Bonjour
Je crée ce topic pour parler un peu du dernier film de Ari Folman, "Le Congrès"
Ari Folman est surtout connu pour son "Valse avec Bachir" sorti en 2008.

Titre : Le Congrès
Date de sortie : Le 3 juillet 2013
Réalisé par : Ari Folman
Avec : Robin Robin Wright, Harvey Keitel, Danny Huston, Paul Giamatti etc...
Genre : Science-fiction et animation

Synopsis rapide : "Robin Wright (dans son propre rôle) se voit proposer par la Miramount d’être scannée numériquement, pour pouvoir librement exploiter son image au cinéma. 20 ans plus tard, Robin Wright est l’invité d’honneur du Congrès de la Miramount Nagasaki qui présente sa dernière invention : vivre son film sur demande, sur simple prescription…" (source allociné)

Le film s'inspire du Roman de Stanislas Lem (plus connu pour son "Solaris") intitulé : Le Congrès de futurologie

"Le Congrès" était présenté cette année en ouverture de la quinzaine des réalisateurs à Cannes et est donc le dernier film de Ari Folman. Le film est d'ailleurs conseillé par Jacky GOLDBERG des Inrocks dans la dernière émission du cercle de la saison 2012-2013, pour ceux qui voudraient plus de détails.

Le film se compose de deux parties, une première en prise réel et une seconde en animation.
La première partie interroge sur l'avenir sur cinéma, des acteurs et des productions, la deuxième plus sur l'idée de réel.

On se retrouve donc avec une première partie en prise réel ou Robin Wright joue presque son propre rôle, une actrice d'une quarantaine d'année qui est passée à côté de sa carrière et à qui on propose, contre beaucoup d'argent, d'être scannée pour que son image puisse être utiliser sans sa présence et en illimité dans des productions de tout genre à une condition, qu'elle ne joue plus jamais.
La deuxième, plus originale sûrement, se passe 20ans plus tard dans un monde ou une drogue permet de vivre les films, d'être son acteur préféré ou simplement de devenir un personnage d'animation.

Voilà pour la présentation générale

Maintenant je vais donner rapidement mon avis, j'espère ne pas trop spoiler :

Vu en avant première dans le cadre de Paris Cinéma le 29 juin en présence de Ari Folman, je pense avoir vu l'un voir le meilleur film que j'ai pu voir cette année au cinéma (en attendant le nouveau Greenaway haha).

Ari Folman présente son film comme étant à 1000 lieux de "Valse avec Bachir" malgré le parti pris de l'animation. En effet il explique lui même qu'il voulait se détacher de l'image qu'on avait pu lui donner avec son dernier film et qu'il a cherché à faire quelque chose de foncièrement différent. Et il y parvient.
Le film est un co-production entre 6 pays et il explique d'ailleurs qu'il lui ait arrivé de douter lors de la production et même de ne pas être sur de pouvoir l'achever, mais les productions (européennes principalement et Française) l'ont toujours soutenu dans sa tâche et c'est tant mieux.

La première partie est assez magnifique je trouve et s'avère très émouvante. Le film interroge donc sur le devenir des acteurs et du cinéma et l'idée de prendre une actrice un peu raté rend la chose touchante et Folman prouve par la même occasion qu'il se débrouille aussi bien derrière une caméra que derrière des bureaux d'animations ou de motion capture.

Arrive ensuite la deuxième partie, plus intriguant et même presque ennuyeuse dans ses premières minutes, moi qui pensais avoir mon 9-10 de l'année je fus vraiment déçu par les 10-15 premières minutes de la deuxième partie.
Pour autant la partie en animation finit pas décoller et s'avère vite sublime en tout point, tout aussi réussi dans son animation que "Valse avec Bachir", "Le congrès" se détachant d'un contexte réel et permet à Folman de déployer des artifices de science-fiction et de délires personnels absolument fabuleux, c'est envoutant, onirique, et inventif, je suis rester sur le cul une bonne quarantaine de minute.

