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Warface
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Test Warface

Warface : le crossplay s'invite sur consoles !

3 761 vues
Profil de [87],  Jeuxvideo.com
[87] - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que les références actuelles en termes de FPS multijoueur en ligne débarquent sur nos PC et consoles de salon, Crytek, connu pour son travail sur la série Crysis, tente de surprendre son monde en sortant un FPS online et free-to-play. Le studio ne manque d'ailleurs pas d'ambition en annonçant un jeu capable de proposer une expérience équivalente à celle d'un jeu AAA sans que le joueur n'ait à vampiriser son portefeuille, Crytek préférant miser sur la publicité et les micro-achats facultatifs pour soutenir son titre. Ce jeu, c'est Warface, et nous vous proposons de le décortiquer dans les paragraphes qui suivent.

Warface

La première chose qu'il faut savoir, c'est que Warface vous imposera le passage par l'interface Gface, portail communautaire propriétaire de Crytek, pour se lancer. Ainsi, après la création de votre compte sur la plate-forme, le jeu s'installera via un plug-in directement depuis votre navigateur et vous devrez systématiquement passer par ce dernier pour accéder au jeu. Sur le papier, le procédé est avant tout destiné à favoriser les interactions sociales entre les joueurs, et de centraliser les informations relatives au jeu sur une seule et même page. Dans les faits, Gface se révèle encore peu abouti, instable et cause bien souvent des difficultés d'accès au jeu ou de navigation fluide sur Internet. D'une très grande lourdeur et d'une optimisation à revoir, Gface n'est malheureusement pas l'argument qui vous donnera l'envie irrépressible de vous ruer sur Warface. Un point qui, entre autres choses, gagnera largement à être amélioré pour peaufiner l'expérience de jeu.

C'est beau, mais c'est convenu

Warface
Le CryEngine permet à Warface d'être plaisant à regarder.

Dans un FPS multi, il serait tout de même un peu cavalier de dire que la chose qu'attendent les joueurs en priorité soit le scénario. Aussi Crytek ne s'est pas trop encombré à ce niveau-là. Très sommairement, la faction des méchants, baptisée Blackwood, s'oppose aux gentils, nommés Warface, en pleine crise économique mondiale. Dans ce contexte, une fois votre personnage créé et arrivé au menu du jeu, vous disposez de deux types de parties différents. Le mode Coopération et le mode Conflit. Le premier propose une expérience purement PvE, comprenez que vous jouerez jusqu'à 5 joueurs maximum dans une carte scriptée face à l'intelligence artificielle. Le mode Conflit, quant à lui, propose différents modes de jeu que nous détaillerons plus bas, cette fois seul ou en équipe contre d'autres joueurs. Dans un mode comme dans l'autre, ce qui a constitué le principal cheval de bataille de la campagne promotionnelle de Warface flatte tout de même nos machines et nos rétines : le jeu est graphiquement très agréable pour du free-to-play. Crytek a mis à contribution son fameux et impressionnant CryEngine pour insuffler une qualité graphique tout à fait acceptable à Warface. Les effets d'explosion et de lumière sont bien travaillés, le CryEngine fait son travail convenablement. Des efforts ont également été consentis sur le son. Le bruit des armes, des impacts et des environnements renforcera l'immersion du joueur à n'en pas douter. Si les doublages français restent totalement ratés, le reste est de très bonne facture. Ces atouts étaient à prévoir car lorsqu'on évoque un jeu estampillé Crytek, on sait d'avance que la forme sera soignée, mais on s'inquiète un peu plus sur le fond. Notons qu'en dépit de leur qualité graphique, les environnements sont vus et revus dans n'importe quel FPS moderne : du Moyen-Orient, un hangar et de l'Amérique du Sud, bref, rien de bien transcendant ni de très inspiré de ce côté-là. C'est beau, mais c'est sans âme, et c'est bien triste.

Un mode Coopération qui tente de varier les plaisirs...

Warface
Le mode Coop, bien que sympa, montre les faiblesse de l'IA.

