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Demigod
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Test Demigod

Demigod : Regulus

6 296 vues
Profil de CptObvious,  Jeuxvideo.com
CptObvious - Journaliste jeuxvideo.com

Bien que son nom ne soit pas connu du grand public, Chris Taylor est un créateur réputé pour la communauté des joueurs PC. On lui doit notamment deux monuments de la stratégie en temps réel : Total Annihilation et Supreme Commander. Mais aussi quelques incursions dans le domaine du jeu de rôle, avec moins de succès toutefois (Space Siege en étant l'incarnation la plus récente). Aujourd'hui, Chris Taylor revient à ses premières amours avec Demigod, un nouveau jeu de stratégie.

Demigod

Même si Demigod est classé dans les jeux de stratégie, il ne faut pas s'attendre à un titre de la trempe de Supreme Commander, avec des affrontements à grande échelle entre des centaines d'unités. Et pour cause, Demigod va chercher son inspiration ailleurs, et plus précisément chez DotA (Defense of the Ancients), mod très populaire de Warcraft III. En conséquence de quoi les joueurs ne contrôlent qu'un unique personnage, un héros (ou plutôt un demi-dieu, en l'occurrence), le reste des armées étant dirigé par l'intelligence artificielle. Enfin "dirigé"... Disons plutôt que des troupes sont régulièrement envoyées au casse-pipe de part et d'autre de manière automatisée, sans autre forme de procès. Pour faire pencher la balance en votre faveur, il va donc falloir utiliser au maximum les capacités de votre demi-dieu en gérant ses pouvoirs, lui achetant des objets, etc.

Demigod
Voici Sedna et sa fidèle monture.
Commençons donc par passer en revue les différents protagonistes disponibles, au nombre de huit. Un chiffre qui paraît d'ailleurs un peu ridicule en regard des dizaines de possibilités proposées par DotA... Mais ce choix un peu restreint favorise l'équilibre et offre tout de même une large variété de tactiques. Jugez plutôt : il y a le Gardien du Feu, qui maîtrise le feu (logique) mais aussi la glace ; la Bête Immonde est spécialisée en corps-à-corps ; Regulus se focalise au contraire sur les attaques à distance, tandis que Taille-Tour constitue un personnage aussi puissant que lent. Ces quatre-là, ce sont les "assassins", c'est-à-dire des demi-dieux autosuffisants, qui conviendront parfaitement aux joueurs solitaires. Pour les autres, il y a aussi quatre "généraux", plutôt basés sur le soutien et capables d'avoir quelques soldats à leurs côtés grâce à des sorts ou des idoles d'invocation. Dans cette catégorie, vous trouverez le Chêne, un protecteur-né avec son bouclier d'invulnérabilité et ses bonus aux alliés ; la Reine des Epines, adepte des dégâts de zone ; la guérisseuse Sedna ; et pour finir Lord Erebus, sorte de nécromancien insaisissable. Après les avoir tous essayés, on se rend compte que Gas Powered Games a privilégié la qualité à la quantité, car chaque héros possède vraiment son utilité et se révèle plaisant à jouer. Pour ne rien gâcher, certains profitent d'un design aussi original que réussi (Taille-Tour et la Reine des Epines en particulier).

Demigod
Cette arène possède un design très réussi.
Une fois votre demi-dieu sélectionné, vous voilà prêt à entrer dans une arène. Là aussi, il y en a huit, là aussi ça paraît maigre... Et cette fois, leur design ne les sauvera pas, bien qu'il soit parfois très sympa (Exil notamment). Même pour un jeu vendu une trentaine d'euros, c'est léger, d'autant qu'il n'y a pas de campagne solo à proprement parler, juste des escarmouches et du mutli. Ce manque de contenu n'est d'ailleurs pas le seul défaut du jeu, mais nous y reviendrons. Pour l'instant, concentrons-nous sur le déroulement d'une partie. Chaque camp en présence possède une citadelle et des portails qui envoient des troupes régulièrement, le tout solidement défendu par un réseau de tours. Votre but : détruire la citadelle ennemie. Mais pas question de foncer dessus bille en tête, elle ne cédera pas devant votre petit demi-dieu de niveau 1. Il va d'abord falloir le faire monter en puissance, et pour ça rien de mieux que de prendre le contrôle des quelques drapeaux répartis sur la carte. Quoique facultatifs, ces objectifs confèrent de précieux bonus à qui les capture : régénération de vie ou de mana accélérée, dégâts accrus, contrôle d'une mine d'or ou même d'un portail secondaire, synonyme de vagues de renforts supplémentaires. A mesure que le front progresse, le réseau défensif adverse se fait de plus en plus dense.

