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Test SpaceChem

SpaceChem : Introduction

21 156 vues
Profil de Llenlleawg893,  Jeuxvideo.com
Llenlleawg893 - Journaliste jeuxvideo.com

Zachary Barth mérite sa place dans la grande histoire du jeu vidéo, ne serait-ce que parce qu'il a développé Infiniminer. Certes, ce jeu ne fut pas un succès en tant que tel, mais il a l'honneur d'avoir été la principale inspiration du célèbre Notch pour la création du non moins célèbre Minecraft, ainsi que ses nombreuses émules. Le gameplay et l'aspect cubique de Minecraft sont ainsi largement tirés d'Infiniminer. Dès lors, que penser de Zachary Barth ? Développeur visionnaire ou simple quidam qui eut un coup de génie passager et qui a laissé passer sa chance de révolutionner le jeu vidéo ? SpaceChem est là pour nous confirmer que le fondateur du studio Zachtronics Industries est bel et bien bourré de talent.

SpaceChem

Les sciences et la réflexion ont toujours fait bon ménage. Après tout, une équation mathématique n'est-elle pas qu'une énigme dont la réponse ne peut être découverte que logiquement ? Il n'est de ce fait pas étonnant de voir plusieurs jeux se baser entièrement sur les maths ou la physique pour nous triturer les méninges. SpaceChem préfère pourtant s'appuyer sur un choix plus hétéroclite et choisit donc la chimie comme matériau de base. Mais n'ayez pas peur si cette matière n'est pas votre point fort, car si on nous demande bien de disséquer et d'assembler des molécules, aucune connaissance théorique de la chimie n'est requise. L'exécution de ces tâches s'apparente plutôt à la routine d'un programmeur informatique qu'à celle d'un scientifique en sarrau blanc. Nul besoin de pipette ou d’erlenmeyer donc, car dans le monde hyper-industrialisé et futuriste de SpaceChem, les molécules sont tirées de leurs planètes mères par et pour des firmes où les chimistes ont laissé la place aux ingénieurs. Ceux-ci s'arrangent pour modifier les molécules de façon purement mécanique dans de gigantesques réacteurs qui serviront de terrain de jeu.

On n'a rien sans s'en donner les moyens

SpaceChem
Seuls les waldos peuvent interagir avec les autres éléments d'un réacteur.
L'ensemble de SpaceChem peut se résumer à cette phrase : faire entrer des atomes ou des molécules dans des réacteurs, les modifier afin qu'ils correspondent au produit désiré, puis les faire sortir. Concrètement, un réacteur est représenté par un échiquier contenant deux curseurs, l'un rouge, l'autre bleu, pour le moment stationnaires et nommés waldos. Sur cette grille, deux zones situées à gauche servent d'entrées pour les molécules tandis que deux autres zones similaires à droite permettront de faire sortir le produit final. Mais ce qui nous intéresse, ce sont les waldos, qui voyageront bientôt sur un circuit de rails assemblés par nos soins. Car dans chacune des cases de l'échiquier, il est possible de poser un maximum de deux icônes par waldos, une de chaque type. Le premier type, c'est l'icône de changement de direction, indiquant au waldo qui le rencontre s'il doit poursuivre sa route vers une autre des quatre directions cardinales. L'autre type permet d'effectuer une action : introduire ou sortir une molécule du réacteur, la saisir, la lâcher, la tourner, etc. Avec ces quelques actions, on peut déjà effectuer des mouvements simples, comme déplacer des atomes d'un bout à l'autre du réacteur. Il suffira alors d'appuyer sur le bouton de départ pour voir nos waldos suivre les rails et effectuer les actions assignées aux icônes rencontrées, déplaçant et formant petit à petit le résultat souhaité. A ce stade, il faut surtout faire bien attention à ce que le circuit forme une boucle, car un niveau n'est terminé que lorsque plusieurs produits sont sortis du réacteur.

