Flash, mais si, "the fastest man in the world", le mec qui court super vite, un peu comme Sonic sauf que c'est pas hérisson bleu mais un ingénieux hyperactif qui porte un pyjama rouge ridicule orné d'ailettes en or du même ton. Et en plus son super-pouvoir il est tout moisi, il court, comme n'importe quel sportif venu. Ah bah laissez tomber. Flash sur GBA donc, est, sans grande surprise un beat'em all des plus moyens. En vue isométrique, vous aurez une série de tableaux à traverser en distribuant les mandales à tout va, des mandales pas très variées d'ailleurs puisqu'on ne dénombre en tout et pour tout que 3 attaques : le coup de poing, le coup de pied sauté (qui s'exécute en maintenant deux boutons enfoncés, pratique) et une sorte de coup de marteau au sol qui fonctionne un peu quand il en a envie. Cependant, Flash peut tirer partie de son pouvoir et courir très vite d'un ennemi à l'autre en laissant une traînée rouge du plus bel effet. Force m'est de reconnaître que c'est assez rigolo de bondir d'ennemi en ennemi pendant de longues minutes, mais il est tout de même un peu dommage que ce point, pour le moins anecdotique, soit ce que le jeu ait de mieux à proposer.

L'autre façon d'avoir recours aux aptitudes de Flash consistera à passer en mode super vitesse dont l'effet se traduit dans le jeu par un ralentissement des mouvements ennemis et par une exclamation très 60's dans le ton : "The fastest man in the world !". Autant le dire, ça ne sert strictement à rien. La possibilité d'appeler ses copains à la rescousse est à ce titre plus utile, on pourra ainsi, et dans une certaine limite, obtenir un coup de main de la part de Superman, Wonder Woman ou encore le Limier Martien, héros qui prouve s'il en était besoin que la localisation des comics n'a pas connu que des jours heureux. Enfin peu importe, de toutes façons, ça ne change rien. Flash a tout du petit jeu sans réel intérêt, ni réel défaut d'ailleurs quand on y pense, on y joue sans vraiment s'en rendre compte, réalisant seulement au bout d'un heure qu'on passe son temps à répéter les deux mêmes attaques sur des ennemis qui, malgré leur changement de forme, sont tous très similaires. L'illustration de la "bof attitude" en somme.