des petites particules de gel volaient un peu partout. La grotte était très venteuse apparemment, un vent frais supportable.
La grotte n’était pas sombre. La glace laissait passer la lumière, et certaines plantes paraissaient phosphorescentes.

- « Quel endroit magnifique ! s’extasia Grenat. J’en avais entendu parler, mais c’est encore plus beau que je ne l’imaginais. Quelles jolies fleurs ! Comment s’appellent-elles ?
- Princesse ! accourut Steiner. N’y touchez pas !
- C’est pas tout ça, mais on se les gèle ici », fit savoir Djidane, qui n’avait pas de couverture.

Le groupe se mit en marche et monta une sorte d’escalier glacé naturel. La grotte semblait ne pas avoir beaucoup de visiteurs puisque les stalagmites et les stalactites sur le chemin étaient en parfait état. Soudain leur route fut coupée par la glace qui se faisait plus dense et avait envahi l’entrée d’un petit tunnel.

- « Bibi ! appela le Tantalas.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Tu peux faire fondre ce truc avec ta magie ?
- Hum…

Le petit magicien hésita puis avança. Il se concentra sur la paroi gelée et y plaqua ses mains. Des flammes en jaillirent et ne mirent pas longtemps à liquéfier la glace.

- Il y aura certainement d’autres obstacles du genre, précisa Djidane à Bibi. Je compte sur toi pour t’en occuper. »

Le petit garçon hocha la tête, content de pouvoir être utile.

Le chemin devint ensuite plus étroit et glissant. En contrebas il y avait le vide, ainsi la prudence était de mise et le groupe avançait plus lentement.

Après plusieurs heures de progression, le groupe parvint à ce qui ressemblait à une sortie. La brise y était plus violente et on pouvait percevoir la lumière au dehors.
En effet, ils se retrouvèrent à flanc de montagne, face au vent glacé. La fraicheur de la grotte avait laissée place à la température glaciale, accentuée par les bourrasques. Le groupe avançait difficilement dans la neige et était transi de froid. Le petit mage, en arrière, éprouvait de grandes difficultés.

- « Traîne pas Bibi ! hurla Djidane. On t’attendra pas !

Bibi tenait son chapeau enfoncé sur sa tête pour se protéger, ainsi il ne voyait plus le chemin. Il se détourna du sentier et chuta dans le vide. Fort heureusement il atterrit sur un autre chemin en contrebas. Cependant il ne bougeait plus.

- Monsieur Bibi ! cria Steiner pour aller le secourir.

Mais lui aussi perdit l’équilibre et tomba lourdement à côté du petit garçon.

- Eh papi, ça va… pas on dirait, conclut Djidane en apercevant Steiner immobile. Qu’est-ce qui leur arrive encore ?

Le Tantalas sauta sur le chemin en contrebas et secoua le chevalier.

- Hé, c’est pas le moment de dormir, mon vieux ! Oh, Papi !

Mais Steiner ne bougeait pas, comme endormi.

- Rien à faire, grommela Djidane en remontant pour voir Grenat.

Mais la princesse était à son tour allongée, inerte.

- Ah non Grenat ! Pas toi ! Grenat ? Rien à faire non plus…

Djidane ressentit alors une grande fatigue.

- Bon sang… je m’endors aussi… »

Il s’effondra dans la neige.

Dans son sommeil, il entendit un petit bruit, comme une cloche. Cela le sortit de sa torpeur. Il se releva difficilement. La princesse était toujours à côté de lui, il devait s’être assoupi quelques instants seulement. Il avait entendu le son un peu plus loin sur le chemin. Curieux, il se mit en marche dans cette direction.

Le chemin se poursuivait à l’intérieur de la montagne. Il atteignit une croisée de chemin, avec un sentier qui montait davantage. Ici, le vent était plus fort que jamais, et assourdissait Djidane. Il parvint cependant à entendre des paroles :
- « Tss… Tu n’es pas mort ?

Il leva les yeux et vit un homme debout plus haut sur le chemin, ou plutôt un mage qui ressemblait à Bibi. Ses deux yeux jaunes étaient la seule chose que l’on pouvait voir de son visage. Il portait un grand chapeau pointu, comme le petit garçon. Cependant lui était un adulte assurément, et même peut-être un vieillard car il se tenait voûté. Il avait deux petites ailes chétives dans son dos, ce qui n’était pas le cas de Bibi. Enfin, il tenait dans sa main une clochette.

- Tu aurais eu moins mal si tu avais dormi, poursuivit-il.
- C’est toi qui as déclenché cette tempête ? demanda Djidane.

Le mage sauta avec agilité à côté de Djidane. Il était imposant et son regard respirait la malice. Il ricana :

- Exactement.

