Ces titres sont jamais vraiment effrayant enfin ça depends peut-etre de la sensibilité.

Bah Rémina est pas mal, Black Paradox et le mort amoureux aussi.

D'ailleurs j'ai reçu le DVD aujourd'hui

En même temps, "effrayant", même niveau film c'est assez rare Mais pour le chapitre 2 avec les tombes, j'ai trouvé ça assez stressant. Après oui, peut être que je suis sensible

Je vais aller voir Black Paradox et Le Mort Amoureux

Tu nous dirais si le DVD vaut le coup

Apparement il est assez bon, malgré le faible budget, mieu xreussi que la plupart des autres oeuvres, je me demande si c'est du niveau de Uzumaki ou des Tomie

Bon et sinon, mauvaise nouvelle, pas de nouveau Junji Ito avant 2014

Je viens de voir le film basé sur le manga "Le mort amoureux" c'est une adaptation libre vraiment originale, bon ça a du mal à se mettre en route, meme si je pense que le réalisateurs en profite pour mettre des pistes en place sur la suite de l'intrigue, mais après

Après niveau persos, ça change pas mal, c'est plus un mec qui débarque mais une fille. Un autre persos porte néanmoins sont nom et a des points communs avec lui. On retrouve aussi la prédiction par un inconnu, cette fois-ci devant un autel au coin d'une rue.

je profite de ce micro-up pour dire que j'ai enfin lu mes intégrales de spirale et tomié, et que j'ai trouvé ça vraiment pas mal

parfois c'est assez WTF (surtout spirale ) mais dans l'ensemble j'étais assez absorbé par la lecture! pourtant en y réfléchissant bien derrière, je ne vois pas si qu'il y avait de si exceptionnel dedans, bizarre... enfin c'est bien le signe que ce sont de bons mangas qui donnent envie de les lire

je n'ai pas encore lu le "dossier" à la fin de spirale mais je compte le faire bientôt, je crois que ça donne un point de vue sur l’œuvre plutôt intéressant

en tous cas les dessins sont magnifiques, les histoires pas mal (même si elles ne m'ont pas toutes plus) et le côté horreur est vraiment sympa même si ça ne fait absolument pas peur je trouve.
j'ai juste été un peu dégouté parfois:

les champignons-placenta dans spirale, beurk de beurk c'est quoi cette idée bizarroïde?

en tous cas je n'avais jamais trop lu de mangas typés "horreur" avant, à part ceux de Knife Seno, et ça m'a bien plu, j’essayerai de m'en trouver d'autres

Tu peut te jeter sur la plupart des autres titres de Junji Ito dans ce cas

J'en profite aussi pour dire que j'ai lu Remina la planète des enfers

J'ai bien kiffé celui la, je le préfère à Black Paradox d'ailleurs. On ressent bien l'angoisse des persos

Pour l'édition moi ca me derange pas qu'il y ai pas de couverture Tonkam fait quand même une bonne édition, avec les tentacules sur la devant qui sont ... Hm je trouve le mot

La petite histoire à la fin est pas mal aussi même si pour le coup je prefere la petite histoire de Black Paradox qui était un peu plus degueu

C'est cool tous ces retours !

Gov j'hésitais à me prendre Remina, tu m'as donné encore plus envie

Je pense que t'aimeras, en plus c'est le moins cher de tous

Ha effectivement, il est moins chère que les autres ! Bon c'est décidé, je vais me le commander

Mon avis un peu plus détaillé sur le film Lovesick Dead (Le mort amoureux)

http://blackmanga.kazeo.com/cinema/lovesick-dead-%28love-ghost%29,a3704827.html

Fin de Spirale
Fin de Gyo

J'ai fini par débuter l'oeuvre de Junji Ito en lisant Spirale et Gyo, et il n'y a pas à dire, ces titres courts qui se finissent en quelques tomes en facilitent grandement l'accès. J'ai tout d'abord été surpris et grandement satisfait par le trait de l'auteur, sachant que c'est peut-être à relativiser comme j'ai pu lire que Spirale était son titre le plus abouti graphiquement et globalement. Pour autant il possède indéniablement pas mal d'atouts.

J'adore sa façon d'accoler des traits obliques pour donner plus de vie à ses courbes, on est bien loin des traits gras uniques aseptisés de nekketsus comme ce qu'est devenu Naruto, le dessin fourmille de vie ici et les zones blanches sont minimisées. Il y a un gros effort de renouvellement des personnages qui sont tous uniques et identifiables, de plus les émotions sont particulièrement convaincantes et justes, tant dans la passion que dans la retenue.