Le problème du film finalement c'est que, à l'instar de la fin de "valse avec Bachir" et ses images réelles, Folman cherche à critiquer quelque chose et le film tourne à un moment à la critique facile de la société, de la drogue et j'en passe, ce qui nous donne une dizaine de minutes vraiment en dessous de l'ensemble et presque caricaturale, plusieurs personnes ont quitté la salle à ce moment la.
Mais une fois cela passé le film repart pour un final un peu compliqué à comprendre (le silence dans la salle juste après était significatif) mais réussi et vraiment beau.
(Je tiens à rajouter que la deuxième partie est très référencée et nombreux sont les clins d’œil au cinéma mais également à d'autres formes d'arts intéressantes et rigolotes)

En conclusion je dirais que le film est réussi dans ses grandes lignes malgré une vingtaine de minute en trop, les 2heures passent vite mais il aurait mériter d'être un peu plus court, quoi qu'il en soit ses thématiques, l'émotion de la première partie et la beauté de la seconde le tout accompagné par une BO de Max Richter juste magnifique font de ce film une œuvre originale, belle et touchante que je conseil à tout fan de "Valse avec Bachir" dans l'espoir de ne pas être le seul à aimer à ce point!
8.5/10

le film est sorti j'hésite à aller le voir, j'ai pas encore vu Valse avec Bachir mais je fais bien confiance, puis le casting de doublage est vraiment sympa. Peut-être demain.

J'ai été déçu, mais il faut le voir, c'est vraiment dingue comme film.

Bon j'irai alors

J'avais trop grillé Jon Hamm au doublage sans savoir qu'il y était n'empêche

Premier film vu à Cannes, et purée quelle déception...

Une déclaration d'amour qui transperce l'écran certes, mais j'ai été beaucoup plus touché devant INLAND EMPIRE, que beaucoup de gens comparent (Le réalisateur dit s'y être grandement inspiré, en plus).

J'ai adoré ce film, malgré ses quelques faiblesses.

C'est simple, malgré ces petits défauts (photographie des séquences réelles un peu clinique, un certain étirement sur la fin, une musique un poil inégale), je le considère comme un grand film, un véritable chef d'oeuvre.

Regardez-le absolument.

Qui plus est, j'ai vu qu'il était adapté d'un bouquin, mais c'est une adaptation très très libre, les deux scénarios n'ont que peu de choses en commun.

Bref, foncez

« Le Congrès » n'est jamais meilleur que lorsqu'il revient à l'essentiel, oubliant constructions alambiquées, métaphores appuyées, SF confuso-onirique : les craintes & les angoisses d'une actrice face aux métamorphoses hollywoodiennes, les relations en dents de scie entre cette dernière et son enfant, fragile et absent.

http://piwithekiwi.blogsppot.fr/2013/07/le-congres.html

étrange tout de même que pas mal de monde n'ait pas accroché à la partie "animation", je la trouve vraiment sublime perso

Mais... Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
Quel est ce gloubiboulga informe à la lourdeur pachydermique ?
Quel est le sens de ce charabia complet, cette confusion totale, cet agencement bordélique de milliards de références casées au pif à droite, à gauche (de la shoah, aux world trade center) ?

POURQUOI???? Pourquoi Ari Folman a totalement zappé le sujet du film ?
Pourquoi a-t-il voulu insérer de façon totalement aléatoire et hors-sujet un dessin animé à son film ?

Quel est la connexion logique entre la dématérialisation comme actrice de Robin Wright (comme dans le film Simone d'ailleurs) et TOONVILLE ??

45 premières minutes sur Robin Wright actrice à la ramasse, qu'il faut recycler numériquement, et 1h20 sur Toonville où est le putain de rapport ??????

Greffe ratée, le mot convient parfaitement, Folman voulait juste se laisser aller à dessiner des popstars, et tout plein de trucs qui volent dans tous les sens, avec des architectures façon triplettes de belleville, à les animer, du coup comme il avait aucune histoire, il a trouvé un pseudo scenar d'anticipation, sur lequel il a inséré n'importe comment son dessin animé qui n'a ni queue ni tête, et qui n'a rien à voir avec toute la (longue) première partie du film.