Puis il prit un ton tonitruant :

- Sealion, géant des glaces ! Viens à moi !

Il fit tinter sa cloche. A côté de lui se forma une lueur, qui se changea en pic de glace. Celui-ci éclata, laissant apparaître un monstre énorme d’au moins quatre mètres de haut. C’était un genre de serpent aux écailles gelées, portant des ailes de chauves-souris et une tête comme un masque, immobile, au trait de morse ou de lion. Sur son torse brillait un joyau bleu.

- Va, Sealion ! » appela le mage.

Le monstre donna un coup de ses ailes. Djidane se baissa pour l’éviter et empoigna ses dagues. Il sauta pour atteindre le joyau de Sealion et le frappa, pensant que c’était peut-être son point faible.

Le monstre hurla de douleur. Le joyau vira alors au rouge et brilla intensément. Se forma alors une vague gigantesque qui submergea Djidane. Celui-ci manqua de se noyer en avalant trop d’eau. Heureusement, il avait maintenu ses dagues fermement. Il se releva et porta de nouveau un coup sur le joyau. Celui-ci éclata alors.

Sealion poussa un cri terrible et s’effondra. Le mage, étonné, était paniqué. Mais au lieu de fuir, il se concentra, à la manière de Bibi. Ne voulant prendre aucun risque, Djidane accourut et le tua d’un coup de dague en plein cœur. Avant de mourir, le mage murmura :

- « Vous en avez eu un, mais les deux autres reprendront la princesse. »

Trempé, déboussolé, Djidane retourna chercher les autres. Il n’avait pas vu que plus haut, Pile et Face, les deux bouffons de la reine, avaient observé toute la scène.
La tempête avait disparu dès que le mage était mort. Ainsi c’était lui qui était bien à l’origine de la tempête. Grenat, Steiner et Bibi s’étaient réveillés et se demandaient ce qu’il s’était passé. La princesse vu arriver le Tantalas.

- Djidane !
- Ca va ? Tout le monde va bien ?
- Brigand ! grogna le chevalier. Dis-nous ce qu’il s’est passé !
- Rien de grave.
- Qu’est-ce que tu nous caches encore ?
- Je te dis qu’il ne s’est rien passé, c’est clair, non ?
- Si ça se trouve… Qu’est-ce que tu as fait à la princesse ?
- Hola papi ! Calme-toi !
- N’insistez pas Steiner, ordonna Grenat. Puisqu’il vous dit qu’il n’y a rien eu.
- Comme vous voudrez.
- Puisque tout le monde va bien, nous devrions repartir au plus vite.

Elle remarqua l’air étrange du Tantalas.

- Quelque chose ne va pas, Djidane ?
- Non, non. Tout va bien. »

Le groupe se remit en marche. Djidane prit soin de ne pas amener ses compagnons à l’endroit du combat afin qu’ils ne remarquent pas les corps du mage et de Sealion. Ils continuèrent le long du flanc de la montagne. Le chemin poursuivait sa montée et l’air se faisait plus agréable. Ils traversèrent un petit torrent pour parvenir à un nouveau sentier à pic. Ils traversèrent ainsi la brume.

L’air se fit immédiatement plus doux et la neige plus rare. Le soleil leur apparut à alors, éclatant dans un ciel bleu sans nuage. Un vent léger leur caressait le visage et la vue dégagée qui s’offrait à eux était magnifique.

- « Nous sommes enfin sortis de la brume ! se réjouit Grenat. Il n’y a rien de plus agréable que la lumière du soleil.
- Il y a un village là-bas, montra Djidane en pointant du doigt un petit hameau en contrebas, sur un plateau face à la brume. Je crois bien que j’y suis déjà allé.
- Vous avez sûrement beaucoup voyagé. Tout ce que je connais du monde, je l’ai lu dans les livres. Vous connaissez peut-être ce village, alors allons-y.

Elle commença à se mettre en route mais le Tantalas la stoppa :

- Hé, attends ! T’es une princesse, tu comprends ce que ça veut dire ? On doit être poursuivi en ce moment et si on sait que t’es la princesse, ça va être la panique.
- Qu’est-ce que tu dis ? s’énerva Steiner en faisant tomber de la ceinture une des dagues de Djidane. La princesse n’a pas à se cacher. Nous allons bientôt rentrer au château, il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter. Et puis tu pourrais être plus poli avec la princesse. Arrête de la tutoyer !
- De quoi je me mêle, papi ? Ca te regarde pas. Et d’abord, t’es qui toi, pour me parler comme ça ?
- Arrêtez ! couina Bibi.
Grenat ramassa la dague de Djidane. Elle s’écria :

