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Test Codename : Panzers : Cold War

Codename : Panzers : Cold War : Et si la guerre froide s'était réchauffée ?

29 769 vues
Profil de CptObvious,  Jeuxvideo.com
CptObvious - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que les deux premiers opus de Codename : Panzers, judicieusement nommés Phase One et Phase Two, s'étaient succédés avec une année d'écart seulement, il aura fallu patienter trois ans et demi pour enfin mettre la main sur le troisième volet, baptisé Cold War. Ce qui a laissé le champ libre à la concurrence, Company of Heroes en tête. Malgré cette longue attente, le nouveau bébé de Stormregion mérite-t-il toujours le détour ?

Codename : Panzers : Cold War

S'il y a bien un point sur lequel Cold War reste tout à fait satisfaisant malgré son développement à rallonge, c'est bien les graphismes. On aurait pu croire que son retard le condamne à être visuellement dépassé dès sa sortie, mais ce n'est pas le cas. Au contraire, Cold War tient encore bien la route. Les environnements sont plutôt chouettes, et regorgent de petits détails qui font mouche (comme les empreintes de pas laissées dans le sable, par exemple). La modélisation des unités est à l'avenant, de même que les effets, avec des explosions de toute beauté. Le tout est secondé par un moteur physique convaincant, autorisant la destruction des nombreux bâtiments qui parsèment les décors. Bref, la réalisation du jeu est tout à fait à la hauteur de la réputation de la série, offrant un spectacle digne de ce nom aux yeux des joueurs (au prix d'exigences matérielles un poil excessives néanmoins). Ouf, nous voilà au moins rassurés sur ce point. Mais quel est l'intérêt d'un joli jeu s'il n'est pas intéressant à pratiquer ? Voyons donc quels sont les atouts -et les défauts- du gameplay.

Codename : Panzers : Cold War
Le CH-54 dans ses oeuvres. Pratique pour se ravitailler.
Mais avant cela, il convient de présenter brièvement le contexte historique. "Cold War" vous aura sans doute mis la puce à l'oreille : nous sommes désormais en pleine Guerre Froide. L'histoire commence en 1949, alors que la tension est à son comble entre les Soviétiques et les Alliés. Les deux blocs se partagent alors Berlin selon les modalités définies à la conférence de Postdam. Jusqu'à ce qu'un incident (une collision accidentelle entre deux avions) mette le feu aux poudres. C'est là que la trame de Codename Panzers : Cold War bifurque de l'Histoire réelle pour nous en proposer une alternative beaucoup plus sombre. Cette déviation reste cependant trop timide à notre goût. Si elle a le mérite de changer de la sempiternelle Seconde Guerre mondiale, elle lui ressemble tout de même fortement. Dommage que les développeurs n'aient pas choisi de s'enfoncer un peu plus dans l'uchronie, à la manière d'Alerte Rouge par exemple. En l'état, le seul changement apporté par ce contexte est que l'on bénéficie d'unités un peu plus modernes représentatives des années 50. On trouve ainsi le fameux hélicoptère de transport CH-54, avec sa silhouette caractéristique, ou le blindé anti-tank M50 "Ontos", que l'on a peu l'habitude de voir dans les STR avouons-le. Quelques prototypes font même leur apparition en chenilles et en os.

Codename : Panzers : Cold War
Ce convoi doit absolument parvenir à bon port.
Il faut dire que Cold War fait une fois de plus la part belle aux véhicules. Après tout, la série ne s'appelle pas Codename : Panzers pour rien. Attendez-vous donc à en contrôler durant presque toutes les missions qui composent la campagne solo. Celles-ci proposent des objectifs très classiques (capturer un point stratégique, défendre une position, escorter un convoi...), mais suffisamment variés pour ne pas lasser. Quel que soit le but d'une mission, il y aura toujours des points d'intérêt (PI) à capturer. Cela peut être une usine, une station radar ou un simple drapeau. Ces PI sont vitaux, car ils octroient ensuite du prestige, indispensable pour appeler des renforts. C'est en quelque sorte la ressource du jeu. Les points de prestige servent ainsi à héliporter des troupes fraîches ou à utiliser des capacités de soutien (barrage d'artillerie, reconnaissance aérienne, etc.). Ils servent également à améliorer les véhicules grâce à un système de modifications temporaires. De cette façon, un blindé peut devenir amphibie, se voir doté d'un canon antiaérien ou d'un lance-flammes selon les besoins. Pas réaliste pour un sou, mais très pratique pour s'adapter à une nouvelle menace en quelques secondes.