• • • **************** ATTENTION ça va SPOILER DUR ****************************

C'est vrai qu'au début j'étais pas très emballé non plus, ça n'est pas très original, pas très palpitant, Robin Wright a deux gosses, l'un joue au cerf-volant et est un peu autiste, un peu malade aussi, du coup elle va devoir s'en occuper et lâcher sa carrière...

Il y a quelque chose d'assez touchant et troublant, avec ces petites scènes où elle contemple sa gloire passée, devant un poster de Princess Bride notamment.

Harvey Keitel a physiquement blanchi de partout, et ça fait un peu de peine, et il y a la fameuse séquence du scanner où l'image, les émotions de Robin Wright vont être capturées par le studio, pour être transformée en avatar virtuel ad vitam eternam.
Elle a signé un contrat à la Faust, elle a vendu son âme au diable pour la jeunesse éternelle.

La séquence du scanner est dans l'idée plutôt sympa, son décor sf avec cette sphère remplie de capteurs qui photographient les émotions de Robin, au-dessus se trouve la cabine avec Harvey et un quidam qui lui donnent des directives "Il faut sourire!" "Pleurer!"..

Au départ ça ne marche pas, Robin est bloquée...
Du coup, Harvey lui raconte l'histoire de sa vie, qui est drôlement palpitante, et ce pendant une bonne dizaine de minutes. Et ça fait passer Robin par toutes les émotions voulues par le scanner, elle rit aux éclats à ses trépidantes anecdotes, elle est émue, elle pleure, etc etc..

Hop, ECRAN NOIR - 20 ans plus tard - WELCOME IN TOONVILLE (je risque de faire beaucoup de contresens vu que je n'ai strictement rien compris, même si je pense qu'il n'y a rien à comprendre, et que ce qui va suivre est un charabia total)

D'abord ça fait très fauché, Robin a donc vieilli, elle a des vieilles rides mal faites, elle est dans une bagnole tout ce qu'il y a de normal, elle est sur une route en plein désert, un agent l'arrête :
"Madame, vous allez entrez dans Toonville!"
"Vous devez sniffer cette ampoule!"

Robin s'exécute, elle sniffe un machin, et là on se croirait dans Yellow Submarine/Roger Rabbit sous acide, en mille fois plus dégueulasse. Tout se transforme en toon, la route, Robin, les couleurs explosent littéralement... Et l'hideux tutoie le magnifique, ce qui habituellement à tendance à me plaire, ici m'énerve puisque c'est précisément le moment où je me demande quel est le foutu rapport avec tout ce que l'on vient de voir..

Elle arrive donc à Toonville, elle parle à son fils mais on ne sait pas où il est, du coup elle parle dans le vide (là j'ai rien compris), y a des toons partout (ce sont des gens comme vous et moi en fait), ils sont hideux, elle doit rejoindre un congrès de je sais pas quoi sur une nouvelle évolution future du monde qui est révolutionnaire (pourquoi pas transformer l'univers entier en toon ?), ... Y a plein de vedettes toonisées qui traînent dans le hall du grand hôtel, Michael Jackson, Marilyn Monroe, plus tard Picasso, Jésus, etc etc etc....

Et puis c'est marrant, on voit un écran plasma en arrière-plan, qui vole dans tous les coins du décor, sur lequel passe vaguement en boucle une bande-annonce qui fait "Le nouveau film avec Robin! Robin casse la gueule aux robots!! Un super film de science fiction!!! Bientôt IN THE AIR"...

Voilà, donc les 45 premières minutes de film, c'était donc pour ça, pour cet écran pourri en arrière-plan dont tout le monde se contrefout, avec un maquillage foireux sur Robin Wright pour la faire passer pour un avatar numérique...
Non je l'ai pas du tout mauvaise, non ça me fait plaisir de me faire enfumer à ce point-là.