Demigod
Ca sent le roussi pour les forces des ténèbres...
Heureusement, les premiers combats vous auront rapidement fait gagner quelques niveaux d'expérience, soit autant de pouvoirs à choisir dans l'arbre dédié. Celui-ci offre suffisamment de choix pour façonner votre demi-dieu selon vos désirs, puisque même au palier maximum (20) vous n'aurez pas assez de points pour être à fond dans tous les domaines. A vous de voir quels sorts vous préférez améliorer. En complément de ses compétences, votre héros pourra aussi compter sur quelques objets à acheter à la boutique. Cela va des classiques potions de vie/mana aux différentes pièces d'armures en passant par des anneaux et amulettes, sans oublier quelques raretés aussi dévastatrices qu'onéreuses. Il faut cependant veiller à ne pas claquer tout le pognon gagné dans l'équipement, car il peut également servir à améliorer la citadelle. Vous pourrez ainsi consolider les bâtiments défensifs, faire sortir des unités plus puissantes des portails ou opter pour le bonus d'XP. A vous de trouver le juste équilibre entre égoïsme au profit du héros et générosité en faveur de l'armée, ce qui promet quelques bons moments de teamplay d'ailleurs... Enfin, pour être tout à fait complet, sachez que vous pourrez attribuer un "atout" à votre demi-dieu, à acheter en début de partie en dépensant les points de faveur acquis grâce au déblocage des succès.

Demigod
Les citadelles aussi peuvent être améliorées.
Au final, cette formule fonctionne plutôt bien, en dépit de quelques menus soucis comme l'impossibilité de cliquer sur la mini-carte pour déplacer rapidement la caméra. Reste que c'est relativement répétitif (impression renforcée par ce fameux manque de contenu). Mais le principal problème de Demigod n'est pas là. C'est quand on veut jouer en multi que ça se gâte vraiment. Ca rame, ça plante et quand on parvient enfin à entrer -miraculeusement- dans une partie, c'est pour se manger une déconnexion derrière... Et ce malgré la parution d'une première mise à jour censée améliorer les choses. Sans entrer en détail dans les circonstances du drame, le jeu souffre apparemment d'une sortie prématurée. Pour un jeu essentiellement axé sur le multi, ça la fout mal... Du coup, nous vous conseillons plutôt de patienter un mois de plus jusqu'à la sortie de la version boîte, certes un poil plus chère, mais cela laissera probablement le temps aux développeurs de corriger ce problème. Si vous ne pouvez pas attendre, sachez que Demigod reste un petit jeu sympa, sans grandes prétentions mais agréable à pratiquer le temps de quelques parties.

Les notes
  • Graphismes15/20

    Le studio Gas Powered Games a fait du beau travail, tant sur le plan artistique (design des unités, cartes et bâtiments) que technique (optimisation au poil). Bref, c'est beau et fluide. Le seul reproche qu'on puisse faire au niveau visuel est une certaine confusion en fin de partie, quand des dizaines d'unités sont concentrées en un même point alors que les effets de sorts pleuvent. Dans ces conditions, viser un allié pour le soigner peut devenir délicat...

  • Jouabilité12/20

    La jouabilité souffre de quelques défauts mineurs, comme l'absence d'interactivité de la mini-carte et quelques rares soucis de collision. Rien de dramatique néanmoins, le gameplay fonctionne globalement bien une fois qu'on l'a assimilé dans la douleur (pas de didacticiel...). Reste à voir s'il tiendra la longueur, car il est tout de même assez répétitif. Mais le plus gros problème est encore le code réseau, pour l'instant proche de la catastrophe malgré une première mise à jour. Espérons que GPG sache réagir rapidement pour corriger cet aspect...

  • Durée de vie10/20

    Le nombre de demi-dieux disponibles paraît un peu limite (deux autres sont d'ailleurs prévus dans les mois à venir). Mais c'est surtout le faible nombre de cartes (8) qui chagrine. Espérons là aussi que les choses s'arrangent dans le futur. En revanche, on ne tiendra pas rigueur de l'absence de réelle partie solo, le gameplay étant avant tout taillé pour les affrontements multijoueurs.

  • Bande son15/20

    Contrairement à ses habitudes, Chris Taylor n'a pas fait appel à l'incommensurable talent de Jeremy Soule, qui avait composé les bandes originales de ses précédentes productions (de Total Annihilation à Supreme Commander en passant par les deux Dungeon Siege). Malgré cette absence, la musique est quand même d'un très bon niveau, avec des orchestrations de toute beauté. Le doublage français est correct, mais aurait mérité des répliques plus variées, on se lasse vite d'entendre toujours les mêmes.

  • Scénario/

Avec Demigod, le studio GPG assure le minimum, à savoir nous offrir un joli clone de DotA, qui parvient même à s'affranchir de son illustre modèle en imposant sa propre personnalité malgré une inspiration évidente. Mais tout n'est pas rose pour autant. Le nouveau bébé de Chris Taylor souffre notamment du peu de contenu en regard de son prix, et surtout d'un manque flagrant de finition en ce qui concerne l'interface dédiée aux parties multijoueurs. C'est d'autant plus rageant que cet amer constat n'empêche pas les qualités de surnager. Du coup, on se dit qu'on est passé proche de ce qui aurait pu être un grand jeu, et qu'on a juste un titre correct. Il faudra savoir s'en contenter.

Note de la rédaction

14
13.1

L'avis des lecteurs (42)

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PC Gas Powered Games Stardock Stratégie Action
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