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Test Resident Evil 5

Resident Evil 5 & 6 : Bientôt disponible sur Switch

73 208 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Capcom croit au PC, Capcom continue à adapter ses grosses pointures sur PC. Que peut-on tirer de cette constatation audacieuse ? Eh bien, une adaptation réussie de Resident Evil 5 qui au-delà de ses petits ajouts (effet 3D out-of-screen, gestion de la technologie PhysX, mode Mercenaires avec davantage de zombies) reste un copier-coller des moutures consoles. Une valeur sûre donc, même si cet opus montre clairement le manque d'ambition de la part de la société japonaise.

Resident Evil 5

On le sait depuis longtemps, les développements coûtent cher, très cher. De fait, les prises de risque, surtout en cette période de crise, restent minimes, les éditeurs/développeurs préférant miser sur les valeurs sûres quitte à sortir un produit formaté sans cette petite étincelle d'originalité censée raviver la flamme du plaisir. Resident Evil 5 est assurément de ceux-là et à moins de faire preuve d'une totale mauvaise foi, il est impossible de ne pas voir en cet opus un "doppelganger" de Resident Evil 4 mâtiné de Gears of War. Et c'est là que le savoir-faire de Capcom prend le relais puisque si on souffle parfois en dodelinant de la tête devant certains choix, on peut difficilement critiquer la montée en puissance de l'oeuvre, rythmée par des affrontements dantesques ou des passages délicieusement éprouvants. Du coup, le paradoxe veut qu'on apprécie le jeu tout en pointant du doigt Capcom qui s'est à nouveau évertué à faire du neuf avec du vieux.

Resident Evil 5
Sheva, à droite... Non, ton autre droite !
La première conséquence de ce manque d'ambition concerne directement le lieu de l'action, l'Afrique, qui est finalement peu utilisé afin d'introduire des situations originales. Si vous vous rappelez des histoires d'insolations évoquées par la firme au tout début du développement, sachez que cet élément a purement été zappé dans la version finale. Du coup du Berceau de la vie, il ne reste que la populace locale aussi remontée que celle de Resident Evil 4, quelques superbes décors ou bien encore deux ou trois hyènes aux dents longues. Maigre consolation d'autant qu'on se dit que RE 5 aurait pu se passer n'importe où dans le monde pour un résultat plus ou moins similaire vu que le mode d'infection passe à nouveau par les fameux Plagas, sortes de crevettes mutantes issues du précédent volet. L'histoire, donc, malgré des fantômes issus du passé, s'avère décevante, la société Umbrella étant simplement remplacée au pied levé par la multinationale Tricell. Si on se gardera bien de trop en révéler, disons que les seconds couteaux sont effacés, traités comme de la chaire à canon et que les ambitions mégalomaniaques d'un Wesker sous-exploité font écho à celles de la plupart des méchants d'opérette. Pouvoir, domination, sélection naturelle, tout se rejoint dans un final intéressant mais trop classique, clôturant d'une certaine façon la saga dans son entier. C'est déjà ça de pris.

Resident Evil 5
... Aucun. Continue à défourailler gourdasse !
En somme, le seul véritable apport scénaristique de Resident Evil 5 est d'amener un nouveau personnage du nom de Sheva Alomar avec laquelle vous aurez le plaisir de cohabiter pendant une quinzaine d'heures. A ce sujet, signalons que la durée de vie de cet épisode, légèrement inférieure à celle de RE 4, profite d'un bon potentiel de rejouabilité, surtout si vous désirez débloquer tous les modes de jeu ou bonus comme des dossiers ou figurines de chaque ennemi rencontré. En outre, la grande nouveauté de ce segment est de disposer de mutltijoueur sous trois formes : online, multiconsole ou splitté. Un petit plus non négligeable car si l'IA s'avère correcte, l'aventure en coopération reste bien plus vivante qu'en solo. A signaler que le mode splitté bien foireux des versions consoles brille ici par son absence, ce qui en soi est plutôt une bonne nouvelle, enfin surtout si vous avez accès à Internet pour jouer avec un pote.

