Le 09 novembre 2020 à 18:11:49 Serval94 a écrit :
Déjà vu, celui-ci. A l'occasion de ma rétrospective Vendredi 13 du Premier Confinement.

Mais je n'exclus pas de le revoir à l'issue de celle-ci, histoire d'en saisir désormais toutes les références et subtilités.

Fait également.

Pour l'anecdote (si je ne l'ai pas déjà partagé ), c'est le premier Freddy que j'ai vu, au moment de sa sortie DVD aux alentours de 2003-2004, j'avais donc 11-12 piges.

D'ailleurs la première fois que j'en ai vu des extraits c'était... dans une Fnac, sur un écran de présentation, alors que le film est censé être interdit aux -16.

Suite de ma rétrospective Freddy avec le sixième opus, La Fin de Freddy : L'Ultime Cauchemar. Et c'est assez catastrophique...

Ce qui est hélas annoncé par une introduction interminable, incompréhensible et d'une nullité confondante, qui voit l'un des nouveaux héros trimballé de niveau de rêve en niveau de rêve à un rythme tellement brusque que je n'ai assez rapidement même plus cherché à comprendre ce qui se passait sous mes yeux et plutôt pris le parti d'en attendre la fin... qui s'est faite attendre.

C'était déjà un reproche que j'avais formulé au précédent opus, mais je ne comprends plus rien aux règles du jeu... j'ai l'impression qu'ils s'en sont complètement affranchis, qu'ils s'en battent désormais complètement les couilles d'établir un truc qui soit un minimum appréhendable par le spectateur... Et du coup, impossible de suivre les délires successifs qui se mettent en branle sous mes yeux... et comme je n'en ai un peu rien à battre des personnages qui sont juste odieux (ce qui est un peu devenu le travers de la série - et de beaucoup d'autres séries de slashers, certes...), bah... le spectacle devient vite pénible.

Il y avait de l'idée pourtant, avec ce délire de la ville sans jeune et dont tous les vieux sont devenus timbrés, mais le film n'en fait rien d'intéressant... il se contente d'aligner les scènes nulles et/ou gênantes, ne tuant ses protagonistes qu'à un rythme beaucoup trop lent pour rattraper le coup. Freddy n'est plus terrifiant pour un sou, il fait le guignol, ce qui n'aide pas à s'investir dans le bordel... D'ailleurs, même lui semble n'en avoir plus rien à foutre : il faut le voir le cul vissé dans son fauteuil, à jouer à un jeu vidéo pour tuer un type... même lui n'y crois plus assez pour faire l'effort de se lever et de se retrousser les manches.

Du coup, le film est assez interminable...

Je retiendrai les quelques flashbacks sur l'enfance/adolescence/vie de père de Freddy (quoique je trouve ça con que Robert Englund joue le Freddy "d'avant" de la même manière qu'il joue le Freddy monstrueux), Yaphet Kotto en second rôle et le caméo de Johnny Depp... un bien maigre butin pour ce qui présente comme la conclusion de la franchise. Qui ne présente d'ailleurs même pas la destruction de Freddy la plus réussie...

Bref... un sixième opus très mauvais, le pire de la franchise. Mais je garde espoir que l'ultime opus, signé Wes Craven, rattrape un peu le coup.

Le 16 novembre 2020 à 22:25:14 Serval94 a écrit :
Suite de ma rétrospective Freddy avec le sixième opus, La Fin de Freddy : L'Ultime Cauchemar. Et c'est assez catastrophique...

Ce qui est hélas annoncé par une introduction interminable, incompréhensible et d'une nullité confondante, qui voit l'un des nouveaux héros trimballé de niveau de rêve en niveau de rêve à un rythme tellement brusque que je n'ai assez rapidement même plus cherché à comprendre ce qui se passait sous mes yeux et plutôt pris le parti d'en attendre la fin... qui s'est faite attendre.