- Cessez immédiatement ! De plus, Steiner, je n’ai pas l’intention de retourner au château. Et il est évident que mon prénom ne convient plus du tout à la situation. Dites-moi Djidane, comment appelle-t-on ceci ? questionna-t-elle en montrant l’arme dans sa main.
- Ca ? C’est une dague. Quand la lame a cette taille-là, c’est une dague. Si la lame est un peu plus longue, c’est une épée courte, encore plus longue, c’est une épée à deux mains, mais si c’est plus petit qu’une dague, c’est un couteau et…
- Ah, euh… Merci, j’ai compris. Donc, c’est une dague, répète-t-elle en observant l’objet.
- Faites attention, Princesse ! conseilla Steiner. Même petite, une arme est dangereuse !
- Très bien. Dorénavant je m’appellerai Dagga ! Qu’en pensez-vous, Djidane ?
- Impeccable Dagga ! Ensuite, il y a ta façon de parler. Il faudrait que tu parles d’une façon plus naturelle, un peu comme moi.
- Très bien, je ferai de mon mieux.
- Non, non. Il faut dire… Bibi, qu’est-ce que t’aurais dit ?

Le petit mage se mit à chercher, mais le Tantalas trouva avant lui :

- « Je vais essayer » !
- Je vais essayer !
- Dagga, c’est impeccable ! Bon ben… on y va ? »

Master-of-FF Master-of-FF
MP
Niveau 9
27 mars 2010 à 21:15:44

Ouah, y'a pas a dire, t'a un réel talent ! :-)
Tu retranscris l'histoire merveilleusement bien, j'ai vraiment hâte de lire la suite :bave:

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
28 mars 2010 à 13:09:35

Merci de tes compliments, ça me motive à continuer encore et toujours !

Suite de l'aventure ce soir !

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
28 mars 2010 à 23:46:58

Chapitre 7
Dali

Le groupe descendit la montagne pour arriver sur le plateau de Norchi. De là, il se dirigea vers Dali, le hameau vu depuis la sortie de la Grotte des Glaces. Le plateau était différent de la vallée : l’herbe y était verte et abondante et des animaux y paissaient tranquillement. La présence du soleil changeait tout, bien que les deux endroits fussent à côté.

Le village semblait très calme, on entendait que les oiseaux roucouler. Les maisons étaient toutes de forme conique.

- « Oh un moulin ! repéra le petit mage en voyant les voiles bombées qui tournaient grâce à la brise légère.
- Bibi, l’auberge est par là, précisa Djidane en montrant l’écriteau sur l’une des habitations.
- On va déjà se coucher ?

En effet il semblait tôt pour aller au lit, ce n’était que la fin d’après-midi.

- Je veux aller voir le moulin, moi, protesta le petit garçon.
- Je comprends, mais pour l’instant on va à l’auberge. On doit décider de ce qu’on fait ensuite.

Le groupe suivit le Tantalas qui pénétra dans le bâtiment. Aussitôt deux enfants sortirent de leur cachette :

- T’as vu ?
- Oui !

Et ils s’éloignèrent chasser les oiseaux.

Dans l’auberge, le réceptionniste était affalé à son bureau.

- Eh ! Tu dors ? demanda Djidane.
- Hein ? Quoi ? Pardon ? répondit l’aubergiste qui était apparemment en train de faire la sieste.

Il fixa le groupe.

- Eh papi, ça se fait pas se dévisager les jeunes filles comme ça, conseilla le Tantalas.
- Non, ce n’est pas la demoiselle, je… La chambre est par ici. Je vous en prie, fit-il en tendant le bras sans quitter son siège vers l’unique chambre de l’auberge.
- Djidane, l’appela la princesse. Où se trouve ma chambre ?
- Bah là, répondit-il en montrant la porte. On a tous la même.
- Je ne peux pas partager ma chambre avec des hommes…
- Je comprends, mais cette auberge n’a qu’une chambre. Allez, on y va, pressa-t-il en ouvrant la porte.

La chambre était agréable. C’était plus un dortoir qu’autre chose, mais les lits étaient bien espacés et paraissaient confortables.