Les premiers instants du jeu en mode Coopération vous obligent à enchaîner une série de missions qui feront office de tuto, et qui débloqueront les niveaux de difficulté suivants. Ainsi, pas d'accès aux missions « normales » avant d'avoir réussi les missions « faciles » et ainsi de suite. Pas spécialement intéressante, cette phase de prise en main sera aussi vite expédiée qu'oubliée pour le joueur rompu à l'exercice du FPS. Les autres modes de difficulté invitent davantage à la coopération. Si l'IA est vraiment totalement à la ramasse (les adversaires se mettent souvent en file indienne et il vous suffit de tirer une rafale de balles en ligne droite pour entasser les cadavres), ils compensent par leur nombre et leur agressivité, surtout dans les modes de difficulté les plus élevés. Aussi, il deviendra important de veiller à obtenir une combinaison de groupe équilibrée, Warface proposant 4 classes assez classiques. L'artilleur est le soldat d'infanterie de base, l'ingénieur aidera à la restauration des armures (qui n'est pas automatique), le médecin réanimera et soignera ses camarades tandis que le sniper... snipe. Jalonnées de checkpoints qui une fois atteints remettent votre santé et vos munitions au maximum, les missions de coopération sont agrémentées de 3 types de « boss », un mecha, un artilleur lourd ou un hélicoptère, qu'il conviendra de terrasser en misant sur le travail en équipe. Vous gagnez des points d'expérience à mesure que vous multipliez les kills, ce qui vous permet de débloquer de nouvelles armes qu'il vous faudra néanmoins acheter via la monnaie du jeu ou avec de l'argent réel. En somme, le mode coopération est agréable lorsqu'il est un peu plus corsé et que vous favorisez réellement le travail en équipe. Il est à noter que Crytek a tenté de varier les plaisirs en proposant quotidiennement de nouvelles missions, qui vous invitent à jouer régulièrement afin de récolter de la monnaie en jeu pour améliorer votre équipement. Une idée à saluer même si en définitive les objectifs se suivent et se ressemblent un peu tous.

... face à un mode Conflit d'un trop grand classicisme

Warface
Le mode Conflit est beaucoup trop classique.

Le mode Versus est de son côté tout ce qu'il y a de plus classique. Les modes de jeu passent des traditionnels deathmatch et team deathmatch aux plus intéressants modes « détonation » (poser une bombe, ou empêcher l'équipe adversaire de la déployer) et « assaut », qui consiste en la capture / défense de 3 points stratégiques. Pouvant opposer jusqu'à deux équipes de 8 joueurs, les parties en versus manquent malheureusement de fond et de dynamisme. La frénésie des combats de Warface, qui est finalement bien loin de la simulation, est endiguée par la lourdeur des déplacements de votre avatar, mais également par la taille des cartes, notamment en mode deathmatch, baptisé « chaos » pour l'occasion. En effet, les dimensions modestes des cartes proposées sur ces parties impliquent trop souvent de se faire tuer à peine deux mètres effectués après le respawn. Frustrant d'un côté, et peu gratifiant de l'autre, les parties deathmatch deviennent rapidement pénibles, d'autant que l'équilibrage des classes reste encore à travailler. Le fusil à pompe du médecin est simplement dévastateur, aucune échappatoire possible face à joueur qui manie bien cette arme de courte portée. Les ravages effectués sur une carte de petite taille sont colossaux, la mort est immédiate et trop souvent inévitable. Ainsi, à l'exception de l'expérience et de l'argent virtuel gagnés au cours des combats, ce mode sera sans doute négligé au profit du mode Détonation (l'équivalent d'un plant the bomb), qui lui garantit son lot de fun et de pression. S'il demeure tout à fait convenu et bien connu des aficionados de Counter Strike pour ne citer que lui, le principe est toujours aussi amusant, le temps limité rendant bien entendu le gameplay assez haletant. Amusant certes, mais terriblement générique.

Un système de boutique peu pertinent

Warface
Des armes qui se louent au prix d'un long temps de jeu ou via argent réel... frustrant.