C'est surtout grâce au travail de précision sur les visages, particulièrement les yeux, que cela est rendu possible. Les cases sont généralement assez remplies, les décors en arrière-plans soignés et non délaissés pour l'action horrifique, qui en passant est toujours lisible, précise. Bref, il n'a aucun point faible, et quand on ajoute à ça des choix esthétiques judicieux, à la limite du poétique ou onirique sur ce thème des formes géométriques et de cette fameuse spirale, on frôle la perfection graphique d'un titre manga.

Il faut aussi préciser que monsieur Ito est un vrai conteur d'histoires, en témoigne sa bibliographie d'oeuvres courtes tirant profit de son imagination fertile. Si on s'amuse à résumer brièvement des titres, souvent ce n'est pas bien glorieux. Ainsi, les nekketsu où untel veut devenir le meilleur sont simplistes mais pas débiles pour autant, après tout, les désirs de gloire guerrière ou sportive n'ont rien d'infamant par nature.

En revanche, avec l'attaque des poissons ballonnés mécaniques tueurs et la malédiction du village de la spirale, on pourrait bien plus craindre un récit d'horreur cheapos de série Z, flirtant dangereusement avec l'attaque des tomates tueuses et conneries assimilées. Force est de constater qu'Ito dissipe rapidement les craintes car il parvient dès les premières pages suite à l'impression positive laissée par les dessins, à plonger ses lecteurs dans ses univers travaillés, animés par un cercle vertueux entre imagination et originalité des situations, beauté artistique et domaine horrifique.

Bien évidemment, ces lectures ne font jamais peur. Il me paraît déjà bien difficile de faire ressentir une crainte réelle, et non des sursauts bien éphémères, par le biais du septième art, qui dispose pourtant de nombreuses facilités avec le son et les successions rapides d'images dont ne peut se targuer la littérature. Pourtant, les éléments grand-guignolesques créés par Ito comme les escargots ou ces robots animés par des gazs pestilentiels ne paraissent jamais grotesques, et s'ils ne terrifient pas car leur force évocatrice est trop faible pour cela, ils suscitent au moins l'intérêt en amenant le spectateur à partager le destin des personnages et imaginer dans le monde réel la survenance de telles chimères.

Ito n'atteint toutefois évidemment pas le sans-faute, son travail pouvant faire l'objet de quelques réserves. Il verse parfois dans l'abus de capacités, comme son héros surhumain dans Gyo réussissant à survivre à des requins déchaînés, effectuant des bonds de deux mètres de haut avec quelqu'un sur le dos. Il utilise aussi des facilités de scénario comme ses bactéries intelligentes permettant de donner un comportement relativement intelligent à ces monstres. Heureusement de ce côté Spirale est épargné.

Il lui arrive aussi d'abuser parfois d'éléments loufoques comme le cirque dans Gyo, lieu de folie hors du temps assez déplacé, ou de perdre un peu le fil de son récit en accumulant les histoires courtes dans l'histoire, je pense ici au milieu de Spirale, avec le chapitre du farceur devenu zombie bondissant et tout le passage dans l'hôpital qui sont déconnectés du thème principal du récit, brisant son unité.

On peut aussi remarquer chez lui une pertinence inégale de son scénario et des éléments horrifiques qu'il contient. Ses récits nécessitent tout d'abord la création d'un événement ou être effrayant, ce qu'il réussit avec brio. Vient ensuite leur justification, l'explication de leur origine, qui ne doit être ni trop succincte pour ne pas laisser l'impression d'un parachutage, ni trop approfondie car ce n'est généralement pas souhaitable, nécessaire, ceux-ci s'expliquant d'eux-même par leur caractère surnaturel, et c'est surtout plus difficile, ce qui peut amener des complications.

Gyo en est le parfait exemple. L'ancrage dans la réalité de la Seconde guerre mondiale pour ces monstres mécaniques était judicieux, si toutefois la finalité avait suivie. Or on se retrouve avec une invasion mondiale causée par un projet scientifique et militaire mineur nécessairement limité par les restrictions en temps de guerre, ce qui est totalement absurde. Ito aurait dû limiter l'effet de ces bestioles à une ville ou région pour que l'histoire conserve sa crédibilité. Si on ajoute à cette emphase la nature douteuse des bactéries intelligentes, Gyo est au final un titre moyen.

Ito évite en revanche très bien ces écueils avec Spirale, en nous soumettant des phénomènes qui permettent des explications évasives finales comme seule justification satisfaisante. Leur nature totalement inexplicable et insaisissable pour l'homme laisse le champ-libre à l'imagination de l'auteur et lui permet d'ôter les brides de son imagination, nous livrant sur ce thème de nombreux passages magnifiques comme les cheveux, escargots, le phare, et le final avec les maisons circulaires et les antiquités souterraines.

Plutôt déçu par Gyo, je ressors toutefois enthousiaste après la lecture du final pessimiste de Spirale qui m'a contenté. Quant à savoir s'il mérite une place dans la liste d'indispensables de Mindy, je ne sais, mais il est vrai qu'en plus d'être une lecture très plaisante de fort bonne facture car établie sur des bases très solides, la plus-value apportée par ce cachet tant graphique que lyrique lui alloue peut-être le droit à toucher ce firmament.