Revenons donc à notre fabuleux monde de Toons!
Elle va dans sa suite, elle cauchemarde des trucs, je sais même plus quoi, y a des références tous azimuts...
Elle sort de son cauchemar dans le cauchemar, elle arrive au fameux congrès, là y a un grand manitou prédicateur qui fait un grand discours devant une foule de toons, y a même un toon sniper qui le vise pour l'abattre.
Le prédicateur explique que l'on va aller encore plus loin, qu'on pourra manger des capsules de célébrité et que l'on pourra devenir Robin Wright, là à ce moment-là je me suis dit que ça comment à sérieusement me gonfler, et j'ai compris que tout ça ne mènerait nulle part, et j'ai dû lâcher un peu...

Le sniper tue le manitou, après c'est la révolution, des toons attaquent toonville, Robin Wright s'enfuit avec un type, qui était l'animateur qui avait animée son avatar numérique pendant les 20 ans passées, et qui du coup tombe amoureux de Robin Wright à l'état de Toon.
Et il la protège, et ils s'en vont...

Ensuite y a Grace Jones, ensuite Robin Wright est cryogénisée par des scientifiques, ensuite elle se réveille, ensuite elle se rappelle un coup que merde il faut que je fasse quelque chose dans ce machin foutraque "tiens et si j'allais chercher mon fils autiste mi-sourd et mi-aveugle ? Au moins ça fera un soupçon d'aventure dans ce bordel ignoble non?"

Bon alors on va partir à la recherche de son fils, mais comment le trouver, y a DES TOONS PARTOUUUUUT!

Ah bah tiens, y a l'animateur, il a une pilule magique qui permet de quitter toonville et de rejoindre vraiville là où tous les gens sont comme dans la vraie vie (Bonjour Matrix, Bonjour Inception), après avoir fait l'amour devant des avions qui explosent, robin wright avale la pilule et hop!! Bonjour Vraiville!

Tout le monde se transforme, mais rien ne dit qu'elle réussira à trouver son môme..
Mais elle trouve son médecin traitant, le fameux Paul Giamatti (qui en toon devrait ressembler à quelque chose de plus ou moins proche d'Homer Simpson, dommage que l'expérience n'ait pas été tentée sur lui d'ailleurs).

Et attention, super scoop, le médecin lui dit : mais oui votre fils va très bien, malheureusement, il est parti à toonville il y a 6 mois, et il pourrait être n'importe quel toon, vous ne le retrouverez jamais, mais ce qui compte c'est le langage du coeur, ce qui compte c'est vos choix, c'est votre esprit qui parlera et qui vous guidera dans les méandres de votre subconscient anachroniquement instable et rutilant!
Vous devez donc repartir pour Toonville! (Bonjour Inception)

Hop Robin Wright repart pour Toonville, elle y retrouve la maison du début du film, et ses enfants, mais en version Toon.

FIN.

MERCI POUR CETTE MERDE.

PS : Et pourtant j'aurais aimé l'aimer ce film.. Valse avec Bachir avait vraiment une classe folle, une ambiance assez unique et hypnotique.
Là pour moi c'est juste n'importe quoi, c'est interminable, ça n'a aucun sens, c'est prétentieux, y a pas l'ombre d'un second degré, bref c'est une purge.
Les 4 points vont pour le côté expérimental assez inédit et vu nulle part ailleurs. Donc si vous voulez voir un truc qui sorte du lot, sans vous faire chier avec le scenar, allez-y clairement, même s'il y a une bonne chance de s'emmerder ou d'être totalement insensible au truc.

En même temps c'est facile de préférer Valse avec Bachir, beaucoup plus accessible. La guerre, c'est forcément touchant (il suffit de repenser au final, avec ces archives vidéos fracassantes).

Même si j'ai été très déçu par Le congrès, force est de reconnaître qu'il s'agit d'une très belle lettre d'amour d'un réalisateur à son actrice. Ça transperce littéralement l'écran, et même si on est complètement perdu...ben ça reste touchant.