C'était déjà un reproche que j'avais formulé au précédent opus, mais je ne comprends plus rien aux règles du jeu... j'ai l'impression qu'ils s'en sont complètement affranchis, qu'ils s'en battent désormais complètement les couilles d'établir un truc qui soit un minimum appréhendable par le spectateur... Et du coup, impossible de suivre les délires successifs qui se mettent en branle sous mes yeux... et comme je n'en ai un peu rien à battre des personnages qui sont juste odieux (ce qui est un peu devenu le travers de la série - et de beaucoup d'autres séries de slashers, certes...), bah... le spectacle devient vite pénible.

Il y avait de l'idée pourtant, avec ce délire de la ville sans jeune et dont tous les vieux sont devenus timbrés, mais le film n'en fait rien d'intéressant... il se contente d'aligner les scènes nulles et/ou gênantes, ne tuant ses protagonistes qu'à un rythme beaucoup trop lent pour rattraper le coup. Freddy n'est plus terrifiant pour un sou, il fait le guignol, ce qui n'aide pas à s'investir dans le bordel... D'ailleurs, même lui semble n'en avoir plus rien à foutre : il faut le voir le cul vissé dans son fauteuil, à jouer à un jeu vidéo pour tuer un type... même lui n'y crois plus assez pour faire l'effort de se lever et de se retrousser les manches.

Du coup, le film est assez interminable...

Je retiendrai les quelques flashbacks sur l'enfance/adolescence/vie de père de Freddy (quoique je trouve ça con que Robert Englund joue le Freddy "d'avant" de la même manière qu'il joue le Freddy monstrueux), Yaphet Kotto en second rôle et le caméo de Johnny Depp... un bien maigre butin pour ce qui présente comme la conclusion de la franchise. Qui ne présente d'ailleurs même pas la destruction de Freddy la plus réussie...

Bref... un sixième opus très mauvais, le pire de la franchise. Mais je garde espoir que l'ultime opus, signé Wes Craven, rattrape un peu le coup.

Il rattrape un peu le coup oui, notamment grâce à ce coté méta.

Cool. Je le mate demain !

Et je me garde le reboot pour ce week-end.

Suite et fin de ma rétrospective Freddy avec son septième et dernier volet : Freddy sort de la nuit. Volet qui voit le retour à la mise en scène de Wes Craven, le réalisateur du premier film...

Et assez logiquement, ce septième opus poutre sans forcer les trois précédents... même si je dois quand même confesser une relative déception : je ne l'ai trouvé ça que "pas mal", alors que j'en attendais bien plus, compte tenu de la présence de Wes Craven au scénario et à la mise en scène ainsi que du concept méta qu'il exploitera très bien par la suite dans les quatre volets de Scream. Là, le film n'est "que" sympa... et du coup moins bon que le premier volet Les Griffes de la nuit. Il n'en reste pas moins l'un des trois seuls épisodes que je retiendrai de cette franchise : le premier donc, le troisième et celui-ci. Autrement dit : les trois sur lesquels s'est impliqué (à un niveau ou à un autre) Wes Craven. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Outre le retour de Heather Langenkamp (la plus jolie de toutes les héroïnes de la franchise), j'ai apprécié cette volonté de proposer autre chose, d'amener la franchise ailleurs, plutôt que de poursuivre sur la progression, jusque-là systématique, dans la connerie, le non-sens et le mauvais goût dans laquelle s'étaient engagées toutes les suites du film original... et qui trouvait son point de rupture avec l'épisode 6, plus pénible qu'autre chose. Ici, le film a beau jouer sur la corde du méta, il reste plus sérieux et angoissant que ses prédécesseurs. Freddy (étonnamment peu présent jusqu'au dernier acte) cesse ici d'être le bouffon qu'il était devenu depuis plusieurs épisodes et les cauchemars/mises à mort redeviennent un peu plus terre-à-terre (comprendre : loin des outrances grand-guignolesques et franchissant souvent la barrière du mauvais goût des épisodes précédents). Et franchement... ça fait du bien.