- Avant de dormir, j’aimerais que tu me dises ce que tu voulais faire en partant du château, demanda Djidane.
- Si tout s’était bien passé, l’aérothéâtre serait…
- A Lindblum, de l’autre côté de la frontière. Tu voulais carrément quitter le royaume ? Bien cachée dans l’aérothéâtre, tu passais la porte Sud sans problème, c’est clair. Mais maintenant… on a plus qu’à la passer à pied. Hum… Passer la frontière…
- Djidane, écoutez-moi. Je dois à tout prix aller à Lindblum. Je ne peux pas vous dire pourquoi, mais…
- Pas de problème. Je t’emmènerai à Lindblum.
- Comment ? intervint Steiner. Je ne peux pas continuer à écouter ces bêtises sans rien dire ! Princesse ! Vous ne pouvez pas croire un tel individu ! Il va vous mettre en danger tout comme dans la Forêt Maudite ! Je ne sais pas ce qu’il se passe mais vous devez rentrer au château avec moi.
- Il me semble que c’est pas moi qu’ai pas pu aller à son secours ! coupa le Tantalas. Trêve de bavardages, Dagga vient avec moi.
- C’en est trop ! Ma mission était, est et sera de ramener la princesse.
- Très bien, et comment tu comptes rentrer au château ?
- Je… je vais y réfléchir.

Ils arrêtèrent tous les trois de se disputer pour regarder Bibi qui s’était endormi sur son lit.

- Il en peut plus, commenta Djidane. Faut dire que t’es soulant, papi.
- Quoi ?
- On va dormir, nous aussi. »

Le trio mangea un peu à l’auberge et alla se coucher. Bibi mangerait plus au petit déjeuner.

Le Tantalas rêva d’un chant mélodieux mené par une douce voix féminine. Il se leva le lendemain matin avec ce chant à l’esprit. Il ne l’avait jamais entendu avant. Il regarda autour de lui : tous les lits étaient vides. Il se débarbouilla et s’habilla.

Pendant ce temps, Bibi se baladait dans le village. Il était épié par des enfants curieux. Lorsqu’ils virent son visage, ils eurent un choc :

- « C’est un… »

Ils partirent tous se cacher.

Bibi ne comprenait pas pourquoi tout le monde dans le village l’évitait. Il savait qu’il était différent, mais ça n’avait jamais choqué personne à ce point là.

Dagga, de son côté, était près d’un potager, et fixait un épouvantail. Elle se demandait ce qui devait se passer au château. Il devait certainement y avoir une grande agitation. Elle regrettait l’acte de sa mère, d’avoir fait tirer le canon pour la sauver. Elle avait peur que cela ait fait des victimes. Elle fut interrompue par une vieille femme inquiète pour son potager :

- Qu’est-ce que tu fais là ? Tu me gênes ! Déguerpis !
- Oh, je vous prie de… Pardon !
- Les jeunes d’aujourd’hui, je vous jure !

Dagga sortit du potager et la femme commença à s’occuper de ses légumes.

- Que faites-vous donc ? interrogea la princesse, curieuse.
- Tu vois donc pas ? Je retire la vermine d’au-dessus les légumes.
- Vous tuez donc des insectes ?
- La belle affaire ! Ces bestioles, c’est comme les monstres ! Si on ne fait rien, on ne peut plus fourguer nos légumes.

La princesse tiqua sur le mot « fourguer » qu’elle n’avait jamais entendu. La vieille dame se pencha sur une citrouille.

- Tiens, un de moins !

Un insecte gros comme une noisette sauta et Dagga l’attrapa.

- Ah ! C’est un puluche ! Ils se nourrissent donc de légumes ?
- Tu vas bien t’es sure ? Faut pas être normale pour aimer ces bestioles.
- Je n’en savais rien. Je n’en avais encore jamais vu d’aussi près. »

Elle se rappela ce que Djidane lui avait dit sur sa façon de parler. Elle devrait dire qu’elle ne les aime pas.

Elle cria soudain et jeta le puluche, comme dégoutée.

Le Tantalas, quand à lui, avait avalé un déjeuner rapidement et sortit de l’auberge. A ce moment, le chat de l’aubergiste qui sommeillait près de l’âtre se leva et alla se frotter contre son maître qui était toujours affalé sur sa chaise. Ce dernier le sentit :

- « C’est toi ? Qu’est-ce que je dois faire ? J’aime pas baisser les bras, mais… tout le monde s’est enrichi sauf moi… J’y pense, le client en avait un… Si je leur en parle, je n’aurais pas besoin de baisser les bras. »
Au même moment, Dagga était dans un magasin, avec la ferme intention de ne pas se faire remarquer, cette fois. Elle s’approcha du comptoir où attendait une jeune fille.

- « Bienvenue, dit-elle en voyant la princesse arriver.
- Excusez-moi, pourrions-nous bavarder un instant ?
- Hein ?
- Je…

Elle fut interrompue par un des gamins qui avait eu peur de Bibi quelques minutes plus tôt, qui déboula dans le magasin en criant :

- Eeeeve !
- Yacha ! Il y a des clients ! gronda la commerçante.
- Je voulais te dire un super truc !
- Tu vois bien que je travaille…

L’enfant se tourna vers Dagga. Celle-ci prit la parole :

- Ah… euh, non. Ne vous occupez pas de moi. »

Elle savait que c’était une bonne occasion d’entendre des gens parler normalement.