Cela me donne donc envie de découvrir d'autres titres de cet auteur, je compte me pencher sur Tomié pour la suite, en espérant que la qualité soit sensiblement la même que Spirale.

fin de Spirale
fin de Gyo

Beau pavé t'a bien etudié les oeuvres bon par contre j'ai pas eu la meme approche que toi des oeuvres citées.

En ce qui concerne les autres oeuvres, Tomie est un bon choix, mais je suis pas certains qu'il te plaise, surtout si tu le compare à Spirale, il n'y a pas de réel fil conducteur dans Tomie, ou alors pas sur l'integral du titre.

Je te conseil aussi les autres titres de l'auteur, même si la qualité variera aussi enormement d'une histoire à l'autre.

perso je ne sais pas s'il est vraiment meilleur que spirale, car assez différent, mais je crois que j'ai préféré Tomié
j'ai trouvé que c'était vraiment agréable à lire

sinon j'avais lu "le voleur de visages" avant, assez sympathique sans casser des briques, y avait de bonnes idées je trouve, mais d'autres assez loufoques

le voleur de visages

par exemple l'histoire avec les ballons-têtes je trouvais ça très original et bien trouvé

en revanche celle avec tous les scalps d'ancêtres greffés sur la tête d'un mec c'était vraiment bizarre

fin du le voleur de visages

tiens d'ailleurs je suis allé voir sur ton site ce que t'en disais et j'avais oublié l'histoire des épouvantails, très réussie!

Les 3 histoires que tu cites sont assez reussi, chacune dans leur genre, oui ^^ l'epouvantail aurait gagné à etre un peu plus approfondit

Je viens de relire l'integrale de Tomie, finalement, à part "Tomie" comme fil rouge, les histoires sont vraiment indépendantes les unes des autres

Il y a dans le recueil que 3 histoires qui sortent du lot en durant 3 chapitres.

La première histoire, avec Tomie assassinée puis l'histoire qui continue dans l’hôpital.

L'histoire de la photographe et de Tomie hébergée par un vieux et sa fille.

Et la dernière du recueil, avec l'ex-mannequin qui veux voir Tomie vieillir

J'ai essayé d'établir des liens entre toutes les histoires, avec des repères dans le temps, mais ça n'a pas l'air possible.

Nouvelle fiche "Tomie" sur mon blog

http://blackmanga.kazeo.com/

Prochainement je ferrais des fiches sur les films

En parcourant ton blog, j'ai décidé de lire Gyo.
C'est pas mal, ça se lit très vite, c'est assez trash, mais bon, au final, on est loin de l'horreur et de l'insoutenable auquel je m'attendais. Ca change de ce genre de chose mais je n'ai pas trouvé ça exceptionnel bien que j'ai apprécié dans l'ensemble.
Ce qui est dommage c'est qu'au final, il n'y ait aucune conclusion et qu'on ne sent pas véritablement les enjeux de l'histoire, même à la fin (OK, c'est horrible, mais qu'en est-il dans le reste du Japon, ou même dans le monde), et puis on a pas non plus véritablement le fin mot de l'histoire (la création des "machines") même si l'oncle a sorti son histoire et qu'on a une vague hypothèse à la fin.

Pour les histoires "bonus" :
-"La triste histoire d'un père de famille", encore une fois, pas d'explication, rien. Le mystère, si bien monté, peut avoir son intérêt mais là, l'histoire est si courte qu'on peine a ressentir quoique ce soit...
-"Le mystère de la faille d'Amigara" est déjà plus intéressant si on considère l'intérêt du mystère de cette faille, seulement voilà : encore une fois pas de conclusion n'i d'explication. Les rêves du personnage principal n'expliquent rien d'autre qu'une probable origine du phénomène des trous, même si la fin semble confirmer tout ça, toujours est-il qu'on a pas l'explication du pourquoi les gens se sentent attirés (même si c'est peut être un simple effet psychologique) ni le fait de savoir si oui ou non les trous sont bien taillés pour les personnes qui y sont entrés (ça semble être le cas mais ça semble aussi impossible qu'improbable).

Bref, à la lecture de Gyo, première de Junji Ito pour moi, j'ai bien envie de dire que le bilan est plus que mitigé, l'horreur n'est au final que représentée par un vague malaise, le manque de conclusion décente nuit beaucoup à l'histoire et à son intérêt (à la fin de l'histoire principale, difficile de se dire qu'il n'y a pas de suite).

Hélas c'est un constat assez frequent chez l'auteur.

Néamoins n'hesite pas à tester d'autres titres, je ne peut que te conseiller Tomie et spirale.