Comme dans tout free-to-play, Warface entend miser sur sa boutique en ligne pour subsister, qui permettra aux plus impatients / fortunés / dépensiers d'entre vous (rayer la mention inutile) d'améliorer rapidement l'équipement de votre soldat. Dans Warface, 3 devises coexistent. Les dollars Warface, qui se gagnent à la fin de chaque partie et sont calculés en fonction de votre score, les Couronnes, qui s'obtiennent en répétant et réussissant les missions de coopération et les crédits qui correspondent eux à de l'argent réel. Une fois débloqués à force de parties remportées, les armes et équipements peuvent être achetés avec l'une de ces 3 monnaies. Bien entendu, les dollars montant assez vite, les objets que vous pouvez acquérir en les dépensant ne seront disponibles que pendant une durée limitée, souvent à 14 jours, et ne seront pas spécialement performants. On a donc davantage affaire à un système de location qu'à un véritable achat, le meilleur équipement, définitif mais dégradable, se procurant à l'aide des Couronnes (qui ne montent pas vraiment rapidement à moins d'avoir beaucoup de temps devant soi), ou, bien entendu, avec vos étrennes durement amassées sur votre compte en banque. Bien réel, celui-ci. Sans être vraiment outrancier, le système de boutique adopté sur Warface lui donne de légers airs de pay-to-win, et il y a fort à parier que l'aspect terriblement générique du FPS de Crytek n'incite pas les joueurs à persévérer dans le jeu pour upgrader leur équipement sans dépenser un centime. La location d'armes, quant à elle, est vite démoralisante, le sentiment de régresser n'est pas loin une fois le matériel équipé disparu de l'inventaire. Si vous n'avez pas pris la peine de jouer quotidiennement, il faudra donc repartir à 0 pour bénéficier à nouveau d'un matériel digne de ce nom... et encore.

Warface
Warface propose certaines idées qui se défendent bien.

Warface propose pourtant des idées qui se défendent. Le système de rotation des missions de coopération est une bonne initiative et permet, dans une très moindre mesure certes, de casser un peu la routine du joueur. Le système de customisation rapide, bien qu'anecdotique, vous permet en pleine partie d'ajouter ou non des accessoires (lunette de visée, etc.) à votre arme en deux clics seulement. Elément de gameplay agréable en ce qu'il permet de s'adapter rapidement à l'évolution de la partie, ce système aurait été néanmoins plus appréciable s'il n'avait pas été aussi long de débloquer les accessoires issus de la boutique. Pétri de bonnes intentions, Warface pâtit malheureusement d'un cruel manque de travail en profondeur, qui ne lui permet pas de se démarquer de n'importe quel autre FPS moderne en free-to-play. Néanmoins, Crytek semble assurer un suivi régulier de son bébé online, ce qui laisse espérer des ajustements (nécessaires) à l'avenir.

Points forts

  • Graphiquement agréable pour du free-to-play
  • La rotation quotidienne des missions de coopération
  • Le réel apport du teamplay dans les niveaux de difficulté élevée
  • On s'y amuse...

Points faibles

  • ...pour un temps seulement
  • Beaucoup trop classique pour se démarquer de la concurrence
  • La lourdeur des déplacements
  • L'IA inexistante
  • Un système de location d'équipement décourageant
  • Une boutique intrusive si vous avez peu de temps pour jouer
  • La plate-forme Gface à optimiser très largement
  • Un manque d'équilibrage des classes

Comme souvent avec les jeux Crytek, on soigne la forme, mais on néglige le fond. Ses graphismes de très bonne facture pour du free-to-play seront à peu près tout ce que l'on retiendra de l'expérience Warface. L'intelligence artificielle inexistante, la longueur incroyable qu'il faut pour acquérir les Couronnes pour louer 15 jours un équipement correct, le manque cruel d'originalité des environnements et des modes de jeu, tout cela fait du FPS de Crytek un jeu online générique qui s'apparente à de nombreux free-to-play de ce registre : pas catastrophique, mais pas suffisamment abouti pour emporter l'adhésion.

Note de la rédaction

12
11.6

L'avis des lecteurs (80)

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PC Crytek Battle Royale FPS Multi en ligne Multi en coopératif Contemporain
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PreviewWarface 28 févr. 2013, 14:59
01:15
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