Quelques minutes plus tard, après que Yacha soit parti, Djidane entra à son tour dans le magasin. Il vit la princesse occupée à examiner des produits. Il s’approcha lentement d’elle sans qu’elle le remarque pour voir ce qu’elle regardait. Celle-ci le sentit derrière elle :

- « Djidane ? répondit-elle, visiblement gênée.
- Qu’est-ce que tu regardais ? T’es toute rouge, t’as trop chaud ?
- Je… non… rien. Ca va bien.
- C’est bizarre.
- Quoi ?
- C’est ça ! Tu parles plus de la même façon ! C’est bien !
- Merci !
- Sur la scène aussi, je m’en suis bien sortie, non ?
- C’est vrai, j’ai cru que c’était Rubis.
- J’aime beaucoup les pièces de Lord Hayvon. Je les ai toutes vues. Je veux être ton oisillon est l’une de mes préférées.
- Ah bon !
- Rubis ? Est-ce la fille dans l’aérothéâtre et qui s’ex… parlait bizarrement ?
- Euh… oui.
- Devrais-je parler comme elle ?
- Hein ? Non ! Elle a son propre langage. Même en faisant de gros efforts, ça marcherait pas. Non, il faut que tu parles normalement.
- Je pense avoir comp… D’accord.

Les deux se mirent à rire.

- On doit réfléchir à ce qu’on doit faire, dit Djidane. Tu veux bien rentrer à l’auberge ?
- Et toi ? Tu ne viens pas ?
- Je vais chercher Bibi et papi.
- D’accord, à tout de suite.
- On dirait vraiment une fille de la rue. Si tu continues comme ça, même de l’autre côté de la frontière…

Dagga se retourna vers la commerçante :

- Merci, c’était très agréable, dit-elle en se courbant légèrement avant de sortir.
- Au revoir », répondit la jeune fille.

Visiblement ce n’était pas encore ça, pensa le Tantalas.

Il sortit à son tour du magasin, à la recherche du petit mage. Il commença à se promener dans Dali. Le cadre était bucolique, très agréable. Dans une rue, il tomba sur des engrenages d’aéronef entassés dans un coin. Il se demanda ce que cela pouvait faire dans un village d’agriculteurs.

Il trouva Bibi rêvassant près du moulin. Non loin, les enfants du village l’espionnaient toujours.

- « Eh Bibi ! Qu’est-ce que tu fais ?
- Djidane ! Je réfléchis.
- Ah… T’as une copine c’est ça ?
- Je… non ! Pas du tout.
- Quoi ? T’aime pas les filles ?
- J’y ai jamais pensé…
- Moi j’y pense tout le temps ! En fait, j’ai pas mal de succès à Lindblum. Si t’as des questions, hésite pas à venir me voir.
- Hum… merci.
- Pour le moment, on doit décider de ce qu’on va faire. J’ai déjà prévenu Dagga. Tu veux bien la rejoindre à l’auberge ?
- Euh… oui !
- Qu’est-ce que tu regardais ?
- Euh, j’ai entendu comme un « kwoaa ».
- Ca ressemble à un chocobo, mais…

Les deux regardèrent le pré. Il n’y avait pas l’ombre d’un animal.

- Allez, on se retrouve à l’auberge, conclut Djidane.
- Oui. »

Le Tantalas quitta Bibi, à la recherche de Steiner. Resté seul, le petit magicien se demanda ce que pouvait bien être un chocobo. Soudain, un homme mystérieux l’empoigna fermement et l’emmena de force.

Après quelques recherches, Djidane décida d’oublier Steiner. Il savait que le chevalier n’adhérerait pas à son idée, de toute façon. Il décida de retourner à l’auberge pour discuter avec Dagga et Bibi.

Au même moment, à l’auberge, le tenancier jubilait, parlant seul, ou à son chat, c’est selon :

- « Il a été surpris, ça on peut le dire. Maintenant il faut que je me tienne tranquille jusqu’au départ des autres.

Il entendit des bruits de pas. Immédiatement il fit semblant de dormir. Djidane pénétra dans l’établissement et entra dans la chambre sans se soucier de l’aubergiste. Il remarqua aussitôt Dagga assise sur une chaise.

- « Ca a pas été trop long ? demanda-t-il.

Il regarda autour de lui. Aucune trace du petit mage.

