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Preview Death By Degrees
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Dans le monde un tantinet machiste des loisirs vidéoludiques, gouverné par des hommes musculeux et charismatiques à la barbe naissante, une révolution semblait s'être mise en marche il y a peu. En effet, l'annonce de l'arrivée de la première héroïne à part entière, non chapeautée par un supérieur masculin, et totalement "libérée", ou plutôt émancipée, avait fait grand bruit. Petite révolution qui n'aurait pas eu lieu d'être si la parité héroïque avait été respectée depuis le début, elle prit la forme de la célèbre Lara Croft. Aventurière et téméraire, son caractère tranchait nettement avec le rôle féminin allégué à l'époque. En revanche, l'ensemble du problème n'avait visiblement pas été bien compris.

Death By Degrees

Effectivement, si la volonté originale reste selon certains dires louable et dénuée de soupçons, on se surprend à penser que ce n'est pas forcément le cas à la vue de la réalité mise en place au final. Donner du crédit à une héroïne est une chose, la caricaturer en l'affublant d'une poitrine titanesque et d'une morphologie disproportionnée, du genre 95-50-95, la destinant de ce fait à un public essentiellement masculin en est une autre. Semblable à une friandise pour adolescents et jeunes adultes en manque de représentations virtuelles pulpeuses, Miss Croft ne permit pas vraiment de changer la donne. Au contraire, elle libéra les dernières réticences d'autres éditeurs qui se dirent qu'ils pouvaient désormais donner libre cours à leurs fantasmes cachés. On se retrouve donc maintenant avec une sorte de quota de décolletés plongeants, d'appendices gigantesques, et autres modifications étranges de l'anatomie féminine. Mis à part l'oeuvre ICO et quelques productions éparses, le ton semble donné une fois pour toutes. De ce fait, et pour suivre gentiment cette mouvance assez sexiste, Namco s'est donc décidé à mettre en oeuvre son égérie la plus affriolante, à savoir Nina Williams dans un soft lui étant entièrement consacré. Et comme vous pouvez vous en douter, ses tenues sont pour le moins échancrées. Si cet aspect "lèche-vitrine" dérange tout au long de l'aventure à des degrés plus ou moins élevés, on finit toutefois par s'y habituer, à la manière de FFX-2, où passées 2 ou 3 heures de jeu, le petit short... micro short... voire juste le bout de tissu attaché autour de la taille de Yuna n'apparaît plus comme une gêne. En effet, et il en est de même dans le titre qui nous intéresse aujourd'hui, on se focalise beaucoup plus sur le design des vêtements plutôt que sur leur aspect séduisant une fois pris dans l'ambiance.

Death By Degrees
Les phases de jeu mettant en scène des combats au pistolet ne sont pas des modèles de jouabilité
Et de ce côté-là on ne peut pas dire que les personnes chargées de la confection des diverses tenues soient dénuées de talent. Bien au contraire. Les costumes, robes et autres effets des différents intervenants rivalisent de légèreté, de classe, et tout simplement d'originalité. Dans le même registre, la qualité graphique en l'état actuel rend tout à fait honneur à la PS2, même si l'on note quelques réminiscences d'un aliasing que l'on pensait disparu. La modélisation des individus ancrés dans la trame s'avère véritablement fine, et l'on remarque souvent une qualité équivalente entre la jolie Nina et un simple ennemi, voire PNJ, ce qui est assez rare pour être signalé. De plus, et c'est un point non négligeable, les décors regorgent de détails et apparaissent particulièrement riches au niveau des textures et de la gestion de la lumière, d'un réalisme équivalent à celui fort bien mis en avant de Killzone. Néanmoins ce parti pris éminemment réussi aboutit à des chargements longs et intempestifs, survenant même lors de la simple ascension d'une échelle. Espérons que ce détail soit réglé dans la version finale, ce qui nous permettra d'apprécier d'autant plus les animations grandement travaillées du titre, aboutissant à des chorégraphies pugilistiques de tout premier ordre. Souple et féline, Nina maîtrise à merveille de nombreuses techniques de combat placées sous le thème de la projection et de la soumission. Privilégiant tout de même ses poings et ses pieds, notre chère amazone en tailleur ne néglige pourtant pas ses capacités lui donnant accès à la possibilité de briser n'importe quelle partie du corps dans une sorte de ballet douloureux et macabre. Ces actions donnent par ailleurs lieu à un effet graphique dynamique et détonnant présentant, dans une représentation similaire à une image traitée aux rayons X, l'endroit précis de la cassure de l'os pris en tenaille par la belle. Si toutefois vous parvenez à réaliser ce tour de force.

