Il se sera fait discret, ce Syberia 3, depuis son annonce en 2010. Et pourtant, c'est avec une joie non feinte que nous nous sommes rendus au stand de Microïds afin de voir pour la première fois les images de ce troisième volet de la célèbre licence, qui a marqué de nombreux amateurs d'aventure. Début de verdict.

Qui dit Syberia dit inévitablement Kate Walker qui poursuit pour la troisième fois son périple et que l'on retrouve agonisante sur une embarcation à la dérive. Fort heureusement recueillie par une caravane du peuple Youkol, la jeune femme sera amenée à seconder ses compagnons dans une tradition chère à leurs coutumes : la transhumance des autruches vers les steppes de leur reproduction, le tout sous fond de fuite d'ennemis plus vindicatifs que jamais.

De l'histoire nous n'en saurons guère plus. Toutefois, le fait de savoir Benoit Sokal, responsable des premiers Syberia, toujours aux commandes de la licence devrait nous garantir un respect scrupuleux de la saga Syberia. Toutefois, un élément inédit vient faire son apparition dans le jeu puisque le périple de Kate sera entravé par la présence d'une ville dévastée, insufflant une dimension post-apocalyptique assez inédite pour la franchise. Malheureusement, il ne nous a pas été possible dans le cadre de cette présentation de pouvoir poser les yeux sur le travail effectué pour ce nouvel environnement, mais nous avons toutefois pu écouter la bande originale du titre et en admirer les premiers extraits.

Syberia nouvelle génération

D'un point de vue esthétique, Syberia 3 célèbre l'entrée de Kate dans l'univers 3D. La version présentée à la gamescom était certes à un stade encore peu avancé du développement, mais témoigne d'un très fort potentiel et révèle toute l'ambition que Microïds place dans la résurrection de la saga. Tout en contrastes de couleurs et en cohésion d'atmosphères, l'univers de Sybéria n'a jamais été aussi beau que sur cet épisode et donne immédiatement l'envie de s'y plonger. Sans jamais nuire à l'identité visuelle forte de la saga, le passage à la 3D en renforce au contraire les attraits incontestables.

La bande originale, sur le bref aperçu que nous en avons eu ne laisse pas beaucoup de place au doute quant à sa qualité, rien d'étonnant à cela lorsque l'on sait que c'est Inon Zur (Fallout 3, Fallout 4…), qui s'est chargé de composer les musiques de Syberia 3… comme il l'avait fait sur le précédent opus.

Très peu d'éléments de gameplay nous ont été présentés visuellement, mais on nous a clairement affirmé que l'ensemble de l'aventure offrira un peu plus d'action que les épisodes précédents et que certains choix à prendre pourraient bien avoir des conséquences sur votre périple.

En outre, multi plates-formes oblige, l'adaptation du jeu aux exigences de la manette a été mise en œuvre, comme en témoignent certaines énigmes qui offriront la possibilité aux joueurs PlayStation 4 d'actionner des leviers ou d'ouvrir des trappes par l'intermédiaire du pad tactile de la dualshock.

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