Codename : Panzers : Cold War
Il faut toujours faire ses emplettes avant une mission.
L'infanterie n'est pas en reste, avec plusieurs types d'escouades spécialisées dans la grande tradition du genre. Certaines unités restent toutefois polyvalentes, puisque vous pouvez choisir de quelles armes les équiper. Ainsi, les fameux Bérets verts seront à l'aise avec une mitrailleuse comme avec un bazooka. Les soldats peuvent aussi ériger des structures de fortune, une bonne idée qui pallie agréablement à l'absence de réelle construction de bâtiments. Besoin de soins ? Les infirmiers se chargent de dresser une tente. Une position à défendre ? En un clic, votre lieutenant monte un mirador. Tout cela n'est pas figé et peut évidemment se démonter/remonter à loisir. Quant aux capacités spéciales (grenades, mines...), elles doivent évidemment être déclenchées manuellement, pour le plus grand bonheur des adeptes du micro management. Pour finir, vous trouverez des objectifs cachés sur chaque carte comme dans les précédents opus de la série. Ils permettent de gagner plus de prestige et donc de partir mieux équipé pour l'affectation suivante, car on retrouve également le système d'achat d'unités en début de partie.

Codename : Panzers : Cold War
Foncer dans le tas, ça marche. Pourquoi s'en priver ?
Avec tout ça, vous vous dites probablement que tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon jeu de stratégie. Oui... et non. Certes, les options sont nombreuses en théorie, mais en réalité Cold War se révèle un peu trop bourrin. Avec les véhicules réparateurs et les infirmiers, tout devient facile. Il suffit de glisser un ou deux exemplaires de chaque dans un gros tas d'unités, et voilà une armée quasi-indestructible prête à foncer dans le tas sans se préoccuper de stratégie... Dommage, surtout quand on arrive après un Men of War où chaque déplacement compte sous peine de mort immédiate. Un autre reproche que l'on peut faire au titre de Stormregion est sa trop grande timidité en termes d'innovation. La plupart des mécanismes abordés ci-dessus sont directement issus des épisodes antérieurs. A l'époque, Phase One constituait presque une petite révolution. Aujourd'hui, il faut vraiment chercher pour trouver des choses inédites. Il y a bien le système "image dans l'image", qui permet de placer une caméra secondaire pour garder un oeil sur un lieu du champ de bataille, mais ça ne bouleverse pas vraiment la donne. Malgré tout, on peut prendre du plaisir à jouer à Codename : Panzers - Cold War. Les amateurs de stratégie peu exigeants ou les nouveaux venus devraient se satisfaire du spectacle offert. Les autres trouveront sans doute mieux ailleurs.

Les notes
  • Graphismes15/20

    La troisième version du moteur 3D Gepard Engine s'avère très robuste, capable d'afficher des graphismes convaincants sur tous les plans. Seul bémol : cela se fait au prix d'une gourmandise excessive et de temps de chargement longuets. Processeur double coeur obligatoire.

  • Jouabilité11/20

    Sélectionner son armée avec les points de prestige, puis partir au combat capturer des PI, tout cela est bien sympathique mais possède un fort goût de déjà-vu. Mais le pire est encore le tournant bourrin que prennent les affrontements, ruinant au passage toutes les possibilités stratégiques offertes, pourtant nombreuses sur le papier.

  • Durée de vie14/20

    Comptez 10 à 12 heures pour venir à bout de la vingtaine de missions qui composent la campagne solo, selon que vous tiriez tout droit ou que vous préfériez vous attarder sur les objectifs secondaires et cachés. Vous trouverez ensuite le traditionnel mode escarmouche ainsi que plusieurs types de parties multijoueurs, dont du coop malheureusement limité à trois cartes.

  • Bande son13/20

    La musique est bonne, certains morceaux font très "choeurs de l'Armée Rouge", Guerre Froide oblige. En revanche, les voix des unités énervent rapidement. Pas qu'elles soient mal doublées, mais les répliques sont si répétitives qu'au millième "nous avons aperçu l'ennemi commandant" on a juste envie de jeter le PC par la fenêtre en hurlant "sans déconner ?!".

  • Scénario13/20

    Codename : Panzers - Cold War prend quelques libertés avec l'Histoire, et ça fait du bien. Il ne faut donc pas se formaliser de voir des unités n'ayant servi que durant la guerre du Vietnam en pleine Europe de 1950. On regrette que Stormregion ne soit pas allé plus loin dans cette direction, car en l'espèce, ça ressemble tout de même beaucoup à un STR WWII lambda.

Codename : Panzers - Cold War assure l'essentiel en offrant un joli spectacle. Néanmoins, cette suite n'est pas complètement à la hauteur de la réputation de ses aînés : difficile de ne pas être déçu devant le classicisme du titre et son côté bourrin. Si vous passez outre ces défauts, vous aurez quand même de quoi vous divertir grâce au contexte historique peu souvent abordé.

Note de la rédaction

13
15.3

L'avis des lecteurs (12)

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