Death By Degrees
Un effet spécial vous démontrant calmement l'endroit du corps que vous venez de briser
En effet, bien que le titre dispose de nombreux points forts, comme la multitude de situations différentes à appréhender, des phases originales renouvelant le gameplay parfaitement insérées dans la continuité de la trame, et une gestion précise du statut de Nina, la prise en main fait relativement défaut. Inspirée de celle, déjà limitée et handicapante de Rise To Honor, elle reprend tous les défauts inhérents à sa mise en place, et se permet même d'en rajouter de nouveaux. Pour vous rafraîchir un peu la mémoire, je vais vous décrire l'idée fantastique berçant le soft utilisant le médiatique Jet-Li en tant que tête d'affiche. En fait, cette production innovait par le fait d'introduire les sticks analogiques au coeur du système de combat. Vous ne deviez plus presser une touche pour offrir un coup de poing, mais tout simplement bouger vivement l'un des deux joysticks dans la direction de votre opposant. Peu précise, et surtout à l'opposé de ce que l'on peut attendre en matière d'intuitivité, cette méthode semblait vouée à sa perte. Mais un groupe d'irréductibles développeurs l'ont reprise dans ce fastueux Death By Degrees, la fusionnant avec la palette de coups démesurée d'un Tekken. On aboutit du coup à l'apparition d'un nombre de combinaisons d'attaque stupéfiant de diversité, mais surtout d'austérité. En effet, vous aurez bien du mal à vous souvenir de cette liste quasi exhaustive dans son incommensurable diversité, basée sur de multiples associations de mouvements des sticks. Il faudra donc doser chaque appui, tout en maintenant d'autres touches dans des positions nécessitant parfois un sixième doigt sur chaque main. Déstabilisant et peu probant. Même si l'on s'habitue au bout de quelques heures, on semble ne jamais vraiment profiter, ni du système, ni des affrontements, ce qui est regrettable.

Death By Degrees
J'ai longtemps eu l'envie de me suspendre à ce lustre énorme, mais c'est impossible. Dommage
D'autant que l'on se prend rapidement à la trame scénaristique bénéficiant du support d'une mise en scène appliquant une retenue salvatrice, privilégiant les jeux de teintes et le mouvement des corps, plutôt que les grandes explosions et les saltos à moto, du moins pour le moment. On pénètre donc plus intensément dans cette histoire trouble mêlant espionnage et action, dans un équilibre intéressant. Vous bénéficierez effectivement de phases de recherche tranchant nettement avec celles vous opposant à des adversaires coriaces, et même parfois démesurément trop, à l'image des boss. Des petits moments de repos, basés sur l'enquête et la collecte d'objets nécessaires à débloquer un lieu ou un passage favorisant votre cheminement, sincèrement agréables, et évitant surtout l'écueil du beat'em all sans âme et répétitif à outrance. En sus, porté par la voix douce, suave et reposante de la doubleuse de l'héroïne de la série "Preuves à l'appui", ou de la voix-off d'une publicité pour une crème destinée aux mains (super la référence), vous ne pourrez que succomber au charme de la vénéneuse Nina.

Au final donc, on retiendra de ces premiers instants de Death By Degrees une impression relativement bonne, soumise aux ombres tenaces de défauts que l'on espère éphémères. Attractif, très agréable, et proposant un schéma de jeu prenant, le titre de Namco pèche touefois par sa jouabilité et sa gestion des caméras dans un excès de confiance dû à Nina et surtout à la franchise Tekken. Si la version définitive se sépare de sa lie, nous pourrons alors nous essayer à un soft de grande qualité. D'ici là, attendons avec une légère avidité tout de même.

PS2 Namco Action Jouable en solo
Commentaires
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jvprnc jvprnc
MP
Niveau 4
le 24 févr. 2012 à 18:03

OUI PAS MAL ....

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