J'ai l'impression ici que lorsqu'un film rend les gens confus, on se met tout de suite dans une position de défense. Les films de Godard des années 2000, INLAND EMPIRE, Last Days : c'est incroyable le nombre de gens qui pensent que ces films sont des blagues, donc de mauvaises expériences cinématographiques. Rien qu'à voir les réactions des gens face au teaser d'Adieu au langage : certaines personnes n'y croient pas encore.

"La guerre, c'est forcément touchant"

Je voulais dire : c'est sensiblement plus touchant.

C'est pas non plus parce que ça rend confus que c'est forcément bon.

La confusion en soi n'est pas un problème.
Là c'est pas de la confusion, ou alors c'est de la fausse confusion type inception/matrix, c'est du vent le film, mais du vent vendu de façon ultra prétentieuse, épaisse, et sans aucun décalage, donc tout ce qui pourrait être poétique, surréaliste, et sympa, devient à mon sens tristement con.

Et puis bon les insanités que tu débites prouvent que tu n'as pas lu mon pavé, ton procès d'intention est à côté de ses pompes.
Je ne reproche absolument pas au film d'être bordélique ou confus.

Et justement par rapport avec Valse avec Bachir, c'est pas le côté "touchant" de la guerre, qui fait que pour moi il est plus intéressant. Et les images d'archive dont tu parles, c'est justement ce que je considère comme la faute de goût du film absolue. Mais il y a une maîtrise dans le film, une ambiance immersive, ça n'est pas un kamoulox ignoble.

J'ai jamais dit qu'un film bordélique est forcément bon, mais si ça vous plaît de prendre les choses de cette façon...

Ton pavé ? Entre "ATTENTION ça va SPOILER DUR" et "FIN", tu passes en revue tout le film et j'ai pas besoin de ça, merci quand même. Juste la phrase "c'est interminable, ça n'a aucun sens, c'est prétentieux, y a pas l'ombre d'un second degré, bref c'est une purge" aurait suffit.

Des insanités ? Tu parles du cœur du film (un réalisateur qui cherche à faire renaître une actrice) ? Face à un type qui ne prend même pas la peine de trouver sens à ce qu'il vient de voir (parce qu'Ari Folman raconte une histoire et, contrairement à ce que tu dis, sait où il va), je me demande qui dit le plus d'insanités.
La preuve avec Valse avec Bachir, dont le final n'est juste qu'une faute de goût selon toi.

Oui c'est bien ce que je dis, tu n'as juste lu que l'intro et la conclusion de mon pavé, et tu en déduis des procès d'intention débiles.

C'est pas la confusion qui me dérange.
C'est l'écriture totalement à la ramasse, c'est l'absence de lien entre les deux films qui sont en tant que tels au mieux moyens, au pire catastrophiques.

Non ça ne fait pas de sens, c'est juste un patchwork prétentieux et hideux les 3/4 du temps.

Et le final de Valse avec bachir vient sursurligner le propos du film avec lourdeur et complaisance, ce que toute la partie animée arrivait à signifier via la métaphore.

Parce qu'il y a bien deux films dans "Le congrès" et qu'il n'y a aucun vrai lien entre les deux (hormis des artifices bidons, dont le coup de l'écran qui se balade avec le trailer, et la référence hs à folamour).

Donc Folman ne traite même pas de son sujet (qui en plus à la base n'est qu'une resucée de Simone).

Je suis désolé, mais c'est du vent, c'est la même chose qu'un blockbuster crétin, mais avec une prétention auteurisante et une vacuité sans fond en plus.

Enfin de toute manière, j'ai même pas envie de m'embrouiller sur ce film, j'ai tout simplement pas aimé, et je n'aime pas qu'on fasse des procès d'intention "ololol on n'aime pas les films confus" "on aime les films touchants sur la guerre qui sont sérieux" ou je ne sais quelle salade...

Surtout que j'aurais aimé adorer le surréalisme du film, j'aurais aimé dire que le film est génial, mais je vais pas me mentir à moi-même.

Donc juste stop aux procès d'intention, merci.