La difficulté dans le jeu vidéo est un sujet si vaste qu’il apparaît compliqué d’être exhaustif. Malgré tout, on voit bien que cette évolution est liée à l’ouverture du média vers le grand public. Auparavant, les jeux vidéo étaient difficiles à terminer mais la somme engagée pour l’achat d’un titre était si importante que les joueurs s’efforçaient, de la même manière qu’ils le font aussi aujourd’hui avec des Dark Souls et autres softs « die and retry » de lutter pour aller au bout. Si la pratique était restée de niche ou très spécialisée, il est évident que le challenge « à l’ancienne » aurait perduré.
De nos jours, le jeu vidéo est un média mainsteam qui brasse des sommes astronomiques et qui répond, encore plus qu’auparavant car les coûts de productions n’ont plus rien à voir avec ceux d’hier, à une réalité économique. La quantité de jeux a explosé et les tarifs sont plus accesssibles qu'autrefois, il n'y a donc plus ce besoin absolu d'aller au bout du jeu. Si un titre est trop difficile, on a accès plus facilement à un autre. Pour satisfaire le plus grand nombre, et parce le réglage de la difficulté est devenu primordial, les développeurs doivent trouver un juste équilibre entre le challenge et l’accessibilité. Nul doute qu’ils n’ont pas fini de se heurter à ce casse-tête.