Après quelques mois de développement seulement, Dragon Commander, le prochain jeu des créateurs de la saga des jeux de rôle Divinity s'est pourtant montré par le biais d'une présentation en bonne et due forme. Au programme : un mélange entre jeu de rôle, de stratégie et d'action temps réel dans l'univers de la série des Divinity. Effectivement, dit comme cela, ça peut paraître un peu confus, mais une fois qu'on a vu le jeu tourner, c'est en fait très simple et très prometteur. Explications.
La présentation à laquelle nous avons assisté a commencé dans la base : un vaisseau mère qui survole le monde de Divinity. C'est dans ce vaisseau que se déroule tout l'aspect jeu de rôle du titre. En effet, vous pouvez y rencontrer différents PNJ, discuter avec eux et donc développer l'histoire. Mais c'est aussi dans cette base des opérations que vous pourrez acheter des unités et les améliorer. Des unités ? Eh bien oui, car ce jeu est aussi un titre de stratégie dans lequel il s'agira de conquérir les différentes régions du monde encore aux mains de vos adversaires. Une carte stratégique à la manière du jeu de plateau RISK est d'ailleurs accessible depuis votre vaisseau pour vous permettre d'avoir une vue d'ensemble sur les territoires que vous possédez et sur ceux que possède l'adversaire.
C'est donc sur cette carte stratégique que vous pourrez choisir les régions que vous souhaitez attaquer en sachant bien que chaque région a ses propres ressources et ses propres infrastructures qui vous permettront d'acheter différents types d'unités pour vos armées. Lorsque vous aurez fait vos petites emplettes, il sera temps de décider quel territoire attaquer en cliquant simplement dessus. Le jeu bascule alors en vue à la troisième personne et vous contrôlez un dragon. Vous pouvez aller où vous voulez dans la zone et tirer sur les unités et bâtiments ennemis à la manière d'un TPS. Mais il faut savoir que vous avez aussi la possibilité de donner des ordres à vos généraux supervisant eux-mêmes les unités que vous avez pu acquérir via la carte stratégique. Ainsi, la petite démonstration à laquelle nous avons assisté s'est déroulée en deux phases. Dans la première, notre démonstrateur a accompli la mission et a conquis le territoire en utilisant quasi-exclusivement le dragon (en laissant l'intelligence artificielle gérer les généraux). Dans la seconde, il a laissé le dragon dans un coin de la carte et n'a fait que donner des ordres à ses généraux. Il y a donc plusieurs manières d'envisager les combats : soit en mode action, soit en mode stratégique, soit en mixant un peu des deux.
Ce qu'il faut aussi savoir, c'est que chaque zone de combat fait plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Couvrir de telles distances avec votre dragon aurait donc pu s'avérer assez fastidieux, c'est pourquoi les développeurs ont choisi d'équiper le dragon d'un jetpack qui permet d'accélérer ses déplacements de manière considérable, à tel point qu'on a même l'impression que du coup les éléments autour de nous bougent au ralenti. Cet effet bullet time est aussi utile pour couvrir de grandes distances rapidement que pour éviter les tirs nourris des bâtiments ennemis qui ne manqueront pas de vous prendre pour cible. En tout cas, les batailles ont l'air d'être assez spectaculaires : ça tire dans tous les sens et pour un jeu que l'on a présenté comme étant loin d'être terminé sur le plan graphique, c'était plutôt joli. Ce premier contact s'est révélé intéressant.
Voilà un jeu que l'on n'attendait pas mais qui pourrait s’avérer vraiment sympathique. Le principe mixant des éléments de jeux de rôle, de stratégie et d'action est en tout cas prometteur. Reste maintenant à vérifier la profondeur de l'ensemble et la variété des objectifs à accomplir pour conquérir les cartes, mais pour l'instant, ça sent plutôt bon.