SpaceChem
Les premiers niveaux sont simples...
Simple ? Le tout s'étoffe bien vite lorsque l'on nous demande d'assembler des atomes en molécules ou au contraire de les séparer. Vous disposez à ces fins d'un tableau périodique affichant le nombre de liaisons possibles pour chaque atome. C'est alors que l'on comprend pourquoi nous avons à notre disposition deux waldos. Car on se rend bien vite compte que l'espace manque dans ce réacteur étroit pour que toutes les étapes puissent être accomplies à l'aide d'un seul circuit. On croise donc les rails atomiques afin que chaque waldo puisse transporter sa molécule sans en percuter d'autres, synonyme d'échec. Mais comme les deux circuits n'ont que rarement la même longueur et que le tout doit être huilé à la perfection, on se voit dans l'obligation d'utiliser l'icône de synchronisation. Celle-ci stoppe un waldo et ne le laissera repartir que lorsque son homologue rencontrera une icône similaire. Vous commencez à bien vous servir de ces outils ? Alors laissons-nous vous introduire au système de dérivation sélectif, qui change la trajectoire du waldo en fonction de l'atome qu'il transporte. Puis ce sera la fusion, permettant d'obtenir un atome équivalent à la somme des numéros atomiques des deux particules initiales. Plus tard ce sera le bistable, alternant systématiquement deux chemins, qui vous donnera du fil à retordre mais qui se révélera pourtant indispensable. Et nous n'avons pas encore parlé des entrées aléatoires, qui laissent accéder différents types d'atomes à la même zone d'arrivée.

SpaceChem
...mais la difficulté part vite en crescendo...
Plus aussi simple ? Ce n'est pourtant que le début. Car tout ce que nous avons vu jusqu'à maintenant ne se déroule qu'à l'intérieur d'un réacteur. Or, une majorité de missions, dites de production, prennent place à la surface des planètes et nécessitent plusieurs réacteurs. Il vous incombera alors de relier ceux-ci entre eux afin que le produit final d'une réaction serve à l'élaboration d'une molécule plus complexe à la prochaine étape. Mais ce n'est pas tout, car même les connections entre les réacteurs peuvent poser problème. L'espace est en effet limité et les tuyaux utilisés pour acheminer les molécules ne peuvent pas s'étendre indéfiniment. Les missions de production nécessitent des produits finaux en grande quantité et tous les réacteurs n'effectuent pas leur travail au même rythme, les conduits peuvent alors finir complètement saturés de molécules et la mission être un échec. Libre à vous alors de ralentir délibérément certaines réactions, ce qui est très frustrant, de trouver un moyen d’accélérer les autres ou bien de reconfigurer complètement votre réseau de réacteurs. A cela s'ajoutent les missions de défense, faisant office de boss battles. Il s'agira en gros de défendre vos installations contre des monstres gigantesques en vous débrouillant pour amener les molécules nécessaires à des lasers, des réservoirs prêts à exploser ou tout ce qui peut servir d'arme, selon la situation. Ces missions sont généralement les plus difficiles car vous devez construire des réseaux de réacteurs complexes tout en vous assurant que l'ensemble des réactions soit assez rapide pour que vous terrassiez la bête avant qu'elle ne réduise la planète entière en morceaux.

Qui a dit que ce serait facile ?

