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Test Death By Degrees

Death by Degrees : Trailer Nina

7 098 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Ancienne égérie de la série Tekken, reconnue de manière hypocrite par de nombreux joueurs masculins comme étant le personnage le plus intéressant de cette dernière uniquement pour des raisons techniques, Nina Williams devient aujourd'hui une héroïne à part entière. Pièce maîtresse d'un jeu d'action/aventure au contexte futuriste, la jolie tueuse à gage se voit malheureusement contrainte d'investir un bateau de croisière sur lequel réside un groupe de mercenaires assez ombrageux. En même temps, c'est son métier. Une activité professionnelle qui ne va donc pas forcément de paire avec une robe de soirée fendue et des talons hauts. Quoique...

Death By Degrees

Faisant partie du club très ouvert des intervenantes principales incarnant un idéal féminin déstabilisant ou la simple matérialisation de fantasmes masculins, notre amie Nina agit sans se poser ce genre de questions, dangereuses pour sa concentration et sa détermination. Et pourtant elle devrait se rendre compte de l'image de la femme renvoyée par cet acharnement thérapeutique sur une anatomie totalement disproportionnée, proposant l'apparition d'une poitrine plus qu'opulente, doublée d'une minceur à faire pâlir un anorexique. Une telle rencontre appartient au domaine soit de l'utopie (comme explicité ci-dessus) soit d'une intervention chirurgicale et esthétique. On obtient une sorte de mètre étalon dérangeant, renforçant encore les complexes existants, associé à l'image trompeuse véhiculée par la télévision. Cette mode des pin-up vidéoludiques toujours plus provocantes et parfaites devient réellement de plus en plus envahissante, et de fait réduit le public intéressé aux seuls hommes et adolescents attirés pour certains simplement par le balancement nonchalant de la poitrine de Nina. Un argument de vente certes astucieux, mais vraiment malsain sur la longueur. Pas très honnête tout ça, ni très convaincant d'ailleurs.

Death By Degrees
Elle aurait presque l'air charismatique comme ça. Il ne manque plus que la cape...
On pourrait d'ailleurs utiliser cette même dénomination concernant la qualité graphique de l'ensemble qui souffre d'un déséquilibre flagrant. Vous apercevrez effectivement aisément une chute édifiante de la finesse des environnements au gré de votre progression. En effet, alors que l'espèce d'autel dédié à Neptune au sommet du paquebot resplendit grâce à un gigantisme fascinant, entouré de textures précises et représentant à merveille l'aspect rugueux du revêtement de ce bâtiment , les divers corridors et de nombreuses salles exposent un niveau de détail loin d'être optimal. Relayant une utilisation de la lumière lacunaire et une gestion des dégradés pratiquement absente, ceux-ci se contentent de réutiliser des teintes et même des motifs rencontrés beaucoup de fois auparavant. Froids et dénués de vie, ces divers décors confèrent à Death By Degrees un aspect quelque peu bâclé sans toutefois le réduire à ce détail seulement. Effectivement, et à l'image du "temple" décrit plus en amont, certains lieux se révèlent dignes de productions bien plus imposantes, et provoquent une certaine frustration à la vision des capacités possibles du soft. Le mauvais côtoie souvent le bon, voire le très bon, dans une désagréable impression d'indécision graphique, soutenue par la présence conjointe de l'aliasing et du scintillement, véritables plaies réduisant généralement l'horizon à un escalator. Il vous arrivera d'ailleurs souvent d'observer des décalages de quelques éléments, gangrenés par cet "effet d'escalier" massif. Un écueil dommageable, d'autant plus que l'animation générale ne souffre pas d'une comparaison générale avec d'autres titres d'un genre similaire. S'il est certain que Nina s'avère plus souple et agile que les personnages de second plan, ces derniers font quand même preuve d'une certaine cohérence dans leurs mouvements, jamais hachés ni stoppés brutalement. Leurs diverses chutes bénéficient d'une décomposition et d'une gestion du poids très convaincantes, permettant de pénétrer facilement dans l'univers de Death By Degrees sans être freiné par une incohérence imposante. La belle en tenue de soirée (du moins au début) quant à elle dispense coups de pieds et de poings au sein d'une fluidité sans accrocs. Mis à part cela, la modélisation des différents protagonistes, toujours inférieure à la définition subtile de Nina, demeure concluante et rend de ce fait votre progression agréable et légère. A l'opposé totale du gameplay.