Alors il faut se fader un gamin un peu casse-couilles (enfin, un peu... j'ai eu envie de le cogner à plus d'une reprise...) mais c'est un moindre mal, en comparaison des groupes de jeunes insupportables des autres épisodes. Là au moins, le gamin ne se limite pas à être chiant, il représente aussi une menace potentielle. D'ailleurs le film m'a pas mal évoqué L'exorciste (en plus, bien sûr, de Scream, pour des raisons évidentes), avec cette héroïne, mère et actrice de profession, sur qui les merdes vont s'accumuler (la mort d'un intime, le gosse qui part en vrille) au-delà du supportable. Avec en prime une scène où le gamin lui dégueule un truc immonde au visage... Bon, ça se finit mieux ici, quand même.

Une conclusion honorable, donc. Largement plus que l'était le film précédent... mais le premier opus reste en définitive le meilleur.

Le 19 novembre 2020 à 21:09:41 Serval94 a écrit :
Suite et fin de ma rétrospective Freddy avec son septième et dernier volet : Freddy sort de la nuit. Volet qui voit le retour à la mise en scène de Wes Craven, le réalisateur du premier film...

Et assez logiquement, ce septième opus poutre sans forcer les trois précédents... même si je dois quand même confesser une relative déception : je ne l'ai trouvé ça que "pas mal", alors que j'en attendais bien plus, compte tenu de la présence de Wes Craven au scénario et à la mise en scène ainsi que du concept méta qu'il exploitera très bien par la suite dans les quatre volets de Scream. Là, le film n'est "que" sympa... et du coup moins bon que le premier volet Les Griffes de la nuit. Il n'en reste pas moins l'un des trois seuls épisodes que je retiendrai de cette franchise : le premier donc, le troisième et celui-ci. Autrement dit : les trois sur lesquels s'est impliqué (à un niveau ou à un autre) Wes Craven. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Outre le retour de Heather Langenkamp (la plus jolie de toutes les héroïnes de la franchise), j'ai apprécié cette volonté de proposer autre chose, d'amener la franchise ailleurs, plutôt que de poursuivre sur la progression, jusque-là systématique, dans la connerie, le non-sens et le mauvais goût dans laquelle s'étaient engagées toutes les suites du film original... et qui trouvait son point de rupture avec l'épisode 6, plus pénible qu'autre chose. Ici, le film a beau jouer sur la corde du méta, il reste plus sérieux et angoissant que ses prédécesseurs. Freddy (étonnamment peu présent jusqu'au dernier acte) cesse ici d'être le bouffon qu'il était devenu depuis plusieurs épisodes et les cauchemars/mises à mort redeviennent un peu plus terre-à-terre (comprendre : loin des outrances grand-guignolesques et franchissant souvent la barrière du mauvais goût des épisodes précédents). Et franchement... ça fait du bien.

Alors il faut se fader un gamin un peu casse-couilles (enfin, un peu... j'ai eu envie de le cogner à plus d'une reprise...) mais c'est un moindre mal, en comparaison des groupes de jeunes insupportables des autres épisodes. Là au moins, le gamin ne se limite pas à être chiant, il représente aussi une menace potentielle. D'ailleurs le film m'a pas mal évoqué L'exorciste (en plus, bien sûr, de Scream, pour des raisons évidentes), avec cette héroïne, mère et actrice de profession, sur qui les merdes vont s'accumuler (la mort d'un intime, le gosse qui part en vrille) au-delà du supportable. Avec en prime une scène où le gamin lui dégueule un truc immonde au visage... Bon, ça se finit mieux ici, quand même.

Une conclusion honorable, donc. Largement plus que l'était le film précédent... mais le premier opus reste en définitive le meilleur.

Allez, plus qu'à encaisser le remake

Puis les 44 épisodes de la série télé Les Cauchemars de Freddy.