SpaceChem
...jusqu'à devenir monstrueusement élevée.
Cela va sans dire, construire de bout en bout de tels circuits peut prendre plusieurs heures et plus d'une session de jeu, afin de se reposer entre deux supplices cérébraux. SpaceChem dispose à cet effet d'un système de sauvegarde parfaitement adapté, le jeu enregistrant automatiquement chaque changement opéré dans un tableau, de sorte que l'on peut s'arrêter et reprendre sa session à tout moment sans jamais craindre qu'une partie de notre travail ait disparu. Et cela vaut aussi pour les niveaux déjà terminés. On peut ainsi revenir à loisir améliorer sa solution ou compléter un niveau sur lequel on était bloqué. Car il y a bien entendu une quantité faramineuse de façons de faire pour résoudre chaque puzzle, certaines étant plus efficaces que d'autres. Et si vous vous dites que vous ne reviendrez pas sur un niveau une fois celui-ci complété, les tableaux de scores risquent de vous faire changer d'avis. Ceux-ci proposent un comparatif de vos résultats et de ceux des autres joueurs dans trois graphiques à barres représentant le nombre de réacteurs utilisés, le nombre d’icônes utilisées ainsi que le temps nécessaire à la réaction. Autant dire que lorsque l'on voit les meilleurs résultats des autres alors que l'on vient de passer des heures à s'arracher les cheveux pour trouver une solution, on ravale sa fierté et on tente autre chose, quitte à tout recommencer. On est ainsi encouragé à trouver des solutions de plus en plus ingénieuses afin de comprendre comment d'autres ont pu atteindre des optimisations qui semblent inatteignables.

SpaceChem
Les missions de production nécessitent de grande quantité de matière.
Ces multiples solutions découlent d'une progression à l'intérieur des niveaux extrêmement libre ; vous avez un but, les atomes nécessaires et vous vous débrouillez pour le reste. Bien entendu, on vous explique la fonction des icônes, mais aucun conseil n'est accordé si jamais vous êtes aux prises avec un puzzle qui semble irréalisable ou pour aider le joueur à faire ses premiers pas. Les tableaux servant de tutoriels sont simples, demandant seulement d'amener un atome d'un point A à un point B, mais très vite des mécanismes complexes entrent en jeu et leurs applications ne seront révélées qu'après un bon nombre d'essais et d'erreurs infructueux. On passe donc les premières heures à pester contre la rigidité et la difficulté du jeu avant de voir notre situation s'améliorer au fur et à mesure que notre compréhension des possibilités offertes s'étoffe. Mais les situations sont étonnamment variées et on tombe régulièrement sur un tableau qui ne s'apparente à rien de connu et qui exige une imagination redoublée. La difficulté et les blocages sont loin d'être de mauvaises choses dans les jeux de réflexion, mais ceux de SpaceChem sont si intenses qu'ils auront tôt fait de rebuter les moins déterminés. Il en résulte cependant un sentiment de fierté et d'accomplissement au moins aussi intense lorsque l'on parvient enfin à trouver la solution si bien gardée, surtout dans les niveaux les plus avancés. Ceux-ci battent des records de complexité, demandant parfois des molécules de plusieurs dizaines d'atomes. Les circuits s'en trouvent tellement enchevêtrés que la petite taille de l'aire de jeu devient un obstacle de plus à prendre en compte.

Une ambiance bien retranscrite...

SpaceChem
Qui vaincra, le capitalisme ou les illuminatis ?
Heureusement, les réacteurs sont toujours d'une clarté exemplaire, et c'est un immense point positif, car les rails sont parfois tellement entortillés que le tout aurait facilement pu être incompréhensible. Remercions l'interface épurée au possible : un fond noir quadrillé avec deux couleurs, une pour chacun des waldos et leurs circuits respectifs. Ce minimalisme visuel peut sembler rebutant de prime abord, mais il reflète assez bien l'ambiance froide et aseptisée de ce monde industriel, en plus d'offrir cette lisibilité tant appréciée. A l'opposé de ces graphismes dénués de vie se trouve une bande-sonore colorée et dynamique qui comporte son lot de moments épiques. Musicalement, ces accents dramatiques sont du plus bel effet, mais ils font un peu tache dans un jeu de réflexion, où une musique d’ambiance aurait sans doute été plus appropriée. On est parfois tellement absorbé par la beauté des morceaux qu'on en oublie l'assemblage de molécules. Toutefois, il serait bien sévère de sanctionner une œuvre parce qu'elle est trop poignante, on se contentera donc de dire qu'elle est sans doute plus adaptée aux lecteurs MP3 qu'aux moments de méditation.