- J’ai prévenu Bibi, poursuivit-il. Il ne devrait pas tarder. Comment tu trouves ce village ? T’étais jamais sortie du château, non ?
- Les enfants ont l’air si heureux et il y a plein de choses que je ne connais pas ! Et c’est la première fois que je peux aller où je veux. Mais… Pourquoi n’y a-t-il presque que des enfants ?
- Tiens, c’est vrai. Avant j’aurais dit que les adultes étaient dans les champs.
- Mais il n’y en a qu’un tout petit.
- Exactement. Il se passe des trucs bizarres ici. Dès que Bibi sera revenu, on partira.
- Et pour Steiner, que fait-on ?
- J’ai trouvé une solution pour passer la Porte Sud. C’est toi que les gardes cherchent, donc si on te cache bien, ça devrait aller, puisqu’on est pas en guerre. Même si le vieux est pas là, tant que je suis là, tout va bien. »

Dans la taverne du village, la voix de Steiner retentit depuis le grenier :

- Les bûches sont rangées !

Il descendit d’une échelle et alla parler à la jeune fille qui tenait l’établissement.

loupive loupive
MP
Niveau 4
29 mars 2010 à 13:48:28

Enorme !! continue c'est super =)

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
29 mars 2010 à 14:29:36

J'te remercie.

Suite du chapitre 7 très prochainement.

_Andrewrocks_ _Andrewrocks_
MP
Niveau 9
29 mars 2010 à 16:33:46

Toujours aussi bien :-) :oui:

Cependant, tu oublies encore beaucoup les guillemets :oui: Relis chaque passage où les persos parlent et tu les verra :ok:

Sinon, continue, c'est extra :-)

Master-of-FF Master-of-FF
MP
Niveau 9
29 mars 2010 à 17:47:48

C'est juste extra, continue comme ca c'est du bon travail ! :)

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
29 mars 2010 à 21:16:43

Merci les gars.

Andrew, en fait je répare tout ça à mesure de mes publications, pas avant.

Donc désolé mais il faudra attendre la version complète pour le voir tout comme il faut.

Tonio373 Tonio373
MP
Niveau 3
30 mars 2010 à 14:09:31

c'est tout simplement génial ce que tu fais, merci beaucoup au nom de tous les fans de FF IX.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
30 mars 2010 à 19:29:43

Merci Tonio, et t'inquiète pas je continue.

Je tiens à préciser qu'une version roman sera en vente sur internet lorsque tout sera fini. Je la mettrais en vente au prix de fabrication, donc je ne gagnerais rien sur les ventes, conformément à la loi sur la propriété industrielle.

ijoke17 ijoke17
MP
Niveau 3
02 avril 2010 à 04:37:40

Continue comme ça mec!!

Cî-Jî Bouncer.

necro-ludwig necro-ludwig
MP
Niveau 7
02 avril 2010 à 23:12:54

Pavé césar ... non plus sérieusement bravo :noel: !

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
02 avril 2010 à 23:51:56

Bon allez hop à la demande générale suite et fin du chapitre 7 !

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
03 avril 2010 à 00:02:41

- Que puis-je faire d’autre pour vous aider ?
- C’est à moi de faire le ménage, ne vous-en mêlez pas.
- Je suis désolé. Mais ainsi tout sera fini plus vite et vous pourrez me présenter votre père ou quelqu’un d’autre qui puisse m’aider.
- Mon père ne rentrera pas avant la nuit, répondit-elle, affairée à ranger des bocaux. Ici tout le monde travaille, personne ne vient dans la journée.
- Je pensais que la taverne serait le meilleur endroit pour avoir des informations… Excusez-moi ! Je n’ai pas besoin d’un adulte, je peux très bien vous le demander ! J’aurais voulu connaître les moyens de transports disponibles, aéronef, charrette, tout est bon pour moi. Je dois conduire une importante personnalité au château. J’ai besoin de votre aide.
- Vous venez du château ? s’arrêta net la fille.
- Exactement. Je suis un Brutos, au service de sa Majesté. Capitaine Aldebert Steiner, pour vous servir.
- Un Brutos… Ah ! J’ai trouvé ! Si vous venez du château, je peux bien vous en parler… Allez voir au poste d’observation à côté du village. Grand-père Moricio habite là-bas. Il s’occupe des problèmes de l’aérocargo.
- L’aérocargo ? Un tel vaisseau vient jusqu’ici ? Je vous remercie !

Le chevalier s’apprêta à partir mais la tavernière l’arrêta :

- Euh…
- Oui ?
- Merci beaucoup pour le ménage.
- Je vous en prie, c’est à moi de vous remercier. Excusez-moi », salua-t-il avant de sortir.