Resident Evil 5
Sobre et fonctionnel... Comme Hiro les jours de pluie.
Dans tous les cas, ce mode coopératif reprend quelques idées du Partner System de Resident Evil Zero. Il sera par exemple permis de s'échanger des items, des armes ou des munitions. Seul hic, il est impossible de sélectionner un nombre de balles précis alors que le Zero le permettait. Toutefois, ceci n'est pas vraiment un problème puisque après quelques heures de jeu, vous aurez tôt fait d'avoir des armes différentes pour faire face aux diffèrent types d'ennemis. Là-dessus, RE 5 envoie du lourd avec les inévitables magnum bazooka, lance-grenades auxquels on rajoutera un arc, plusieurs types de mitraillettes ou une matraque électrique idéale pour étourdir un adversaire afin de lui placer une bonne droite à l'aide de QTE. Eh oui, comme on s'en doutait, on retrouve ces fameuses actions héritées de RE 4 elles-mêmes descendantes directes de celles de Shenmue. Ici, elles vous serviront à nouveau à franchir des obstacles, pousser des objets ou bien effectuer plusieurs "finish moves" une fois "headshoter" votre ennemi. Dans ce cas, il suffira de courir rapidement vers lui puis d'appuyer sur le bouton adéquat afin que Sheva ou Chris opère un maouachigueri, différent en fonction de l'endroit où vous vous tenez par rapport à l'adversaire.

Resident Evil 5
Quand Capcom affiche ouvertement ses opinions politiques, ça fait mal...
Habile transition pour vous offrir quelques mots sur le bestiaire qui, tout en singeant celui de son aïeul, offre quand même quelques monstres fort impressionnants ou des hostiles bien typés. Ceci dit, les ennemis renvoient quasiment tous à ceux de Resident Evil 4 exception faite des chiens, hyènes, crocodiles ou boss bien évidemment. Là-dessus, on sent l'influence de Lost Planet de par le gigantisme démesuré de certaines monstruosités. L'influence, Gears of War, elle, se fera davantage ressentir lors de l'utilisation d'une arme à visée laser, reliée à un satellite et permettant l'envoi d'un rayon de la mort sur votre cible. Petite déception donc même si l'absence de surprise cède sa place à un bon paquet de morceaux de bravoure, surtout lorsqu'on se retrouve dans un espace cloisonné infesté de Lickers évolués et qui plus est extrêmement résistants. C'est d'ailleurs dans ces moments-là qu'on s'énerve devant une jouabilité bien trop lourde surtout après la claque Dead Space. Si on se souvient tous de la bonne blague de Capcom évoquant le désormais mythique "réajustement mental", on penchera plutôt pour un bon gros foutage de gueule. Le problème est qu'on ne comprend absolument pas la façon de penser des développeurs puisque pour la première fois dans l'histoire de la série, on peut se déplacer de deux manières différentes.

Resident Evil 5
Lui aussi, il aimait les corps huilés...
Tout d'abord, les vieux de la vieille seront heureux (sigh) de retrouver la maniabilité de trois tonnes avec un personnage se déplaçant avec la grâce d'un pachyderme ayant abusé des cacahouètes. Pour le coup, rien ne change, on se déplace avec le stick gauche, on avance en appuyant sur un bouton, etc. Le second mode de déplacement s'articule autour de la gestion des deux sticks, le gauche servant à tourner, le droit à bouger, straffer. Super s'exclamera l'amateur éclairé sauf qu'une fois de plus, on ne peut pas tirer en bougeant. Honteux surtout quand on songe à la souplesse du gameplay de Dead Space une fois de plus. Rageant ensuite quand on doit constamment courir, effectuer un retournement à 180°, passer en mode visée et tirer. Bref, il est difficile de savoir pourquoi Capcom n'a pas inclus cette "feature" réclamée à cor et à cri. Il va sans dire que Resident Evil 6 devrait l'inclure mais pour le moment, on devra se contenter d'une jouabilité souvent poussive. A ce propos, on conseillera de débuter en Facile pour pleinement apprécier le jeu puis de passer en Normal ou Difficile pour le challenge, les munitions étant beaucoup plus limitées et les ennemis bien plus féroces.

