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Test Neverending Nightmares

Neverending Nightmares : Trailer de sortie

6 734 vues
Profil de Jihem,  Jeuxvideo.com
Jihem - Journaliste jeuxvideo.com

Loin, très loin des blockbusters planifiés des années à l'avance pour satisfaire une quelconque stratégie commerciale, certains jeux vidéo sont parfois porteurs de messages plus personnels. C'est le cas de Neverending Nightmares qui est ouvertement décrit par son auteur comme un exutoire des troubles mentaux dont il a souffert. Bienvenue dans ses cauchemars.

Neverending Nightmares

A l'origine de Neverending Nightmares, nous trouvons Matt Gilgenbach. Le nom ne vous dit peut-être rien. Sachez donc qu'il s'agit du créateur du jeu Retro/Grade. Là non plus, vous ne voyez pas ? Ne vous sentez pas coupable. Peu de monde connaît Retro/Grade, et c'est là tout le problème pour Gilgenbach. En dépit des notes flatteuses dans la presse, le shooter fut un échec commercial cuisant et un gouffre financier pour son studio indépendant. Il n'en fallait pas plus pour que son développeur en chef renoue avec ses démons intérieurs et sombre de nouveau dans la dépression, un état dont il avait déjà souffert des années auparavant. Pour s'en sortir, Matt Gilgenbach a choisi d'exprimer ses peurs et ses angoisses dans ce qu'il sait faire de mieux : un jeu vidéo. Une campagne de levée de fonds sur Kickstarter et de longs mois de développement plus tard, et voilà Neverending Nightmares maintenant disponible sur Steam, permettant de suivre le héros Thomas dans une série de cauchemars aux imageries gore et perturbantes. Gilgenbach précise que les séquences fortes et d'automutilations sont directement issues de ses propres visions lorsqu'il était au plus bas.

Une heure de thérapie

Neverending Nightmares
L'imagerie est parfois hardcore.
Il est difficile de juger dans quelle mesure le fait de connaître la genèse de Neverending Nightmares influence le ressenti que l'on éprouve en y jouant. Il semble effectivement que le regard que l'on porte sur lui sera inévitablement teinté par l'empathie éprouvée à l'égard de son auteur. Clairement, il est important d'encourager Matt Gilgenbach dans sa démarche qui vise autant à se libérer lui-même de ses troubles, qu'à aider d'autres joueurs souffrant peut-être des mêmes problèmes. Pour autant, Neverending Nightmares est un jeu vidéo, et en l'état, plusieurs problèmes sont à signaler. A commencer par une durée de vie qui dépasse péniblement l'heure de jeu. Soixante-dix minutes, c'est le temps qu'il m'aura fallu pour parcourir l'aventure une première fois. A cela, il faut ajouter une vingtaine de minutes pour repartir en arrière et suivre d'autres embranchements dans l'histoire, conduisant à un total de trois fins différentes.

La sortie du cauchemar est par là

Neverending Nightmares
Fuir reste la solution de choix.
Neverending Nightmares n'est pas le premier jeu à se finir aussi rapidement et il ne sera probablement pas le dernier. Ceci dit, c'est le premier jeu si court où le temps m'a paru long. A plusieurs reprises, je me suis surpris à souffler devant l'écran. Que ce soit devant la lenteur du personnage, son incapacité à courir plus de huit enjambées sans s'essouffler ou son obligation à traverser de longs couloirs souvent décorés avec les mêmes objets et où il ne se passe rien. Je comprends parfaitement qu'il s'agit d'un choix de design délibéré qui emprunte largement au champ lexical des cauchemars dont on ne peut s'échapper, ni courir, etc. Mais trop de fois, Neverending Nightmares semble oublier d'être un jeu. Il n'y a pas (ou très peu) de jump scares, il n'y a pas de combats (la fuite est toujours salutaire) et il n'y a pas d'énigmes non plus. L'exploration est également ultra limitée puisqu'il n'y a généralement qu'un seul chemin à suivre. Dans ces conditions, il suffit d'avancer et de s'enfoncer toujours plus profondément dans le cauchemar en profitant de l'emballage horrifique.

Une ambiance salutaire

Neverending Nightmares
Les cauchemars explorent diverses étapes de la vie de Thomas.
Car s'il n'est pas particulièrement passionnant d'un point de vue ludique, Neverending Nightmares a tout de même pour lui une énorme ambiance qui donne finalement de la consistance à l'ensemble. Il convient d'abord de saluer la direction artistique très singulière. En s'inspirant des œuvres d'Edward Gorey, l'esthétique n'éprouve aucun mal à traduire la noirceur de la thématique abordée. Les visuels sont littéralement plongés sous un voile de désespoir, comme autant de gribouillis symboles des angoisses du héros et bloquant sa vision de la réalité. Le travail sur le son est également remarquable. Avec divers bruits qui sortent d'on ne sait où, des voix qui murmurent à notre oreille, des nappes presque inaudibles, mais terriblement angoissantes, l'audio est potentiellement l'élément central de Neverending Nightmares puisque tous ces sons parviennent à maintenir la tension constante jusqu'à la fin du cauchemar. Ce sont eux qui nous poussent à avancer en dépit des problèmes évoqués plus haut. Inutile de préciser que l'expérience Neverending Nightmares est à parcourir avec un casque sur les oreilles, dans le noir de préférence.

Points forts

  • Une bande-son léchée qui porte l'ambiance à bout de bras
  • La direction artistique osée
  • Plusieurs fins
  • Le jeu vidéo comme moyen d'expression

Points faibles

  • Très court
  • Héros qui traîne la patte
  • Pas grand-chose à faire si ce n'est avancer

Neverending Nightmares n'est pas un jeu pour tout le monde. Pas simplement parce qu'il multiplie les images choquantes mais parce que son rythme extrêmement lent et son gameplay limité ne parleront pas à la majorité des joueurs. En se détachant des traditionnelles ficelles du jeu vidéo (pas de combats, pas d'exploration non plus), Neverending Nightmares propose simplement une lente, mais courte, descente cauchemardesque qui ira directement taper dans la sensibilité de chacun.

Note de la rédaction

12
14.9

L'avis des lecteurs (10)

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