Death By Degrees
Certains décors valent vraiment le coup d'oeil, et tranchent avec l'ensemble du jeu
Entamé avec la mauvaise adaptation vidéoludique du long-métrage Blade, mettant en scène Wesley Snipes et Stephen Dorff, le système de combat utilisant les sticks analogiques en lieu et place des touches habituelles fait son retour en grandes pompes. Souvenez-vous également de Rise To Honor mettant en avant ce même système et justement décrié pour sa jouabilité peu précise et cruellement inaccessible. L'arrivée d'un principe si sujet à controverse dans une autre oeuvre vidéoludique semblait légitimement n'être que peu probable. Et pourtant Death By Degrees, sans peur et sans reproche, décide de se lancer un défi personnel en réutilisant ce concept handicapant. En effet, au lieu de presser naïvement les boutons carré, triangle, ou encore croix pour déclencher différentes attaques et assauts, vous allez devoir manipuler les deux sticks dans toutes les directions afin d'opérer des actions spécifiques. Une innovation qui pourrait s'avérer intéressante et passionnante de par l'aspect plus ludique véhiculé par les mouvements amples et dynamiques effectués sur la manette, mais qui aboutit à un calvaire inimaginable une fois pris dans une bataille enragée. En fait, c'est surtout le manque de précision qui surprend au départ, et même ensuite. Le stick ne possédant pas un degré d'inclinaison aussi sensible dans toutes les directions, vous vous retrouverez la moitié du temps à taper dans le vide bêtement alors que des brutes s'acharnent sur vous.

Death By Degrees
C'est toujours aux mêmes que ça arrive ces choses là !
De même le système de contre mis en place, impliquant le fait de donner un coup en direction de l'ennemi le plus porté à vous agresser (possédant une jauge de vie rouge) dans une simultanéité quasi parfaite décourage vraiment à tenter consciemment de réaliser une parade. On a vraiment l'impression de ne rien diriger concrètement, et de ce constat vient une frustration manifeste. Effectivement, et c'est là l'une des forces du titre, les mouvements offensifs demeurent vraiment bien chorégraphiés et animés, exposant un style virevoltant et violent à la fois. Une envie réelle de maîtriser ces enchaînements hypnotisants, dignes de certaines productions cinématographiques asiatiques axées sur les arts martiaux, se fait rapidement sentir. Mais face à la jouabilité déplorable accompagnant ces derniers, c'est peine perdue. D'autre part, et pour en finir avec ce "chapitre", les combinaisons d'attaques à effectuer sont d'une austérité sincèrement inutile. Maintenir L1 tout en actionnant de haut en bas le stick droit puis orienter celui de gauche vers l'ennemi avant d'appuyer sur R3 n'est pas vraiment pratique une fois perdu au centre d'un groupe de dix opposants armés. La simple utilisation des touches classiques se serait avérée idéale avec un soft teinté d'arcade comme Death By Degrees, sans pour autant le décrédibiliser, car ce dernier possède tout de même de bonnes idées.