Resident Evil 5
Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'ils ne viennent pas de terminer une partie de baseball.
Finalement, tout en restant un bon jeu, Resident Evil 5 n'arrive nullement à surpasser son modèle malgré la reprise de certains pans entiers de l'oeuvre de Shinji Mikami. Ironiquement, c'est dans ces instants qu'on se rend compte que la technicité d'une oeuvre ne prévaudra jamais sur le génie d'une mise en scène. De fait, l'affrontement avec El Gigante façon RE 5, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, demeure beaucoup plus figé que celui de RE 4 sachant qu'on nous demande uniquement de rester campé sur nos positions, derrière une mitraillette lourde, tout en arrosant le barbu. Cette constatation vaut également pour l'achat d'objets pensé comme une sorte de briefing entre deux missions et ne s'intégrant plus du tout à l'aventure comme c'était le cas dans le précédent épisode. Néanmoins, on pourra toujours acheter des armes ou les améliorer (si tant est qu'on ne les ai pas trouvées dans un niveau composant les six chapitres de l'aventure), opter pour des sprays, des gilets, etc. Du coup, prenez le temps d'écumer les stages en recherchant les objets de valeur ou les piécettes d'or qui vous serviront ensuite pour vos emplettes. Un trait de gameplay du passé ayant fait ses preuves tout comme la formule de Resident Evil 5 calquée sur celle de ses ancêtres. Est-ce un mal ? Oui et non car bien qu'on prenne son pied avec ce segment, on ne peut s'empêcher de se dire qu'à nouveau, la saga doit franchir un nouveau palier pour éviter de s'engluer dans une véritable redite. La fin du titre semble aller dans ce sens mais c'est seulement dans quelques années qu'on pourra affirmer si oui ou non Resident Evil s'est définitivement affranchi de son héritage.

Les notes
  • Graphismes16/20

    Si le bestiaire et plusieurs environnements évoquent ceux de Resident Evil 4, Resident Evil 5 reste un beau jeu réclamant malheureusement une machine de compétition afin de donner tout ce qu'il a. Néanmoins, on lui reprochera quelques textures ou ombres (à l'image de DMC 4) disgracieuses mais au final ce sont surtout les jeux de lumière, les décors vastes et travaillés et la modélisation de très beaux niveaux qui prévalent.

  • Jouabilité15/20

    Bien qu'on nous offre deux types de maniabilité, aucune d'entre elles ne parvient à satisfaire à 100%. Pour autant, si vous êtes un adepte de la saga, cela ne devrait pas vous déranger outre mesure. Pour les autres, rien ne vaudra un petit réajustement mental. A part ça, les actions contextuelles accentuent le dynamisme de l'ensemble et le dérivé du Partner System du Zero permet quelques belles actions. Toutefois, l'IA parfois limitée de Shiva, qui hésite souvent à prendre d'elle-même des objets, pourra agacer. Du coup, le multi représente un gros plus surtout si vous arrivez à mettre la main sur un joueur qui assure.

  • Durée de vie15/20

    L'aventure solo reste légèrement moins longue que celle de Resident Evil 4 mais la possibilité de la reprendre avec un ami est un plus non négligeable. Enfin, bien qu'on boucle le tout en une douzaine d'heures, on pourra sans aucun problème y revenir afin de débloquer plusieurs bonus (items, figurines, etc) ou le mode Mercenaire hérité de Resident Evil 3 et 4.

  • Bande son16/20

    Le doublage américain passe bien tout comme la gamme variée de bruitages. Les musiques sont également de grande qualité et se permettent même une surenchère de cuivres et de percussions inédite pour la série.

  • Scénario11/20

    Malgré le cadre exotique, le retour de Wesker et une conclusion amenant obligatoirement de grands changements pour la série, le scénario déçoit énormément. La faute à des seconds couteaux à peine esquissés, une relation Chris/Shiva stéréotypée, des fantômes du passé sous-exploités et une énorme impression de déjà-vu. De plus, la mise en scène des cinématiques, confiée à des Américains, s'avère souvent très classique ou brouillonne, la beauté des chorégraphies étant souvent sacrifiée sur l'autel du montage épileptique à grand renfort de gros plans s'enchaînant à la vitesse de l'éclair.

L'adaptation PC de Resident Evil 5 tire plutôt vers le haut même si au final, elle ne masque en rien les carences de cet épisode. De fait, si on a droit à des ajouts anecdotiques, réclamant de toute façon du matos hors de prix, on sera tenté de ne pas faire le difficile d'autant que cet épisode reste tout de même un chouette jeu d'action et en ces temps qui courent ma bonne dame, c'est mieux que rien.

Note de la rédaction

16
14.2

L'avis des lecteurs (283)

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