Plutôt que de tenter d'expliquer de quoi le scénario de Neverwinter Nights 2 était constitué, les démonstrateurs du stand d'Atari ont préféré nous parler de technique afin de vanter les mérites du moteur 3D de leur jeu. Du coup, hormis voir que ce second volet est en 3D, que les cinématiques sont plus nombreuses, qu'il est possible de déplacer la caméra librement on n'aura malheureusement pas vu grand chose du jeu. On nous a tout de même laissé la possibilité de créer son propre personnage afin de constater l'efficacité de l'éditeur. Même si on reste encore loin d'un éditeur morphologique comme EA sait les faire (Sims, Le Parrain...), celui de Obsidian Entertainment permet de forger un perso suivant sa race, son alignement et ses compétences. On peut évidemment aussi agir sur le nom de l'avatar ou bien laisser faire le générateur aléatoire qui vous sortira un nom en un clic. Ce générateur est plutôt bien fichu puisqu'il tient compte de votre race pour décider d'un patronyme approprié. Par exemple, en jouant un Nain, il y a de forte chance de trouver "Stone" dans votre nom, tandis qu'un elfe aura pour sa part un nom plus proche de la verdure. Une nouvelle classe prestigieuse fait ici son apparition, il s'agit du Warlock que l'on pourrait traduire par sorcier de guerre. Malheureusement, nous n'avons pas pu le voir à l'oeuvre, ce qui ne nous en apprend pas beaucoup plus sur lui. Très similaire au premier volet, le système de jeu reprendra une nouvelle fois les règles de AD&D. Vous pourrez enrôler deux compagnons d'infortune qui vous suivront dans les multiples quêtes et sous-quêtes prévues par les développeurs. Celle que l'on a pu apercevoir demandait de mettre la lumière sur une affaire de tricherie dans un concours de cochon. Moyennement passionnante, cette tâche prouve pourtant que Neverwinter Nights regorgera de missions plus ou moins importantes pour une durée de vie qu'on imagine déjà immense.