Djidane et Dagga étaient toujours en pleine discussion à l’auberge :

- « … finalement, j’ai pas trouvé grand-chose là dedans, poursuivait le Tantalas. J’ai rien vu de plus louche que la maison du roi.

Il se retourna vers la princesse :

- Je t’ennuie pas avec mes histoires de voleur ?
- Non, pas du tout. Bibi n’est toujours pas revenu, je commence à m’inquiéter.
- Oui, ça commence à faire long. Ca m’étonne pas de Steiner, mais pour Bibi, c’est bizarre. Bon, je vais le chercher. »

Dagga décida de l’accompagner et ils partirent en direction de l’endroit où Djidane avait vu le petit mage pour la dernière fois, près du moulin.

Mais Bibi n’y était plus. Cependant ils entendirent un cri de chocobo.

- « Bibi m’a dit qu’il avait entendu un chocobo par ici, expliqua le Tantalas.

Ils perçurent maintenant des gémissements.

- Il y a quelqu’un qui pleure ? se demanda Djidane en regardant un peu partout autour d’eux sans voir personne.

Ils se dirigèrent grâce au bruit vers le mur du moulin et aperçurent un petit tuyau qui sortait de terre.

- Ca vient de ce trou, découvrit le Tantalas.

Il se pencha sur le tuyau et appela :

- Bibi ?
- Djidane ? fit une voix mouillée en contrebas.
- Bibi, c’est bien toi ? Où t’es ? T’es en sous-sol ? Tu peux bouger ?
- Tout à l’heure on m’a dit de pas bouger.
- T’es blessé ?
- Non…
- Bouge pas, on arrive ! On va essayer de faire vite. Reste calme, d’accord ?
- Oui…

Djidane se releva et parla à Dagga :

- Il y a sûrement une entrée vers les souterrains. Il faut la trouver.
- Oui !
- On dirait un village tranquille mais…

Ils décidèrent d’entrer dans le moulin. A l’intérieur, ils tombèrent immédiatement sur un socle métallique au sol.

- On peut peut-être descendre par là », suggéra le Tantalas.

Il tira sur la poigna et le socle s’ouvrit lentement, dévoilant une échelle qui descendait dans la pénombre. Un courant d’air froid circulait de l’ouverture. Sans hésiter, le duo emprunta l’échelle.

Ils arrivèrent dans une grotte bien aménagée, avec des torches aux murs afin d’éclairer, des meubles, des caisses et beaucoup de tonneaux et de sacs de grain. La grotte semblait être constituée de galeries. Le sous-terrain paraissait très grand, peut-être de la taille du village.

Ils empruntèrent un petit élévateur qui fonctionnait mécaniquement pour descendre un peu plus profondément. Après un couloir, ils entendirent du bruit et avancèrent avec précaution. Ils parvinrent à une grande salle, où il y avait un enclos avec un chocobo, un oiseau de la taille d’un homme, au plumage jaune vif, qui ne savait pas voler mais était un excellent coureur. Il pouvait être utilisé comme monture ou bête de somme. A côté de l’enclos, une cabane était construite. Il semblait y avoir des gens à l’intérieur. Djidane tendit l’oreille pour les écouter :

- « Pourquoi il bouge celui-là ?
- C’est le frère du chef du village qui l’a trouvé, c’est bien ça ?
- Il semblerait. Il est venu nous voir après s’être disputé avec son frère.
- Tu veux dire… qu’il était pas d’accord avec la vieille, c’est ça ?
- « A quoi ça sert de détruire les champs ? ». Il a dit ça parce qu’il était pas d’accord avec son frère.
- On a pas assez de main d’œuvre, de toute façon, pas vrai ? On devrait le mettre dans une boîte.
- On le fait. Ceux du château s’en occuperont.
- C’est vrai. Nous on se contente de les fabriquer.

Dagga fut choquée d’entendre parler du château. Elle reconnut alors la marque sur un tonneau près de la cabane, une étoile bleue à quatre branches.

- Allez viens, fit l’un des hommes.

Il poussa ce qui s’avéra être Bibi hors de la cabane. Le petit mage hésita à avancer.

- Viens je te dis ! ordonna l’homme, qui semblait être un villageois de Dali.

Djidane s’apprêta à sortir de sa cachette pour sauver Bibi mais Dagga l’en empêcha et lui tira le bras pour l’éloigner hors de vue. Les deux hommes emmenèrent le petit mage dans un couloir.