Ou pas.

Ouais non la série est un peu HS et de mauvaise qualité.

Le 19 novembre 2020 à 22:23:35 Serval94 a écrit :
Puis les 44 épisodes de la série télé Les Cauchemars de Freddy.

Ou pas.

Mouais je pense que ça tu peux skipper

Je rigolais, évidemment.

Pas que ça à foutre de m'infliger 44 x 50 minutes de Freddy low cost (surtout après avoir vu le niveau des films...).

Le 19 novembre 2020 à 23:05:58 Serval94 a écrit :
Je rigolais, évidemment.

Pas que ça à foutre de m'infliger 44 x 50 minutes de Freddy low cost (surtout après avoir vu le niveau des films...).

Freddy est juste le narrateur des histoires (sauf le 1x1 qui est un préquel aux griffes de la nuit) sinon il y a très peu de freddy dans cette série.

Ah OK. C'est un peu trompeur, donc.

En revanche, si tu me dis que le premier épisode est un prequel au film, ça m'intéresse. N'en regarder qu'un, ça me chauffe un peu plus.

Même le premier épisode n'est pas terrible, il faut supporter des couleurs très flashy.

La saga Krueger, c'est comme Jason X , Scream ou Saw, c'est du teen movies à rallonge. Un ou deux pour une soirée Halloween, mais pas plus.

Mouais, nan... il y a à boire et à manger dans le tas, c'est très réducteur de tout mettre dans le même panier.

Non, même cet épisode pilote est naze. Flashbacks montés comme une série low cost des 80's. J'ai vu 2-3 épisodes c'est un "contes de la crypte" cheap avec un Freddy présentateur qui fait un peu pâle figure.

Je vais tout de même le mater pour ma culture gé. Si on ne parle que d'un épisode de 50 minutes... ça n'engage à rien.

Je me dispenserai du reste en revanche, s'il n'apparaît pas dedans.

J'ai vu la série quand elle passait sur la Cinq et c'est assez nul, à part le 1er épisode peut-être.
Ce générique https://www.youtube.com/watch?v=54tyrpYuBHI
Il commence plutôt bien, puis, à partir de la 23e seconde, ça devient d'un ringard ...

Les têtes qui hurlent.

Marrant.

Suite et fin de ma rétrospective Freddy avec le reboot infructueux de 2010 :

Bon, ça se regarde, sans plus. Le film a le bon goût de se vouloir sérieux et crade, ce qui fait du bien après une flopée de suites s'étant vautrées sans une once de vergogne dans la poilade quasi-parodique. J'apprécie aussi le nouveau background de violeur d'enfants de Freddy, ce qui est sacrément plus glauque que le "simple" tueur d'enfants du film original. Pour le reste, le film ne présente aucune espèce d'intérêt, c'est sans surprise et sans fulgurance. Les scènes de cauchemars/morts se la jouent sages et violentes mais ne sont ni viscérales ni impressionnantes (elles qui représentaient bien la seule attraction des derniers opus). Jackie Earle Haley fait le taf en Freddy, mais le look du personnage est moins marquant que celui de son prédécesseur. Plus réaliste, oui, mais paradoxalement, moins terrifiant (ça se joue pas mal sur la silhouette, je pense : Haley est plus petit et moins maigre, sa silhouette est moins inquiétante). J'ai quand même bien aimé le petit retournement de situation au bout d'une demi-heure, avec la mort de celle que je pensais être l'héroïne du film. C'est ça d'avoir renommé la Tina du film original...

Bref, un épisode pas bien intéressant mais regardable... que je préfère aux opus 4, 5 et 6 de la franchise originale.

Et voilà, fin de ma rétrospective Freddy de ce second confinement, après ma rétrospective Jason Voorhees du premier.

Vivement le troisième confinement pour une nouvelle interminable rétrospective horrifique : Halloween, Leatherface, Candyman, Hellraiser, Chucky... ? Je sais pas...