Death By Degrees
Avec un peu d'entraînement, vous pouvez réaliser des figures acrobatiques impressionnantes
En effet, répondant à l'appel de la recherche et du parcours aventureux, la jolie Nina devra sans cesse se confronter à des épreuves mettant en question ses réflexes, sa déduction, et son sens aigu de la quête. Chaque problème demande un certain temps de prospection avant d'être résolu, ce qui implique que l'on ne progresse pas stupidement en frappant des gardes. Il vous incombera à de nombreuses occurrences de devoir fouiller intensément des environnements à la recherche d'indices ou d'objets vous permettant de progresser, sans pour autant vous obliger à d'incessants allers-retours à la Resident Evil par exemple. De plus, une fois muni de votre appareil permettant de reproduire des empreintes découvertes ça et là dont j'ai oublié le nom, il vous sera possible de réunir l'ensemble des traces laissées maladroitement par les clients du paquebot afin de dévérouiller des portes essentielles et des casiers contenant parfois de jolis présents, comme des sabres par exemple. De ce fait, et bien que le jeu soit assez scripté, vous disposez d'une voie assez libre pour mener à bien votre épopée et votre découverte de lieux et d'objets dissimulés. En revanche, et malgré ces quelques points soutenant une ambiance prenante et immersive, Death By Degrees souffre véritablement trop de ces errances ludiques et dans une moindre mesure graphiques. Le choix du sacrifice des touches en honneur des sticks pose un énorme problème et vous serez rapidement lassé par la place immense laissée au hasard. Un titre décevant par conséquent, qui avait pourtant de nombreux atouts pour lui. Comme quoi, les appâts ne font pas tout.

Les notes
  • Graphismes13/20

    Bien que la modélisation de Nina et dans une moindre mesure celle des divers ennemis soit convaincante, on ne peut s'empêcher de regretter le manque d'équilibre concernant les environnements. Parfois somptueux, utilisant magnifiquement la lumière, et parfois vides et peu détaillés, ces derniers donnent au soft un aspect non terminé flagrant et dommageable. A noter tout de même la qualité certaine de l'animation, et surtout la beauté fulgurante des images de synthèse, maîtrisées habilement par Namco. Une constante chez l'éditeur.

  • Jouabilité9/20

    Non que Nina soit malaisée à diriger ou que des problèmes techniques surgissent, mais le gameplay se révèle tellement imperceptible, qu'il nivelle le plaisir de jeu par le bas. Manquant de précision, laissant le hasard décider de la plupart des contres, proposant une gestion des esquives lourde et peu adaptée, et finissant par frôler l'injouable une fois une arme en main, ce dernier entame grandement la structure du soft. Fort heureusement, quelques bonnes idées au niveau de la recherche et des mécanismes de progression demeurent intéressantes. Mais ça ne suffit pas.

  • Durée de vie12/20

    Les niveaux ne sont pas très étendus, ni très longs à terminer, ce qui est somme toute habituel dans ce type de soft. Fort heureusement, la présence de mini-jeux assez sympathiques et d'une aventure parallèle avec Anna ou Heihachi promet de relever un tantinet une durée de vie au départ un peu inquiétante. A noter l'ingénieux système déjà présent dans une forme assez similaire dans Devil May Cry, permettant d'ajuster la difficulté suivant votre manière de jouer.

  • Bande son13/20

    Les divers thèmes musicaux accompagnant votre aventure s'avèrent vraiment bien construits et s'insèrent avec grâce dans les situations rencontrées. Variés et ne découvrant jamais une lassitude pesante, ces derniers possèdent une qualité sonore incontestable. En revanche, les voix françaises manquent vraiment d'implication et de force, même si les doubleurs conservent un ton juste.

  • Scénario12/20

    Reposant sur une trame classique incluant un manichéisme forcené, Death By Degrees peine un tantinet à avancer au début. Heureusement, la mise en scène dynamique et les nombreuses situations de tensions présentes permettent de rentrer facilement dans le soft. En revanche, les personnages n'évoluent pas vraiment, et les dialogues sont tout de même pétris de clichés.

Cruelle désillusion que ce Death By Degrees pourtant auréolé de l'âme du grand Tekken. Avec un allié de choix tel que celui-ci est les compétences incontestables des équipes de Namco, on pouvait résolument s'attendre à un soft au gameplay léché et à l'apparence digne d'intérêt. Et bien il n'en est malheureusement rien. Possédant certes des idées pertinentes, une progression immersive et un design convaincant, l'aventure de Nina peine à sortir du marasme avec un gameplay réellement handicapant et un plaisir de jeu cruellement absent. Au final, il ne reste plus qu'à attendre Baten Kaitos pour redorer la flamme de Namco.

Note de la rédaction

10
14.5

L'avis des lecteurs (34)

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