... pour un univers qui n'en vaut pas la peine

SpaceChem
On est rarement stationné sur les planètes les plus hospitalières.
Quant au scénario, mieux vaut ne pas se faire trop d'illusions tant l'intrigue se révèle inintéressante et redondante. En gros, vous incarnez un ingénieur au passé nébuleux employé par la colossale firme SpaceChem, qui s'occupe de raffiner et de produire des composés chimiques. Jusque-là, on tient encore quelque chose de très potable, mais vous allez vite décrocher quand vous vous rendrez compte que toutes les quatre ou cinq missions une mystérieuse créature présentant tous les signes caractéristique de l'alien enragé vient ravager la planète sur laquelle vous êtes stationné, laissant comme seuls survivants vous et deux ou trois autres personnages. Vous serez alors muté sur une autre planète jusqu'à la prochaine apocalypse, et ainsi de suite. Le tout est déjà ennuyeux mais devient effarant quand on voit toutes les erreurs de traduction, d'orthographe et de syntaxe qui parsèment les textes, nuisant parfois à leur compréhension. Si vous le pouvez, privilégiez la version anglaise, bien mieux rédigée.

Jamais trop de plaisir

SpaceChem
Des graphiques simples permettent de voir ses statistiques pour chaque niveau.
Heureusement, on peut passer complètement à côté du scénario, qui se présente sous la forme de billets, pour se concentrer sur les nombreuses énigmes. Le jeu comporte plus d'une cinquantaine de niveaux et au moins autant d'heures d'intense réflexion si vous voulez arriver au bout de l'aventure. Et si, après tout cela, vous n'êtes toujours pas rassasié, sachez qu'un éditeur de niveaux est disponible et que vous pouvez essayer de résoudre les tableaux créés et proposés par la communauté. Cette option se débloque d'elle-même à un certain moment de l'aventure mais est accessible à tout instant d'un simple clic dans le menu principal. La nature simple des structures du gameplay permet de créer ses propres niveaux en moins de cinq minutes ; choisissez les atomes et les outils disponibles, déterminez la molécule à produire, et c'est tout, vous pouvez partagez votre chef-d’œuvre. Bien entendu, la qualité d'un puzzle réside dans la complexité et l'ingéniosité nécessaire à sa résolution, mais la facilité de prise en main de l'éditeur permet vraiment à tout le monde de jouer au petit chimiste. Avec cet atout, de nombreuses heures de jeu viennent se greffer à celles déjà offertes par le mode scénarisé et font de SpaceChem un jeu qui allie un concept brillant à une durée de vie presque illimitée.

Points forts

  • Un gameplay riche et complet
  • Une lisibilité à toute épreuve
  • Des niveaux qui sauront contenter les plus exigeants
  • La possibilité de pouvoir comparer ses scores à ceux des autres joueurs
  • Rarement deux casse-tête qui se ressemblent
  • L'éditeur de niveaux extrêmement simple d'accès
  • La durée de vie quasi infinie et le nombre de niveaux
  • Une réelle sensation d'accomplissement quand on trouve la solution
  • De très belles musiques...

Points faibles

  • ... malheureusement trop appuyées pour un jeu de réflexion
  • Les très nombreuses erreurs de français
  • Un scénario inintéressant
  • Une évolution de la difficulté trop abrupte

Soyez averti : SpaceChem est impitoyable. Sa difficulté en devient désespérante et rien ne sera fait pour vous aider à avancer. Mais si vous avez le courage de faire les premiers pas, vous découvrirez un jeu de réflexion intelligent qui sait récompenser les efforts fournis. Ajoutez à cela des musiques très jolies et une durée de vie de plusieurs dizaines d'heures et vous obtenez un des casse-tête les plus prenants de ces dernières années.

Note de la rédaction

17
17.4

L'avis des lecteurs (14)

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