Le Tantalas, incrédule, demanda des explications à la princesse :

- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Tu as vu le grand tonneau juste à côté de la cabane ? J’en ai vu qui possédaient exactement la même marque au château. Il y a sûrement des échanges entre ici et Alexandrie. J’aimerais en découvrir la nature. Alors évite de te faire trop remarquer, s’il te plaît.
- Compris. Mais si Bibi est en danger, je le sauverai quoi qu’il arrive. Ca te va ?
- Oui.
- On se dépêche. Ils sont partis au fond. »

Le duo dépassa l’enclos où Djidane remarqua le puits duquel ils avaient entendu le chocobo. Ils parvinrent à un entrepôt où étaient entreposées toutes sortes d’outils, ainsi que des caisses qui ressemblaient étrangement à des cercueils. Dans la salle suivante, le Tantalas s’écria :

- « Qu’est-ce que c’est que ce truc ?

En effet leur faisait face une immense machine conique en marche, et qui faisait un bruit de pression assourdissant. En sortaient sur des tapis roulants des drôles de boules blanches de la taille de grosses pierres. Impossible de déterminer ce que c’était d’aussi loin. La machine ne semblait pas fonctionner à la brume, mais c’était bien de la brume qui s’en échappait. Dagga appela Djidane : elle avait entendu du bruit :

- Ecoute.

Le Tantalas se tut et entendit à son tour un gémissement caractéristique venant d’une caisse en forme de cercueil dans un coin de la pièce.

- Bibi ? appela-t-il en se rapprochant.
- Djidane ? dit une petite voix étouffée.
- Je le savais ! On va te sortir de là !

Il empoigna la caisse pour essayer de l’ouvrir.

- Qu’est-ce que tu fabriques dans cette boîte ?
- Euh…
- Tu nous raconteras ça plus tard… Bouge pas…

Il arracha des clous et la caisse s’ouvrit, laissant apparaître le petit mage. Celui-ci, après s’être un peu remis de ses émotions, raconta son histoire :

- Quand tu es parti… Quelqu’un m’a emmené de force. Il m’a dit : « Bouge pas ! ». J’avais très peur, alors j’ai pas bougé. Après, il m’a demandé ce que je faisais dehors, parce que l’aérocargo était pas encore là. J’ai pas compris alors j’ai pas répondu et j’ai rien dit. Et alors il m’a dit qu’il allait me mettre avec ceux d’aujourd’hui.
- Et c’est là qu’ils t’ont mis dans cette boîte ? l’interrogea la princesse.
- Oui.
- T’as rien ? Tout va bien ? T’as compris Bibi ? La prochaine fois tu parleras. Tu vois, dans ce genre de situation, tu dois essayer de crier.
- Comment je dois crier ?
- Par exemple : « Fermez-là, bande d’abrutis ! ». Un truc dans le genre, quoi. Ca les surprend et ça leur fait peur.
- Fait… peur…
- J’ai un truc à te proposer, Bibi. Si on allait jeter un coup d’œil au fond ? T’en as peut-être pas envie, mais…
- Djidane… Moi aussi je veux aller voir ce qui y’a là-bas. Ca… ça m’intéresse vraiment.
- Alors on y va. »

Le trio alla en contresens du tapis roulant. Il tomba sur une autre machine reliée à l’autre, qui aspirait de la brume qui arrivait d’une ouverture au plafond de la grotte. En réalité la machine fonctionnait bel et bien à la brume. En suivant le tapis roulant, ils remarquèrent que les pierres blanches semblaient en fait des œufs géants. Ils virent alors se qui faisait avancer le tapis : un chocobo courait dans une roue à côté du mécanisme.
Le tapis passait dans un tunnel rempli de machine. En longeant le couloir parallèle au tunnel, le groupe pouvait entendre les œufs éclore.

Au bout du tunnel, se fut le choc : défilaient, suspendus par leur chapeau pointu, des clones de Bibi adultes, qui poursuivaient la chaîne de production. Ils ressemblaient au mage qu’avait rencontré Djidane dans la Grotte des Glaces, mais plus grands et plus costauds. Ceux-ci semblaient pour le moment inanimés : leurs yeux n’étaient pas visibles.

- « C’est… murmura le Tantalas. On dirait…
- Qu’est-ce que c’est ? bégaya Bibi, traumatisé. Des… mannequins ?
- C’est… qui… Mère ? balbutia Dagga.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
03 avril 2010 à 00:03:26

Rectification faite ce n'est pas encore la fin du chapitre 7 mais seulement la deuxième partie sur trois.

Enjoy.

[Gattaca] [Gattaca]
MP
Niveau 5
03 avril 2010 à 02:16:43

Sans offance, je déteste les noms de la version francaise, alors je lirais pas. :noel:
Mais continue, tu as un talent pour l'écriture :ok:

_Andrewrocks_ _Andrewrocks_
MP
Niveau 9
04 avril 2010 à 11:27:17

Sweet :bave:

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